Si seulement j'avais su combien ma vie allait basculer. Comment l'enfer m'aurait enchaînée. Si seulement j'avais pu entrevoir les rouages du destin. Les rencontres comme les pièges, les obstacles comme les révélations. Si j'avais su mieux distinguer bontés et malveillances. Amours, amitiés ou loyautés. Cette histoire serait toute autre. Mon histoire. Preuve que même les Dieux ne peuvent tout savoir. Rare rescapée du massacre de son village natal, Diphtil, une jeune fille du peuple de l’Air, est sauvée en territoire ennemi grâce au symbole étrange qu’elle porte sur le front. Elle serait la cinquième fille de la Déesse Aveugle. Séquestrée dans un monastère et manipulée par le prêtre Sarïn qui compte la livrer au roi une fois ses pouvoirs éveillés, elle est libérée par son frère, Naid, qui la persuade de partir avec lui. Sauf que les terres de l’Edenor sont semées de dangers et que la cruauté de certaines personnes, hantées par la haine et la guerre, s’oppose à la candeur de Diphtil, avide de découvrir ce monde dont elle a si peu joui. Mais avant tout, elle veut échapper à son destin. Est-ce possible, lorsque l’on est vouée à devenir une Déesse ?
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Graphein éditions - 468 pages - Ielenna
En lecture commune avec l'Eden des rêves
Bon, il est vrai que pour ce livre, je triche un peu, étant donné que je l'avais déjà lu bien avant sa sortie, car j'ai eu la chance de le corriger. Néanmoins, il me tenait à cœur de le relire en tant que lectrice et pas avec mes yeux de bêta. Et je dois dire que c'est un pari réussi, car j'ai découvert d'une autre manière cet univers.
Diphtil n'est pas une humaine. C'est une Neltiad. Un être détesté des humain. Le jour où son village se fait attaquer par ces humains, sa vie prend un tournant décisif. Séparée de son petit frère, elle trouve refuge dans un monastère. Très vite cataloguée comme une déesse, elle sera choyée, mais surtout enfermée dans une prison dorée, dont elle n'a pas le droit de sortir. Cependant, le Destin est le seul décideur d'une vie, et pour celle de Diphtil, il en a une idée bien précise...
Je ne vous cache pas que Diphtil m'a, à plusieurs reprises, agacée avec sa façon de parler, avec ses mots compliqués et son éducation de prêtresse. Néanmoins, il faut dire que c'est aussi un trait de caractère qui nous permet de s'attacher à elle et de mieux la comprendre. Oui, c'est un peu paradoxal, mais pourtant, c'est bel et bien la vérité. Sa naïveté, sa non connaissance du monde, font d'elle une personne attachante malgré tout. Une enfant qui grandit à peine, en quelques sortes, alors qu'elle est une belle jeune femme.
Réfractaire à sortir de sa cage dorée, elle finira par accepter, mais surtout découvrir un monde qu'elle pensait différent et hostile. Bien évidemment, ce n'est pas le monde des bisounours, et de ce côté-là, l'auteure nous le fait bien comprendre néanmoins, elle va découvrir qu'elle peut compter sur des gens, qu'elle peut faire confiance.
Durant ce périple, elle est accompagnée d'Astiran, le seul humain pour qui elle a réellement de l'affection et qu'elle a connu pendant ses années au temple. Un réel lien d'affection est né entre eux, et même s'il est vrai que parfois Diphtil peut être agaçante à tergiverser, il n'en est pas moins que c'est un duo attachant. Astiran est un jeune homme prêt à tout pour protéger son amie. Il est dévoué, loyal et intelligent.
Ensuite, nous avons évidemment Naid ! Le petit frère retrouvé et qui est venu la sauver du monastère. Lui, c'est un peu le petit frère dont tout le monde rêve. Il aime profondément sa sœur, c'est un fait qui n'est plus à prouver, néanmoins, il a aussi un caractère de cochon. Et pas des moindres ! Mais si d'habitude ce genre de caractère peut agacer, ici, je l'ai trouvé terriblement touchant et même drôle. Il grogne tout le temps, n'est jamais content, mais on peut dire que ça met un peu d'ambiance pour le voyage !
