Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître.
Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie... avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l'existence. Or, s'il n'embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte... et celle du pays qu'il a juré de défendre. |
milady - 666 pages - fiona mcintosh
Dès sa sortie en poche, je me suis jetée dessus, car la couverture m'a de suite attirée, et les avis des autres étaient tellement positifs que je voulais voir ce que ça donnait avec moi. Mais il est resté traîner dans ma PAL, et c'est grâce à ma binomette d'amour qu'il est enfin sorti ! En effet, elle l'a choisi en choix d'octobre, et même si j'avais un peu peur de ne pas accrocher avec ses 666 pages, je dois dire que finalement, je l'ai dévoré et ne regrette pas cette découverte !
Le roman commence fort : on est de suite immergés dans une bataille, où l'un des personnages meurt, pour faire comprendre la quatrième de couverture. Mais avant de mourir, il fait faire une promesse à son meilleur ami, le roi : protéger son fils qui devra le remplacer, et être toujours présent pour lui, dans n'importe quelle situation. Un pacte de sang est scellé, et voilà Wyl, le fils d'un courageux guerrier, envoyé au-devant d'aventures dont il ne ressortira pas indemne.
Plus les années passent, plus le roi dépérit pour finalement mourir et laisser sa place à son unique fils : Célimus. Un prince sans pitié, sans remords, fourbe et cruel. Depuis leur enfance, Wyl et Célimus se vouent une haine perpétuelle, qui ne sera pas calmée avec le temps. Profitant de ses pouvoirs tout récents de roi, le second ne se gênera pas pour mettre des bâtons dans les roues de son « partenaire de jeu ». Mais lors d'une condamnation à mort, Wyl croisera le regard de cette sorcière et son destin va irrémédiablement changer. Elle lui offrira le Don, un pouvoir puissant et lui offrant des possibilités encore jamais vues.
Envoyé au Nord par son roi, pour une mission périlleuse, il connaîtra enfin les véritables pouvoirs de ce Don, qui peut tout aussi bien être une malédiction, quand on en voit les conséquences. Mais que peut bien refermer ce fameux Don ? Et pourquoi lui et pas un autre ? Eh bien il faudra vous armer de patience et passer au moins 400 pages pour avoir un bout de réponse. Mais détrompez-vous : Fiona McIntosh ne meuble pas le livre pour meubler, non. Chaque action, chaque bouleversement, chaque horreur qui découle de ce roman a un sens.
Plus on avance notre lecture, plus on est accro, plus on déteste le roi, plus on s'attache à Wyl, plus on le cœur qui se serre et les boyaux qui se tordent. Non, promis, je n'exagère rien. Si j'ai précédemment lu des livres assez difficiles, je dois dire que je n'avais jamais goûté à la plume de cette auteure, et question sadisme, je vous promets qu'il n'y a pas pire qu'elle. Ou alors je ne connais pas encore.
Wyl est un personnage avec qui tout de suite un lien se crée, on s'attache très vite à lui, on comprend parfaitement ce qu'il ressent. Malgré cela, il sait rester calme et fait montre d'une énorme intelligence en compagnie du roi. Même si à l'intérieur ça boue et qu'il aimerait extérioriser tous les malheurs qu'il lui fait subir, à l'extérieur il simule une loyauté sans borgne. Plus il avancera dans son voyage, plus il apprendra de choses sur ces royaumes qui se font constamment la guerre. Il apprendra la politique de certains, mais aussi les secrets bien cachés de ses compagnons de route, ou encore des différentes contrées. Plus il avancera, plus il détestera son roi (très facile, en même temps) et plus sa vengeance prend forme. Il déteste la violence et le sang, et pourtant il sera au cœur même de ces derniers chaque jour.
