Campagne romaine, de nos jours.
Dissimulés depuis deux mille ans dans une crypte scellée, de mystérieux parchemins, rédigés par un sénateur du règne de l’Empereur Néron, sont mis au jour dans les ruines d’une villa. Ceci est la traduction du premier volume. Haraar Lucaino, habitant d’Ydrith où évoluent les plus féériques créatures, est envoyé par son sultan quérir le moyen de sauver son pays d’une guerre sanglante. La Pierre des Glaces possède un pouvoir magique incommensurable qui, dit-on, pourrait parvenir à repousser les armées ennemies. Mais en la touchant, le jeune homme découvre un univers parallèle dévoré par la luxure et la corruption : Rome. Là, un dieu renégat et ambitieux, tapi au plus |
profond des Enfers, est bien décidé à asseoir son joug sur les deux mondes...
Dans cette lutte divine à laquelle Haraar prend part bien malgré lui, à qui pourra-t-il faire confiance ? Saura-t-il embrasser la destinée des Deorum Interfectores, seuls mortels capables de tuer des dieux ?
Et qui est réellement Anna Ordas, cette jeune femme énigmatique d’une beauté glaciale qu’il s’est juré de protéger, et qui ne le laisse pas indifférent ?
Depuis la nuit des temps, l’homme cherche dans l’imaginaire les réponses à toutes ses questions.
Le moment est venu de découvrir l’origine de l’imaginaire lui-même.
Dans cette lutte divine à laquelle Haraar prend part bien malgré lui, à qui pourra-t-il faire confiance ? Saura-t-il embrasser la destinée des Deorum Interfectores, seuls mortels capables de tuer des dieux ?
Et qui est réellement Anna Ordas, cette jeune femme énigmatique d’une beauté glaciale qu’il s’est juré de protéger, et qui ne le laisse pas indifférent ?
Depuis la nuit des temps, l’homme cherche dans l’imaginaire les réponses à toutes ses questions.
Le moment est venu de découvrir l’origine de l’imaginaire lui-même.
EDITIONS KITSUNEGARI - 667 PAGES - ASTRID MÉAN
Après plusieurs jours sur ce gros pavé, j'ai enfin lu le dernier mot. Il est dur d'être la première personne à faire une chronique sur un nouveau livre, mais je relève le défi ! Dès que j'ai vu le livre tourner sur facebook, j'ai sur que je le voudrais ! Étant férue de fantasy pure, ce livre était en quelques sortes fait pour moi. Puis plus on avance, plus on se rend compte qu'il n'y a pas que de la fantasy qui rentre en compte dans ce premier opus.
Il va être très dur de vous résumer un livre qui donne énormément d'informations tout le long (en même temps 667 pages, que même...). Haraar est un jeune homme envoyé par son sultan, quérir le moyen de sauver son pays des affres sanglants qui ne tarderont pas à tomber sur eux. Grâce à la Pierre des Glaces, un artefact magique puissant, il pourrait ainsi sauver son monde. Mais son périple sera mis à mal par un dieu renégat, qui ne souhaite qu'une chose : prendre possession de ce monde et y exercer son pouvoir. Durant son voyage, il fera la rencontre d'une jeune femme qui ne le laisse pas indifférent : Anna Ordas. Mais qui est-elle réellement ? Peut-il lui faire pleinement confiance. Lui ayant promis de la protéger coûte que coûte, il devra la supporter, elle et son caractère des plus lunatiques.
Je vous l'accorde, ce résumé est un vrai résumé vu tout ce qui se déroule réellement lors de leurs aventures. J'aimerais vous en dire plus, vraiment, mais... il y a tellement d'informations à découvrir par soi-même, que je n'ai aucune envie de vous spoiler la suite et de vous gâcher la surprise. Que dis-je ? LES surprises !
Première fois que ça m'arrive mais je ne sais même pas par quoi vraiment commencer cette chronique... Il y aurait tellement de choses à dire, que je n'aurais pas assez de quelques pages, pour ! Commençons peut-être par ce que vivent les personnages, hein ? Si vous vous attendez à des personnages qui arrivent à combattre des monstres ou des gens sans égratignures, passez votre chemin. Ici, vous aurez du sang, des vraies bagarres, des morts. Rien n'est laissé au hasard et les remords que peut ressentir l'auteure sont inexistants et c'est un peu ça qui rend la lecture si addictive. On sait que rien ne sera facile, qu'ils s'en sortiront, mais beaucoup plus touchés physiquement et moralement que prévu. C'est loin d'être une promenade de santé, et même si à plusieurs reprises j'ai détesté Astrid Méan pour ce qu'elle a fait, d'un autre sens, je la félicite aussi d'avoir osé. Si elle ne l'avait pas fait, l'histoire n'aurait pas été aussi prenante et angoissante.