Je vous parlerai bien de tous les personnages que nous croisons, mais ce serait vous gâcher la découverte, croyez-moi. Certains en valent vraiment le détour. Pour ce qui est de l'intrigue, il est vrai que cette première partie a parfois des moments assez longs. Ils traînent souvent en longueur, et un peu plus d'action ne m'aurait pas dérangée. Néanmoins, c'est un tome introductif, et il fallait bien faire découvrir l'univers. Certains bouleversements sont cependant à prévoir, surtout à la fin. La particularité de cette histoire, c'est que l'auteure ne chouchoute pas ses personnages. Elle leur fait vivre des atrocités, rendant ainsi me récit beaucoup plus réaliste.
Diphtil n'est pas une humaine. C'est une Neltiad. Un être détesté des humain. Le jour où son village se fait attaquer par ces humains, sa vie prend un tournant décisif. Séparée de son petit frère, elle trouve refuge dans un monastère. Très vite cataloguée comme une déesse, elle sera choyée, mais surtout enfermée dans une prison dorée, dont elle n'a pas le droit de sortir. Cependant, le Destin est le seul décideur d'une vie, et pour celle de Diphtil, il en a une idée bien précise...
Je ne vous cache pas que Diphtil m'a, à plusieurs reprises, agacée avec sa façon de parler, avec ses mots compliqués et son éducation de prêtresse. Néanmoins, il faut dire que c'est aussi un trait de caractère qui nous permet de s'attacher à elle et de mieux la comprendre. Oui, c'est un peu paradoxal, mais pourtant, c'est bel et bien la vérité. Sa naïveté, sa non connaissance du monde, font d'elle une personne attachante malgré tout. Une enfant qui grandit à peine, en quelques sortes, alors qu'elle est une belle jeune femme.
Réfractaire à sortir de sa cage dorée, elle finira par accepter, mais surtout découvrir un monde qu'elle pensait différent et hostile. Bien évidemment, ce n'est pas le monde des bisounours, et de ce côté-là, l'auteure nous le fait bien comprendre néanmoins, elle va découvrir qu'elle peut compter sur des gens, qu'elle peut faire confiance.
Durant ce périple, elle est accompagnée d'Astiran, le seul humain pour qui elle a réellement de l'affection et qu'elle a connu pendant ses années au temple. Un réel lien d'affection est né entre eux, et même s'il est vrai que parfois Diphtil peut être agaçante à tergiverser, il n'en est pas moins que c'est un duo attachant. Astiran est un jeune homme prêt à tout pour protéger son amie. Il est dévoué, loyal et intelligent.
Ensuite, nous avons évidemment Naid ! Le petit frère retrouvé et qui est venu la sauver du monastère. Lui, c'est un peu le petit frère dont tout le monde rêve. Il aime profondément sa sœur, c'est un fait qui n'est plus à prouver, néanmoins, il a aussi un caractère de cochon. Et pas des moindres ! Mais si d'habitude ce genre de caractère peut agacer, ici, je l'ai trouvé terriblement touchant et même drôle. Il grogne tout le temps, n'est jamais content, mais on peut dire que ça met un peu d'ambiance pour le voyage !
Je vous parlerai bien de tous les personnages que nous croisons, mais ce serait vous gâcher la découverte, croyez-moi. Certains en valent vraiment le détour. Pour ce qui est de l'intrigue, il est vrai que cette première partie a parfois des moments assez longs. Ils traînent souvent en longueur, et un peu plus d'action ne m'aurait pas dérangée. Néanmoins, c'est un tome introductif, et il fallait bien faire découvrir l'univers. Certains bouleversements sont cependant à prévoir, surtout à la fin. La particularité de cette histoire, c'est que l'auteure ne chouchoute pas ses personnages. Elle leur fait vivre des atrocités, rendant ainsi me récit beaucoup plus réaliste.
