Hachette - 158 pages - Anthony Horowitz
Étant donné que les deux tomes que comporte cette série sont courts, je comptais vous faire une chronique groupée, mais au fil de la lecture, je me suis rendu compte que les deux opus se différenciaient par rapport à l'intrigue, alors j'ai pris la décision de les séparer et de vous offrir deux chroniques différentes. Cela fait un petit moment que j'ai ce coffret dans ma PAL, gagné lors d'un concours chez « Bazar de la littérature » ou pour ceux qui connaissent, Maureen. Dédicacé par le graphiste Alexandre Dainche que je ne connaissais pas autant que maintenant à l'époque, j'étais heureuse d'avoir une petite bafouille, et le résumé m'avait intriguée !
David est un garçon qui n'aime pas l'école et qui le fait bien comprendre : pas soigneux ni assidu en cours, il reçoit une lettre d'expulsion de la part de son proviseur, qui est très mal pris de ses parents qui ont honte de lui. Un matin, son père reçoit un courrier étrange qui lui fait une bonne pub d'un pensionnat se trouvant sur une île, avec seulement un seul jour de vacances. Une aubaine pour eux qui pourront enfin se débarrasser de cette tare dans la famille (pas moi qui le dis!).
Autant être honnête : j'ai failli abandonner très vite ce livre car même si j'apprécie l'humour noir, ici c'était presque trop... Des événements catastrophiques arrivaient et... c'était comme si ce n'était pas important ou grave. J'ai presque été écœurée de cette lecture, mais j'ai continué, parce que je voulais en savoir plus ! Et j'ai bien fait, je crois. Parce que finalement, quand on passe au-dessus de ce genre d'humour (qui est moins présents quand les parents sont pas là), l'histoire en elle-même est très intrigante.
David arrive donc dans ce lycée qui fait parler de lui comme étant un établissement très bizarre, avec des coutumes étranges. Là-bas, il fera la rencontre de deux personnes : Jill, une jeune fille qui ne connaît pas non plus cet endroit et Jeffrey, qui est aussi ignorant qu'eux. Très vite, ils vont se rendre compte que des choses inhabituelles s'y passent et que les professeurs ne semblent pas être normaux. Mais que cachent réellement les murs de ce collège ?
Étant d'un naturel curieux, David, en compagnie de Jill, essayera de découvrir la vérité et il n'est pas au bout de ses surprises... J'ai beaucoup aimé son personnage, car même s'il va de découvertes en découvertes, il ne perd pas ses moyens (ou très peu) et va jusqu'au bout des choses. Il veut comprendre, et pour ça, il est prêt à tout pour y arriver. Jill est une jeune fille que j'ai eu du mal à cerner au début mais qui finalement devient attachante quand elle se rallie à David pour découvrir le fin mot de l'histoire. Concernant Jeffrey, plus on avance, et moins on le voit, ce qui est dommage, mais qui au final est utile vu la suite des événements.
En lisant l'arrière du coffret, on pourrait croire que l'auteur a copié l'idée de Joseph Delaney avec « L'épouvanteur » et le septième fils d'un septième fils. Je vous avoue que j'ai tiré une certaine grimace quand j'ai vu cela, mais après une recherche, j'ai compris que l'auteur avait écrit bien avant ce dyptique et que, de ce fait, il n'avait rien copié du tout. Il a aussi une certaine ressemblance à Harry Potter, avec le train que l'on prend pour aller à l'école, ainsi que le bateau pour la rejoindre. Mais ça s'arrête là ! On pourrait croire qu'avec la longueur du livre l'auteur n'ait pas réussi à décrire tout ce qu'il fallait, mais détrompez-vous, il prend même son temps de décrire certaines choses, alors que plus on se rapproche de la fin plus on se dit « mince, il ne va pas y arriver et nous n'aurons pas nos réponses ! »
David est un garçon qui n'aime pas l'école et qui le fait bien comprendre : pas soigneux ni assidu en cours, il reçoit une lettre d'expulsion de la part de son proviseur, qui est très mal pris de ses parents qui ont honte de lui. Un matin, son père reçoit un courrier étrange qui lui fait une bonne pub d'un pensionnat se trouvant sur une île, avec seulement un seul jour de vacances. Une aubaine pour eux qui pourront enfin se débarrasser de cette tare dans la famille (pas moi qui le dis!).
Autant être honnête : j'ai failli abandonner très vite ce livre car même si j'apprécie l'humour noir, ici c'était presque trop... Des événements catastrophiques arrivaient et... c'était comme si ce n'était pas important ou grave. J'ai presque été écœurée de cette lecture, mais j'ai continué, parce que je voulais en savoir plus ! Et j'ai bien fait, je crois. Parce que finalement, quand on passe au-dessus de ce genre d'humour (qui est moins présents quand les parents sont pas là), l'histoire en elle-même est très intrigante.
