Alors qu’elle chasse dans la mystérieuse Vallée Oubliée, Elenwë, elfe hybride centenaire, se fait brusquement agressée par le Chasseur d’Âmes, un guerrier du Nord qui traque les Ombres de la Mort. Mais celui-ci est différent, et les Ombres ont prit possession de son corps et de son âme. La paix fragile maintenue dans le monde d’Erthalian par les Elfes de Lumière se trouve alors troublée. Elenwë et son maître doivent avertir le Conseil et la Reine avant qu’il ne soit trop tard. Car venus du Nord, les Elfes de la Nuit sont bien décidés à prendre leur revanche sur leur défaite passée.
L’heure du combat est arrivée… les Elfes de Lumière sont-il prêts ? Et pour quelle raison ce dieu semble-t-il s’intéresser autant à Elenwë ? |
éditions la plume et le parchemin - 442 pages - agathe roulot
Enfin ! Oui, enfin, je peux lire ce livre. Si vous saviez depuis combien de temps j'ai attendu pour découvrir ce qu'il renfermait ! Deux ans, oui deux ans. J'ai été patiente, hein ? Non mais plus sérieusement, j'ai connu ce premier tome sous forme de fiction sur une des plateformes adéquates. Par manque de temps, je n'ai pas pu la lire quand elle était en ligne. Et quand j'ai voulu, beh... l'auteure l'avait retirée pour tenter l'édition. Moi, frustrée ? Ouais, carrément !
Elenwë est une jeune elfe qui vient tout juste d'avoir 100 ans et donc d'être majeure. Alors qu'elle chasse dans Vallée Oubliée, elle se fait agresser par un chasseur d'âmes. Enfin non, pas un chasseur d'âmes, mais LE chasseur d'âmes, qui est craint de tous. Cet événement sera celui qui déclenchera toutes les péripéties qui suivront et mettront en danger la jeune elfe, bien plus qu'elle en le croit. Elle retourne donc chez elle, et à l'aide de son maître, elle s'en va prévenir le conseil et la Reine, avant qu'il ne soit trop tard.
Je dois dire que je me suis de suite attachée à Elenwë. Dès les premières lignes j'ai été embarquée dans l'univers crée par Agathe Roulot, et les pages, défilant toutes seules, m'ont aidée à me sentir à l'aise. J'ai eu de suite un fort attachement pour cette jeune elfe qui ne se doute pas que son avenir sera loin d'être beau et doux comme elle pouvait l'imaginer. D'une fille simple et sans fioritures, on apprend à la connaître et l'apprécier pour ce qu'elle est. Elle a un fort caractère, n'est pas toujours d'accord avec son maître, mais à l'opposé, elle lui voue un respect total. Elle n'aura jamais un mot plus haut que l'autre et saura rester sereine dans toutes situations – ou presque.
Au fil des chapitres, nous quittons une Elenwë peu sûre d'elle, pour une elfe qui devient forte, et qui prend les décisions qui doivent être prises. Ce personnage est poussé aux extrêmes et très bien étudié. On sent que l'auteure a pris un certain plaisir à écrire ses aventures, et on se retrouve, nous lecteurs, comblés du début à la fin. Même ses compagnons de voyage sont intéressants à suivre mais aussi irritants pour certains. D'autres sont encore trop peu exploités et de ce fait, on doute de beaucoup, mais j'ai aimé me faire mes propres opinions et surtout, me tromper (pour certains). L'auteure sait jouer sur les mots, et comme c'est narré du point de vue de Elenwë, sans s'en rendre compte on va dans son sens et on est d'accord avec tout ce qu'elle pense.
Un autre point qui m'a convaincue : l'auteure arrive très bien à décrire les lieux, de sorte qu'on les imagine bien et qu'on aimerait y être, tant ils semblent être beaux. Plus d'une fois, j'ai été complètement subjuguée que je n'entendais plus ce qui se passait autour de moi, j'étais vraiment dans le roman. J'entendais presque les bruits qu'entendait Elenwë, et pour moi, ça, c'est un point plus que positif. J'aime me sentir émergée dans un roman quand je lis et c'est ce que j'ai ressenti du début à la fin.
