Poppy et Clarée ne pourraient avoir de vies plus différentes. Adolescente perturbée, Poppy se fait renvoyer de tous les lycées qu'elle fréquente ; Clarée est une jeune sorcière qui a du mal à trouver sa place au sein de sa communauté secrète. Un jour, pourtant, leurs destins se croisent. Elles deviennent amies et se retrouvent en cachette, se faisant découvrir leurs mondes respectifs. Mais le doute grandit dans l'esprit de Poppy : ces phénomènes étranges qui entourent sa vie depuis toujours, les catastrophes qu'elle provoque sans le vouloir...
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Gallimard - 360 pages - Irena Brignull
Moi, dès qu’on me parle de sorcières, c’est une évidence : le livre rejoint plus ou moins rapidement ma bibliothèque. Alors quand j’ai vu celui-ci à la médiathèque, je n’ai pas su résister. Et il faut dire que le résumé m’a assez intriguée pour que je ne tarde pas à le lire. Et bien que certaines choses m’aient dérangée, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture.
Poppy est une jeune fille qui a du mal à s’intégrer à son école, qui a du mal à se faire des amis, et qui ne s’entend pas forcément très bien avec son père. Elle a cette impression fugace de ne pas être comme les autres, d’être différente… Quant à Clarée, elle fait partie d’un clan de sorcières, qui habitent recluses, et qui refusent tout contact avec les autres humains, surtout les hommes. Bien que sorcière, elle a du mal à se faire accepter par ses pairs, et surtout, ne réussit pas le moindre petit tour de magie. Ces deux jeunes filles n’étaient pas censées se rencontrer, et pourtant, leurs chemins vont finir par se croiser… Pour le meilleur ou pour le pire ?
Nous sommes d’accord, ce résumé donne envie d’en savoir plus, de savoir pourquoi Poppy se sent si différente des autres et pourquoi Clarée a du mal à se faire accepter par ses paires. Bon, je ne vais pas vous mentir : ne vous attendez pas vraiment à un roman rempli de suspense, où le lecteur se pose pleins de questions, parce que… nous devinons très vite ce qui se passe réellement. En fait, même si le résumé ne le dit pas, le prologue est là pour vous mettre sur la piste immédiatement. Et cela peut autant être un point positif que négatif. Positif, car ainsi nous pouvons nous concentrer sur d’autres points plus ou moins importants ; négatif, parce que l’essence même de l’intrigue est révélée dès le départ, ce qui, pour certains, peut gâcher la lecture.
Pour ma part, ce n’est pas cela qui m’a le plus dérangée, en réalité. C’est plutôt le comportement de Poppy et Clarée. Censées être au lycée, elles ont au minimum seize ans, et j’avais plutôt l’impression de suivre des petites filles de huit ans. Elles jouent à la marchande (si, je vous jure…), on des réactions de nouveau-né, qui découvre le monde, ne sont pas très naturelles dans leurs paroles. J’ai vraiment eu la sensation de me retrouver devant des gamines qui apprennent ce qu’est la vie, et non devant des adolescentes qui ont déjà pu vivre une partie de leur vie. Et c’est bien cela qui m’a le plus dérangée.
Et donc, en partant de là, la rencontre avec Léo (triangle amoureux en approche, bonjour !) m’a paru tout sauf naturelle. Je m’explique. Étant donné qu’elles apparaissent comme des enfants de plus ou moins huit ans, l’histoire d’amour et d’amitié qui naît entre les trois est un peu surréaliste à mes yeux. C’est comme si l’auteure s’est sentie obligée d’amener un garçon dans l’histoire pour créer des doutes et des surprises dans cette amitié si hors du commun entre deux jeunes filles.
Néanmoins, malgré tous ces points négatifs que j’ai pu trouver, j’ai voulu continuer ma lecture, ne pas m’arrêter à de telles extrémités. Et bien que c’était assez mal parti, je dois bien avouer que ma lecture a été tout de même pas mal plaisante. Bien que ça manquait clairement d’action et de retournement de situation, je me suis rendu compte que ce premier tome était avant tout une histoire d’amitié entre deux jeunes filles que tout oppose mais qui finissent tout de même par se rencontrer. Et c’est là que je trouve que la psychologie mise en place était vraiment bonne. Ce n’est pas un roman d’action, mais bien un roman sur l’acceptation de soi, sur le regard des autres sur soi, et la confiance qu’on peut avoir envers les autres, mais surtout envers soi. Car Poppy et Clarée sont loin d’être fières d’elles-mêmes. À des stades différents, elles se rendent compte qu’elles ne sont pas faites pour la vie qu’elles mènent à ce moment-là, qu’elles aimeraient voir ailleurs ce qui la vie leur réserve.
Et bien que cette lecture soit assez en demi-teinte, il n’en est pas moins que je suis curieuse de lire le second tome, pour voir où l’auteure peut nous emmener, et si cette fois, elle peut nous promettre quelques petites surprises. Je me suis déjà renseignée sur le résumé du tome 2, et je pense qu’on peut avoir quelques retournements de situation assez sympathiques. À voir, donc. En tout cas, la fin de ce premier tome est assez prenante pour vouloir se pencher sur la suite.
