Dans notre monde, elle est une étudiante parmi tant d’autres.
Dans le monde d’Ès qu’elle visite nuit après nuit, elle est un esprit guerrier. Elle y affronte une armée, des sorciers et des dragons, par amour pour Tadjal, un tigre fabuleux qui l’aide à comprendre sa véritable nature. Elle s’est attachée à lui, aux humains qu’il protège, à la cité d’Ispare que l’empire s’apprête à assiéger. Pour les sauver, elle doit changer le cours de la guerre et empêcher les dragons-défunts de ravager les cités libres. Quitte à se perdre si le lien entre son corps et son esprit se rompt. Siwès est la guerrière fantôme, et l’empire du Lluhan tremblera à l’annonce de son nom. |
éditions du riez - 455 pages - lise syven
Honte à moi (oui, j'aime bien commencer une chronique comme ça, c'est engageant, hein?), ce livre est dans ma PAL depuis... euh, longtemps. Pourquoi il y est resté aussi longtemps ? Euh... Je n'ai moi-même pas la réponse. D'autant plus qu'aucun livre de chez les éditions du Riez ne m'a déçue, et qu'en plus, j'adore la plume de l'auteure, connue avec sa saga « La Balance Brisée ». Donc je n'ai aucune excuse, je le sais ! (pardon, Lise ^^). Bref ! J'ai terminé ce livre, et je peux vous dire qu'elle n'a pas son pareil pour nous faire passer d'un sentiment à l'autre en peu de temps ! La fin m'a achevée, je dirais, et j'ai vraiment hâte de pouvoir lire la suite et fin !
Dans notre monde, Siwès est une fille ordinaire et étudiante. Mais lorsqu'elle rêve la nuit, elle se retrouve à Ès, un monde qu'elle visite chaque nuit. Pour l'amour pour Tadjal, un tigre qu'elle a pris en affection dès sa première rencontre et pour les humains qu'il protège, elle va mener une guerre qu'elle ne pensait voir qu'exister dans les livres. Pour sauver ce monde des dragons-défunts, elle va devoir mettre à jour et comprendre sa véritable nature et dès lors, deviendra la guerrière fantôme, celle qui fait trembler même le plus dangereux des méchants, seulement à sa présence et à son appellation.
Je ne mentirai pas en disant que les premières pages ont été assez bizarres pour moi. Je m'explique : ayant connu l'auteure grâce à sa série jeunesse, il était différent de me lancer dans un univers complètement adulte, plus complexe et avec plus de combats. Attention, je ne dis pas là que la plume de l'auteure est différente, bien au contraire, je l'ai trouvé parfaite et très incisive et prenante. Juste que ça m'a fait bizarre de me plonger dans un univers plus complexe. Et il est vrai aussi, mais bon là, j'avoue je chipote lol, que la façon de présenter Siwès quand elle parlait m'a déstabilisée. Mais rassurez-vous, j'ai vite compris pourquoi ce choix, et je m'y suis très vite habituée.
Si vous recherchez un livre de fantasy bourré d'action, sans temps mort, avec des personnages au caractère fort, jetez-vous tout de suite dessus ! Vous ne serez pas déçus, croyez-moi ! Je savais qu'en ouvrant ce roman, je risquais d'être prise dans l'action avec du mal à le lâcher, et c'est bien ce qui est arrivé l'action est rythmée, avec beaucoup de bouleversements et de retournements de situations. Siwès, même si elle est la guerrière fantôme tant redoutée, a tout de même des faiblesses que j'ai apprécié découvrir, la rendant ainsi plus réelle et plus touchante.
Je n'extrapolerai pas en disant que sa première (et la plus grosse) et Tadjal, le tigre. Le lien qui les unit est devenu fort dès leur première rencontre. Un coup de foudre a opéré, autant d'un côté que de l'autre, même si l'animal se montre moins expressif. Prête à tout pour le protéger, elle se met rapidement en danger, et ayant un caractère fort et un peu trop sûre d'elle, elle approche bien des fois la mort et la rupture du lien qui lui permet encore de vivre sur Terre.