David arrive donc dans ce lycée qui fait parler de lui comme étant un établissement très bizarre, avec des coutumes étranges. Là-bas, il fera la rencontre de deux personnes : Jill, une jeune fille qui ne connaît pas non plus cet endroit et Jeffrey, qui est aussi ignorant qu'eux. Très vite, ils vont se rendre compte que des choses inhabituelles s'y passent et que les professeurs ne semblent pas être normaux. Mais que cachent réellement les murs de ce collège ?
Étant d'un naturel curieux, David, en compagnie de Jill, essayera de découvrir la vérité et il n'est pas au bout de ses surprises... J'ai beaucoup aimé son personnage, car même s'il va de découvertes en découvertes, il ne perd pas ses moyens (ou très peu) et va jusqu'au bout des choses. Il veut comprendre, et pour ça, il est prêt à tout pour y arriver. Jill est une jeune fille que j'ai eu du mal à cerner au début mais qui finalement devient attachante quand elle se rallie à David pour découvrir le fin mot de l'histoire. Concernant Jeffrey, plus on avance, et moins on le voit, ce qui est dommage, mais qui au final est utile vu la suite des événements.
En lisant l'arrière du coffret, on pourrait croire que l'auteur a copié l'idée de Joseph Delaney avec « L'épouvanteur » et le septième fils d'un septième fils. Je vous avoue que j'ai tiré une certaine grimace quand j'ai vu cela, mais après une recherche, j'ai compris que l'auteur avait écrit bien avant ce dyptique et que, de ce fait, il n'avait rien copié du tout. Il a aussi une certaine ressemblance à Harry Potter, avec le train que l'on prend pour aller à l'école, ainsi que le bateau pour la rejoindre. Mais ça s'arrête là ! On pourrait croire qu'avec la longueur du livre l'auteur n'ait pas réussi à décrire tout ce qu'il fallait, mais détrompez-vous, il prend même son temps de décrire certaines choses, alors que plus on se rapproche de la fin plus on se dit « mince, il ne va pas y arriver et nous n'aurons pas nos réponses ! »
En résumé, c'est un premier tome que j'ai bien aimé, même si le début tanguait vers un abandon de ma part. Le personnage de David est très intéressant et la fin pousse à lire la suite. Personnellement, je n'aimerai pas être dans ce genre d'école très bizarre, où tu ne comprends rien et dont tu n'as qu'une seule envie : t'évader et retourner chez toi.
David Eliot a fait beaucoup de chemin depuis son arrivée à Groosham Grange. En un an, il est devenu expert en magie noire. Il pourrait même finir premier et se voir confier le Graal Maudit qui, pour une journée, apporte à son détenteur le pouvoir absolu.
Un seul rival : Vincent King, bon en sport, sympathique, beau, brillant. Trop parfait pour être honnête. David va devoir batailler dur pour devenir le Maître Élève et remporter le Graal tant convoité. Ce que David ignore, c'est que l'enjeu de la compétition va beaucoup plus loin qu'une place de premier de la classe... |
HACHETTE - 187 PAGES - ANTHONY HOROWITZ
Après avoir lu le tome 1, j'ai enchaîné avec le 2, étant donné qu'il était aussi très court et que je voulais lire la suite, parce que ça m'intriguait. On retrouve donc David un an plus tard, qui a accepté sa condition de sorcier et qui, finalement, aime beaucoup l'école où il se trouve.
Donc comme je le disais, un an a passé, et David est devenu un sorcier doué en magie noire. Il a accepté la condition des professeurs ainsi que de ses collègues de lycée et se sent comme chez lui, à tel point qu'avoir seulement un jour de vacances est encore trop pour lui, car c'est le seul jour où ses parents peuvent venir lui rendre visite et qu'il ne veut plus vraiment les voir. Même si les personnages n'ont pas forcément grandi et qu'ils restent encore des adolescents, l'intrigue, quant à elle, est bien différente et plus sombre.
En effet, cette année un nouveau est arrivé, et David le prend immédiatement en grippe. Pourquoi ? Tout simplement qu'à la fin de l'année, pour récompenser le meilleur élève, les professeurs attribuent un graal, une relique ancestrale, pour une journée, afin de le remercier de excellente année. David est très bien placé dans le classement et se voit déjà propriétaire de cet objet, mais voilà : Vincent s'approche peu à peu de lui, et à coup de défis, ils s'opposeront pour chacun avoir la chance de l'acquérir. Pour lui, Vincent cache quelque chose, et il est prêt à tout pour le découvrir. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il s'engage dans une sorte d'enquête qui va beaucoup plus loin que la première place dans un classement...