En résumé, voilà un premier tome qui pose les bases d'un univers très complexe et complet à la fois. Si parfois le roman a quelques faiblesses et des passages un peu longs, les personnages riches et variés nous permettent d'apprendre encore plus toutes les subtilités de l'univers.
Je pouvais gravir les plus hautes montagnes, traverser les plus vastes océans.
D’un geste, je pouvais épargner une vie, D’un claquement de doigts, je pouvais la retirer. Je pouvais rassembler les plus grandes richesses, les plus grandes armées. Je pouvais avoir le monde à mes pieds, Mais je ne pouvais pas te sauver. Ta sœur, en revanche, le fera. Le diadème d'améthystes en sa possession, Diphtil ne voit pas sa vie s'apaiser pour autant. Reconstruisant sur les ruines de la guerre encore présente dans le cœur de beaucoup, elle fait désormais face aux tragédies qui surviennent au sein de sa propre famille ; sa fille benjamine, Saada, est atteinte d'un mal incurable lui infligeant une souffrance perpétuelle.Vingt-six ans après sa fuite de Myrtis, Diphtil voit sa fille aînée, la fougueuse Isophine, partir pour les contrées lointaines de Tsin-Do, en proie à sa plus grande révolte, pour rassembler les morceaux d'un antique sceptre qui pourrait contrer la malédiction. Mais la princesse rebelle est loin de s'imaginer les conséquences de ses actes, taillées entre ses devoirs diplomatiques d'héritière de l'Empire et son infrangible détermination à sauver sa petite sœur. Isophine doit faire ses preuves en tant que fille de Déesse, mais deviendra-t-elle l'héroïne du peuple ou celle de sa famille ? |
Auto-édition - 446 pages - Ielenna
Bon, maintenant vous savez que je porte un amour pour la plume de Ielenna et encore plus pour sa saga qui devient de plus en plus virale (quoi, c'est vrai, non ?). Alors, avoir l'honneur de découvrir en avant-première la partie 2, c'est tellement cool. Et si le tome 1 était plus une introduction à l'univers, ce tome 2 entre directement dans l'action ! Et j'ai sur kiffé !
Si dans le premier tome nous suivions les traces de Diphtil, ici, nous somme plusieurs décennies plus tard, sur les pas de ses enfants, surtout Isophine. Suite à une malédiction, sa petite sœur, Saada, est soumise à résidence et commence à être de plus en plus mal. Décidée à trouver une solution pour sauver sa sœur, Isophine décide de partir avec son frère et son cousin, sur la trace d'un objet qui pourrait supprimer cette malédiction.
Il faut dire ce qui est : ce tome 2 commence sur les chapeaux de roue ! Si dans le premier tome, l'auteure prenait son temps pour introduire tranquillement son univers, ici, elle a passé la seconde, voire même la cinquième ! Tout s'enchaîne à un rythme effréné et le lecteur n'a pas le temps de souffler ! D'ailleurs, il en veut toujours plus.
Alors, c'est vrai, moi j'étais dans une optique "corrections" ce qui fait que je n'étais pas en mode "lectrice impulsive" mais il n'empêche qu'à chaque fin de chapitre, je voulais toujours en savoir plus. Et je pense que c'est ce qui fait l'une des forces de ce tome 2 : l'action perpétuelle, le suspense constant et l'envie de toujours vouloir en savoir plus.
Et je ne vous cache pas que la seconde force de ce roman, c'est bel et bien Isophine. Dire que j'ai eu un coup de cœur pour elle est un euphémisme. Dès ses premiers mots, j'ai su qu'elle allait devenir l'un de mes personnages préférés. Elle est badass, forte, fière, sait d'où elle vient et ne se laisse pas marcher dessus. Mais elle a aussi ce côté inconscient, qui la rend plus humaine, plus réaliste. Elle a des dons, des pouvoirs qu'elle ne connaît pas encore complètement. Alors elle se trompe, elle fait des erreurs plus ou moins graves, mais elle réussit à rebondir, à voir le meilleur là où elle pourrait voir le pire.