Outre Siwès que j'ai beaucoup apprécié pour sa façon d'être mais surtout son assurance (bien qu'elle lui porte souvent malheur), j'ai aussi beaucoup accroché à d'autres personnages. Tout d'abord Tadjal (bah oui, hein!). Ce tigre est... particulier. Déjà doué de parole, c'est quelque chose de rare (voire d'inexistant, mais après tout, c'est de l'imagination, hein!), mais comment dire... il a aussi son petit caractère bien spécial, qui fait qu'on ne peut que l'aimer (et s'énerver contre lui, à des moments, ce qui, vous conviendrez, est totalement contradictoire!). Il a beaucoup d'humour et sait faire preuve de sarcasme et est souvent pince-sans-rire. Et je pense que ce qui m'a fait craquer sur lui, c'est surtout ses réserves envers Siwès. Il l'aime d'un amour inconditionnel, ça on le ressent lors de la lecture, mais il a ce petit quelque chose qui le tient assez distant d'elle, par peur de souffrir, si jamais il lui arrivait quelque chose. On a toujours dit que les animaux avaient souvent plus de cœur que les humains, et je pense que c'est aussi ce qu'a voulu faire passer Syven dans ce roman. Et je dois dire que c'est très bien amené.
Ensuite, vient Baxian (mon coup de cœur « humain » du roman). Tiraillé par son passé et par ce qu'il veut entreprendre, il a une psychologie bien plus complexe, et du coup plus poussée que les autres personnages. Il est touchant dans sa faiblesse, dans ses gestes, ses mots, ses pensées. Il ne sait plus très bien où il en est à certains moments, et on a juste envie de le prendre dans nos bras et de le réconforter. D'autant plus que la position dans laquelle il se trouve (autant dire ce qui est : « le cul entre deux chaises »), n'est vraiment pas facile à supporter, et je trouve qu'il a énormément de courage à faire ce qu'il fait. J'ai vraiment hâte de le retrouver dans la suite.
Les autres personnages sont aussi très intéressants, comme Tomas, en qui je n'ai eu quasiment aucune confiance tout le long du roman (surtout à partir d'un certain moment), mais que j'ai malgré tout su apprécier pour ce qu'il était. Bien sûr, je ne pourrais pas terminer ma chronique sans parler des adiales, les chevaux-dragons. Autant dire que je suis fan de l'idée. Ils ont de la prestances, sont forts, ont beaucoup d'humour et très fidèles. Une race vraiment intéressante à découvrir !
Dans notre monde, Siwès est une fille ordinaire et étudiante. Mais lorsqu'elle rêve la nuit, elle se retrouve à Ès, un monde qu'elle visite chaque nuit. Pour l'amour pour Tadjal, un tigre qu'elle a pris en affection dès sa première rencontre et pour les humains qu'il protège, elle va mener une guerre qu'elle ne pensait voir qu'exister dans les livres. Pour sauver ce monde des dragons-défunts, elle va devoir mettre à jour et comprendre sa véritable nature et dès lors, deviendra la guerrière fantôme, celle qui fait trembler même le plus dangereux des méchants, seulement à sa présence et à son appellation.
Je ne mentirai pas en disant que les premières pages ont été assez bizarres pour moi. Je m'explique : ayant connu l'auteure grâce à sa série jeunesse, il était différent de me lancer dans un univers complètement adulte, plus complexe et avec plus de combats. Attention, je ne dis pas là que la plume de l'auteure est différente, bien au contraire, je l'ai trouvé parfaite et très incisive et prenante. Juste que ça m'a fait bizarre de me plonger dans un univers plus complexe. Et il est vrai aussi, mais bon là, j'avoue je chipote lol, que la façon de présenter Siwès quand elle parlait m'a déstabilisée. Mais rassurez-vous, j'ai vite compris pourquoi ce choix, et je m'y suis très vite habituée.
Si vous recherchez un livre de fantasy bourré d'action, sans temps mort, avec des personnages au caractère fort, jetez-vous tout de suite dessus ! Vous ne serez pas déçus, croyez-moi ! Je savais qu'en ouvrant ce roman, je risquais d'être prise dans l'action avec du mal à le lâcher, et c'est bien ce qui est arrivé l'action est rythmée, avec beaucoup de bouleversements et de retournements de situations. Siwès, même si elle est la guerrière fantôme tant redoutée, a tout de même des faiblesses que j'ai apprécié découvrir, la rendant ainsi plus réelle et plus touchante.
