Née dans la douleur et dans la mort, fille d’un démon de Rhynantes et d’une Princesse des Elfes, elle est l’héritière de deux races qui se haïssent et qui ne cherchent qu’à se détruire.
Élevée dans les mystères d’un culte issu des profondeurs de temps révolus, elle est l’image radieuse de la mort, la réincarnation d’une déesse terrible. Mais son héritage la tourmente. Que lui veulent cet elfe, cet oiseau noir bavard, ce magicien troublant, et quels sont ces pouvoirs qui la hantent et qu’elle n’ose deviner ? De la pierre pâle aux reflets liquides qu’elle porte depuis sa naissance, elle ne sait rien, sinon qu’elle a en elle une étrange chaleur, et qu’elles sont liées par une puissance inconnue. |
Mais dans la sombre tour de Ragnarok, les forces issues des ténèbres se rassemblent.
Et Raban Siwash, l’Innommable, n’aura de cesse de la rejoindre pour la tuer.
Et Raban Siwash, l’Innommable, n’aura de cesse de la rejoindre pour la tuer.
éditions du riez - 313 pages - valérie simon
Je dois vous avouer qu'en commençant ce livre, je ne comptais pas le lire en un seul jour. Et pourtant ! Une fois commencé, ce roman est dur à refermé ! Je ne pensais pas qu'un livre me prendrait autant dans l'ambiance, mais Valérie Simon a une écriture poétique qui vous transporte dans son monde pour n'en sortir qu'à la toute dernière page. On a envie d'en savoir plus, envie de savoir comment les personnages vont s'en sortir, savoir si les rencontres qu'ils feront seront bonnes ou au contraire mauvaises. Enfin bon, dès le début de ce roman, on a plein de questions auxquelles on veut rapidement des réponses !
Ce tome est divisé en deux parties et je dois dire que j'ai de loin préféré la première, même si j'ai aussi aimé la seconde, mais je ne sais pas, quelque chose manquait. Peut-être les personnages de la première partie qui m'ont tellement touchée ? Ou alors les lieux où ils vivaient qui semblaient féeriques tant les descriptions de l'auteure étaient telles qu'on s'y croyait et qu'on avait l'impression de vivre auprès d'eux ? Toujours est-il que j'ai été plus emportée par cette première partie et par les deux personnages principaux.
C'est vrai que j'ai été surprise au début de connaître et de vivre en compagnie de Rosendael (non magnifique, je trouve) et Laocoon. Deux êtres qui s'aiment, qui apprennent à se connaître et qui se voient tous les jours, ou quand ils le peuvent. Malheureusement, leur amour n'est pas au goût de tout le monde. En effet, Rosendael fait partie du peuple des elfes et Laocoon des démons. Deux peuples qui se détestent depuis des lustres et qui s’entre-tuent dès que l'occasion se présente. Pourtant, de cet amour beau et sincère, va être crée un être faisant tout basculer. Mi-elfe, mi-humain, il va attiser encore plus la haine des deux peuples. Ces derniers décideront chacun dans leur royaume qu'il faut tuer cette engeance. Évidemment, les deux parents ne sont pas de cet avis et vont s'enfuir pour vivre leur amour. Tout ne se passera pas comme ils le souhaitent et un événement inattendu va les séparer. Pourtant, Morwen naît. Par les légendes, nous connaissons les elfes comme un peuple pacifiste, prônant la paix. Or, ici, l'auteure a voulu créer autre chose et j'ai trouvé cela très bien ! Ici, les elfes ne sont pas doux et aimants, au contraire, ils n'hésitent pas à tuer une personne qu'ils pensent faible ou qui puisse causer des dégâts autour d'elle. L'auteure a été inventive et j'aime beaucoup. Elle s'est approprié le mythe à sa façon.
J'ai vraiment adoré cette partie parce que les sentiments étaient tellement beaux, forts, sincères qu'on en avait des palpitations au cœur. On voulait que tout s'arrange, que grâce à cette naissance et cet amour, les peuples fassent la paix et élèvent le futur bébé comme un renouveau pour eux. Mais bien sûr, si ça avait été le cas, tout ce qui a suivi n'aurait pas existé. La terreur, la peur, le sang, les choix, les traîtrises.