Concernant Célimus, vous l'aurez compris : je ne l'aime pas. Je crois que je n'ai encore jamais croisé un personnage aussi fourbe, cruel, et sans remords. Malgré cela et sa méchanceté (et le mot est faible), il est très charismatique, ce qui fait que l'auteure le rend très crédible. Quand sa présence se fait ressentir, on tremble presque devant notre livre, on a des frissons et on a peur de ce qui va arriver aux personnages. Maos a contrario, il apporte aussi quelque chose en plus : du piment à l'état brute. Il ne se passe jamais une scène où il regrette ce qu'il fait et il devient de pire en pire au fil du récit. Je crois que le moment où je l'ai le plus haï, c'était à la toute fin. Je hurlais toute seule devant mon livre, je lui lançais des insultes à tout va, et je n'avais qu'une envie : entrer dans le roman et lui planter moi-même une épée dans le cœur (si tant est qu'il en ait un!). Ce qui vous prouve à quel point j'étais immergée dans cette série.
Le roman commence fort : on est de suite immergés dans une bataille, où l'un des personnages meurt, pour faire comprendre la quatrième de couverture. Mais avant de mourir, il fait faire une promesse à son meilleur ami, le roi : protéger son fils qui devra le remplacer, et être toujours présent pour lui, dans n'importe quelle situation. Un pacte de sang est scellé, et voilà Wyl, le fils d'un courageux guerrier, envoyé au-devant d'aventures dont il ne ressortira pas indemne.
Plus les années passent, plus le roi dépérit pour finalement mourir et laisser sa place à son unique fils : Célimus. Un prince sans pitié, sans remords, fourbe et cruel. Depuis leur enfance, Wyl et Célimus se vouent une haine perpétuelle, qui ne sera pas calmée avec le temps. Profitant de ses pouvoirs tout récents de roi, le second ne se gênera pas pour mettre des bâtons dans les roues de son « partenaire de jeu ». Mais lors d'une condamnation à mort, Wyl croisera le regard de cette sorcière et son destin va irrémédiablement changer. Elle lui offrira le Don, un pouvoir puissant et lui offrant des possibilités encore jamais vues.
Envoyé au Nord par son roi, pour une mission périlleuse, il connaîtra enfin les véritables pouvoirs de ce Don, qui peut tout aussi bien être une malédiction, quand on en voit les conséquences. Mais que peut bien refermer ce fameux Don ? Et pourquoi lui et pas un autre ? Eh bien il faudra vous armer de patience et passer au moins 400 pages pour avoir un bout de réponse. Mais détrompez-vous : Fiona McIntosh ne meuble pas le livre pour meubler, non. Chaque action, chaque bouleversement, chaque horreur qui découle de ce roman a un sens.
Plus on avance notre lecture, plus on est accro, plus on déteste le roi, plus on s'attache à Wyl, plus on le cœur qui se serre et les boyaux qui se tordent. Non, promis, je n'exagère rien. Si j'ai précédemment lu des livres assez difficiles, je dois dire que je n'avais jamais goûté à la plume de cette auteure, et question sadisme, je vous promets qu'il n'y a pas pire qu'elle. Ou alors je ne connais pas encore.
Wyl est un personnage avec qui tout de suite un lien se crée, on s'attache très vite à lui, on comprend parfaitement ce qu'il ressent. Malgré cela, il sait rester calme et fait montre d'une énorme intelligence en compagnie du roi. Même si à l'intérieur ça boue et qu'il aimerait extérioriser tous les malheurs qu'il lui fait subir, à l'extérieur il simule une loyauté sans borgne. Plus il avancera dans son voyage, plus il apprendra de choses sur ces royaumes qui se font constamment la guerre. Il apprendra la politique de certains, mais aussi les secrets bien cachés de ses compagnons de route, ou encore des différentes contrées. Plus il avancera, plus il détestera son roi (très facile, en même temps) et plus sa vengeance prend forme. Il déteste la violence et le sang, et pourtant il sera au cœur même de ces derniers chaque jour.
