Et si le conte le plus innocent dissimulait l'histoire d'amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ? Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu'elle s'enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret. |
gallimard - 437 pages - victor dixen
Allez, je vous l'avoue dès le début : je n'ai jamais lu le conte de Boucle d'or. Bien sûr, je connais l'histoire des trois bols, des trois lits et des trois ours, mais mon savoir s'arrête là ! Je ne connais pas l'issue de l'histoire alors j'avoue que quand j'ai entendu parler d'un remake de Boucle d'or, version plus « adulte » j'ai eu envie de le lire et de le découvrir. Et je dois bien avouer que j'ai aimé cette version, même si j'en ressors assez... extérieure.
Le roman se découpe en trois parties distinctes :
La première concerne la vie de Blonde, jeune fille de dix-sept ans habitant dans un couvent depuis sa plus tendre enfance. Là-bas, elle est malheureuse, pas aimée des sœurs et n'a pas vraiment d'amies. Elle a une chevelure blonde bouclée qui rend jalouse une fille qui lui mène la vie dure : Bérénice. Bon, on ne la voit pas beaucoup, mais le peu qu'on apprend d'elle ne donne pas envie d'en savoir plus. En parlant d'elle, il y a un passage où j'ai vraiment eu mal au cœur pour Blonde. Le coup du flacon, waouh ! J'en avais une boule dans la gorge !
Elle va mener une vie des plus simples entre les cours, manger, dormir, se faire réprimander. Jusqu'au jour où un vieil homme lui rend visite et l'incite à lire les papiers qu'il lui laisse. Ces derniers renferment des secrets importants qui emmèneront Blonde sur une route sinueuse semée d'embûches mais grâce à laquelle elle connaîtra sa vraie identité.
La seconde partie concerne sa fuite. Elle partira du couvent, les documents en mains et les secrets bien ancrés dans sa tête. Évidemment, elle sera pourchassée par des gens qui veulent voir sa mort et qui tiennent absolument à la traîner dans la boue au maximum. Lors de son périple, elle fera des rencontres comme Mme Lune, Gaspard et le maître Gregorius. Ces trois-là l'aideront au mieux dans sa quête de sa véritable identité, même s'ils ne seront pas forcément près d'elle tout le temps.
La dernière partie est celle qui m'a le moins attrapée. Celle où je n'ai pas réussi à accrocher. Ici nous suivons Gaspard dans son idée de sauver Blonde de sa condition, au prix de sa vie. Il est prêt à tout pour l'aider. Peut-être un peu trop. Je pense que j'aurais pu apprécier cette partie mais je l'ai trouvée trop lente par rapport au reste du roman. Pour moi il me manquait quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais il y avait un manque.
Dans cette partie aussi, quelque chose m'a fait tiquer plusieurs fois (et je pense que c'est ça qui m'a un peu dérangée par moment). Le mélange des temps : Présent/imparfait/passé simple en même temps, pour moi c'est pas possible. Bon, de temps en temps quand on pense à une citation, OK. Mais un paragraphe au passé simple/imparfait puis celui d'en-dessous au présent, moi ça m'a déstabilisée...
Sinon, côté écriture, je n'ai rien à dire. Victor Dixen a une très belle plume, très poétique et qui réussit à vite nous embarquer dans son univers. J'ai particulièrement adoré les passages où l'on relu la vie d'un personne, dans les dossiers donnés par le vieux monsieur. Cette partie-là a été lu en quatrième vitesse, tellement j'étais prise dans le récit. Je voulais en savoir plus mais surtout j'ai réussi à m'attacher à Gabrielle, plus qu'à Blonde. Je ne sais pas, peut-être le fait que le journal intime était écrit à la première personne, et non le reste du roman ? (sauf dans la seconde partie). Les sentiments étaient tellement exacerbés, que je ressentais tout ce que Gabrielle ressentait, et ça c'était vraiment magique !
Le roman se découpe en trois parties distinctes :
La première concerne la vie de Blonde, jeune fille de dix-sept ans habitant dans un couvent depuis sa plus tendre enfance. Là-bas, elle est malheureuse, pas aimée des sœurs et n'a pas vraiment d'amies. Elle a une chevelure blonde bouclée qui rend jalouse une fille qui lui mène la vie dure : Bérénice. Bon, on ne la voit pas beaucoup, mais le peu qu'on apprend d'elle ne donne pas envie d'en savoir plus. En parlant d'elle, il y a un passage où j'ai vraiment eu mal au cœur pour Blonde. Le coup du flacon, waouh ! J'en avais une boule dans la gorge !
Elle va mener une vie des plus simples entre les cours, manger, dormir, se faire réprimander. Jusqu'au jour où un vieil homme lui rend visite et l'incite à lire les papiers qu'il lui laisse. Ces derniers renferment des secrets importants qui emmèneront Blonde sur une route sinueuse semée d'embûches mais grâce à laquelle elle connaîtra sa vraie identité.
La seconde partie concerne sa fuite. Elle partira du couvent, les documents en mains et les secrets bien ancrés dans sa tête. Évidemment, elle sera pourchassée par des gens qui veulent voir sa mort et qui tiennent absolument à la traîner dans la boue au maximum. Lors de son périple, elle fera des rencontres comme Mme Lune, Gaspard et le maître Gregorius. Ces trois-là l'aideront au mieux dans sa quête de sa véritable identité, même s'ils ne seront pas forcément près d'elle tout le temps.
La dernière partie est celle qui m'a le moins attrapée. Celle où je n'ai pas réussi à accrocher. Ici nous suivons Gaspard dans son idée de sauver Blonde de sa condition, au prix de sa vie. Il est prêt à tout pour l'aider. Peut-être un peu trop. Je pense que j'aurais pu apprécier cette partie mais je l'ai trouvée trop lente par rapport au reste du roman. Pour moi il me manquait quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais il y avait un manque.
Dans cette partie aussi, quelque chose m'a fait tiquer plusieurs fois (et je pense que c'est ça qui m'a un peu dérangée par moment). Le mélange des temps : Présent/imparfait/passé simple en même temps, pour moi c'est pas possible. Bon, de temps en temps quand on pense à une citation, OK. Mais un paragraphe au passé simple/imparfait puis celui d'en-dessous au présent, moi ça m'a déstabilisée...
Sinon, côté écriture, je n'ai rien à dire. Victor Dixen a une très belle plume, très poétique et qui réussit à vite nous embarquer dans son univers. J'ai particulièrement adoré les passages où l'on relu la vie d'un personne, dans les dossiers donnés par le vieux monsieur. Cette partie-là a été lu en quatrième vitesse, tellement j'étais prise dans le récit. Je voulais en savoir plus mais surtout j'ai réussi à m'attacher à Gabrielle, plus qu'à Blonde. Je ne sais pas, peut-être le fait que le journal intime était écrit à la première personne, et non le reste du roman ? (sauf dans la seconde partie). Les sentiments étaient tellement exacerbés, que je ressentais tout ce que Gabrielle ressentait, et ça c'était vraiment magique !
En résumé, une bonne adaptation de Boucle d'or, même si la dernière partie m'a un peu ennuyée. Une plume douce, délicate et poétique qui me donne envie de tenter sa série « Le cas Jack Spark ». Les retours en arrière sont rudement bien menés, à tel points que j'ai su être embarquée dès le début. Je me demande ce que l'auteur nous réserve pour le tome 2. s'il y a un peu plus d'action et d'adrénaline dans le prochain opus, je pense me laisser tenter. Mais la fin du tome 1 se suffit à elle-même dans le sens où l'on n'est pas oppressés de ne pas avoir la suite sous la main.