Poppy est une jeune fille qui a du mal à s’intégrer à son école, qui a du mal à se faire des amis, et qui ne s’entend pas forcément très bien avec son père. Elle a cette impression fugace de ne pas être comme les autres, d’être différente… Quant à Clarée, elle fait partie d’un clan de sorcières, qui habitent recluses, et qui refusent tout contact avec les autres humains, surtout les hommes. Bien que sorcière, elle a du mal à se faire accepter par ses pairs, et surtout, ne réussit pas le moindre petit tour de magie. Ces deux jeunes filles n’étaient pas censées se rencontrer, et pourtant, leurs chemins vont finir par se croiser… Pour le meilleur ou pour le pire ?
Nous sommes d’accord, ce résumé donne envie d’en savoir plus, de savoir pourquoi Poppy se sent si différente des autres et pourquoi Clarée a du mal à se faire accepter par ses paires. Bon, je ne vais pas vous mentir : ne vous attendez pas vraiment à un roman rempli de suspense, où le lecteur se pose pleins de questions, parce que… nous devinons très vite ce qui se passe réellement. En fait, même si le résumé ne le dit pas, le prologue est là pour vous mettre sur la piste immédiatement. Et cela peut autant être un point positif que négatif. Positif, car ainsi nous pouvons nous concentrer sur d’autres points plus ou moins importants ; négatif, parce que l’essence même de l’intrigue est révélée dès le départ, ce qui, pour certains, peut gâcher la lecture.
Pour ma part, ce n’est pas cela qui m’a le plus dérangée, en réalité. C’est plutôt le comportement de Poppy et Clarée. Censées être au lycée, elles ont au minimum seize ans, et j’avais plutôt l’impression de suivre des petites filles de huit ans. Elles jouent à la marchande (si, je vous jure…), on des réactions de nouveau-né, qui découvre le monde, ne sont pas très naturelles dans leurs paroles. J’ai vraiment eu la sensation de me retrouver devant des gamines qui apprennent ce qu’est la vie, et non devant des adolescentes qui ont déjà pu vivre une partie de leur vie. Et c’est bien cela qui m’a le plus dérangée.
Et donc, en partant de là, la rencontre avec Léo (triangle amoureux en approche, bonjour !) m’a paru tout sauf naturelle. Je m’explique. Étant donné qu’elles apparaissent comme des enfants de plus ou moins huit ans, l’histoire d’amour et d’amitié qui naît entre les trois est un peu surréaliste à mes yeux. C’est comme si l’auteure s’est sentie obligée d’amener un garçon dans l’histoire pour créer des doutes et des surprises dans cette amitié si hors du commun entre deux jeunes filles.
Néanmoins, malgré tous ces points négatifs que j’ai pu trouver, j’ai voulu continuer ma lecture, ne pas m’arrêter à de telles extrémités. Et bien que c’était assez mal parti, je dois bien avouer que ma lecture a été tout de même pas mal plaisante. Bien que ça manquait clairement d’action et de retournement de situation, je me suis rendu compte que ce premier tome était avant tout une histoire d’amitié entre deux jeunes filles que tout oppose mais qui finissent tout de même par se rencontrer. Et c’est là que je trouve que la psychologie mise en place était vraiment bonne. Ce n’est pas un roman d’action, mais bien un roman sur l’acceptation de soi, sur le regard des autres sur soi, et la confiance qu’on peut avoir envers les autres, mais surtout envers soi. Car Poppy et Clarée sont loin d’être fières d’elles-mêmes. À des stades différents, elles se rendent compte qu’elles ne sont pas faites pour la vie qu’elles mènent à ce moment-là, qu’elles aimeraient voir ailleurs ce qui la vie leur réserve.
Et bien que cette lecture soit assez en demi-teinte, il n’en est pas moins que je suis curieuse de lire le second tome, pour voir où l’auteure peut nous emmener, et si cette fois, elle peut nous promettre quelques petites surprises. Je me suis déjà renseignée sur le résumé du tome 2, et je pense qu’on peut avoir quelques retournements de situation assez sympathiques. À voir, donc. En tout cas, la fin de ce premier tome est assez prenante pour vouloir se pencher sur la suite.
En résumé, voilà un livre particulier. Ne vous attendez clairement pas à avoir des retournements de folie, de l’angoisse et du suspense, car vous risqueriez d’être déçus. L’intrigue est presque entièrement révélée dans le prologue, ce qui peut être un avantage comme un inconvénient. L’amitié entre deux filles que tout oppose est clairement le sujet principal de ce premier tome, et il faut dire que la psychologie est vraiment bien mise en avant. Par curiosité, je lirai quand même le tome 2, mais ce n’est pas non plus une lecture qui me restera longtemps en tête.