Concernant Célimus, vous l'aurez compris : je ne l'aime pas. Je crois que je n'ai encore jamais croisé un personnage aussi fourbe, cruel, et sans remords. Malgré cela et sa méchanceté (et le mot est faible), il est très charismatique, ce qui fait que l'auteure le rend très crédible. Quand sa présence se fait ressentir, on tremble presque devant notre livre, on a des frissons et on a peur de ce qui va arriver aux personnages. Maos a contrario, il apporte aussi quelque chose en plus : du piment à l'état brute. Il ne se passe jamais une scène où il regrette ce qu'il fait et il devient de pire en pire au fil du récit. Je crois que le moment où je l'ai le plus haï, c'était à la toute fin. Je hurlais toute seule devant mon livre, je lui lançais des insultes à tout va, et je n'avais qu'une envie : entrer dans le roman et lui planter moi-même une épée dans le cœur (si tant est qu'il en ait un!). Ce qui vous prouve à quel point j'étais immergée dans cette série.
En résumé, je ne peux que vous conseiller cette saga, pour ce qui ne sont pas trop sensibles (bon, je le suis beaucoup, mais j'ai survécu!). Évidemment, on pleure, on rit parfois, mais on est surtout beaucoup en colère face aux événements qui se déroulent mais surtout de la façon qu'a Célimus de les tourner à son avantage. Il sait très bien simuler le roi perdu, et dans la seconde, vous enfoncer un couteau dans le dos. Cela fait un petit moment que j'ai terminé cette lecture, mais le fait de revenir dessus et de vous écrire mon avis, me fait remonter plein de souvenirs, et surtout m'énerver quand je repense à des scènes. Si après ça, je n'ai pas réussi à vous convaincre de le tenter, je ne sais plus quoi faire ! Merci à ma binomette chérie de me l'avoir fait découvrir ♥ maintenant, j'ai plus qu'à patienter pour avoir la suite...
Le destin de trois royaumes ne tient plus qu'à un fil lorsqu'un jeune guerrier se lance dans une quête éperdue pour lever la terrible malédiction qui pèse sur lui. Le général Wyl Thirsk de Morgravia a vu son meilleur ami se faire décapiter, sa sœur torturée et l'homme qui l'a élevé envoyé à une mort certaine - tout ça par la faute de son souverain, le sinistre et cruel Celimus. Et voici que ce roi haïssable vient de jeter son dévolu sur Briavel - le royaume voisin dont la jeune et jolie reine Valentyna paraît condamnée à une alliance politique que son cœur refuse. Pour sauver celle qu'il aime de ce piège mortel, Wyl n'a plus d'autre choix que... trahir et se battre.
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Mais le destin est retors et Wyl va être emporté bien loin des machinations diaboliques de l'odieux Celimus. Comme la guerre menace aux frontières Nord où le roi des Barbares ourdit ses complots contre le Sud, Wyl doit absolument trouver celui par qui lui est venu le don - et enfin maîtriser ce maléfice qui a plongé sa vie dans le chaos et menace de détruire les trois royaumes.
MILADY - 670 PAGES - FIONA MCINTOSH
Ma binomette étant un peu sadique (un peu, j'ai dit!) m'a choisi comme lecture du mois de novembre le tome 2 du dernier souffle. Ayant adoré le tome 1 (comme elle en était persuadée), elle voulait que je continue cette série assez rapidement, et a donc décidé de m'offrir les deux derniers pour mon anniversaire. Je m'y suis prise trop tard (en espérant quand même pouvoir le terminer avant le 1er décembre (pourquoi y'a pas 31 jours en novembre?)), et voilà que je viens de le terminer avec encore plus de haine envers Celimus et autant de pitié et d'amour pour le reste des personnages.
Wyl est dévasté. Après la décapitation de son meilleur ami, la torture de sa sœur et la non possibilité de sauver l'homme qui l'a élevé, il ne voit aucune solution pour réparer tous ces drames. Il voue une haine encore plus féroce à l'encontre de Célimus, le roi qui a décidé de toutes ces horreurs. Comme dans le premier tome, ce dernier est impitoyable et n'a aucun remord à faire souffrir ce qui se montent contre lui. En plus de cela, Wyl doit apprendre à gérer son don, qui peut causer bien plus de dégâts qu'il ne peut l'imaginer.