Car la seconde partie est bien différente. Morwen est élevée loin de ses parents, dans un lieu retiré de toute vie, là où les gens y vivant vouent un culte à une déesse : Yanis, déesse de la mort. Ancilla, Prêtresse, ayant trouvé la petite encore bébé, décide de faire croire aux habitants qu'il s'agit de la déesse elle-même réincarnée das un corps humain. À partir de là, et durant toute son enfance, Morwen/Yanis sera adulée par ses comparses, même si elle ne croit en rien.
J'ai de suite eu des réticences vis à vis d'Ancilla. Je ne la sentait pas, son caractère était détestable dès le début. Et ça c'est confirmé par la suite : vile, aimant être puissante, adulée, donner des ordres, être la chef suprême. Bref, son caractère est impossible et vraiment dur à vivre. Jalouse de Yanis, elle n'hésitera pas à se montrer très dure envers elle, ce qui au final aidera la jeune fille à prendre sur elle et avoir son caractère qu'elle atteint au fil des pages. Ancilla a fait croire à Yanis qu'elle était une Déesse, par ce fait et même si la jeune fille n'est pas croyante, Yanis se mettra dans la tête qu'elle est toute puissance et qu'elle jouit de pouvoirs surhumains pouvant causer la mort à qui elle veut. J'ai apprécié le fait que l'auteure prenne son temps pour décrire la vie que mène Morwen jusque son adolescence. C'est vrai que je pensais qu'elle ferait un bon dans le temps comme beaucoup d'auteurs mais non. Alors ça été une bonne surprise, tout comme la première partie décrite du point de vue de ses parents à laquelle je ne m'y attendais pas du tout.
Lors de son adolescence, elle prendra du poil de la bête, et osera se monter contre celle qui l'a élevée, qui n'appréciera pas du tout ce changement de caractère, aimant posséder les personnes. Yanis fera une rencontre qui de banale au début, prendra une grande place dans sa vie. J'ai trouvé les passages concernant cette personne très intéressants et attachants. J'ai hâte de savoir ce qui va se passer dans le tome suivant !
Ce tome est divisé en deux parties et je dois dire que j'ai de loin préféré la première, même si j'ai aussi aimé la seconde, mais je ne sais pas, quelque chose manquait. Peut-être les personnages de la première partie qui m'ont tellement touchée ? Ou alors les lieux où ils vivaient qui semblaient féeriques tant les descriptions de l'auteure étaient telles qu'on s'y croyait et qu'on avait l'impression de vivre auprès d'eux ? Toujours est-il que j'ai été plus emportée par cette première partie et par les deux personnages principaux.
C'est vrai que j'ai été surprise au début de connaître et de vivre en compagnie de Rosendael (non magnifique, je trouve) et Laocoon. Deux êtres qui s'aiment, qui apprennent à se connaître et qui se voient tous les jours, ou quand ils le peuvent. Malheureusement, leur amour n'est pas au goût de tout le monde. En effet, Rosendael fait partie du peuple des elfes et Laocoon des démons. Deux peuples qui se détestent depuis des lustres et qui s’entre-tuent dès que l'occasion se présente. Pourtant, de cet amour beau et sincère, va être crée un être faisant tout basculer. Mi-elfe, mi-humain, il va attiser encore plus la haine des deux peuples. Ces derniers décideront chacun dans leur royaume qu'il faut tuer cette engeance. Évidemment, les deux parents ne sont pas de cet avis et vont s'enfuir pour vivre leur amour. Tout ne se passera pas comme ils le souhaitent et un événement inattendu va les séparer. Pourtant, Morwen naît. Par les légendes, nous connaissons les elfes comme un peuple pacifiste, prônant la paix. Or, ici, l'auteure a voulu créer autre chose et j'ai trouvé cela très bien ! Ici, les elfes ne sont pas doux et aimants, au contraire, ils n'hésitent pas à tuer une personne qu'ils pensent faible ou qui puisse causer des dégâts autour d'elle. L'auteure a été inventive et j'aime beaucoup. Elle s'est approprié le mythe à sa façon.