Le roman est découpé en trois parties bien distinctes. Les chapitres se lisent tout seuls, se suivent très bien et chaque action est très bien menée et pas de trop. Il n'y a aucun temps mort, Elenwë est toujours en danger, même quand elle pense s'en sortir et pouvoir souffler. J'ai aussi beaucoup aimé les moments où la jeune elfe semble s'adresser à nous et nous conter son histoire telle qu'elle s'est passé. J'ai trouvé que c'était très astucieux ! Les retours en arrière, quand on voit comment elle a évolué sont aussi très intéressants et on se rend compte au bout d'un moment qu'ils ont un certain impact sur sa vie de maintenant et qui vont pouvoir l'aider à voir plus loin ou bien prendre conscience des erreurs qu'elle peut faire ou a fait.
Chaque fin de chapitre se termine de telle sorte qu'on ne peut pas lâcher le roman avant d'avoir nos réponses qui n'arrivent presque qu'à la fin. De ce fait, les 426 pages défilent toutes seules et quand on arrive à la fin on ne veut qu'une chose : le tome 2. l'auteure a décidé d'employer le présent pour cette saga, et je trouve cet emploi très judicieux. Pourquoi ? Parce qu'ainsi, on est encore plus dans l'ambiance, on ressent plus les choses, on devine certaines choses et parfois les sentiments sont tellement accrus, que ça nous prend aux tripes. En plus de faire des fins de chapitre qui poussent à aller plus loin, Agathe Roulot n'hésite pas à lâcher des bombes un peu partout, à tel point que j'ai été surprise plus d'une fois à me dire « non, ce n'est pas possible ! Elle a pas osé ?! ». Elle n'hésite pas non plus à faire souffrir ses personnages. Parfois, elle n'a aucun pitié, et c'est ce qui fait qu'on apprécie d'autant plus le roman : ils sont vivants et souffrent quand même, ce qui les rendent encore plus réels à nos yeux et non immortels.
Cependant, je trouve que le dernier chapitre clôt trop rapidement ce premier tome. Je m'explique : l'action est là, et d'ailleurs, la dernière partie est très stressante et prenante. Ce que je veux dire par là, c'est qu'à la fin, Elenwë a quand même pas mal souffert (je ne rentrerai pas dans les détails), et j'ai trouvé qu'elle se relevait bien trop vite. Certes, elle a encore plein de choses à faire, mais... j'ai trouvé ça presque irréaliste. Quand on sort blesser – autant physique que moral – on ne guérit pas aussi vite, en à peine quelques minutes... J'avoue que ça m'a un peu étonnée et refroidie.
Elenwë est une jeune elfe qui vient tout juste d'avoir 100 ans et donc d'être majeure. Alors qu'elle chasse dans Vallée Oubliée, elle se fait agresser par un chasseur d'âmes. Enfin non, pas un chasseur d'âmes, mais LE chasseur d'âmes, qui est craint de tous. Cet événement sera celui qui déclenchera toutes les péripéties qui suivront et mettront en danger la jeune elfe, bien plus qu'elle en le croit. Elle retourne donc chez elle, et à l'aide de son maître, elle s'en va prévenir le conseil et la Reine, avant qu'il ne soit trop tard.
Je dois dire que je me suis de suite attachée à Elenwë. Dès les premières lignes j'ai été embarquée dans l'univers crée par Agathe Roulot, et les pages, défilant toutes seules, m'ont aidée à me sentir à l'aise. J'ai eu de suite un fort attachement pour cette jeune elfe qui ne se doute pas que son avenir sera loin d'être beau et doux comme elle pouvait l'imaginer. D'une fille simple et sans fioritures, on apprend à la connaître et l'apprécier pour ce qu'elle est. Elle a un fort caractère, n'est pas toujours d'accord avec son maître, mais à l'opposé, elle lui voue un respect total. Elle n'aura jamais un mot plus haut que l'autre et saura rester sereine dans toutes situations – ou presque.
Au fil des chapitres, nous quittons une Elenwë peu sûre d'elle, pour une elfe qui devient forte, et qui prend les décisions qui doivent être prises. Ce personnage est poussé aux extrêmes et très bien étudié. On sent que l'auteure a pris un certain plaisir à écrire ses aventures, et on se retrouve, nous lecteurs, comblés du début à la fin. Même ses compagnons de voyage sont intéressants à suivre mais aussi irritants pour certains. D'autres sont encore trop peu exploités et de ce fait, on doute de beaucoup, mais j'ai aimé me faire mes propres opinions et surtout, me tromper (pour certains). L'auteure sait jouer sur les mots, et comme c'est narré du point de vue de Elenwë, sans s'en rendre compte on va dans son sens et on est d'accord avec tout ce qu'elle pense.