Ce second opus est aussi prenant que le premier, avec cette fois plus de réponses aux questions que l'on se pose. Wyl part en quête de sauver sa reine Valentyna, celle pour qui ses sentiments ne cessent d'augmenter. Sur sa route, des désagréments le feront changer de cap, et il sera aussi à la recherche du père de Myrren, afin d'enfin apprendre quel est ce don qui a plus l'effet d'une malédiction qu'autre chose. Les réponses viennent petit à petit, et l'auteure sait encore faire preuve de sadisme, à tel point que l'on est pris dans leur tourmente, et que les pages défilent très vite.
Tout comme le premier tome, les chapitres qui se suivent donnent un aperçu des personnages, avec différents points de vue externes. Ainsi, on voit l'évolution de certains, la crainte qui les habitent, la peur qui les tenace, mais aussi le cœur inexistant pour l'un d'eux. De nouvelles personnes arrivent dans ce second opus, pour le plaisir de tous (ou pas). L'auteure sait très bien distiller des doutes ou encore nous prouver que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Je ne mentirai pas en disant, qu'encore une fois, j'ai pleuré devant certaines scènes et j'ai eu le souffle coupé pour d'autres. J'ai apprécié retrouver certains personnages comme Finch, qui malgré son âge, est plus mûr que certains, et dont l'intelligence ne fait que grandir. Il est courageux, brave et n'hésite pas à partir seul en compagnie de Filou pour essayer de sauver ceux qu'il aime. Ensuite vient Valentyna, qui est dépitée quand un événement remonte à ses oreilles. Elle regrette certains de ses choix, mais doit rester forte, puisqu'elle est une reine et doit montrer l'exemple. Cependant, même si j'aime beaucoup ce personnage, elle m'a moins touchée que d'habitude, peut-être parce qu'on la voit moins que précédemment. Par contre, Ylena, elle, m'a beaucoup plu. On la suit bien plus que dans le tome 1 et on voit son avancée mais aussi surtout le fait que, malgré ce qu'elle vit, elle parvient à rester forte durant toutes ces épreuves. Croyant avoir perdu tous ceux qu'elle aime, elle ne souhaite qu'une chose : se venger. Concernant Wyl, je l'ai dit plus haut, j'ai apprécié encore plus son personnage, car il est l'un des piliers de cette aventure. Malheureux par ce qu'il vit mais surtout par son don qui le rend inconnu dès qu'il entre en jeu, il fera la connaissance d'un personnage qui deviendra au fil du temps son allié, contrairement à ce qu'il peut penser. Évidemment, encore plein de personnages entrent en compte, mais je ne vais pas tous les décrire, sinon cette chronique se transformera en roman...
Concernant l'action, elle est toujours autant présente, ainsi que le suspense et l'attente que l'on a de cette saga. Les réponses concernant le don arrivent à la fin, mais cela n'empêche pas d'être pris dans ce cercle vicieux qu'a crée Fiona McIntosh, bien au contraire. Son sadisme est le pire que j'ai vu pour le moment, et si elle n'a aucun remord à tuer des personnages comme elle le fait, on comprend mieux la personnalité de Célimus (^^).
Wyl est dévasté. Après la décapitation de son meilleur ami, la torture de sa sœur et la non possibilité de sauver l'homme qui l'a élevé, il ne voit aucune solution pour réparer tous ces drames. Il voue une haine encore plus féroce à l'encontre de Célimus, le roi qui a décidé de toutes ces horreurs. Comme dans le premier tome, ce dernier est impitoyable et n'a aucun remord à faire souffrir ce qui se montent contre lui. En plus de cela, Wyl doit apprendre à gérer son don, qui peut causer bien plus de dégâts qu'il ne peut l'imaginer.