J'ai vraiment adoré cette partie parce que les sentiments étaient tellement beaux, forts, sincères qu'on en avait des palpitations au cœur. On voulait que tout s'arrange, que grâce à cette naissance et cet amour, les peuples fassent la paix et élèvent le futur bébé comme un renouveau pour eux. Mais bien sûr, si ça avait été le cas, tout ce qui a suivi n'aurait pas existé. La terreur, la peur, le sang, les choix, les traîtrises.
Car la seconde partie est bien différente. Morwen est élevée loin de ses parents, dans un lieu retiré de toute vie, là où les gens y vivant vouent un culte à une déesse : Yanis, déesse de la mort. Ancilla, Prêtresse, ayant trouvé la petite encore bébé, décide de faire croire aux habitants qu'il s'agit de la déesse elle-même réincarnée das un corps humain. À partir de là, et durant toute son enfance, Morwen/Yanis sera adulée par ses comparses, même si elle ne croit en rien.
J'ai de suite eu des réticences vis à vis d'Ancilla. Je ne la sentait pas, son caractère était détestable dès le début. Et ça c'est confirmé par la suite : vile, aimant être puissante, adulée, donner des ordres, être la chef suprême. Bref, son caractère est impossible et vraiment dur à vivre. Jalouse de Yanis, elle n'hésitera pas à se montrer très dure envers elle, ce qui au final aidera la jeune fille à prendre sur elle et avoir son caractère qu'elle atteint au fil des pages. Ancilla a fait croire à Yanis qu'elle était une Déesse, par ce fait et même si la jeune fille n'est pas croyante, Yanis se mettra dans la tête qu'elle est toute puissance et qu'elle jouit de pouvoirs surhumains pouvant causer la mort à qui elle veut. J'ai apprécié le fait que l'auteure prenne son temps pour décrire la vie que mène Morwen jusque son adolescence. C'est vrai que je pensais qu'elle ferait un bon dans le temps comme beaucoup d'auteurs mais non. Alors ça été une bonne surprise, tout comme la première partie décrite du point de vue de ses parents à laquelle je ne m'y attendais pas du tout.
Lors de son adolescence, elle prendra du poil de la bête, et osera se monter contre celle qui l'a élevée, qui n'appréciera pas du tout ce changement de caractère, aimant posséder les personnes. Yanis fera une rencontre qui de banale au début, prendra une grande place dans sa vie. J'ai trouvé les passages concernant cette personne très intéressants et attachants. J'ai hâte de savoir ce qui va se passer dans le tome suivant !
En résumé, un premier tome très addictif avec une première partie très touchante et remplie de tendresse et d'amour. En somme, une partie très calme pour préparer à la tempête qui se prépare. Une seconde partie bien plus dans l'action et la psychologie des personnages. Une Yanis qui grandit de jour en jour et qui prend parfois des décisions difficiles mais qui va toujours au bout des choses, même si elle n'est pas sûre d'elle. Un second tome que j'attends donc avec grande impatience ! (je viens de le commander. Pour la petite histoire, j'étais arrivée aux environs des 250 pages, mais je n'ai pas attendu la fin du tome pour faire ma commande ! Première fois que ça m'arrive, preuve que cette histoire me plaît!) Vivement donc la suite pour retrouver Morwen dans une autre aventure. Une saga de fantasy que je conseille fortement !
