sharon kena - 163 pages - marion obry
Quand j'ai commencé ma lecture de l'ange déchu, je pensais le lire d'un seul coup, vu l'épaisseur du livre. Malheureusement, j'ai eu quelques imprévus qui m'ont empêchée de le dévorer. Parce que oui, on ne s'en rend pas compte comme ça, mais c'est un petit roman qui se dévore et qui se lit très vie, même si on savoure chaque page. Ce n'est pas un coup de cœur, mais une très bonne lecture et bonne découverte. Par contre, je tiens à préciser, pour lire ce livre, il ne vaut mieux pas être sensible, et l'auteure le confirmera : elle n'y va pas dans la dentelle, mais bien cash. Ce que j'ai vraiment, vraiment aimé, pour ma part ! Donc, âmes sensibles s'abstenir ! (ce qui est vraiment dommage, soit dit en passant!)
Dans ce premier tome, nous faisons la rencontre de deux Hunters : Cal et Sebastian. Leur métier consiste à détruire toutes les races impures : vampires, démons et tout ce qui y ressemble. Ce sont deux amis, qui pourtant ont deux caractères bien opposés. Dès les premières pages, je me suis de suite attachée à eux. À Cal par sa gentillesse, son écoute, sa diplomatie constantes. À Sebastian, pour son tempérament fort, son franc-parlé, son envie d'en donner encore plus, et le mystère qui fait de lui quelqu'un d'atypique.
Ils font partie d'une caste qui se trouve à Rome, et qui l'une des plus grandes, voire la plus grande. Là-bas, ils vouent leur temps à traquer chaque démon, afin de les renvoyer d'où ils viennent. Ils n'ont pas peur du sang, de se battre et de tuer. Ils sont nés pour ça et avec ce « don ». Mais lorsque Lucifer décide de revenir semer la peur, la crainte et le sang, tout bascule dans l'horreur. Les deux amis vont se retrouver un petit temps, pour être de nouveau séparés et mener chacun leur guerre de leur côté. D'ailleurs, j'étais un peu déçue qu'au bout de quelques pages Sebastian soit aussi effacé, car j'aimais beaucoup ce personnage, j'espère le revoir dans la suite !
Comme si ça ne suffisait pas, Cal se prend à faire des rêves... Apparaît dans ceux-ci, Lucifer. Pour quoi ? Pour qui ? À cause de quoi ? Il n'en sait rien, et nous non plus ! L'auteure réussit parfaitement à nous mener en bateau, qu'on n'en vient même pas à se demander pourquoi ça lui arrive, ce qu'il a de spécial. Tellement pris dans le récit, on lit, sans se poser de questions. Bien sûr, on en a quelques unes, mais pas de grandes importances.
Concernant l'action, je dois dire que waaah ! Il y en a, et pas qu'un peu ! Du début à la fin on est dans un état de transe, tellement l'action est présente. L'auteure ne lésine pas sur les moyens de descriptions et au fil du temps nous croisons des détails des plus macabres. Dans ce premier tome, j'ai trouvé que Marion Obry allait vraiment au bout des choses, qu'elle n'hésitait pas à décrire des passages qui nous soulèvent le cœur. Et je crois bien que ce sont ces passages que j'ai le plus aimer. (quoi ? Moi, je suis sadique ? Mais non!) Oui, parce que pour moi il ne suffit pas de décrire des passages horribles, il faut qu'ils aient un sens, une histoire, et c'est ce que j'ai ressenti à chaque fois.
La fin arrive toutefois trop vite, dans le sens où 100 pages de plus ne m'aurait pas dérangée, bien au contraire ! On sent que la plume de Marion Obry s'affine avec le temps, que certaines de ses phrases sont empreintes de poésie, malgré les moments noirs du récit. On sent aussi qu'elle a fait des recherches, que le thème des anges et démons qu'elle aborde n'est pas anodin, qu'elle en est même fan. Ça se ressent. Mais j'ai appris que le tome 2 serait plus gros, alors je suis ravie ! Ce que j'ai d'autant apprécié, c'est que la fin laisse une grande marque et donne envie d'avoir la suite sous la main ! Car oui, Marion Obry lâche une sacré bombe ! Même si mon nez de détective avait découvert la vérité à 30 pages de la fin ^^ mais ça n'a en aucun cas gâché cette révélation, bien au contraire !
Dans ce premier tome, nous faisons la rencontre de deux Hunters : Cal et Sebastian. Leur métier consiste à détruire toutes les races impures : vampires, démons et tout ce qui y ressemble. Ce sont deux amis, qui pourtant ont deux caractères bien opposés. Dès les premières pages, je me suis de suite attachée à eux. À Cal par sa gentillesse, son écoute, sa diplomatie constantes. À Sebastian, pour son tempérament fort, son franc-parlé, son envie d'en donner encore plus, et le mystère qui fait de lui quelqu'un d'atypique.
Ils font partie d'une caste qui se trouve à Rome, et qui l'une des plus grandes, voire la plus grande. Là-bas, ils vouent leur temps à traquer chaque démon, afin de les renvoyer d'où ils viennent. Ils n'ont pas peur du sang, de se battre et de tuer. Ils sont nés pour ça et avec ce « don ». Mais lorsque Lucifer décide de revenir semer la peur, la crainte et le sang, tout bascule dans l'horreur. Les deux amis vont se retrouver un petit temps, pour être de nouveau séparés et mener chacun leur guerre de leur côté. D'ailleurs, j'étais un peu déçue qu'au bout de quelques pages Sebastian soit aussi effacé, car j'aimais beaucoup ce personnage, j'espère le revoir dans la suite !
Comme si ça ne suffisait pas, Cal se prend à faire des rêves... Apparaît dans ceux-ci, Lucifer. Pour quoi ? Pour qui ? À cause de quoi ? Il n'en sait rien, et nous non plus ! L'auteure réussit parfaitement à nous mener en bateau, qu'on n'en vient même pas à se demander pourquoi ça lui arrive, ce qu'il a de spécial. Tellement pris dans le récit, on lit, sans se poser de questions. Bien sûr, on en a quelques unes, mais pas de grandes importances.
Concernant l'action, je dois dire que waaah ! Il y en a, et pas qu'un peu ! Du début à la fin on est dans un état de transe, tellement l'action est présente. L'auteure ne lésine pas sur les moyens de descriptions et au fil du temps nous croisons des détails des plus macabres. Dans ce premier tome, j'ai trouvé que Marion Obry allait vraiment au bout des choses, qu'elle n'hésitait pas à décrire des passages qui nous soulèvent le cœur. Et je crois bien que ce sont ces passages que j'ai le plus aimer. (quoi ? Moi, je suis sadique ? Mais non!) Oui, parce que pour moi il ne suffit pas de décrire des passages horribles, il faut qu'ils aient un sens, une histoire, et c'est ce que j'ai ressenti à chaque fois.
La fin arrive toutefois trop vite, dans le sens où 100 pages de plus ne m'aurait pas dérangée, bien au contraire ! On sent que la plume de Marion Obry s'affine avec le temps, que certaines de ses phrases sont empreintes de poésie, malgré les moments noirs du récit. On sent aussi qu'elle a fait des recherches, que le thème des anges et démons qu'elle aborde n'est pas anodin, qu'elle en est même fan. Ça se ressent. Mais j'ai appris que le tome 2 serait plus gros, alors je suis ravie ! Ce que j'ai d'autant apprécié, c'est que la fin laisse une grande marque et donne envie d'avoir la suite sous la main ! Car oui, Marion Obry lâche une sacré bombe ! Même si mon nez de détective avait découvert la vérité à 30 pages de la fin ^^ mais ça n'a en aucun cas gâché cette révélation, bien au contraire !
En résumé, un premier tome bourré d'action, des personnages atypiques, très attachants et bornés pour certains. Une histoire d'anges et démons qui reste sur le même thème que la guerre entre ces deux races, mais qui change de par l'apparition des Hunters, tueurs de démons et autres races démoniaques. Un premier opus où l'auteure va dans le fond des choses, où elle prend le temps de poser les bases, où n'hésite pas à montrer que cette saga n'a rien d'une saga « bisounours ». Des passages parfois sanglants, mais que j'ai adoré. Des détails glauques, mais qui passent pourtant très bien, qui sont dans l'ordre des choses, je dirais ! Bref, pressée de pouvoir lire le second tome, l'attente va être longue !!