Ce second opus est aussi prenant que le premier, avec cette fois plus de réponses aux questions que l'on se pose. Wyl part en quête de sauver sa reine Valentyna, celle pour qui ses sentiments ne cessent d'augmenter. Sur sa route, des désagréments le feront changer de cap, et il sera aussi à la recherche du père de Myrren, afin d'enfin apprendre quel est ce don qui a plus l'effet d'une malédiction qu'autre chose. Les réponses viennent petit à petit, et l'auteure sait encore faire preuve de sadisme, à tel point que l'on est pris dans leur tourmente, et que les pages défilent très vite.
Tout comme le premier tome, les chapitres qui se suivent donnent un aperçu des personnages, avec différents points de vue externes. Ainsi, on voit l'évolution de certains, la crainte qui les habitent, la peur qui les tenace, mais aussi le cœur inexistant pour l'un d'eux. De nouvelles personnes arrivent dans ce second opus, pour le plaisir de tous (ou pas). L'auteure sait très bien distiller des doutes ou encore nous prouver que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Je ne mentirai pas en disant, qu'encore une fois, j'ai pleuré devant certaines scènes et j'ai eu le souffle coupé pour d'autres. J'ai apprécié retrouver certains personnages comme Finch, qui malgré son âge, est plus mûr que certains, et dont l'intelligence ne fait que grandir. Il est courageux, brave et n'hésite pas à partir seul en compagnie de Filou pour essayer de sauver ceux qu'il aime. Ensuite vient Valentyna, qui est dépitée quand un événement remonte à ses oreilles. Elle regrette certains de ses choix, mais doit rester forte, puisqu'elle est une reine et doit montrer l'exemple. Cependant, même si j'aime beaucoup ce personnage, elle m'a moins touchée que d'habitude, peut-être parce qu'on la voit moins que précédemment. Par contre, Ylena, elle, m'a beaucoup plu. On la suit bien plus que dans le tome 1 et on voit son avancée mais aussi surtout le fait que, malgré ce qu'elle vit, elle parvient à rester forte durant toutes ces épreuves. Croyant avoir perdu tous ceux qu'elle aime, elle ne souhaite qu'une chose : se venger. Concernant Wyl, je l'ai dit plus haut, j'ai apprécié encore plus son personnage, car il est l'un des piliers de cette aventure. Malheureux par ce qu'il vit mais surtout par son don qui le rend inconnu dès qu'il entre en jeu, il fera la connaissance d'un personnage qui deviendra au fil du temps son allié, contrairement à ce qu'il peut penser. Évidemment, encore plein de personnages entrent en compte, mais je ne vais pas tous les décrire, sinon cette chronique se transformera en roman...
Concernant l'action, elle est toujours autant présente, ainsi que le suspense et l'attente que l'on a de cette saga. Les réponses concernant le don arrivent à la fin, mais cela n'empêche pas d'être pris dans ce cercle vicieux qu'a crée Fiona McIntosh, bien au contraire. Son sadisme est le pire que j'ai vu pour le moment, et si elle n'a aucun remord à tuer des personnages comme elle le fait, on comprend mieux la personnalité de Célimus (^^).
En somme, même si j'ai mis du temps à lire ce second tome, j'en ressors très satisfaite, triste, écœurée, en colère contre certains personnages. J'ai aussi été surprise du revirement de certains (surtout un personnage côtoyant de près Celimus, pour ne pas citer son nom) et ai été ravie d'en retrouver d'autres, bien qu'ils soient touchés au plus profond d'eux-mêmes. Je suis curieuse de lire le tome 3 qui m'attend sagement dans ma PAL (merci Binomette ♥), mais je vais attendre un peu et digérer les révélations qui ont été faites ici ! C'est toujours une saga que je conseille vivement, et une auteure à découvrir (surtout pour des auteurs qui ne savent pas comment être sadiques avec leurs personnages. Je confirme que certains n'en ont pas besoin, mais qui sait!). En tout cas, je suis vraiment contente d'avoir découvrir cette série !