« Dans sa fuite éperdue devant les forces du mal, elle ne sait qui croire ou qui suivre. Derrière elle, le Shegir répand son haleine putride, écrase tout de sa masse hideuse et la traque sans répit. Devant elle, il n’y a rien, que la promesse de sa perte et de celle de la pierre d’Arkem. Alors celle qui n’est pas la déesse de la mort, qui est devenue Sinièn, ne peut que fuir, fuir les ténèbres, fuir la réalité, fuir ceux qui lui veulent du bien : Kéo Seaghan, Mage de Lannilis, son chevalier servant et son persécuteur ; Héran le Prince loup-garou, si beau et si animal ; les magiciennes d’Oonagh et leur rejet des hommes ; le peuple des Elfes dont elle parle la langue sans jamais l’avoir apprise ; la reine des licornes qu’elle reconnaît sans jamais l’avoir rencontrée. »
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ÉDITIONS DU RIEZ - 412 PAGES - VALÉRIE SIMON
Tout comme « L'assassin Royal », ce tome traînait sur ma table de nuit depuis le mois de mai (la honte). Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais eu du mal à m'accrocher au début, et plutôt que de le terminer et d'en faire une chronique négative, j'ai préféré faire une pause et le reprendre après. Eh bien je peux vous dire que j'ai fait le meilleur choix ! Car une fois repris, j'ai eu du mal à le lâcher et résultat, en 2 jours, j'ai lu les 300 pages qu'il me restait ! La plume de Valérie Simon saura toujours m'étonner par sa poésie et me transporter dans chacun de ses univers !
Nous retrouvons donc Yanis, devenue Sinièn, traquée par le Shégir qui tente de l'attraper et de la corrompre. En compagnie de Kéo, le Mage de Lannilis, elle comprendra très vite que malgré elle, malgré la pierre d'Arkem qu'elle porte, elle n'a jamais été autant en danger. En plus de cela, on ne peut pas dire que leur entente soit cordiale. En effet, Kéo, comme Sinièn, est assez lunatique et les crises naissent entre eux quasiment à chaque page.
Comme je le disais plus haut, j'ai passé un excellent moment de lecture, et je ne comprends vraiment comment j'ai pu faire pour attendre autant de mois à le lire... Parce que tout simplement, je l'ai dévoré ! Mais littéralement ! La plume de l'auteure y est pour beaucoup : poétique, incisive et très prenante. Les actions s'enchaînent sans qu'on s'en rende compte, l'univers est complet et se complexifie de plus en plus. Bref, que du bonheur. Je dois dire que le passage qui m'a vraiment plus (ce qui veut dire, plus de la moitié du roman), c'est quand ils arrivent à Lannilis. Je ne sais pas, quand je le lisais, je ressentais presque la magie des lieux, j'imaginais très bien les endroits qu'elle décrivait, la façon qu'avaient les personnages de vivre et bon... j'y aurai bien été faire un tour, c'est sûr !
Mais le gros plus de ce roman (outre l'univers que j'aime vraiment beaucoup), c'est la psychologie des personnages et surtout le lien Kéo/Sinièn. Qu'est-ce que j'ai pu rire avec ces deux-là ! On sent qu'ils s'apprécient beaucoup (on le sait quand on lit) et pourtant, une sorte de haine naît peu à peu entre eux. Une haine qui prend sa source justement dans leurs sentiments trop forts, qu'ils n'arrivent pas à expliquer, et encore moins à s'avouer. De ce fait, ça donne des situations plutôt cocasses. Il faut dire aussi qu'ils ont tous deux un caractère bien trempé (pour rester poli). Ils n'hésitent pas à s'envoyer des piques dès qu'ils le peuvent, mais comme on dit : les opposés s'attirent, et Valérie Simonnous le montre bien ici, avec beaucoup de délicatesse et d'humour.
Quant à l'intrigue, qui n'était pas aussi forte dans le tome 1, elle prend une toute nouvelle tournure, qui donne vraiment envie de lire la suite (et à je remercie mon cerveau d'avoir eu la bonne idée de commander les 4 tomes d'un coup, comme ça je les ai sous la main!). Elle se complexifie de plus en plus, mais nous apporte aussi des réponses qu'on est contents d'avoir. Arrivés à la fin de ce second tome, on a qu'une hâte : poursuivre l'aventure ! Et je compte bien le faire avant les Imaginales de mai !