Je n'extrapolerai pas en disant que sa première (et la plus grosse) et Tadjal, le tigre. Le lien qui les unit est devenu fort dès leur première rencontre. Un coup de foudre a opéré, autant d'un côté que de l'autre, même si l'animal se montre moins expressif. Prête à tout pour le protéger, elle se met rapidement en danger, et ayant un caractère fort et un peu trop sûre d'elle, elle approche bien des fois la mort et la rupture du lien qui lui permet encore de vivre sur Terre.
Outre Siwès que j'ai beaucoup apprécié pour sa façon d'être mais surtout son assurance (bien qu'elle lui porte souvent malheur), j'ai aussi beaucoup accroché à d'autres personnages. Tout d'abord Tadjal (bah oui, hein!). Ce tigre est... particulier. Déjà doué de parole, c'est quelque chose de rare (voire d'inexistant, mais après tout, c'est de l'imagination, hein!), mais comment dire... il a aussi son petit caractère bien spécial, qui fait qu'on ne peut que l'aimer (et s'énerver contre lui, à des moments, ce qui, vous conviendrez, est totalement contradictoire!). Il a beaucoup d'humour et sait faire preuve de sarcasme et est souvent pince-sans-rire. Et je pense que ce qui m'a fait craquer sur lui, c'est surtout ses réserves envers Siwès. Il l'aime d'un amour inconditionnel, ça on le ressent lors de la lecture, mais il a ce petit quelque chose qui le tient assez distant d'elle, par peur de souffrir, si jamais il lui arrivait quelque chose. On a toujours dit que les animaux avaient souvent plus de cœur que les humains, et je pense que c'est aussi ce qu'a voulu faire passer Syven dans ce roman. Et je dois dire que c'est très bien amené.
Ensuite, vient Baxian (mon coup de cœur « humain » du roman). Tiraillé par son passé et par ce qu'il veut entreprendre, il a une psychologie bien plus complexe, et du coup plus poussée que les autres personnages. Il est touchant dans sa faiblesse, dans ses gestes, ses mots, ses pensées. Il ne sait plus très bien où il en est à certains moments, et on a juste envie de le prendre dans nos bras et de le réconforter. D'autant plus que la position dans laquelle il se trouve (autant dire ce qui est : « le cul entre deux chaises »), n'est vraiment pas facile à supporter, et je trouve qu'il a énormément de courage à faire ce qu'il fait. J'ai vraiment hâte de le retrouver dans la suite.
Les autres personnages sont aussi très intéressants, comme Tomas, en qui je n'ai eu quasiment aucune confiance tout le long du roman (surtout à partir d'un certain moment), mais que j'ai malgré tout su apprécier pour ce qu'il était. Bien sûr, je ne pourrais pas terminer ma chronique sans parler des adiales, les chevaux-dragons. Autant dire que je suis fan de l'idée. Ils ont de la prestances, sont forts, ont beaucoup d'humour et très fidèles. Une race vraiment intéressante à découvrir !
En résumé, et même si je ne vous ai pas trop parlé de l'intrigue par peur de spoiler, car beaucoup de choses arrivent, je vous conseille sincèrement ce roman, qui vous prendra vraiment aux tripes. Une plus belle, incisive, prenante, et simple. Les mots et les phrases coulent tout seuls, à tel point qu'on ne se rend pas compte qu'on avance vite dans le roman. N'ayez pas peur de l'épaisseur, car croyez-moi, arrivés à la fin, vous allez trouver qu'il était bien trop court ! Des personnages attachants, des liens humains/animaux très bien trouvés, décrits et qui touchent beaucoup. De l'action en permanence, saupoudrée de bouleversements et de retournements de situation pour la plupart surprenants !
Plusieurs lunes se sont écoulées…
Siwès, encore affaiblie, entend de nouveau les Cloches du Sitob. L’armée du Lion à la Langue Fourchue s’est emparée de Guélléath la maudite et Baxian est tombé sous la coupe du général Dessévaré, son père. L’empereur Ralliendé projette de donner l’estocade finale au Cinquième Cercle. Aux marjaks s’ajoutent des dogues de guerre, tout aussi vicieux, et les nécromants sont plus déterminés que jamais. Alors que ses forces lui font défaut, que le temps lui manque et que chaque rêve lui coûte toujours plus, Siwès parviendra-t-elle à renverser le cours de la guerre ? Définitivement ? Elle le doit, car sans cela, Tadjal est perdu. |
ÉDITIONS DU RIEZ - 523 PAGES - LISE SYVEN
Eh bien, eh bien... Que d'émotions avec ce livre, surtout vers la fin. J'avais déjà beaucoup aimé le premier tome, mais alors celui-là se classe un rang au-dessus (très proche du coup de cœur). Lise Syven joue avec nos nerfs jusqu'au bout et nous trompe beaucoup de fois. Vous l'aurez compris, ce second et dernier tome m'a vraiment plu et j'ai eu du mal à le lâcher.