Pris par le temps qui s'enfuit, prisonnier d'un corps dont la seule vue le met au supplice, Wyl Thirsk voit se réaliser tous ses cauchemars - jusqu'au mariage de la femme qu'il adore, la reine Valentyna de Briavel, avec celui qu'il hait entre tous, l'ignoble roi Celimus. Pour se délivrer du sortilège du Dernier souffle, Wyl doit devenir roi de Morgravia. Malheureusement, le chaos engendré par le Don de la sorcière Myrren plonge Wyl au cœur d'un tourbillon de combats sans fin auquel il n'est pas sûr de survivre. Mais le veut-il seulement ? Car pour sauver Valentyna, il est prêt à tous les sacrifices - même celui de sa vie.
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MILADY - 697 PAGES - FIONA MCINTOSH
Ce dernier tome est resté longtemps dans ma PAL, pour deux bonnes raisons : il fallait que je digère ce qui s'était passé dans les deux tomes précédents et aussi parce que c'est un gros pavé et que c'est écrit petit. Cependant, j'ai eu la mauvaise idée de vouloir enchaîner deux pavés Milady, de ce fait, je pense que je n'ai pas su apprécier comme il le fallait ce dernier tome. Malgré ce petit point, j'ai quand même aimé ma lecture, même si j'ai trouvé que certains passages étaient vraiment très longs.
Nous retrouvons Wyl, prisonnier d'un corps qui le met au supplice. Pas qu'il n'aime pas la personne dans lequel il est, plutôt qu'il la respecte trop pour vivre avec elle à 100%. Cependant, s'il veut que se libérer du sortilège du Dernier Souffle, il doit absolument devenir le roi de Morgravia. Néanmoins, beaucoup de chemins semés d'embûches lui montrent que son épopée est loin d'être gagnée, qu'au-delà de ses envies, il va devoir combattre bien plus fort et rusé que lui. Séparé de ceux qu'il aime, c'est seul qu'il devra faire son chemin. À la clé : sauver celle qu'il aime, la reine Valentyna. Mais quels risques encourt-il ? Est-il prêt à donner sa vie pour la sauver ? En ressortira-t-il indemne ?
Si les deux premiers tomes étaient rythmés par le sang, les trahisons, le psychologique, ce dernier tome est bien différent. Ici, pas trop d'effusion de sang, plutôt un épopée menée par différents personnages pour sauver ce royaume sous l'égide d'un roi tyrannique. Célimus est à son apogée et pour parfaire son rôle, il compte bien épouser Valentyna, la reine du royaume voisin. Son objectif : devenir le roi des trois royaumes, et ainsi assouvir son rêve le plus fou. Cependant, Wyl n'est pas de cet avis. En possession du Dernier Souffle, il essaye coûte que coûte de faire tombe cet homme qu'il déteste au-dessus de tout. Devenu son ennemi, il essayera de trouver des solutions à ces problèmes. Mais y parviendra-t-il ? Son secret n'a jamais été autant en danger, et il devra faire preuve de ruse pour ne pas qu'il éclate.
Je pense que si je n'ai pas su apprécier ce dernier tome à sa juste valeur, c'est tout simplement parce que ce côté sanglant découvert dans les deux premiers tomes était presque inexistant ici. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'appréciais ces coups de sang, mais juste qu'ils apportaient un gros plus au récit. La psychologie était vraiment bien amenée, et le lecteur ne pouvait que subir les idées de l'auteure de faire souffrir ses personnages. Ici, j'ai trouvé qu'il n'y avait plus ce côté horrible qu'elle nous avait précédemment offert, et j'ai trouvé ça dommage.
J'ai aussi eu beaucoup de mal à retrouver l'attachement que j'avais pu avoir pour les personnages que nous croisons. Même pour Flynch, qui m'avait beaucoup touchée, je l'ai trouvé changé. En même temps, il a aussi beaucoup plus évolué et devient adulte par la force des choses. Mais justement, son côté innocent et encore enfant m'a manqué. Quant à Wyl, eh bien... je ne sais pas, je me sentais vraiment extérieure à ce qu'il vivait, je n'ai pas réussi à m'identifier à lui. Quant à Arémys, par contre, j'ai beaucoup aimé son caractère et il est beaucoup plus présent dans ce tome. On en apprend plus sur lui, ce qui ne m'a pas déplu.