Nous retrouvons donc Yanis, devenue Sinièn, traquée par le Shégir qui tente de l'attraper et de la corrompre. En compagnie de Kéo, le Mage de Lannilis, elle comprendra très vite que malgré elle, malgré la pierre d'Arkem qu'elle porte, elle n'a jamais été autant en danger. En plus de cela, on ne peut pas dire que leur entente soit cordiale. En effet, Kéo, comme Sinièn, est assez lunatique et les crises naissent entre eux quasiment à chaque page.
Comme je le disais plus haut, j'ai passé un excellent moment de lecture, et je ne comprends vraiment comment j'ai pu faire pour attendre autant de mois à le lire... Parce que tout simplement, je l'ai dévoré ! Mais littéralement ! La plume de l'auteure y est pour beaucoup : poétique, incisive et très prenante. Les actions s'enchaînent sans qu'on s'en rende compte, l'univers est complet et se complexifie de plus en plus. Bref, que du bonheur. Je dois dire que le passage qui m'a vraiment plus (ce qui veut dire, plus de la moitié du roman), c'est quand ils arrivent à Lannilis. Je ne sais pas, quand je le lisais, je ressentais presque la magie des lieux, j'imaginais très bien les endroits qu'elle décrivait, la façon qu'avaient les personnages de vivre et bon... j'y aurai bien été faire un tour, c'est sûr !
Mais le gros plus de ce roman (outre l'univers que j'aime vraiment beaucoup), c'est la psychologie des personnages et surtout le lien Kéo/Sinièn. Qu'est-ce que j'ai pu rire avec ces deux-là ! On sent qu'ils s'apprécient beaucoup (on le sait quand on lit) et pourtant, une sorte de haine naît peu à peu entre eux. Une haine qui prend sa source justement dans leurs sentiments trop forts, qu'ils n'arrivent pas à expliquer, et encore moins à s'avouer. De ce fait, ça donne des situations plutôt cocasses. Il faut dire aussi qu'ils ont tous deux un caractère bien trempé (pour rester poli). Ils n'hésitent pas à s'envoyer des piques dès qu'ils le peuvent, mais comme on dit : les opposés s'attirent, et Valérie Simonnous le montre bien ici, avec beaucoup de délicatesse et d'humour.
Quant à l'intrigue, qui n'était pas aussi forte dans le tome 1, elle prend une toute nouvelle tournure, qui donne vraiment envie de lire la suite (et à je remercie mon cerveau d'avoir eu la bonne idée de commander les 4 tomes d'un coup, comme ça je les ai sous la main!). Elle se complexifie de plus en plus, mais nous apporte aussi des réponses qu'on est contents d'avoir. Arrivés à la fin de ce second tome, on a qu'une hâte : poursuivre l'aventure ! Et je compte bien le faire avant les Imaginales de mai !
En résumé, un second tome qui m'a transportée dans un univers qui m'avait déjà conquise avec le premier opus et qui a confirmé avec celui-ci. Des personnages hauts en couleurs, un couple Kéo/Sinièn très drôle à suivre, des descriptions qui font rêver, et une plume poétique qui nous envoie dans d'autres contrées. Que demander de mieux, hein ?
« Loin de la mort qu’elle dispensait, loin de la vie qu’elle découvrait, elle n’est plus Yanis ou Sinièn. Elle est Tahnee Sharn, celle qui rassemble, réunissant autour d’Arkem une troupe hétéroclite dont les membres ont tout pour se détester et s’entre-tuer. Magicien de Lannilis et magicienne d’Oonagh, prince humain et seigneur nain, licorne et loup-garou, elfe de Teisha et démon de Rhynantes, ils la suivent seulement parce qu’ils espèrent avec elle sauver leur monde. Mais Tahnee Sharn a ses propres doutes, sur ce qu’elle est ou sur ce qu’elle veut, elle qui de deux races ennemies est à la fois l’héritière et l’avenir. Elle n’a qu’une certitude : loin, très loin, de la sombre tour de Ragnarok, les forces issues des ténèbres s’apprêtent à déferler.