Chaque chapitre a son lot de retournements, qui nous surprennent un peu plus à chaque fois. S'il est vrai que je ne suis pas fan des longs chapitres et que j'ai eu du mal à m'y faire au début, je dois dire qu'une fois dans le vif du sujet, les pages s'enfilent et se dévorent sans qu'on s'en rende compte. Lorsqu'on commence une nouvelle saga, il est toujours difficile au début de comprendre où l'auteur veut nous embarquer, quels sont les fils conducteurs du récit et aussi de reconnaître de suite les personnages que nous suivrons sur plusieurs centaines de pages. Même si j'ai eu ce problème ici (comme avec beaucoup de sagas, je le répète), une fois que l'on connaît chaque personnage, la lecture se fait plus fluide.
Il faut aussi dire que la plume de l'auteure aide à la bonne compréhension de l'histoire. À la fois fluide, incisive, poétique, recherchée, elle ne laisse rien derrière elle, au risque de prendre plusieurs pages à nous expliquer le cheminement de ses pensées et pourquoi toutes ces explications. Car chacune de ces dernières à son importance et même si on peut ressentir un sentiment de longueur, on se rend compte que plusieurs chapitres (ou pages) plus tard, tout prend enfin son sens. Elle joue parfaitement avec nos nerfs, nous faisant passer du rire à la colère, des larmes à la pitié ou encore de la surprise à la logique.
Venons-en aux personnages, quand même. Beaucoup entre en ligne de compte dans ce premier opus, mais contrairement à certains romans, on ne s'y perd pas. On s'habitue vite à eux et on s'attache d'autant plus à leur personne. Leur psychologie est poussée au maximum et on sent derrière cette plume que l'auteure les a sondés au maximum, pour qu'ils nous paraissent plus réels. J'ai particulièrement adoré la relation entre Haraar et Wa, sa jument. Cette dernière est douée de parole et ne perd pas un instant pour se plaindre ou montrer son désaccord. Fière peureuse, Haraar prend énormément de plaisir à la remettre à sa place et faire preuve de beaucoup d'ironie à son encontre. Wa se frustre rapidement et il en profite. J'ai tout de suite aimé cette jument et mon avis n'a jamais changé durant ma lecture.
Ensuite vient la relation Haraar/Anna. Si au début, cette jeune femme est très particulière et mystérieuse, on apprend à la connaître en même temps que Haraar, ce qui est très plaisant. Plus on avance dans le récit, plus leur relation évolue et plus on est touché. Il est vrai qu'au début, j'avais un peu de mal avec Anna, ne sachant pas où me positionner avec elle. En fait, même si le récit est à la troisième personne, on se met très vite dans la peau de Haraar et on est d'accord avec tout ce qu'il pense et dit, de ce fait, on est aussi indécis que lui concernant la jeune femme.
Concernant l'histoire et les recherches et légendes, on sent à la lecture que l'auteure a fait un énorme travail de ce côté-là. Je ne vous en dirais pas plus, de peur d'en dire trop, mais sachez encore une fois, que rien n'est laissé au hasard et que Astrid Méan a vraiment dû donner du temps dans toutes ces recherches qui confirment que c'est une saga à découvrir !
Le seul petit point faible que je peux retirer est la police d'écriture qui est bien trop petite pour mes pauvres yeux. Au bout de seulement 100 pages, j'étais obligée d'arrêter ma lecture, ce qui gênait, d'autant plus que plus on lit, plus l'action devient prenante et angoissante. Je pense que j'aurais réussi à le lire plus vite si la police était plus grosse. Mais à force, on s'habitue, il est vrai.
Il va être très dur de vous résumer un livre qui donne énormément d'informations tout le long (en même temps 667 pages, que même...). Haraar est un jeune homme envoyé par son sultan, quérir le moyen de sauver son pays des affres sanglants qui ne tarderont pas à tomber sur eux. Grâce à la Pierre des Glaces, un artefact magique puissant, il pourrait ainsi sauver son monde. Mais son périple sera mis à mal par un dieu renégat, qui ne souhaite qu'une chose : prendre possession de ce monde et y exercer son pouvoir. Durant son voyage, il fera la rencontre d'une jeune femme qui ne le laisse pas indifférent : Anna Ordas. Mais qui est-elle réellement ? Peut-il lui faire pleinement confiance. Lui ayant promis de la protéger coûte que coûte, il devra la supporter, elle et son caractère des plus lunatiques.
