C’est si bon d’être mauvais…
SAISON 1. À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort. Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller? |
collection r - 442 pages - myra eljundir
Ce livre est dans ma PAL depuis... presque un an. Je dois dire que je ne sais pas comment j'ai fait pour me retenir de le lire jusque maintenant, parce que ce livre est pire qu'un livre. Il t'incite à le lire dès que tu passes devant du genre : « Lis-moi, vite ! ». Mais j'ai tenu jusqu'à ce que je l'ouvre envie. Mais cependant, ce livre me tentait vraiment beaucoup, beaucoup. Je crois que la phrase d'accroche est de telle sorte qu'elle appelle encore plus. Avec une seule phrase, Myra Eljundir réussit à nous donner envie de découvrir le contenu. Même si au début j'ai eu un peu de mal, bien que les pages défilaient toutes seules, par la suite, j'ai vraiment aimé ma lecture.
Kaleb est un jeune homme de 19 ans. Suite à un événement, il se découvre télépathe. Ce pouvoir pourrait être quelque chose de bien, de grisant. Mais chez lui, c'est mal. C'est grisant, certes, mais dangereux. Sans s'en rendre compte au début, il entre dans la tête des gens et leur change leurs pensées afin qu'elles soient à ses convenances, ou encore que les personnes exécutent ce que lui souhaite. Il prend ça comme un don et en profite un peu trop, à ses dépends. Mais cela, il s'en rendra compte bien plus – trop – tard.
Car évidemment, son pouvoir a beau être jouissif pour lui, il apprendra au fur et à mesure qu'il est traqué et poursuivi par une société secrète. Pourquoi ? Dans quel but ? Tout est expliqué dans ce premier tome assez sanglant et qui prend malgré tout aux tripes. En parallèle de Kaleb, nous suivons le colonel et son assistante. Eux sont là pour détruire des EDV (non, je ne vous dirais pas ce que c'est, j'ai moi-même mis du temps à comprendre!). Car oui, les EDV possèdent des pouvoirs qui peuvent autant faire le bien que le mal. Cependant, ce derniers possèdent plusieurs phases qui font assez froid dans le dos à la lecture.
L'auteure ne lésine pas sur les moyens et je crois que c'est ce que j'ai le plus apprécié. Elle n'hésite pas du tout à décrire la plus horrible des scènes, mais ce qui est encore plus... « magique », c'est que sa plume est tout en poésie, malgré le malheur des événements. Myra Eljundir sais parfaitement comment décrire les choses. Durant ma lecture, plusieurs fois mon cœur s'est relevé, tellement les descriptions étaient parfaites, complètes et gores, par moment. Mais nous sommes prévenus : ce roman ne s'adresse pas aux moins de 15 ans et aux âmes sensibles. Bon, je suis une âme sensible, mais j'aime tester mes limites et je dois dire qu'avec ce roman, je les ai bien testées et je ne regrette pas ! Même si parfois des lectures calmes et reposantes font du bien, parfois des lectures remplies d'adrénaline et de descriptions osées nous permet de plus nous évader.
Même si je n'ai pas réussi à m'attacher à Kaleb comme je le souhaitais, j'ai quand même bien apprécié son personnage. Meurtri par la mort de sa mère à sa naissance, il lui manque ce côté féminin et rassurant dans sa vie. Trimbalé de villes en villes, de pays en pays par son père, il n'a pas eu le temps de se faire des amis, mais cela ne semble pas l'ennuyer outre mesure. On sent que malgré tout cela, au fond de lui bien caché, il est fort moralement. Il a une puissance démesurée qu'il a du mal à contrôler et qu'il essaye de juguler durant tout le roman. Plusieurs constances entre en jeu : l'amour, le déni, la colère, la tristesse, qui font que ses pouvoirs s'intensifient et que son don d'empathie devient plus présent et prend presque possession de ce qu'il est et de son esprit. On le sent par moment floué mais il veut s'en sortir et même s'il doit en faire souffrir, il le fera, pour remonter la pente. Cependant, ses crises de colère m'ont parfois déroutée parce qu'il peut être très violent et je n'aime pas les personnes violentes. Néanmoins, lorsque son côté humain ressortait, là il était touchant et attendrissant.
Je ne sais pas où l'auteure a pu aller cherche cette imagination débordante, mais pour un premier tome elle fait très fort. Le livre est rythmé tant par les excès de colère de Kaleb, mais aussi le caractère complètement dégénéré du colonel. Ce dernier est complètement extérieur à tout, il est dans sa bulle et ce qu'il veut par-dessus tout c'est de détruire les EDV, même s'il doit lui-même en souffrir. Ah ouais parce que malgré son penchant pour la souffrance, finalement il a un cœur... Dur d'y croire quand on le suit depuis 200 pages... L'action n'est pas tant présente, je dirais qu'elle est remplacé par le suspense et une psychologie complètement timbrée. Et c'est ce que j'ai adoré. Être dans un roman, dans un monde irréel mais qui pourtant peut être réel. L'auteure essaye de faire comprendre que le don d'empathie peut être un point positif, comme une tare. Car une fois qu'on y goutte, on ne peut plus s'en passer. Et là, sa phrase d'accroche « C'est si bon d'être mauvais » prend tout son sens.