Nous retrouvons Wyl, prisonnier d'un corps qui le met au supplice. Pas qu'il n'aime pas la personne dans lequel il est, plutôt qu'il la respecte trop pour vivre avec elle à 100%. Cependant, s'il veut que se libérer du sortilège du Dernier Souffle, il doit absolument devenir le roi de Morgravia. Néanmoins, beaucoup de chemins semés d'embûches lui montrent que son épopée est loin d'être gagnée, qu'au-delà de ses envies, il va devoir combattre bien plus fort et rusé que lui. Séparé de ceux qu'il aime, c'est seul qu'il devra faire son chemin. À la clé : sauver celle qu'il aime, la reine Valentyna. Mais quels risques encourt-il ? Est-il prêt à donner sa vie pour la sauver ? En ressortira-t-il indemne ?
Si les deux premiers tomes étaient rythmés par le sang, les trahisons, le psychologique, ce dernier tome est bien différent. Ici, pas trop d'effusion de sang, plutôt un épopée menée par différents personnages pour sauver ce royaume sous l'égide d'un roi tyrannique. Célimus est à son apogée et pour parfaire son rôle, il compte bien épouser Valentyna, la reine du royaume voisin. Son objectif : devenir le roi des trois royaumes, et ainsi assouvir son rêve le plus fou. Cependant, Wyl n'est pas de cet avis. En possession du Dernier Souffle, il essaye coûte que coûte de faire tombe cet homme qu'il déteste au-dessus de tout. Devenu son ennemi, il essayera de trouver des solutions à ces problèmes. Mais y parviendra-t-il ? Son secret n'a jamais été autant en danger, et il devra faire preuve de ruse pour ne pas qu'il éclate.
Je pense que si je n'ai pas su apprécier ce dernier tome à sa juste valeur, c'est tout simplement parce que ce côté sanglant découvert dans les deux premiers tomes était presque inexistant ici. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'appréciais ces coups de sang, mais juste qu'ils apportaient un gros plus au récit. La psychologie était vraiment bien amenée, et le lecteur ne pouvait que subir les idées de l'auteure de faire souffrir ses personnages. Ici, j'ai trouvé qu'il n'y avait plus ce côté horrible qu'elle nous avait précédemment offert, et j'ai trouvé ça dommage.
J'ai aussi eu beaucoup de mal à retrouver l'attachement que j'avais pu avoir pour les personnages que nous croisons. Même pour Flynch, qui m'avait beaucoup touchée, je l'ai trouvé changé. En même temps, il a aussi beaucoup plus évolué et devient adulte par la force des choses. Mais justement, son côté innocent et encore enfant m'a manqué. Quant à Wyl, eh bien... je ne sais pas, je me sentais vraiment extérieure à ce qu'il vivait, je n'ai pas réussi à m'identifier à lui. Quant à Arémys, par contre, j'ai beaucoup aimé son caractère et il est beaucoup plus présent dans ce tome. On en apprend plus sur lui, ce qui ne m'a pas déplu.
En résumé, un tome 3 qui, parfois, traînait en longueur pour moi, avec des passages assez longs qui manquaient d'action. Néanmoins, on a nos réponses aux questions, et la fin me plaît beaucoup (bon, on s'y attendait aussi, il faut le dire!). Je n'ai malheureusement pas su retrouver l'attachement que j'avais des personnages dans les tomes précédents, ce qui m'a un peu déçue, je dois bien l'avouer. Cependant, c'est une très bonne série que je conseille à ceux qui ont le cœur bien accroché, car l'auteure n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Le roi Célimus est vraiment un personnage exécrable, qu'on apprend à détester, mais à aimer détester ! Donc rien que pour lui et découvrir le personnage atroce qu'il est, je vous conseille de vous arrêter sur cette trilogie !