Je vous l'accorde, ce résumé est un vrai résumé vu tout ce qui se déroule réellement lors de leurs aventures. J'aimerais vous en dire plus, vraiment, mais... il y a tellement d'informations à découvrir par soi-même, que je n'ai aucune envie de vous spoiler la suite et de vous gâcher la surprise. Que dis-je ? LES surprises !
Première fois que ça m'arrive mais je ne sais même pas par quoi vraiment commencer cette chronique... Il y aurait tellement de choses à dire, que je n'aurais pas assez de quelques pages, pour ! Commençons peut-être par ce que vivent les personnages, hein ? Si vous vous attendez à des personnages qui arrivent à combattre des monstres ou des gens sans égratignures, passez votre chemin. Ici, vous aurez du sang, des vraies bagarres, des morts. Rien n'est laissé au hasard et les remords que peut ressentir l'auteure sont inexistants et c'est un peu ça qui rend la lecture si addictive. On sait que rien ne sera facile, qu'ils s'en sortiront, mais beaucoup plus touchés physiquement et moralement que prévu. C'est loin d'être une promenade de santé, et même si à plusieurs reprises j'ai détesté Astrid Méan pour ce qu'elle a fait, d'un autre sens, je la félicite aussi d'avoir osé. Si elle ne l'avait pas fait, l'histoire n'aurait pas été aussi prenante et angoissante.
Chaque chapitre a son lot de retournements, qui nous surprennent un peu plus à chaque fois. S'il est vrai que je ne suis pas fan des longs chapitres et que j'ai eu du mal à m'y faire au début, je dois dire qu'une fois dans le vif du sujet, les pages s'enfilent et se dévorent sans qu'on s'en rende compte. Lorsqu'on commence une nouvelle saga, il est toujours difficile au début de comprendre où l'auteur veut nous embarquer, quels sont les fils conducteurs du récit et aussi de reconnaître de suite les personnages que nous suivrons sur plusieurs centaines de pages. Même si j'ai eu ce problème ici (comme avec beaucoup de sagas, je le répète), une fois que l'on connaît chaque personnage, la lecture se fait plus fluide.
Il faut aussi dire que la plume de l'auteure aide à la bonne compréhension de l'histoire. À la fois fluide, incisive, poétique, recherchée, elle ne laisse rien derrière elle, au risque de prendre plusieurs pages à nous expliquer le cheminement de ses pensées et pourquoi toutes ces explications. Car chacune de ces dernières à son importance et même si on peut ressentir un sentiment de longueur, on se rend compte que plusieurs chapitres (ou pages) plus tard, tout prend enfin son sens. Elle joue parfaitement avec nos nerfs, nous faisant passer du rire à la colère, des larmes à la pitié ou encore de la surprise à la logique.
Venons-en aux personnages, quand même. Beaucoup entre en ligne de compte dans ce premier opus, mais contrairement à certains romans, on ne s'y perd pas. On s'habitue vite à eux et on s'attache d'autant plus à leur personne. Leur psychologie est poussée au maximum et on sent derrière cette plume que l'auteure les a sondés au maximum, pour qu'ils nous paraissent plus réels. J'ai particulièrement adoré la relation entre Haraar et Wa, sa jument. Cette dernière est douée de parole et ne perd pas un instant pour se plaindre ou montrer son désaccord. Fière peureuse, Haraar prend énormément de plaisir à la remettre à sa place et faire preuve de beaucoup d'ironie à son encontre. Wa se frustre rapidement et il en profite. J'ai tout de suite aimé cette jument et mon avis n'a jamais changé durant ma lecture.
Ensuite vient la relation Haraar/Anna. Si au début, cette jeune femme est très particulière et mystérieuse, on apprend à la connaître en même temps que Haraar, ce qui est très plaisant. Plus on avance dans le récit, plus leur relation évolue et plus on est touché. Il est vrai qu'au début, j'avais un peu de mal avec Anna, ne sachant pas où me positionner avec elle. En fait, même si le récit est à la troisième personne, on se met très vite dans la peau de Haraar et on est d'accord avec tout ce qu'il pense et dit, de ce fait, on est aussi indécis que lui concernant la jeune femme.
Concernant l'histoire et les recherches et légendes, on sent à la lecture que l'auteure a fait un énorme travail de ce côté-là. Je ne vous en dirais pas plus, de peur d'en dire trop, mais sachez encore une fois, que rien n'est laissé au hasard et que Astrid Méan a vraiment dû donner du temps dans toutes ces recherches qui confirment que c'est une saga à découvrir !