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Et Raban Siwash l’Innommable n’aura de cesse d’éliminer le danger qu’elle constitue pour lui et ses créatures d’outre-monde. Alors elle va conduire ses amis dans une quête impossible pour détruire Arkem, la Pierre maléfique qu’elle porte sur sa gorge, à la recherche du feu éternel qui brûle seulement au fin fond du pays des Dragons. »
ÉDITIONS DU RIEZ - 318 PAGES - VALÉRIE SIMON
Il me tardait de lire ce tome 3, car j'avais beaucoup aimé les deux précédents. Et même si j'ai mis un peu de temps à le lire (merci la fatigue), il n'en est pas moins que j'ai apprécié ma lecture. L'ambiance devient de plus en plus sombre, et plus les pages défilent, plus on sent la fin arriver. Plus qu'un tome, et cette série sera terminée et je suis très curieuse de voir comment l'auteure amène cette fin !
Lors des deux tomes précédents, elle était celle qui dispensait la mort, puis qui découvrait la vie. Ici, elle est devenue Tahnee Sharn, celle qui réunit. Accompagnée d'un troupe hétéroclite, elle doit trouver la façon de tuer Raban Siwash, l’Innommable. Mais ce dernier a plus d'un tour dans son sac, et est prêt à tout pour continuer à vivre et disséminer la mort et la peur autour de lui. Tahnee sera mise à rude épreuve, et devra déceler le réel du rêve. Mais se perdra-t-elle en chemin ? Comme si cela ne suffisait pas, son attirance envers le Magicien de Lannilis s'amplifie de jour en jour.
L'évolution de Tahnee Sharn est assez flagrante dans ce troisième opus. En effet, elle prend plus d'assurance (peut-être un peu trop), et devient parfois assez condescendante envers ses compagnons, qui ne se gênent pas pour le lui faire comprendre. Cependant, trop fière pour assumer ce qu'elle est, elle reste sur ses positions, ce qui peut lui causer quelques soucis. Néanmoins, elle est bien accompagnée, et ses nouveaux amis sont là pour la protéger mais aussi la remettre sur le droit chemin.
Sa relation avec Kéo évolue elle aussi. J'ai beaucoup aimé ce lien qui se crée entre eux, parce que j'ai beaucoup ri des situations dans lesquelles ils se mettent. Chacun de leur côté est persuadé que l'autre n'est pas intéressé, et de ce fait, se fait des histoires pour rien. L'auteure a pris la bonne décision de mener à bien cette nouvelle entente, en prenant son temps. Et elle a eu raison. Bien que cela fasse des mois qu'ils se côtoient, chacun de son côté a eu des situations à vivre qui ne se ressemblent pas, mais qui les ont faits grandir d'une manière différente. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que Kéo n'est pas aveuglé par son amour pour Tahnee, il voit aussi ce qu'elle devient, et n'hésite pas à la remettre à sa place, certes avec de dures paroles, mais qui la feront réfléchir dans le futur...
Car il ne faut pas croire qu'elle se remet immédiatement en question. Elle est butée, têtue, et se fait trop d'idées pour voir la vérité en face. Pour elle, si elle n'était pas là, personne ne survivrait et surtout, personne ne viendrait à bout de l’Innommable. Elle est en quelque sorte la sauveuse, et pour cela, prend un peu la grosse tête, ce qui agace profondément Kéo, que je comprends parfaitement. Même si elle est amoureuse de lui, elle se refuse catégoriquement à le lui dire pour une raison simple... que je vous laisserai découvrir par vous-même, sinon, ça gâche la surprise !
Quant à l'intrigue en elle-même, j'ai trouvé qu'elle pouvait être très addictive à des moments, ce qui faisait qu'il était difficile de lâcher le livre. Tout s'enchaîne, les révélations débarquent pour nous laisser étonnés. Bien qu'une certaine révélation paraissait logique au vu de ce qu'on découvrait peu à peu, on ne peut s'empêcher d'être tout de même surpris lorsqu'elle arrive ! Mais rassurez-vous, tout n'est pas dévoilé dans ce troisième opus, non, l'auteure garde la surprise finale pour le dernier tome, pour nous laisser un peu sur notre faim au dernier chapitre.