Kaleb est un jeune homme de 19 ans. Suite à un événement, il se découvre télépathe. Ce pouvoir pourrait être quelque chose de bien, de grisant. Mais chez lui, c'est mal. C'est grisant, certes, mais dangereux. Sans s'en rendre compte au début, il entre dans la tête des gens et leur change leurs pensées afin qu'elles soient à ses convenances, ou encore que les personnes exécutent ce que lui souhaite. Il prend ça comme un don et en profite un peu trop, à ses dépends. Mais cela, il s'en rendra compte bien plus – trop – tard.
Car évidemment, son pouvoir a beau être jouissif pour lui, il apprendra au fur et à mesure qu'il est traqué et poursuivi par une société secrète. Pourquoi ? Dans quel but ? Tout est expliqué dans ce premier tome assez sanglant et qui prend malgré tout aux tripes. En parallèle de Kaleb, nous suivons le colonel et son assistante. Eux sont là pour détruire des EDV (non, je ne vous dirais pas ce que c'est, j'ai moi-même mis du temps à comprendre!). Car oui, les EDV possèdent des pouvoirs qui peuvent autant faire le bien que le mal. Cependant, ce derniers possèdent plusieurs phases qui font assez froid dans le dos à la lecture.
L'auteure ne lésine pas sur les moyens et je crois que c'est ce que j'ai le plus apprécié. Elle n'hésite pas du tout à décrire la plus horrible des scènes, mais ce qui est encore plus... « magique », c'est que sa plume est tout en poésie, malgré le malheur des événements. Myra Eljundir sais parfaitement comment décrire les choses. Durant ma lecture, plusieurs fois mon cœur s'est relevé, tellement les descriptions étaient parfaites, complètes et gores, par moment. Mais nous sommes prévenus : ce roman ne s'adresse pas aux moins de 15 ans et aux âmes sensibles. Bon, je suis une âme sensible, mais j'aime tester mes limites et je dois dire qu'avec ce roman, je les ai bien testées et je ne regrette pas ! Même si parfois des lectures calmes et reposantes font du bien, parfois des lectures remplies d'adrénaline et de descriptions osées nous permet de plus nous évader.
Même si je n'ai pas réussi à m'attacher à Kaleb comme je le souhaitais, j'ai quand même bien apprécié son personnage. Meurtri par la mort de sa mère à sa naissance, il lui manque ce côté féminin et rassurant dans sa vie. Trimbalé de villes en villes, de pays en pays par son père, il n'a pas eu le temps de se faire des amis, mais cela ne semble pas l'ennuyer outre mesure. On sent que malgré tout cela, au fond de lui bien caché, il est fort moralement. Il a une puissance démesurée qu'il a du mal à contrôler et qu'il essaye de juguler durant tout le roman. Plusieurs constances entre en jeu : l'amour, le déni, la colère, la tristesse, qui font que ses pouvoirs s'intensifient et que son don d'empathie devient plus présent et prend presque possession de ce qu'il est et de son esprit. On le sent par moment floué mais il veut s'en sortir et même s'il doit en faire souffrir, il le fera, pour remonter la pente. Cependant, ses crises de colère m'ont parfois déroutée parce qu'il peut être très violent et je n'aime pas les personnes violentes. Néanmoins, lorsque son côté humain ressortait, là il était touchant et attendrissant.
Je ne sais pas où l'auteure a pu aller cherche cette imagination débordante, mais pour un premier tome elle fait très fort. Le livre est rythmé tant par les excès de colère de Kaleb, mais aussi le caractère complètement dégénéré du colonel. Ce dernier est complètement extérieur à tout, il est dans sa bulle et ce qu'il veut par-dessus tout c'est de détruire les EDV, même s'il doit lui-même en souffrir. Ah ouais parce que malgré son penchant pour la souffrance, finalement il a un cœur... Dur d'y croire quand on le suit depuis 200 pages... L'action n'est pas tant présente, je dirais qu'elle est remplacé par le suspense et une psychologie complètement timbrée. Et c'est ce que j'ai adoré. Être dans un roman, dans un monde irréel mais qui pourtant peut être réel. L'auteure essaye de faire comprendre que le don d'empathie peut être un point positif, comme une tare. Car une fois qu'on y goutte, on ne peut plus s'en passer. Et là, sa phrase d'accroche « C'est si bon d'être mauvais » prend tout son sens.
Les révélations faites à la fin sont assez troublantes mais surtout inattendues, ce qui nous fait d'autant plus aimer le roman. Il nous donne aussi très envie d'avoir la suite à portée de main ! De ce côté-là, malheureusement je ne l'ai pas encore, mais je ne vais pas tarder à me la procurer.... Pour un premier tome, le début est assez difficile à comprendre, le temps d'apercevoir les tenants et aboutissants mais ensuite tout file, tout coule de source, on se prend au jeu tortionnaire de Kaleb, mais en même temps on veut l'aider à retrouver la lumière. Myra Eljundir sait jouer merveilleusement bien avec nos émotions !