Plusieurs lunes se sont écoulées depuis la fin du premier tome. Siwès est épuisée et affaiblie et ses voyages deviennent de plus en plus difficiles. Elle doit se retaper mais une lourde menace pèse sur le monde qu'elle a foulé durant des semaines. Tadjal, son tigre, est en danger et elle veut le sauver ; Baxian est tombé sous la coupe de son père et doit changer de camp s'il veut survivre ; les nécromants sont de plus en plus déterminés à gagner cette guerre ; le Chaos est prêt à éclater. Mais Siwès parviendra-t-elle à reprendre assez de force pour y retourner ? Sauvera-t-elle ce monde qu'elle a appris à aimer ? L'amour qu'elle porte à son tigre sera-t-il assez fort pour le sauver ?
Toujours autant de questions, qui cependant trouveront leur réponses, puisque c'est le dernier tome. Cependant, ne vous attendez pas à les avoir rapidement, car l'auteure est bien décidée à nous balader. Sachez que ce tome est rempli d'action du début à la fin, mais pas que. Une grosse part laisse la place à une psychologie bien menée, à tel point qu'on a l'impression d'être les personnages et de souffrir à leur place. Car oui, un roman fantasy sans douleurs, n'est pas un roman de fantasy, et ça, Lise Syven l'a bien compris et nous le montre !
La politique, les mensonges, les secrets, les bouleversements, les trahisons rythment ces pages que l'on dévore sans s'en rendre compte. De toute façon, vous avez vite compris que tout ce qui touchait à la cour, avec tous ses petits secrets était quelque chose que j'aimais beaucoup. De ce fait, l'auteure a tapé dans le mille avec moi, car j'avais du mal à lâcher ma lecture !
Même si on sent que l'univers imaginé est complexe, on ne se perd pas dans plein de descriptions, l'auteure arrive parfaitement à les doser, pour ne pas qu'il y en ait trop. Ce qui rend la lecture fluide, bien qu'elle soit complète et pleine de retournements de situation. Les personnages, quant à eux, ont beaucoup grandi mentalement. Siwès est devenue plus sûre d'elle, mais surtout prête à tout pour sauver ce monde, qui pourtant ne l'a pas vue naître. Et c'est ce qui fait la force de son caractère. Baxian, quant à lui... Bah ses réactions m'ont assez déçue, mais... il reste tout de même attachant. Quant aux autres, eh bien... on va de surprise en surprise, croyez-moi !
Durant ma lecture, j'ai vite catalogué Lise Syven de sadique. Mais quand on apprend que plusieurs événements ont été décidés par son fils, on peut donc se dire qu'il tient de sa mère, et même plus ! Je n'irai pas dire que j'ai pleuré à un moment certain, mais j'ai vraiment eu très mal au cœur et j'étais vraiment dégoûtée. Mais bon, c'est aussi ce qui fait la force de cette saga : l'auteure n'a pas peur de faire mal à ses lecteurs (mais aussi à elle-même), en suivant les avis de son fils.
Le gros point positif dans ce second tome, ce sont l'alternance des chapitres sur différents personnages. Le fait aussi qu'une partie se passe sur Terre, et que l'on voit Siwès se démener malgré son état pour sauver un monde qu'elle ne connaissait pas, permet de mieux s'immerger dans sa tête et de comprendre ses choix. Pour ce qui est des autres personnages, les suivre aussi peu à peu, offre un gros plus à l'histoire et permet de mieux les connaître et de s'attacher encore plus à eux. J'avoue que mon coup de cœur personnage est Olianne. Elle est terriblement attachante et doute beaucoup d'elle, ce qui fait aussi sa force de caractère.