Lors des deux tomes précédents, elle était celle qui dispensait la mort, puis qui découvrait la vie. Ici, elle est devenue Tahnee Sharn, celle qui réunit. Accompagnée d'un troupe hétéroclite, elle doit trouver la façon de tuer Raban Siwash, l’Innommable. Mais ce dernier a plus d'un tour dans son sac, et est prêt à tout pour continuer à vivre et disséminer la mort et la peur autour de lui. Tahnee sera mise à rude épreuve, et devra déceler le réel du rêve. Mais se perdra-t-elle en chemin ? Comme si cela ne suffisait pas, son attirance envers le Magicien de Lannilis s'amplifie de jour en jour.
L'évolution de Tahnee Sharn est assez flagrante dans ce troisième opus. En effet, elle prend plus d'assurance (peut-être un peu trop), et devient parfois assez condescendante envers ses compagnons, qui ne se gênent pas pour le lui faire comprendre. Cependant, trop fière pour assumer ce qu'elle est, elle reste sur ses positions, ce qui peut lui causer quelques soucis. Néanmoins, elle est bien accompagnée, et ses nouveaux amis sont là pour la protéger mais aussi la remettre sur le droit chemin.
Sa relation avec Kéo évolue elle aussi. J'ai beaucoup aimé ce lien qui se crée entre eux, parce que j'ai beaucoup ri des situations dans lesquelles ils se mettent. Chacun de leur côté est persuadé que l'autre n'est pas intéressé, et de ce fait, se fait des histoires pour rien. L'auteure a pris la bonne décision de mener à bien cette nouvelle entente, en prenant son temps. Et elle a eu raison. Bien que cela fasse des mois qu'ils se côtoient, chacun de son côté a eu des situations à vivre qui ne se ressemblent pas, mais qui les ont faits grandir d'une manière différente. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que Kéo n'est pas aveuglé par son amour pour Tahnee, il voit aussi ce qu'elle devient, et n'hésite pas à la remettre à sa place, certes avec de dures paroles, mais qui la feront réfléchir dans le futur...
Car il ne faut pas croire qu'elle se remet immédiatement en question. Elle est butée, têtue, et se fait trop d'idées pour voir la vérité en face. Pour elle, si elle n'était pas là, personne ne survivrait et surtout, personne ne viendrait à bout de l’Innommable. Elle est en quelque sorte la sauveuse, et pour cela, prend un peu la grosse tête, ce qui agace profondément Kéo, que je comprends parfaitement. Même si elle est amoureuse de lui, elle se refuse catégoriquement à le lui dire pour une raison simple... que je vous laisserai découvrir par vous-même, sinon, ça gâche la surprise !
Quant à l'intrigue en elle-même, j'ai trouvé qu'elle pouvait être très addictive à des moments, ce qui faisait qu'il était difficile de lâcher le livre. Tout s'enchaîne, les révélations débarquent pour nous laisser étonnés. Bien qu'une certaine révélation paraissait logique au vu de ce qu'on découvrait peu à peu, on ne peut s'empêcher d'être tout de même surpris lorsqu'elle arrive ! Mais rassurez-vous, tout n'est pas dévoilé dans ce troisième opus, non, l'auteure garde la surprise finale pour le dernier tome, pour nous laisser un peu sur notre faim au dernier chapitre.
En résumé, un troisième tome qui m'a beaucoup plu. Tout est plus sombre, les personnages évoluent, grandissent, ne prennent pas toujours les bonnes décisions, et les conséquences de ces actes arrivent très vite. Tahnee Sharn a pris un peu trop d'assurance, ce qui lui vaut quelques désagréments. Quant à Kéo, il est un peu perdu avec ses sentiments et finira par apprendre quelque chose sur un pan de sa vie, qui risquerait de changer beaucoup de choses... Il me tarde de lire le dernier tome, ce qui ne saurait tarder !