Un autre point qui m'a convaincue : l'auteure arrive très bien à décrire les lieux, de sorte qu'on les imagine bien et qu'on aimerait y être, tant ils semblent être beaux. Plus d'une fois, j'ai été complètement subjuguée que je n'entendais plus ce qui se passait autour de moi, j'étais vraiment dans le roman. J'entendais presque les bruits qu'entendait Elenwë, et pour moi, ça, c'est un point plus que positif. J'aime me sentir émergée dans un roman quand je lis et c'est ce que j'ai ressenti du début à la fin.
Le roman est découpé en trois parties bien distinctes. Les chapitres se lisent tout seuls, se suivent très bien et chaque action est très bien menée et pas de trop. Il n'y a aucun temps mort, Elenwë est toujours en danger, même quand elle pense s'en sortir et pouvoir souffler. J'ai aussi beaucoup aimé les moments où la jeune elfe semble s'adresser à nous et nous conter son histoire telle qu'elle s'est passé. J'ai trouvé que c'était très astucieux ! Les retours en arrière, quand on voit comment elle a évolué sont aussi très intéressants et on se rend compte au bout d'un moment qu'ils ont un certain impact sur sa vie de maintenant et qui vont pouvoir l'aider à voir plus loin ou bien prendre conscience des erreurs qu'elle peut faire ou a fait.
Chaque fin de chapitre se termine de telle sorte qu'on ne peut pas lâcher le roman avant d'avoir nos réponses qui n'arrivent presque qu'à la fin. De ce fait, les 426 pages défilent toutes seules et quand on arrive à la fin on ne veut qu'une chose : le tome 2. l'auteure a décidé d'employer le présent pour cette saga, et je trouve cet emploi très judicieux. Pourquoi ? Parce qu'ainsi, on est encore plus dans l'ambiance, on ressent plus les choses, on devine certaines choses et parfois les sentiments sont tellement accrus, que ça nous prend aux tripes. En plus de faire des fins de chapitre qui poussent à aller plus loin, Agathe Roulot n'hésite pas à lâcher des bombes un peu partout, à tel point que j'ai été surprise plus d'une fois à me dire « non, ce n'est pas possible ! Elle a pas osé ?! ». Elle n'hésite pas non plus à faire souffrir ses personnages. Parfois, elle n'a aucun pitié, et c'est ce qui fait qu'on apprécie d'autant plus le roman : ils sont vivants et souffrent quand même, ce qui les rendent encore plus réels à nos yeux et non immortels.
Cependant, je trouve que le dernier chapitre clôt trop rapidement ce premier tome. Je m'explique : l'action est là, et d'ailleurs, la dernière partie est très stressante et prenante. Ce que je veux dire par là, c'est qu'à la fin, Elenwë a quand même pas mal souffert (je ne rentrerai pas dans les détails), et j'ai trouvé qu'elle se relevait bien trop vite. Certes, elle a encore plein de choses à faire, mais... j'ai trouvé ça presque irréaliste. Quand on sort blesser – autant physique que moral – on ne guérit pas aussi vite, en à peine quelques minutes... J'avoue que ça m'a un peu étonnée et refroidie.
Néanmoins, ça n'enlève rien au charme de l'histoire et je conseille à ceux qui aiment la fantasy et les elfes de tenter ce roman, vraiment. Je pense que vous ne serez pas déçus. J'ai attendu deux ans pour le lire, et honnêtement, je ne regrette pas de m'y être plongée. Pour un premier tome, Agathe Roulot y va fort, pour mon plus grand plaisir. Son sujet est maîtrisé, on sent qu'en plus des recherches, elle connaît son univers sur le bout des doigts. Le personnage principal est attachant dès les premières lignes, et pour moi, c'est important. Des descriptions d'endroits qui font rêver et voyager, un univers qu'on aimerait encore plus connaître en profondeur et une guerre entre deux races d'elfes vieille de plus siècles. De l'action, du suspense, des doutes. Le cocktail parfait qui me plaît et me transporte. Pour moi, ce tome 1 est une franche réussite et j'ai vraiment hâte d'avoir la suite !