Le seul petit point faible que je peux retirer est la police d'écriture qui est bien trop petite pour mes pauvres yeux. Au bout de seulement 100 pages, j'étais obligée d'arrêter ma lecture, ce qui gênait, d'autant plus que plus on lit, plus l'action devient prenante et angoissante. Je pense que j'aurais réussi à le lire plus vite si la police était plus grosse. Mais à force, on s'habitue, il est vrai.
En résumé, un premier tome rempli de rebondissements, des personnages que l'on apprend à connaître par cœur, leur psychologie poussée à son maximum. La plume de l'auteure aide aussi à entrer dans son univers en deux temps, trois mouvements. Les recherches effectuées sont flagrantes et très appréciables. Un beau pavé de 667 pages, mais qui malgré tout se lit très vite. Nous n'avons pas le temps de souffler et les personnages sont loin de faire une promenade de santé. Leur corps et leur esprit sont vivement touchés, ce qui prouve que l'auteure n'a aucun remord pour eux. À plusieurs reprises, j'ai aimé détester Astrid Méan pour ses idées, mais qui coulaient aussi de source avec ce qui leur arrivait ! Une saga que je conseille donc fortement !
Jusqu’où iriez-vous pour protéger ceux que vous aimez ?
Haraar, Anna et Roland croyaient ne plus devoir verser leur sang, mais le destin en a décidé autrement. Évadé de la prison de Tronjen, Belzéroth rumine une terrible vengeance. Ses hordes de sbires s’apprêtent à déferler sur Ydrith et à écraser toute résistance : le Deorum Interfector et ses compagnons deviennent le seul espoir de mettre un terme définitif aux agissements du dieu des morts. De même, il semblerait que quelqu’un se plaise à amener des Romains à Ydrith... comme Amulius, cet ancien légionnaire sans foi ni loi, ou un jeune poète nommé Virgile. Évoluant dans un monde qui leur échappe, tous exhumeront des secrets qui feraient mieux de rester enfouis... ainsi que des blessures plus vives qu’ils ne l’imaginaient. |
EDITIONS kitsunegari - 426 PAGES - astrid méan
J'étais vraiment pressée de continuer l'aventure après avoir fini le premier tome, que j'avais beaucoup aimé ! Et il se trouve qu'avec ce nouveau tome, j'ai enchaîné les pages sans m'en rendre compte (et aller râler dans les privés de l'auteure quand quelque chose me plaisait pas!). J'ai tout aimé, j'ai été transportée, même s'il est vrai qu'au début, j'ai eu du mal à m'y remettre, cause à ma mémoire de poisson rouge, malgré le rappel de ce qu'il s'était passé dans le premier opus.
Nous retrouvons donc Harrar, Anna et Roland après leurs aventures du premier tome. S'ils pensaient avoir des moments de pause, que les effusions de sang étaient loin derrière eux, ils se sont fourvoyés. En effet, Belzéroth s'est échappé de sa prison de Tronjen et rumine une terrible vengeance. En parallèle, Amulius, cet ancien légionnaire sans foi ni loi, est déterminé à ramener de Romains à Ydrith.
Il m'a fallu passer le prologue pour être totalement dans l'histoire et ne pas réussir à décrocher de cette première partie du tome 2. Autant les personnages que les lecteurs, ne sont pas au bout de leur surprise et n'ont pas le temps de souffler et de se reposer. Les liens entre les personnages évoluent, des alliances se créent, des trahisons fomentent. L'auteure a, pour moi, très bien réussi son coup, et nous offre un univers vraiment bien maîtrisé et complexe. Au fil des pages, elle nous montre tout son talent et son imagination, qui ne cesse de grandir peu à peu.
Elle a vraiment crée un univers très intéressant et qui prend aux tripes. Mais attention, âmes sensibles. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il faut vous abstenir, car pour moi c'est une saga à connaître et qui possède un grand potentiel. Bien qu'il y ait des passages doux et remplis de tendresse, la sang, la bataille, la guerre sont aussi légion. Ici, vous connaîtrez une auteure qui n'a aucune pitié pour ses personnages, qui n'hésite pas un instant à les faire souffrir et à vous faire souffrir dans le même temps.