Plus David apprend des choses sur son collègue, plus nous détestons ce dernier. Même si la narration est à la troisième personne du singulier, on est plus proche de David, que l'on connaît déjà mieux avec le premier opus. De ce fait, Vincent devient vite pour nous quelqu'un d'arrogant qui ne cesse de lui chercher des noises. Mais voilà, est-il sincère ou cache-t-il bien quelque chose ?
Comme je le disais plus haut, ce second tome est bien plus sombre que le premier. Nous sommes enrôlés dans une aventure plus adulte (malgré l'âge des personnages) et David est fidèle à lui-même. Curieux, il va au-devant des problèmes pour découvrir une nouvelle fois la vérité, qui pourrait lui causer bien plus de soucis que ce qu'il pense. Ce second opus est vraiment prenant, car l'action et le suspense de tout vouloir savoir sont bien présents jusqu'au bout. Même si au bout d'un moment, j'ai réussi à comprendre la vérité, j'ai aimé que l'auteur nous mène un peu en bateau, en nous donnant de faux indices. Mais arrive un moment où l'on comprend tout et que l'on sait démasquer le vrai du faux.
L'humour noir est beaucoup moins présent que dans le 1, de fait que les parents de David sont beaucoup moins présents. Mais lorsqu'ils reviennent, tout retombe dans l'absurde, et j'avoue que j'ai beaucoup moins aimé ces passages. J'ai même failli les passer, mais je me suis dit que comme ce tome était aussi petit que le premier, je ne perdais rien à les lire. J'ai levé au moins une dizaine de fois les yeux en ciel en quelques pages, mais je les ai vite oubliées pour l'intrigue principale.
Donc comme je le disais, un an a passé, et David est devenu un sorcier doué en magie noire. Il a accepté la condition des professeurs ainsi que de ses collègues de lycée et se sent comme chez lui, à tel point qu'avoir seulement un jour de vacances est encore trop pour lui, car c'est le seul jour où ses parents peuvent venir lui rendre visite et qu'il ne veut plus vraiment les voir. Même si les personnages n'ont pas forcément grandi et qu'ils restent encore des adolescents, l'intrigue, quant à elle, est bien différente et plus sombre.
En effet, cette année un nouveau est arrivé, et David le prend immédiatement en grippe. Pourquoi ? Tout simplement qu'à la fin de l'année, pour récompenser le meilleur élève, les professeurs attribuent un graal, une relique ancestrale, pour une journée, afin de le remercier de excellente année. David est très bien placé dans le classement et se voit déjà propriétaire de cet objet, mais voilà : Vincent s'approche peu à peu de lui, et à coup de défis, ils s'opposeront pour chacun avoir la chance de l'acquérir. Pour lui, Vincent cache quelque chose, et il est prêt à tout pour le découvrir. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il s'engage dans une sorte d'enquête qui va beaucoup plus loin que la première place dans un classement...
Plus David apprend des choses sur son collègue, plus nous détestons ce dernier. Même si la narration est à la troisième personne du singulier, on est plus proche de David, que l'on connaît déjà mieux avec le premier opus. De ce fait, Vincent devient vite pour nous quelqu'un d'arrogant qui ne cesse de lui chercher des noises. Mais voilà, est-il sincère ou cache-t-il bien quelque chose ?
Comme je le disais plus haut, ce second tome est bien plus sombre que le premier. Nous sommes enrôlés dans une aventure plus adulte (malgré l'âge des personnages) et David est fidèle à lui-même. Curieux, il va au-devant des problèmes pour découvrir une nouvelle fois la vérité, qui pourrait lui causer bien plus de soucis que ce qu'il pense. Ce second opus est vraiment prenant, car l'action et le suspense de tout vouloir savoir sont bien présents jusqu'au bout. Même si au bout d'un moment, j'ai réussi à comprendre la vérité, j'ai aimé que l'auteur nous mène un peu en bateau, en nous donnant de faux indices. Mais arrive un moment où l'on comprend tout et que l'on sait démasquer le vrai du faux.
L'humour noir est beaucoup moins présent que dans le 1, de fait que les parents de David sont beaucoup moins présents. Mais lorsqu'ils reviennent, tout retombe dans l'absurde, et j'avoue que j'ai beaucoup moins aimé ces passages. J'ai même failli les passer, mais je me suis dit que comme ce tome était aussi petit que le premier, je ne perdais rien à les lire. J'ai levé au moins une dizaine de fois les yeux en ciel en quelques pages, mais je les ai vite oubliées pour l'intrigue principale.
En résumé, je ne regrette pas d'avoir lu ce petit dyptique, qui est prenant malgré lui. Je suis curieuse de découvrir la plume de l'auteur dans une autre de ses sagas, de voir jusqu'où il peut aller en plusieurs tomes. Les personnages n'ont pas vraiment changé niveau caractère, mais l'intrigue est bien plus sombre que la précédente. Je vous conseille donc cette série, si vous voulez quelques chose de court à lire, et que vous aimez l'humour noir.