Plusieurs lunes se sont écoulées depuis la fin du premier tome. Siwès est épuisée et affaiblie et ses voyages deviennent de plus en plus difficiles. Elle doit se retaper mais une lourde menace pèse sur le monde qu'elle a foulé durant des semaines. Tadjal, son tigre, est en danger et elle veut le sauver ; Baxian est tombé sous la coupe de son père et doit changer de camp s'il veut survivre ; les nécromants sont de plus en plus déterminés à gagner cette guerre ; le Chaos est prêt à éclater. Mais Siwès parviendra-t-elle à reprendre assez de force pour y retourner ? Sauvera-t-elle ce monde qu'elle a appris à aimer ? L'amour qu'elle porte à son tigre sera-t-il assez fort pour le sauver ?
Toujours autant de questions, qui cependant trouveront leur réponses, puisque c'est le dernier tome. Cependant, ne vous attendez pas à les avoir rapidement, car l'auteure est bien décidée à nous balader. Sachez que ce tome est rempli d'action du début à la fin, mais pas que. Une grosse part laisse la place à une psychologie bien menée, à tel point qu'on a l'impression d'être les personnages et de souffrir à leur place. Car oui, un roman fantasy sans douleurs, n'est pas un roman de fantasy, et ça, Lise Syven l'a bien compris et nous le montre !
La politique, les mensonges, les secrets, les bouleversements, les trahisons rythment ces pages que l'on dévore sans s'en rendre compte. De toute façon, vous avez vite compris que tout ce qui touchait à la cour, avec tous ses petits secrets était quelque chose que j'aimais beaucoup. De ce fait, l'auteure a tapé dans le mille avec moi, car j'avais du mal à lâcher ma lecture !
Même si on sent que l'univers imaginé est complexe, on ne se perd pas dans plein de descriptions, l'auteure arrive parfaitement à les doser, pour ne pas qu'il y en ait trop. Ce qui rend la lecture fluide, bien qu'elle soit complète et pleine de retournements de situation. Les personnages, quant à eux, ont beaucoup grandi mentalement. Siwès est devenue plus sûre d'elle, mais surtout prête à tout pour sauver ce monde, qui pourtant ne l'a pas vue naître. Et c'est ce qui fait la force de son caractère. Baxian, quant à lui... Bah ses réactions m'ont assez déçue, mais... il reste tout de même attachant. Quant aux autres, eh bien... on va de surprise en surprise, croyez-moi !
Durant ma lecture, j'ai vite catalogué Lise Syven de sadique. Mais quand on apprend que plusieurs événements ont été décidés par son fils, on peut donc se dire qu'il tient de sa mère, et même plus ! Je n'irai pas dire que j'ai pleuré à un moment certain, mais j'ai vraiment eu très mal au cœur et j'étais vraiment dégoûtée. Mais bon, c'est aussi ce qui fait la force de cette saga : l'auteure n'a pas peur de faire mal à ses lecteurs (mais aussi à elle-même), en suivant les avis de son fils.
Le gros point positif dans ce second tome, ce sont l'alternance des chapitres sur différents personnages. Le fait aussi qu'une partie se passe sur Terre, et que l'on voit Siwès se démener malgré son état pour sauver un monde qu'elle ne connaissait pas, permet de mieux s'immerger dans sa tête et de comprendre ses choix. Pour ce qui est des autres personnages, les suivre aussi peu à peu, offre un gros plus à l'histoire et permet de mieux les connaître et de s'attacher encore plus à eux. J'avoue que mon coup de cœur personnage est Olianne. Elle est terriblement attachante et doute beaucoup d'elle, ce qui fait aussi sa force de caractère.
En résumé, ce tome 2 est encore meilleur que le premier, et cette fois, nous avons toutes les réponses à nos questions, avec tout de même une belle fin, mais qui pourrait aussi promettre une suite (ça, c'est mon cerveau plein d'imagination qui le dit, parce que je ne suis pas sûre que l'auteure ait prévu d'en faire une). Les personnages arrivent grandis moralement dans cet opus, et le fait que l'on suive chacun d'entre eux permet de mieux s'attacher à eux. De l'action à foison, du suspense jusqu'au bout, des secrets, des trahisons en veux-tu, en voilà. Bref, un super second et dernier tome ! Une saga que je conseille vraiment à tous ceux qui aime la fantasy pure et dure !