J'ai adoré l'évolution des personnages, et enfin, on voit l'attachement que ressent Haraar face à Anna. Enfin, on s'en doutait déjà dans le premier tome, mais ici, il se livre enfin, pour notre plus grand bonheur. On sent qu'il est vraiment amoureux, mais dans un sens, on a peur de cette relation, car on sait très bien que l'auteure ne compte pas forcément faire une belle fin de bisounours. Anna, quant à elle, devient plus adulte, plus posée et fait plus confiance. On découvre une nouvelle Anna, qu'on apprécie de plus en plus. Malheureusement, son destin est déjà tout tracé, et quand on en apprend un peu plus, on ne peut pas s'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Mais après tout, on peut changer le cours du temps... non ? Quant à Roland, j'aime vraiment ce personnage. C'est celui qui a le plus d'humour, qui prend un peu les choses comme elles viennent. Mais c'est un peu plus que cela. Dans cette première partie, on en apprend un peu plus sur lui, sur son passé, et on se rend compte qu'au-delà de cet humour, se cache en fait de dures douleurs qu'il a du mal encore à vraiment assumer.
Concernant l'action et le suspense, nous ne sommes pas en reste. L'auteure manie vraiment bien les mots, les descriptions et les lieux qu'elle invente. On arrive vraiment à les imaginer, ce qui rend la lecture aussi très fluide. Nous ne sommes pas au bout de nos peines, et les révélations qui arrivent petit à petit nous surprennent et nous font changer d'avis sur plein de choses.
Nous retrouvons donc Harrar, Anna et Roland après leurs aventures du premier tome. S'ils pensaient avoir des moments de pause, que les effusions de sang étaient loin derrière eux, ils se sont fourvoyés. En effet, Belzéroth s'est échappé de sa prison de Tronjen et rumine une terrible vengeance. En parallèle, Amulius, cet ancien légionnaire sans foi ni loi, est déterminé à ramener de Romains à Ydrith.
Il m'a fallu passer le prologue pour être totalement dans l'histoire et ne pas réussir à décrocher de cette première partie du tome 2. Autant les personnages que les lecteurs, ne sont pas au bout de leur surprise et n'ont pas le temps de souffler et de se reposer. Les liens entre les personnages évoluent, des alliances se créent, des trahisons fomentent. L'auteure a, pour moi, très bien réussi son coup, et nous offre un univers vraiment bien maîtrisé et complexe. Au fil des pages, elle nous montre tout son talent et son imagination, qui ne cesse de grandir peu à peu.
Elle a vraiment crée un univers très intéressant et qui prend aux tripes. Mais attention, âmes sensibles. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il faut vous abstenir, car pour moi c'est une saga à connaître et qui possède un grand potentiel. Bien qu'il y ait des passages doux et remplis de tendresse, la sang, la bataille, la guerre sont aussi légion. Ici, vous connaîtrez une auteure qui n'a aucune pitié pour ses personnages, qui n'hésite pas un instant à les faire souffrir et à vous faire souffrir dans le même temps.
J'ai adoré l'évolution des personnages, et enfin, on voit l'attachement que ressent Haraar face à Anna. Enfin, on s'en doutait déjà dans le premier tome, mais ici, il se livre enfin, pour notre plus grand bonheur. On sent qu'il est vraiment amoureux, mais dans un sens, on a peur de cette relation, car on sait très bien que l'auteure ne compte pas forcément faire une belle fin de bisounours. Anna, quant à elle, devient plus adulte, plus posée et fait plus confiance. On découvre une nouvelle Anna, qu'on apprécie de plus en plus. Malheureusement, son destin est déjà tout tracé, et quand on en apprend un peu plus, on ne peut pas s'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Mais après tout, on peut changer le cours du temps... non ? Quant à Roland, j'aime vraiment ce personnage. C'est celui qui a le plus d'humour, qui prend un peu les choses comme elles viennent. Mais c'est un peu plus que cela. Dans cette première partie, on en apprend un peu plus sur lui, sur son passé, et on se rend compte qu'au-delà de cet humour, se cache en fait de dures douleurs qu'il a du mal encore à vraiment assumer.
Concernant l'action et le suspense, nous ne sommes pas en reste. L'auteure manie vraiment bien les mots, les descriptions et les lieux qu'elle invente. On arrive vraiment à les imaginer, ce qui rend la lecture aussi très fluide. Nous ne sommes pas au bout de nos peines, et les révélations qui arrivent petit à petit nous surprennent et nous font changer d'avis sur plein de choses.
En résumé, une première partie qui m'a comblée du début à la fin. J'ai tout aimé : les personnages, l'intrigue, les révélations, la plume, l'univers qui se dévoile de plus en plus. La fin n'est pas un cliffhanger, mais promet tout de même des choses horribles pour la suite... que j'ai donc très hâte de découvrir, et le plus rapidement possible ! Je serai évidemment au rendez-vous, et si vous, vous n'avez pas encore sauté le pas, je vous conseille vraiment d'y réfléchir !
* Je remercie les éditions Kitsunegari et Perrine pour leur confiance ! *
* Je remercie les éditions Kitsunegari et Perrine pour leur confiance ! *