Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.
En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel… |
EDITIONS mnémos - 352 PAGES - Fabien Cerutti
Ce livre, cela faisait un moment que je me tâtais à l’acheter. Il me faisait très envie, mais en même temps, je n’osais pas sauter le pas. Et pourtant ! Lors des imaginales, j’ai enfin osé. (Il faut dire aussi que Supy m’a suppliée de l’acheter !). Finalement, je n’ai pas tardé à le commencer, et même si au début j’ai eu un peu de mal à comprendre, je ressors de cette lecture contente ! J’ai passé un très bon moment, et il me tarde de me procurer la suite et fin !
Le chevalier assassin Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite. Surnommé aussi le « bâtard », il est exilé de son royaume et parcourt les contrées afin de trouver des missions à lui confier. En ce mois de novembre 1339, son arrivée en Champagne en déplaît beaucoup. Sous fond de tournois officiels et de politiques, sa vie est réellement en danger. Néanmoins, il est là dans un but bien précis, et il compte bien y parvenir, au risque d’en ressortir blessé… ou mort.
Comme je le disais plus haut, le début a été assez compliqué, car je ne comprenais pas encore assez l’univers pour être totalement dedans. Néanmoins, cette difficulté est vite partie, et dès lors, j’ai été happée dans cet univers, et me suis surprise à tourner frénétiquement les pages sans m’en rendre compte. Kosigan est un personnage auquel on s’attache assez rapidement. Doté d’une intelligence or norme et soif de réussite assez forte, il a la particularité d’avoir aussi beaucoup d’humour et de dérision. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai gloussé devant ses réparties ou ses pensées, ce qui allège pas mal l’ambiance assez froide et dérangeante.
Ce premier tome se concentre particulièrement sur les tournois organisés en Champagne. Et je suis vraiment contente que l’auteur s’y soit attardé autant, car cela nous permet d’être au cœur de l’action, et de voir vraiment comment ces derniers se déroulent. Car souvent, ce genre de tournois est vite abordé dans les romans, ce que je trouve assez dommage. Ici, l’auteur prend son temps, et cela devient vite la principale intrigue du roman. En dehors de ces tournois, la politique, les mensonges et les trahisons sont aussi au cœur de l’action.
Kosigan n’est pas au bout de ses surprises, et nous non plus. Très vite appelé pour une mission particulière, sans le vouloir, il va se mettre en danger et passer plusieurs fois proche de la mort. Mais il ne faut pas croire que ce fait le rebut ou le fasse reculer, bien au contraire. Il en est d’autant plus motivé à parvenir à ses fins, mais surtout à acculer ses ennemis, qui prennent un malin plaisir à le mettre dans des situations difficiles.
La psychologie des personnages est aussi un point très important dans l’intrigue. Ils ont chacun une personnalité très forte, et ça se ressent au fil de la lecture. Kosigan est évidemment celui que j’ai préféré, étant de son point de vue, mais nous rencontrons aussi beaucoup de personnages qui prennent pas mal d’importance au fil du récit, et qui ont eux aussi des choses intéressantes à découvrir.
Mais l’intrigue ne tourne pas totalement autour de ce chevalier. Nous avons aussi des échanges de lettres quelques années plus tard, avec un autre personnage dont je ne vous en dirai pas plus. Néanmoins, il apporte lui aussi, un peu plus d’explications. J’ai beaucoup aimé cette alternance de points de vue, qui pour moi apportent quelque chose en plus et rend la lecture plus addictive.
Le chevalier assassin Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite. Surnommé aussi le « bâtard », il est exilé de son royaume et parcourt les contrées afin de trouver des missions à lui confier. En ce mois de novembre 1339, son arrivée en Champagne en déplaît beaucoup. Sous fond de tournois officiels et de politiques, sa vie est réellement en danger. Néanmoins, il est là dans un but bien précis, et il compte bien y parvenir, au risque d’en ressortir blessé… ou mort.
Comme je le disais plus haut, le début a été assez compliqué, car je ne comprenais pas encore assez l’univers pour être totalement dedans. Néanmoins, cette difficulté est vite partie, et dès lors, j’ai été happée dans cet univers, et me suis surprise à tourner frénétiquement les pages sans m’en rendre compte. Kosigan est un personnage auquel on s’attache assez rapidement. Doté d’une intelligence or norme et soif de réussite assez forte, il a la particularité d’avoir aussi beaucoup d’humour et de dérision. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai gloussé devant ses réparties ou ses pensées, ce qui allège pas mal l’ambiance assez froide et dérangeante.
Ce premier tome se concentre particulièrement sur les tournois organisés en Champagne. Et je suis vraiment contente que l’auteur s’y soit attardé autant, car cela nous permet d’être au cœur de l’action, et de voir vraiment comment ces derniers se déroulent. Car souvent, ce genre de tournois est vite abordé dans les romans, ce que je trouve assez dommage. Ici, l’auteur prend son temps, et cela devient vite la principale intrigue du roman. En dehors de ces tournois, la politique, les mensonges et les trahisons sont aussi au cœur de l’action.
Kosigan n’est pas au bout de ses surprises, et nous non plus. Très vite appelé pour une mission particulière, sans le vouloir, il va se mettre en danger et passer plusieurs fois proche de la mort. Mais il ne faut pas croire que ce fait le rebut ou le fasse reculer, bien au contraire. Il en est d’autant plus motivé à parvenir à ses fins, mais surtout à acculer ses ennemis, qui prennent un malin plaisir à le mettre dans des situations difficiles.
La psychologie des personnages est aussi un point très important dans l’intrigue. Ils ont chacun une personnalité très forte, et ça se ressent au fil de la lecture. Kosigan est évidemment celui que j’ai préféré, étant de son point de vue, mais nous rencontrons aussi beaucoup de personnages qui prennent pas mal d’importance au fil du récit, et qui ont eux aussi des choses intéressantes à découvrir.
Mais l’intrigue ne tourne pas totalement autour de ce chevalier. Nous avons aussi des échanges de lettres quelques années plus tard, avec un autre personnage dont je ne vous en dirai pas plus. Néanmoins, il apporte lui aussi, un peu plus d’explications. J’ai beaucoup aimé cette alternance de points de vue, qui pour moi apportent quelque chose en plus et rend la lecture plus addictive.
En résumé, c’est un premier tome qui m’a beaucoup plu. J’ai passé de très bons moments en compagnie de Kosigan, avec sa personnalité particulière, et son humour et son sarcasme à toute épreuve. Le côté tournois était aussi pour moi un point fort, car l’auteur a vraiment pris le temps de les décrire, et de nous amener, nous, lecteurs, au cœur de ces « jeux », parfois trop peu décrits. Il me tarde donc de lire la suite et fin de cette série !