Elle est aussi très bien entourée. Par son cousin, sa jumeau et d'autres personnages qui prennent une importance capitale tout le long du roman. Ils sont sa bouée de sauvetage, cette épaule sur laquelle elle peut se poser quelques minutes, se relâcher et respirer. Avec ce tome 2, Ielenna montre encore son talent pour parler de la famille, de l'amour, de l'amitié. Mais aussi des doutes, des trahisons, des colères, des combats. De tout ce qu'une personne peut vivre dans sa vie. Au-delà d'un roman de fantasy, l'auteure fait passer de vrais messages importants, à travers sa plume enchanteresse et poétique.
Si dans le premier tome nous suivions les traces de Diphtil, ici, nous somme plusieurs décennies plus tard, sur les pas de ses enfants, surtout Isophine. Suite à une malédiction, sa petite sœur, Saada, est soumise à résidence et commence à être de plus en plus mal. Décidée à trouver une solution pour sauver sa sœur, Isophine décide de partir avec son frère et son cousin, sur la trace d'un objet qui pourrait supprimer cette malédiction.
Il faut dire ce qui est : ce tome 2 commence sur les chapeaux de roue ! Si dans le premier tome, l'auteure prenait son temps pour introduire tranquillement son univers, ici, elle a passé la seconde, voire même la cinquième ! Tout s'enchaîne à un rythme effréné et le lecteur n'a pas le temps de souffler ! D'ailleurs, il en veut toujours plus.
Alors, c'est vrai, moi j'étais dans une optique "corrections" ce qui fait que je n'étais pas en mode "lectrice impulsive" mais il n'empêche qu'à chaque fin de chapitre, je voulais toujours en savoir plus. Et je pense que c'est ce qui fait l'une des forces de ce tome 2 : l'action perpétuelle, le suspense constant et l'envie de toujours vouloir en savoir plus.
Et je ne vous cache pas que la seconde force de ce roman, c'est bel et bien Isophine. Dire que j'ai eu un coup de cœur pour elle est un euphémisme. Dès ses premiers mots, j'ai su qu'elle allait devenir l'un de mes personnages préférés. Elle est badass, forte, fière, sait d'où elle vient et ne se laisse pas marcher dessus. Mais elle a aussi ce côté inconscient, qui la rend plus humaine, plus réaliste. Elle a des dons, des pouvoirs qu'elle ne connaît pas encore complètement. Alors elle se trompe, elle fait des erreurs plus ou moins graves, mais elle réussit à rebondir, à voir le meilleur là où elle pourrait voir le pire.
Elle est aussi très bien entourée. Par son cousin, sa jumeau et d'autres personnages qui prennent une importance capitale tout le long du roman. Ils sont sa bouée de sauvetage, cette épaule sur laquelle elle peut se poser quelques minutes, se relâcher et respirer. Avec ce tome 2, Ielenna montre encore son talent pour parler de la famille, de l'amour, de l'amitié. Mais aussi des doutes, des trahisons, des colères, des combats. De tout ce qu'une personne peut vivre dans sa vie. Au-delà d'un roman de fantasy, l'auteure fait passer de vrais messages importants, à travers sa plume enchanteresse et poétique.
En résumé, une partie 1 du second tome qui m'a convenue du début à la fin. Isophine est un personnage pour lequel on ne peut que s'attacher. Alors oui, à des moments, elle peut agacer, mais elle reste un être humain avec ses forces et ses faiblesses. Elle n'est pas toute blanche ni toute noire, mais ce mélange de gris qu'il est intéressant de découvrir dans un roman et que les lecteurs attendent toujours de voir. À présent, il me tarde de découvrir la partie 2, et je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises...