France, fin du xvie siècle. C’est dans ce pays en proie à de terribles dissensions religieuses que se réfugient les Greer, fuyant l’Angleterre élisabéthaine.
Eileen, seule enfant du comte, est une jeune femme vive et de caractère. Mais son âge avance, et son père la met au pied du mur : elle doit se marier. Et c’est en faisant tout pour éviter cette terrible obligation à l’aide de sa fidèle amie Charlotte que Rose fera connaissance d'Artus de Janlys. Le séduisant et mystérieux comte l’entraînera dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l’existence, où les crimes terribles qui secouent Paris trouveront une explication apparemment inconcevable, mais bel et bien réelle... |
Milady - 587 pages - céline landressie
Cela faisait un moment que j'entendais parler de ce livre et de son contenu. C'est grâce à Péléane Léana ( * ) que j'ai fait la rencontre de l'auteure du roman, Céline Landressie. Après une demande de ma part pour un service-presse, elle a gentiment accepté de me l'envoyer. D'ailleurs je l'en remercie chaleureusement car grâce à elle, j'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de Rose et Artus.
La couverture en elle-même est déjà intrigante et la quatrième de couverture attise encore plus l'envie d'en découvrir plus. La jeune femme se trouvant sur le devant du livre est très belle et attire de suite le regard. Elle tient dans sa main une rose qui prend tout son sens au fil de la lecture. Elle semble avoir un regard à la fois meurtri et en même temps songeur et vengeur.
J'avoue bien que j'ai eu beaucoup de mal à vraiment rentrer dans l'histoire. Je savais évidemment que l'histoire se passait dans les années 1500, mais j'ai eu une sorte de choc lorsque j'ai vu le dialecte de l'époque si prononcé. Je sais que moi et le contemporain ne sommes pas forcément très amis mais quelque chose dans ce résumé m'a attirée. Oui, vous allez sans doute me prendre pour une folle mais c'est en partie la date qui m'a plu. 1500... J'ai toujours rêvé de porter les si belles robes des demoiselles que de pouvoir lire une histoire traitant de cette époque et qui plus est par une auteure française, ne pouvait que me plaire !
Comme je le disais plus haut, les premiers chapitres ne m'ont pas embarquée de suite dans l'histoire et ce qui se produisait dans les alentours du château de Rose. Ce n'est en aucun cas la faute de Céline car je dois dire qu'elle a une écriture merveilleuse, qui transporte et qui donne beaucoup d'étoiles dans les yeux. Avec une seule phrase, ou encore un seul mot, elle nous envoie dans un monde qui nous est inconnu et dans lequel on se plonge avec délice. La vie à cette époque est très différente de maintenant et c'est plaisant, et irritant à certains moments, de voir comment pouvaient vivre les jeunes filles de l'âge de Rose.
Bien qu'âgée d'à peine 30 ans, son père est toujours à la recherche d'un « damoiseau » pour marier sa fille. Des disputes en disputes, Rose fera comprendre à son géniteur qu'elle ne souhaite pas un mariage sans amour et qu'elle aimerait choisir son futur mari. Ou même, ne pas se marier, tout simplement. Elle aspire à la liberté de ses mouvements et de ses choix et serait prête à tout, même à comploter avec sa meilleure amie, Charlotte, pour que son père abandonne son idée saugrenue.
Au début du livre, nous somme en compagnie des parents de Rose, une trentaine d'années avant, juste après sa naissance. Nous faisons la connaissance de sa mère et j'avoue que sur le coup, je me suis attachée à sa personne. Et j'ai vite déchanté ! Des années plus tard on retrouve cette même personne complètement changée. Elle est odieuse, vilaine et mesquine. À croire qu'elle n'aime pas sa fille ni ce qui l'entoure. Sauf son mari, bien évidemment.
Le livre est découpé en trois parties :
La première est vraiment centrée sur Rose et sa vie de tous les jours en compagnie de ses parents, de ses laquais et domestiques et de sa meilleure amie, Charlotte. Au fil de la lecture on en apprend beaucoup sur elle et on l'apprécie de plus en plus. Elle a un caractère poussé et autoritaire et n'aime pas qu'on conteste ses choix. C'est cela que j'ai apprécié chez elle : sa liberté d'expression mais surtout son franc-parler.
Ensuite, vient le moment où son père lui annonce que cette fois-ci elle devra se marier, coûte que coûte et qu'il ne dérogera pas à cette règle. Pour cela, rien de plus simple : un bal où lui sera présenté son futur prétendant, monsieur de Chamontel. À l'aide de son amie, elle va monter une petite scène où Charlotte devra le séduire. Arrivées sur place, son amie s'en sort parfaitement bien et c'est là qu'elle fait la rencontre du comte Artus de Janlys. Ah ce compte... Il en ferait chavirer des cœurs.. Moi il m'a conquise dès ses premières paroles qui sont empreintes de respect, de loyauté et d'amour. Il la séduira jusqu'au bout et parviendra à ses fins. Rose, complètement conquise par cet homme, ne cessera plus de penser à lui, même si ce dernier ne donnera pas de nouvelles pendant des jours, voire des semaines.
La seconde partie est de loin celle que j'ai préféré. J'ai été complètement absorbée par ce qui s'y passait et les actions et les événements qui en découlaient. Un drame surviendra dans la famille de Rose, qui la contraindra à quitter son domaine et à aller s'installer chez Artus, ce qui n'est pas pour la déplaire, bien au contraire.
À partir de ce jour, Rose tentera de mener son enquête pour retrouver l'assassin d'un des membres de sa famille. Elle le fera coûte que coûte même si ça en vient à déplaire plusieurs personnes. La scène qui m'a particulièrement plu est celle entre Rose et Artus, le soir. Elle était tant empreinte d'amour, de sensualité, de respect que j'en ai eu des papillons dans le ventre et que j'aurais souhaité remplacer la jeune fille. Et je sais que beaucoup ayant lu ce livre, ne viendront pas me dire le contraire (LOL)
La troisième et dernière partie, est centrée sur le lourd secret que cache Artus. Ayant lu une partie de la chronique de Péléane, je savais à quoi m'attendre, ce qui est dommage puisque je n'ai pas eu la surprise qu'elle a certainement eu à la lecture. Puis l'auteure dissémine des indices au fur et à mesure qu'on en revient à deviner tout seul ce qui va se produire. Cette partie était particulièrement intéressante car l'on voit bien le déni qu'oppose Rose et la colère qu'elle ressent envers son protecteur. Parfois, j'avais tellement mal pour lui que j'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout s'arrangerait (et au pire, que j'étais là aussi LOL).
Je suis vraiment contente que Céline ait joué sur ces sentiments et qu'elle ait fait durer le suspense du « lui pardonnera-t-elle un jour ? » car sinon j'aurais trouvé ça trop poussé que Rose accepte tout parce qu'elle est amoureuse. Mais justement parce que c'est le cas, qu'elle se sent trahie et complètement manipulée. Même si je sais qu'elle se trompe et que Artus est quelqu'un de bien, on ne peut s'empêcher d'aller dans son sens parfois, alors qu'à d'autres moments on a envie de la secouer et de lui dire de pardonner.
J'aimerais beaucoup vous dire d'autres choses sur le secret du compte, mais par peur de spoiler, je préfère me taire... Mais l'idée des différentes maisons était vraiment géniale et change de ce que l'on peut voir d'habitude et cela fait du bien !
Le dernier chapitre était... parfait, sublime, à couper le souffle (surtout la partie de la vengeance que j'ai vraiment aimé!). Bien que l'identité du comploteur était pour moi évidente (oui, j'ai deviné dès le début ^^) j'ai aimé la colère de Rose et ce qu'elle a ressenti sur le moment. J'avais l'impression d'être elle, et de me venger de cette personne et waoh, c'était hyper plaisant !
La couverture en elle-même est déjà intrigante et la quatrième de couverture attise encore plus l'envie d'en découvrir plus. La jeune femme se trouvant sur le devant du livre est très belle et attire de suite le regard. Elle tient dans sa main une rose qui prend tout son sens au fil de la lecture. Elle semble avoir un regard à la fois meurtri et en même temps songeur et vengeur.
J'avoue bien que j'ai eu beaucoup de mal à vraiment rentrer dans l'histoire. Je savais évidemment que l'histoire se passait dans les années 1500, mais j'ai eu une sorte de choc lorsque j'ai vu le dialecte de l'époque si prononcé. Je sais que moi et le contemporain ne sommes pas forcément très amis mais quelque chose dans ce résumé m'a attirée. Oui, vous allez sans doute me prendre pour une folle mais c'est en partie la date qui m'a plu. 1500... J'ai toujours rêvé de porter les si belles robes des demoiselles que de pouvoir lire une histoire traitant de cette époque et qui plus est par une auteure française, ne pouvait que me plaire !
Comme je le disais plus haut, les premiers chapitres ne m'ont pas embarquée de suite dans l'histoire et ce qui se produisait dans les alentours du château de Rose. Ce n'est en aucun cas la faute de Céline car je dois dire qu'elle a une écriture merveilleuse, qui transporte et qui donne beaucoup d'étoiles dans les yeux. Avec une seule phrase, ou encore un seul mot, elle nous envoie dans un monde qui nous est inconnu et dans lequel on se plonge avec délice. La vie à cette époque est très différente de maintenant et c'est plaisant, et irritant à certains moments, de voir comment pouvaient vivre les jeunes filles de l'âge de Rose.
Bien qu'âgée d'à peine 30 ans, son père est toujours à la recherche d'un « damoiseau » pour marier sa fille. Des disputes en disputes, Rose fera comprendre à son géniteur qu'elle ne souhaite pas un mariage sans amour et qu'elle aimerait choisir son futur mari. Ou même, ne pas se marier, tout simplement. Elle aspire à la liberté de ses mouvements et de ses choix et serait prête à tout, même à comploter avec sa meilleure amie, Charlotte, pour que son père abandonne son idée saugrenue.
Au début du livre, nous somme en compagnie des parents de Rose, une trentaine d'années avant, juste après sa naissance. Nous faisons la connaissance de sa mère et j'avoue que sur le coup, je me suis attachée à sa personne. Et j'ai vite déchanté ! Des années plus tard on retrouve cette même personne complètement changée. Elle est odieuse, vilaine et mesquine. À croire qu'elle n'aime pas sa fille ni ce qui l'entoure. Sauf son mari, bien évidemment.
Le livre est découpé en trois parties :
La première est vraiment centrée sur Rose et sa vie de tous les jours en compagnie de ses parents, de ses laquais et domestiques et de sa meilleure amie, Charlotte. Au fil de la lecture on en apprend beaucoup sur elle et on l'apprécie de plus en plus. Elle a un caractère poussé et autoritaire et n'aime pas qu'on conteste ses choix. C'est cela que j'ai apprécié chez elle : sa liberté d'expression mais surtout son franc-parler.
Ensuite, vient le moment où son père lui annonce que cette fois-ci elle devra se marier, coûte que coûte et qu'il ne dérogera pas à cette règle. Pour cela, rien de plus simple : un bal où lui sera présenté son futur prétendant, monsieur de Chamontel. À l'aide de son amie, elle va monter une petite scène où Charlotte devra le séduire. Arrivées sur place, son amie s'en sort parfaitement bien et c'est là qu'elle fait la rencontre du comte Artus de Janlys. Ah ce compte... Il en ferait chavirer des cœurs.. Moi il m'a conquise dès ses premières paroles qui sont empreintes de respect, de loyauté et d'amour. Il la séduira jusqu'au bout et parviendra à ses fins. Rose, complètement conquise par cet homme, ne cessera plus de penser à lui, même si ce dernier ne donnera pas de nouvelles pendant des jours, voire des semaines.
La seconde partie est de loin celle que j'ai préféré. J'ai été complètement absorbée par ce qui s'y passait et les actions et les événements qui en découlaient. Un drame surviendra dans la famille de Rose, qui la contraindra à quitter son domaine et à aller s'installer chez Artus, ce qui n'est pas pour la déplaire, bien au contraire.
À partir de ce jour, Rose tentera de mener son enquête pour retrouver l'assassin d'un des membres de sa famille. Elle le fera coûte que coûte même si ça en vient à déplaire plusieurs personnes. La scène qui m'a particulièrement plu est celle entre Rose et Artus, le soir. Elle était tant empreinte d'amour, de sensualité, de respect que j'en ai eu des papillons dans le ventre et que j'aurais souhaité remplacer la jeune fille. Et je sais que beaucoup ayant lu ce livre, ne viendront pas me dire le contraire (LOL)
La troisième et dernière partie, est centrée sur le lourd secret que cache Artus. Ayant lu une partie de la chronique de Péléane, je savais à quoi m'attendre, ce qui est dommage puisque je n'ai pas eu la surprise qu'elle a certainement eu à la lecture. Puis l'auteure dissémine des indices au fur et à mesure qu'on en revient à deviner tout seul ce qui va se produire. Cette partie était particulièrement intéressante car l'on voit bien le déni qu'oppose Rose et la colère qu'elle ressent envers son protecteur. Parfois, j'avais tellement mal pour lui que j'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout s'arrangerait (et au pire, que j'étais là aussi LOL).
Je suis vraiment contente que Céline ait joué sur ces sentiments et qu'elle ait fait durer le suspense du « lui pardonnera-t-elle un jour ? » car sinon j'aurais trouvé ça trop poussé que Rose accepte tout parce qu'elle est amoureuse. Mais justement parce que c'est le cas, qu'elle se sent trahie et complètement manipulée. Même si je sais qu'elle se trompe et que Artus est quelqu'un de bien, on ne peut s'empêcher d'aller dans son sens parfois, alors qu'à d'autres moments on a envie de la secouer et de lui dire de pardonner.
J'aimerais beaucoup vous dire d'autres choses sur le secret du compte, mais par peur de spoiler, je préfère me taire... Mais l'idée des différentes maisons était vraiment géniale et change de ce que l'on peut voir d'habitude et cela fait du bien !
Le dernier chapitre était... parfait, sublime, à couper le souffle (surtout la partie de la vengeance que j'ai vraiment aimé!). Bien que l'identité du comploteur était pour moi évidente (oui, j'ai deviné dès le début ^^) j'ai aimé la colère de Rose et ce qu'elle a ressenti sur le moment. J'avais l'impression d'être elle, et de me venger de cette personne et waoh, c'était hyper plaisant !
Bref, c'est la plus longue chronique que j'ai faite, mais Céline Landressie le mérite amplement. Pour faire court, son roman était un pur délice d'émotion, d'action, de romantisme, de révélation. Une écriture sublime avec un vocabulaire énorme et une auteure tout aussi adorable.
Encore merci à toi Péléane et à vous Céline, de m'avoir permis de découvrir cette merveille. Je n'ai qu'une chose à dire : vivement mai pour pouvoir lire la suite !!
Encore merci à toi Péléane et à vous Céline, de m'avoir permis de découvrir cette merveille. Je n'ai qu'une chose à dire : vivement mai pour pouvoir lire la suite !!
France, fin du XVIIIe siècle.
Alors que la révolte gronde aux quatre coins de la France, Rose est rappelée de la cour de Russie. De retour aux côtés de son mentor, elle découvre que la situation vacille également dans l’univers occulte d’Artus. Les Arimath doivent faire face à de sauvages attaques sur leurs terres, tandis que la grogne contre la noblesse croît d’instant en instant parmi le peuple. Entre la révolution naissante et les prémices d’une guerre au sein du monde obscur, les bouleversements dans l’existence de Rose s’annoncent cataclysmiques. Leurs conséquences risquent fort de faire sombrer en un même chaos les existences des humains aussi bien que des immortels... |
Milady - 576 pages - céline landressie
Je tiens tout d'abord à remercier l'auteure, Céline Landressie, et les éditions de l'homme sans nom pour m'avoir permis de lire ce tome 2 !
En février 2013 je découvrais pour la première fois Rose Morte, le tome 1 grâce à une bloggeuse et à l'auteure elle-même, Céline Landressie. Avec un début difficile, du fait de l'écriture et des dialectes de l'époque qui m'avaient surprise. Puis ensuite, on s'habitue, on aime, on adore, on dévore et le tome 1 se termine en à peine quelques jours tellement l'univers, la plume, l'histoire sont magnifiques et ça devient un coup de cœur vraiment mérité. Évidemment, comme tout auteur, Céline Landressie aime laisser ses lecteurs sur sa fin et du coup, avoir le tome 2 devient une urgence (sans même avoir vu la couverture). Arrive le jour de l'annonce de cette dite couverture et là... Le cœur fait boom boom et on est sûr de vouloir acquérir cette merveille !
Une fois que j'ai reçu ce tome 2 et que je l'ai tenu dans mes mains, je l'ai dévoré des yeux tellement j'ai aimé cette couverture. Et puis, c'est Artus qui est dessus. Artus, quoi. Pas n'importe qui ! C'est LE personnage du roman que tout le monde (toutes les filles ? Lol) aime. J'ai reposé mon livre et j'ai lu les lectures qui étaient prévues avant celui-là. Mais je n'ai pas tenu quelques jours, tellement l'appel de ce roman était fort ! À peine quelques jours et je l'ouvrais et débutais ma lecture.
Et là, le bonheur de retrouver la plume de l'auteure. Le bonheur de retrouver les personnages. Le bonheur de retrouver les lieux. Et vraiment, Céline Landressie n'y a pas été de mains mortes avec ce second tome. Un nouveau souffle. Une nouvelle histoire et aucun moment de doutes, à se demander si on va aimer ou non. Parce qu'il est impossible de ne pas aimer cette plume délicate, attentionnée, généreuse et tellement agréable. Et lorsqu'on voit que l'auteure y a mis tout son cœur pour nous offrir pareil moment, on ne peut que continuer, lire, dévorer, aimer.
Malheureusement, je n'ai pas pu lire comme je le souhaitais. Je suis tombée malade (un sacré rhume carabiné -_-) du coup, j'ai dû mettre ma lecture de côté pendant une semaine (pfff). Et croyez-moi, je ne voulais pas ! C'est l'auteure elle-même qui me l'a dit car sinon j'allais rater des choses. Alors ce n'est pas de gaieté de cœur mais pas le choix. Et le livre m'appelait toujours autant, bien qu'à la place ce soit des paquets et des paquets de mouchoirs qui m'accompagnaient chaque jour ><. Le pire je crois ça été de voir les copines qui elles pouvaient le lire et tombaient de plus en plus sous le charme de ce second opus.
Bref, après une dure semaine remplie de médocs, de mouchoirs, de nuits très courtes et d'une semaine de boulot très difficile (bah ouais, j'allais quand même travailler, quoi ^^') j'ai ENFIN pu reprendre ma lecture !
Nous retrouvons donc Rose avec un bon dans le temps de plusieurs siècles. J'avoue ne plus trop me rappeler de la fin du tome 1 et si Artus, un Arimath (donc un vampire), a transformé celle qu'il aime ou non. Du coup, avec ce début je me suis retrouvée un peu perdue, car plusieurs siècles ont passés et elle est toujours vivante. Rappelée de Russie, où son mentor l'a envoyée, elle revient auprès de lui en France, et se rend compte que depuis son départ, les choses ont empiré. Contre toute attente, elle ne vient pas seule, mais en compagnie de son servant, Vassili, prince de la couronne de Russie.
J'ai de suite aimé ce personnage. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose en lui m'a donné confiance. Il était simple, fidèle et savait où et quand intervenir. Évidemment, il n'est pas au goût des deux frères Holival, Artus et Adelphe, qui dès le début lui vouent une sorte de haine qui se décuplera par la suite pour Artus. Pour moi, et vu les réactions qu'il a, ce dernier se sent trahi de l'affront que lui fait son infante.
Quant à Adelphe, j'ai découvert de suite ce qui clochait en lui (avec les félicitations de l'auteure et son étonnement d'avoir découvert la vérité aussi vite xD bah ouais, c'est important de le préciser!). Il avait des réaction qui ne trompaient pas, et je ne sais pas, ce petit quelque chose qui nous dévoile bien plus qu'il ne le voudrait vraiment.
Artus, par contre, m'a déçue. Il était froid, distant et évitait toute discussion avec Rose qui voulait des explications quant à son départ précipité pour la France. Son exil, comme elle dit. Or, l'Arimath ne voulait rien dire, de quoi froisser la jeune femme. Je pense que l'auteure a voulu dans un sens que nous ressentions une certaine tristesse quant à ses réactions. Et pour ma part, elle a réussi. Peut-être aussi le fait qu'inconsciemment, on pense comme Rose, puisque c'est elle le personnage principal, c'est elle qu'on suit, on est dans sa tête et du coup on ne sait pas ce que pense les autres.
En parlant de Rose. J'ai adoré son caractère qui a bien évolué (en même temps, elle a eu quelques siècles pour). Mais elle ne se laisse plus marcher dessus, elle est forte et non plus faible. Elle a grandi, intérieurement et extérieurement, sait prendre les bonnes décisions (ou pas lol) et sait ce qui est bon pour elle ou pour les autres. Elle est fidèle à Artus, bien qu'elle doute que ce soit réciproque, et prend soin de son servant, Vassili. Bref, j'adore la nouvelle Rose, en fait !
Passons à l'histoire même du récit (oui, il est temps lol). Que vous dire sans spoiler ? C'est dur parce que j'aimerais vous expliquer tout de A à Z, ce que j'ai ressenti lors de cette lecture, comment j'ai réagi à certaines scènes, mais c'est impossible, sinon je retirerai tout le plaisir de la découverte. L'une des seules choses que je peux vous dire, c'est qu'avec ce tome 2, Céline Landressie a fait des miracles. L'on voit souvent des tomes 2 qui commencent à s'essouffler, parce que l'histoire est la même et que l'auteur n'essaye pas de voir plus loin que l'histoire qu'il a créé. Or, là, l'auteure a justement vu plus loin. On voit derrière tout cela que les recherches ont été conséquentes, qu'elle s'est renseignée au possible sur cette époque, sur les immortels. Elle a su recréer un monde surnaturel à sa manière. Car oui, ça parle de vampires. Mais je dois dire qu'à la lecture, tellement son roman est bourré d'histoire, les vampires sont presque oubliés. Leur condition ne se voit pas. Elle n'est pas restée sur le fait que les vampires ont besoin de sang, de vivre la nuit. Enfin, bien sûr qu'elle y fait allusion, mais elle ne reste pas fixée dessus, ce qui m'a vraiment plu.
On ne se rend pas compte à la lecture mais cette saga est bourrée de psychologie, de vérité, de choses vraies, d'action. C'est une fois sorti du livre qu'on se dit « ah oui, en fait je viens de comprendre ». Bah ouais, et c'est ce qui donne ce charme.
Et la fin. Le dernier chapitre, d'abord. Il est... Empli de plein de sentiments. Ce qu'Artus raconte est tellement beau, triste, émouvant que l'on dévore ce chapitre sans voir les pages défiler. Ses souvenirs sont touchants et on voit, on sent qu'il souffre au fond de lui. D'ailleurs, grâce à ces révélations, Rose se remet beaucoup en question et se rend compte que parfois elle a été trop loin et regrette certaines de ses paroles, certains de ses gestes.
Et l'épilogue. Pff court mais triste ! Je ne voulais pas que ce tome ce termine comme ça mais... Après tout, c'est une fin qui se suffit à elle-même et on n'a pas l'impression qu'un tome 3 va suivre. Et pourtant ! Dans un autre sens on se dit que l'histoire ne peut pas se terminer comme ça, que ce serait trop triste.
En février 2013 je découvrais pour la première fois Rose Morte, le tome 1 grâce à une bloggeuse et à l'auteure elle-même, Céline Landressie. Avec un début difficile, du fait de l'écriture et des dialectes de l'époque qui m'avaient surprise. Puis ensuite, on s'habitue, on aime, on adore, on dévore et le tome 1 se termine en à peine quelques jours tellement l'univers, la plume, l'histoire sont magnifiques et ça devient un coup de cœur vraiment mérité. Évidemment, comme tout auteur, Céline Landressie aime laisser ses lecteurs sur sa fin et du coup, avoir le tome 2 devient une urgence (sans même avoir vu la couverture). Arrive le jour de l'annonce de cette dite couverture et là... Le cœur fait boom boom et on est sûr de vouloir acquérir cette merveille !
Une fois que j'ai reçu ce tome 2 et que je l'ai tenu dans mes mains, je l'ai dévoré des yeux tellement j'ai aimé cette couverture. Et puis, c'est Artus qui est dessus. Artus, quoi. Pas n'importe qui ! C'est LE personnage du roman que tout le monde (toutes les filles ? Lol) aime. J'ai reposé mon livre et j'ai lu les lectures qui étaient prévues avant celui-là. Mais je n'ai pas tenu quelques jours, tellement l'appel de ce roman était fort ! À peine quelques jours et je l'ouvrais et débutais ma lecture.
Et là, le bonheur de retrouver la plume de l'auteure. Le bonheur de retrouver les personnages. Le bonheur de retrouver les lieux. Et vraiment, Céline Landressie n'y a pas été de mains mortes avec ce second tome. Un nouveau souffle. Une nouvelle histoire et aucun moment de doutes, à se demander si on va aimer ou non. Parce qu'il est impossible de ne pas aimer cette plume délicate, attentionnée, généreuse et tellement agréable. Et lorsqu'on voit que l'auteure y a mis tout son cœur pour nous offrir pareil moment, on ne peut que continuer, lire, dévorer, aimer.
Malheureusement, je n'ai pas pu lire comme je le souhaitais. Je suis tombée malade (un sacré rhume carabiné -_-) du coup, j'ai dû mettre ma lecture de côté pendant une semaine (pfff). Et croyez-moi, je ne voulais pas ! C'est l'auteure elle-même qui me l'a dit car sinon j'allais rater des choses. Alors ce n'est pas de gaieté de cœur mais pas le choix. Et le livre m'appelait toujours autant, bien qu'à la place ce soit des paquets et des paquets de mouchoirs qui m'accompagnaient chaque jour ><. Le pire je crois ça été de voir les copines qui elles pouvaient le lire et tombaient de plus en plus sous le charme de ce second opus.
Bref, après une dure semaine remplie de médocs, de mouchoirs, de nuits très courtes et d'une semaine de boulot très difficile (bah ouais, j'allais quand même travailler, quoi ^^') j'ai ENFIN pu reprendre ma lecture !
Nous retrouvons donc Rose avec un bon dans le temps de plusieurs siècles. J'avoue ne plus trop me rappeler de la fin du tome 1 et si Artus, un Arimath (donc un vampire), a transformé celle qu'il aime ou non. Du coup, avec ce début je me suis retrouvée un peu perdue, car plusieurs siècles ont passés et elle est toujours vivante. Rappelée de Russie, où son mentor l'a envoyée, elle revient auprès de lui en France, et se rend compte que depuis son départ, les choses ont empiré. Contre toute attente, elle ne vient pas seule, mais en compagnie de son servant, Vassili, prince de la couronne de Russie.
J'ai de suite aimé ce personnage. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose en lui m'a donné confiance. Il était simple, fidèle et savait où et quand intervenir. Évidemment, il n'est pas au goût des deux frères Holival, Artus et Adelphe, qui dès le début lui vouent une sorte de haine qui se décuplera par la suite pour Artus. Pour moi, et vu les réactions qu'il a, ce dernier se sent trahi de l'affront que lui fait son infante.
Quant à Adelphe, j'ai découvert de suite ce qui clochait en lui (avec les félicitations de l'auteure et son étonnement d'avoir découvert la vérité aussi vite xD bah ouais, c'est important de le préciser!). Il avait des réaction qui ne trompaient pas, et je ne sais pas, ce petit quelque chose qui nous dévoile bien plus qu'il ne le voudrait vraiment.
Artus, par contre, m'a déçue. Il était froid, distant et évitait toute discussion avec Rose qui voulait des explications quant à son départ précipité pour la France. Son exil, comme elle dit. Or, l'Arimath ne voulait rien dire, de quoi froisser la jeune femme. Je pense que l'auteure a voulu dans un sens que nous ressentions une certaine tristesse quant à ses réactions. Et pour ma part, elle a réussi. Peut-être aussi le fait qu'inconsciemment, on pense comme Rose, puisque c'est elle le personnage principal, c'est elle qu'on suit, on est dans sa tête et du coup on ne sait pas ce que pense les autres.
En parlant de Rose. J'ai adoré son caractère qui a bien évolué (en même temps, elle a eu quelques siècles pour). Mais elle ne se laisse plus marcher dessus, elle est forte et non plus faible. Elle a grandi, intérieurement et extérieurement, sait prendre les bonnes décisions (ou pas lol) et sait ce qui est bon pour elle ou pour les autres. Elle est fidèle à Artus, bien qu'elle doute que ce soit réciproque, et prend soin de son servant, Vassili. Bref, j'adore la nouvelle Rose, en fait !
Passons à l'histoire même du récit (oui, il est temps lol). Que vous dire sans spoiler ? C'est dur parce que j'aimerais vous expliquer tout de A à Z, ce que j'ai ressenti lors de cette lecture, comment j'ai réagi à certaines scènes, mais c'est impossible, sinon je retirerai tout le plaisir de la découverte. L'une des seules choses que je peux vous dire, c'est qu'avec ce tome 2, Céline Landressie a fait des miracles. L'on voit souvent des tomes 2 qui commencent à s'essouffler, parce que l'histoire est la même et que l'auteur n'essaye pas de voir plus loin que l'histoire qu'il a créé. Or, là, l'auteure a justement vu plus loin. On voit derrière tout cela que les recherches ont été conséquentes, qu'elle s'est renseignée au possible sur cette époque, sur les immortels. Elle a su recréer un monde surnaturel à sa manière. Car oui, ça parle de vampires. Mais je dois dire qu'à la lecture, tellement son roman est bourré d'histoire, les vampires sont presque oubliés. Leur condition ne se voit pas. Elle n'est pas restée sur le fait que les vampires ont besoin de sang, de vivre la nuit. Enfin, bien sûr qu'elle y fait allusion, mais elle ne reste pas fixée dessus, ce qui m'a vraiment plu.
On ne se rend pas compte à la lecture mais cette saga est bourrée de psychologie, de vérité, de choses vraies, d'action. C'est une fois sorti du livre qu'on se dit « ah oui, en fait je viens de comprendre ». Bah ouais, et c'est ce qui donne ce charme.
Et la fin. Le dernier chapitre, d'abord. Il est... Empli de plein de sentiments. Ce qu'Artus raconte est tellement beau, triste, émouvant que l'on dévore ce chapitre sans voir les pages défiler. Ses souvenirs sont touchants et on voit, on sent qu'il souffre au fond de lui. D'ailleurs, grâce à ces révélations, Rose se remet beaucoup en question et se rend compte que parfois elle a été trop loin et regrette certaines de ses paroles, certains de ses gestes.
Et l'épilogue. Pff court mais triste ! Je ne voulais pas que ce tome ce termine comme ça mais... Après tout, c'est une fin qui se suffit à elle-même et on n'a pas l'impression qu'un tome 3 va suivre. Et pourtant ! Dans un autre sens on se dit que l'histoire ne peut pas se terminer comme ça, que ce serait trop triste.
En résumé, un tome 2 vraiment très surprenant, qui prend un nouveau souffle avec ces idées qui affluent. Je pense que dans un sens, je n'ai pas su apprécier autant que je l'aurais voulu ce livre, à cause de mon rhume carabiné et le fait de devoir restreindre ma lecture. Ce qui est fort dommage. De ce côté-là je suis vraiment déçue, mais ce n'est en aucun cas la faute de l'auteure. Elle a toujours une plume aussi raffinée, douce et belle. Revenir à cette époque avec le vrai style d'écriture qui lui correspond était un vrai délice. L'arrivée de nouveaux personnages fait aussi beaucoup de bien, surtout que pour la plupart, ils sont appréciables. J'aurais encore tant de choses à vous dire, mais j'aurais trop peur de spoiler, malheureusement. Alors, je n'ai qu'une chose à dire pour clore cette chronique (qui est méga longue O.O) : lisez-le ! Achetez-le ! Ou bien si vous n'avez pas commencé la série : achetez-la ! Vraiment !
France, milieu de xxe siècle. Le monde mortel se délite en livrant bataille au iii e Reich, dont la violence et la cruauté sont sans équivalent. Malmenée par ces horrifiantes évolutions, la société obscure se débat simultanément dans ses propres dissensions. Loin de s’apaiser, les conflits qui la secouent ont gagné en ampleur, amenant un improbable triumvirat composé d’Artus, Olaf et Raugmundr, a des décisions drastiques. Mais les choses prennent une fâcheuse tournure. En dépit des injonctions de son mentor, Rose n’a alors d’autre alternative que se jeter dans une course contre la fatalité...
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milady - 576 pages - céline landressie
Sachez tout d'abord que ce tome 3 allait forcément rejoindre ma PAL, qu'importe l'époque cité, parce que c'est l'une de mes sagas chouchou et que Céline Landressie a une grande place dans mon cœur. Alors quand on a su que ça traitait à l'époque de la seconde guerre mondiale, là, j'avais hâte que la sortie arrive. Et, évidemment, je ne regrette pas du tout ma lecture, au contraire !
Après les événements du tome 2, nous retrouvons Rose, Artus, Adelphe et Vassili au milieu du Xxè siècle, pendant la seconde guerre mondiale. Le monde des mortels comme des immortels vit une époque dans la violence et la cruauté qui met à mal beaucoup de choses. Pour essayer d'arranger les chose, Artus, Adelphe et Olaf partent pour essayer de mener à bien une mission, tout en laissant de côté Rose, qui n'apprécie pas vraiment. Mais suite à des nouvelles peu reluisantes, elle est obligée de sortir de chez elle pour... eh bien je ne vous le dirai pas, à vous de le lire !
Comme dans les deux premiers tomes, Céline Landressie met nos nerfs à rude épreuve ! Mais j'ai trouvé encore plus mise en condition ici, vu le sujet principal. Certaines scènes sont vraiment atroces à lire et donnent des sueurs froides et du dégoût. Car oui, on le sait tous, le joug d'Hitler était atroce, et ici, l'auteure les retranscrit à merveille ! On s'y croirait presque revenus au milieu du Xxè siècle, tant les descriptions sont assez horribles et malheureusement réalistes (même sous fond de roman).
Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que malgré le fait que nos personnages évoluent d'une époque à l'autre, ils gardent tous leur caractère même s'ils évoluent aussi avec le temps, ce qui est normal. Mais leur psychologie du début reste la même, ce qui est vraiment bien. Rose reste la jeune femme impétueuse de ses débuts, Artus, le comte le plus mystérieux et un poil goujat (au grand malheur de nous, lecteurs!), Adelphe, le prince peu sûr de lui, mais qui au fond à un cœur énorme et Vassili, avec son caractère haut en couleurs !
Avec ce sujet particulièrement difficile moralement, on sent que les relations entre les quatre protagonistes prennent un envol conséquent et soudent encore plus leur amitié commune. Même si entre Artus et Vassili, l'entente n'est pas si cordiale que cela, ils se respectent tout de même. Les événements qui se passent dans ce troisième opus sont parfois très difficiles à accepter. L'époque de la guerre m'a toujours intéressée, et je dois dire qu'avec ce tome 3, cet intérêt n'a pas baissé.
On sent à travers de sa plume, qu'elle est touchée et énervée par ce qui s'est passé, par les pertes qu'il y a eu mais surtout les injustices. À travers ses mots, on sent toute sa colère et son affliction, qu'elle nous traduit par un roman de haute qualité, avec toujours sa plume si délicate et fluide. Ce tome 3 est un livre qui ne vous laissera pas indemnes, que ce soit sur le thème de la seconde guerre mondiale, ou encore sur les événements que vivent nos personnages.
Et la fin... Brrr. J'ai juste envie de secouer un certain personnage pour ses réactions et sa façon de réagir ! Même si je pense qu'il est touché par ce qui se dit, il montre une lueur de je m'en foutisme qui est très désagréable ! (mais je l'aime quand même beaucoup!)
Après les événements du tome 2, nous retrouvons Rose, Artus, Adelphe et Vassili au milieu du Xxè siècle, pendant la seconde guerre mondiale. Le monde des mortels comme des immortels vit une époque dans la violence et la cruauté qui met à mal beaucoup de choses. Pour essayer d'arranger les chose, Artus, Adelphe et Olaf partent pour essayer de mener à bien une mission, tout en laissant de côté Rose, qui n'apprécie pas vraiment. Mais suite à des nouvelles peu reluisantes, elle est obligée de sortir de chez elle pour... eh bien je ne vous le dirai pas, à vous de le lire !
Comme dans les deux premiers tomes, Céline Landressie met nos nerfs à rude épreuve ! Mais j'ai trouvé encore plus mise en condition ici, vu le sujet principal. Certaines scènes sont vraiment atroces à lire et donnent des sueurs froides et du dégoût. Car oui, on le sait tous, le joug d'Hitler était atroce, et ici, l'auteure les retranscrit à merveille ! On s'y croirait presque revenus au milieu du Xxè siècle, tant les descriptions sont assez horribles et malheureusement réalistes (même sous fond de roman).
Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que malgré le fait que nos personnages évoluent d'une époque à l'autre, ils gardent tous leur caractère même s'ils évoluent aussi avec le temps, ce qui est normal. Mais leur psychologie du début reste la même, ce qui est vraiment bien. Rose reste la jeune femme impétueuse de ses débuts, Artus, le comte le plus mystérieux et un poil goujat (au grand malheur de nous, lecteurs!), Adelphe, le prince peu sûr de lui, mais qui au fond à un cœur énorme et Vassili, avec son caractère haut en couleurs !
Avec ce sujet particulièrement difficile moralement, on sent que les relations entre les quatre protagonistes prennent un envol conséquent et soudent encore plus leur amitié commune. Même si entre Artus et Vassili, l'entente n'est pas si cordiale que cela, ils se respectent tout de même. Les événements qui se passent dans ce troisième opus sont parfois très difficiles à accepter. L'époque de la guerre m'a toujours intéressée, et je dois dire qu'avec ce tome 3, cet intérêt n'a pas baissé.
On sent à travers de sa plume, qu'elle est touchée et énervée par ce qui s'est passé, par les pertes qu'il y a eu mais surtout les injustices. À travers ses mots, on sent toute sa colère et son affliction, qu'elle nous traduit par un roman de haute qualité, avec toujours sa plume si délicate et fluide. Ce tome 3 est un livre qui ne vous laissera pas indemnes, que ce soit sur le thème de la seconde guerre mondiale, ou encore sur les événements que vivent nos personnages.
Et la fin... Brrr. J'ai juste envie de secouer un certain personnage pour ses réactions et sa façon de réagir ! Même si je pense qu'il est touché par ce qui se dit, il montre une lueur de je m'en foutisme qui est très désagréable ! (mais je l'aime quand même beaucoup!)
En résumé, un tome 3 à la hauteur des deux premiers, avec une époque dure émotionnellement, ajoutée à cela la plume de l'auteure qui ne cesse d'éblouir et à la fois de foutre des frissons durant les scènes plus difficiles. Un tome 3 que j'ai savouré, avec une fin qui pousse à lire la suite maintenant ! En espérant voir un rapprochement plus concret entre quatre personnes (séparées, quoi) ! Vivement le tome 4 !