Poussés par une famine sans précédent, trois amis, Kaya, Ivar et Oswald, prennent le risque de braconner sur les terres de leur seigneur, mais son fils les surprend. Au terme d’une lutte acharnée, ils laissent le noble pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en « berserkirs ». Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…
|
Scrineo - 284 pages - Aurélie Wellenstein
Oui, je sais, je lis un peu dans le désordre, étant donné que c'est le premier roman de l'auteure qui est sorti chez scrineo. Mais que voulez-vous, je n'aime pas faire comme tout le monde ! Et pour être honnête, je suis contente de l'avoir lu plusieurs années plus tard, sans être tombée sur des chroniques. Ainsi, j'ai pu me faire mon propre avis et... j'ai adoré !
Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Coupés du monde et enfermés dans un royaume en ruines, ils n'ont plus que sept jours d'humanité. Au terme de ces sept jours, le parasite qu'on leur a implanté aura grandi et pris possession de leurs cerveaux, pour les changer en monstres, en berserkirs, seulement destinés à tuer ou à être tués. Une course contre la montre est donc lancée...
Nous sommes d'accord : ce résumé donne quelque peu froid dans le dos et ne promet pas un univers plein d'amour, de joie et de volupté. Et je vous le confirme : comme à chaque fois, l'auteure tient ses promesses et emmène ses personnages à leurs limites. Voire, les dépasse. Encore une fois, la psychologie des personnages est mise en avant. Ici, on frôle avec le côté sombre de chaque être humain, avec ce qu'il y a de pire en nous. Le combat du Bien et du Mal est l'un des fers de lance de ce roman.
Je ne vous cache pas que si certaines scènes m'ont fichu des frissons, j'ai tout de même été très vite prise dans cet engrenage. Je voulais savoir jusqu'où l'auteure était capable d'aller. Si elle allait juste frôler l'horreur, ou si elle allait y entrer comme la porte était grande ouverte. Vous imaginez bien qu'elle a pris le second chemin... J'ai adoré souffrir avec les personnages, les voir évoluer, prendre des décisions difficiles et qui auraient forcément un impact sur la suite.
J'ai adoré l'univers dépeint et créé par Aurélie Wellenstein. À la fois terrifiant et addictif. Car une fois commencé, il est difficile de lâcher cette histoire qui prend aux tripes malgré nous. Les personnages y sont aussi pour beaucoup. On s'attache à eux, à leur personnalité très vite. On veut les protéger, mais surtout savoir s'ils vont s'en sortir. On tremble pour eux et nous sommes éprouvés tout autant qu'eux de ce qu'ils vivent. Ils ont tout de même un moral d'acier pour accepter tout ce qui leur arrive.
Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Coupés du monde et enfermés dans un royaume en ruines, ils n'ont plus que sept jours d'humanité. Au terme de ces sept jours, le parasite qu'on leur a implanté aura grandi et pris possession de leurs cerveaux, pour les changer en monstres, en berserkirs, seulement destinés à tuer ou à être tués. Une course contre la montre est donc lancée...
Nous sommes d'accord : ce résumé donne quelque peu froid dans le dos et ne promet pas un univers plein d'amour, de joie et de volupté. Et je vous le confirme : comme à chaque fois, l'auteure tient ses promesses et emmène ses personnages à leurs limites. Voire, les dépasse. Encore une fois, la psychologie des personnages est mise en avant. Ici, on frôle avec le côté sombre de chaque être humain, avec ce qu'il y a de pire en nous. Le combat du Bien et du Mal est l'un des fers de lance de ce roman.
Je ne vous cache pas que si certaines scènes m'ont fichu des frissons, j'ai tout de même été très vite prise dans cet engrenage. Je voulais savoir jusqu'où l'auteure était capable d'aller. Si elle allait juste frôler l'horreur, ou si elle allait y entrer comme la porte était grande ouverte. Vous imaginez bien qu'elle a pris le second chemin... J'ai adoré souffrir avec les personnages, les voir évoluer, prendre des décisions difficiles et qui auraient forcément un impact sur la suite.
J'ai adoré l'univers dépeint et créé par Aurélie Wellenstein. À la fois terrifiant et addictif. Car une fois commencé, il est difficile de lâcher cette histoire qui prend aux tripes malgré nous. Les personnages y sont aussi pour beaucoup. On s'attache à eux, à leur personnalité très vite. On veut les protéger, mais surtout savoir s'ils vont s'en sortir. On tremble pour eux et nous sommes éprouvés tout autant qu'eux de ce qu'ils vivent. Ils ont tout de même un moral d'acier pour accepter tout ce qui leur arrive.
En résumé, c'est un roman qui prend aux tripes dès les premières pages. On s'attache rapidement aux personnages et on remarque très vite que cet univers est à la fois troublant, terrifiant et addictif. Difficile d'en sortir. Avec ce roman, aurélie Wellenstein nous sort de notre zone de confort, pour nous plonger en enfer. Un voyage qui ne laisse pas indifférent.