L’existence des vampires n’est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des États-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l’état. Perso, je préfère la deuxième solution. C’est beaucoup plus lucratif pour mes finances depuis que j’ai hérité de l’entreprise familiale. Le problème, c’est qu’à 17 ans, je suis encore enchainée au lycée et je dois concilier cours de math et exécutions sommaires. D’aucuns diront que j’ai la fâcheuse tendance à ramener plus de boulot au bahut que je ne rapporte de devoirs à la maison. C'est pas faux.
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Alors voyez-vous, quand on doit gérer tous ces vampires attirés par le miasme hormonal émanant de mon école et qu'en plus, on s'appelle Elvira, la vie n’est pas simple.
Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l’horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j’aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu.
Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l’horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j’aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu.
éditions du chat noir - 209 pages - Mathieu Guibé et Elodie Marze
Après l'avis de mon amie Charlène, j'étais très curieuse de découvrir ce livre, qui était bourré d'humour, d'après ses dires. Je n'ai donc pas hésité à me le procurer lors des Imaginales et me suis enfin lancée dans cette aventure. Même si j'ai trouvé au bout d'un moment que justement cet humour était un peu trop présent et parfois lourd, je ressors tout de même ravie de cette lecture.
Dans cette première intégrale, nous apprenons que les vampires ne sont plus des mythes et légendes, mais bel et bien vivants. Cependant, chacun de ces êtres se doit de se présenter en tant que tel, et donc se référencer afin qu'ils soient visibles de tous et facilement trouvés. Évidemment, le gouvernement leur laisse le choix : soit ils se présentent et ils sont nourris, soit ils ne se présentent pas et deviennent des parias, des êtres à abattre. Ce que préfère Elvira, notre personnage principal, c'est la deuxième solution, car pour elle, elle est plus lucrative pour ses finances. En effet, elle est chasseuse de vampires depuis quelques années, et prend un malin plaisir à les chasser et les tuer.
Le problème c'est que, même si elle prend au sérieux ce « métier », elle est encore lycéenne, et donc enchaînée au lycée, où elle doit malgré tout suivre ses cours. Ces soucis s'arrêteraient là si elle n'était pas directement visée par une certaine bande de vampires qui cherchent à tout prix à lui mettre la main dessus. Mais pourquoi ? Eh bien lisez et vous saurez !
Vous allez me dire : encore une histoire de vampires ?? Oui, vous n'avez pas tort, ces êtres à dents longues sont une mode. Mais après avoir lu le roman de Mathieu Guibé, vous ne direz plus la même chose et reviendrez sur vos paroles. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ici, on sort de l'étiquette du beau vampire riche qui rencontre une humaine banale. Ici, ils ne sont pas les personnages principaux, et l'humaine, elle, sort des stéréotypes que l'on croise souvent. Elle n'est pas niaise, elle a du caractère. Elle ne tombe pas amoureuse des vampires, elle les tue. Elle ne devient pas amie avec eux, elle les déteste. Vous voyez, ça n'a plus rien à voir avec la mode de maintenant. Et ne vous attendez pas non plus à ce que les dits vampires, une fois un pieux dans le corps, se changent en poussière. Non, non, ici vous avez le droit aux détails, mais surtout à beaucoup d'émoglobine.
Surtout, si vous vous attendez à une histoire sérieuse, ponctuée d'une romance, vous faites erreur. Ici, l'humour est le maître mot de ce roman. Au second degré, certes, mais c'est le point principal de ce livre. Il est vrai que plus haut je vous disais qu'à certains moments, cet humour m'avais un peu refroidie, et c'est vrai. Cependant, on ne peut pas dire que l'auteur n'a pas été imaginatif et qu'il n'a pas pris avec beaucoup de sérieux cette histoire. Ne vous attendez pas donc à quelque chose de sérieux, bien au contraire.
Même si l'intrigue reste intéressante mais un peu mise en retrait pour moi, il n'en oublie pas le mot d'ordre de cette petite série : l'humour décapant d'Elvira. Il est vrai que parfois j'ai eu du mal avec elle, mais son caractère est aussi très complexe. Elle cache une forme de mal-être sous l'humour, qui peut parfois être piquant et blessant pour ses proches. Elle n'aime pas faire ami-ami avec les autres et d'ailleurs, elle n'en a qu'un, d'ami : Jericho, qui arrive à la canaliser et à lui ouvrir les yeux sur ses actes et paroles. Même s'il n'est pas très présent, c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé.
Durant ses activités de chasseuse, elle fera aussi la rencontre deux deux personnes : tout d'abord Belinda, un peu complexée par son physique et timide, mais qui se révèle être bien différente quand quelque chose l'intéresse vraiment. Et puis Ludwig, le petit intello du lycée, qui parfois réussi à perdre ses coéquipiers ainsi que ses lecteurs dans ses explications très scientifiques. Je dois bien avouer que j'ai plus accroché à ces deux personnages qu'à Elvira, que j'ai trouvé trop dure à des moments, même si, ce que j'ai aussi apprécié, c'est que parfois elle se rend compte de ses erreurs, mais par fierté, ne le montrera pas, ou par des paroles remplies d'humour.
Quant à l'intrigue, comme je le disais, je l'ai trouvée un peu mise de côté à des moments, ce qui ne m'a pourtant pas empêché de vouloir en savoir plus et d'être étonnée par les révélations faites. Je dois dire que l'auteur a réussi à bien me surprendre et m'a vraiment donné envie de lire la suite, pour savoir comment nos compères allaient s'en sortir.
Dans cette première intégrale, nous apprenons que les vampires ne sont plus des mythes et légendes, mais bel et bien vivants. Cependant, chacun de ces êtres se doit de se présenter en tant que tel, et donc se référencer afin qu'ils soient visibles de tous et facilement trouvés. Évidemment, le gouvernement leur laisse le choix : soit ils se présentent et ils sont nourris, soit ils ne se présentent pas et deviennent des parias, des êtres à abattre. Ce que préfère Elvira, notre personnage principal, c'est la deuxième solution, car pour elle, elle est plus lucrative pour ses finances. En effet, elle est chasseuse de vampires depuis quelques années, et prend un malin plaisir à les chasser et les tuer.
Le problème c'est que, même si elle prend au sérieux ce « métier », elle est encore lycéenne, et donc enchaînée au lycée, où elle doit malgré tout suivre ses cours. Ces soucis s'arrêteraient là si elle n'était pas directement visée par une certaine bande de vampires qui cherchent à tout prix à lui mettre la main dessus. Mais pourquoi ? Eh bien lisez et vous saurez !
Vous allez me dire : encore une histoire de vampires ?? Oui, vous n'avez pas tort, ces êtres à dents longues sont une mode. Mais après avoir lu le roman de Mathieu Guibé, vous ne direz plus la même chose et reviendrez sur vos paroles. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ici, on sort de l'étiquette du beau vampire riche qui rencontre une humaine banale. Ici, ils ne sont pas les personnages principaux, et l'humaine, elle, sort des stéréotypes que l'on croise souvent. Elle n'est pas niaise, elle a du caractère. Elle ne tombe pas amoureuse des vampires, elle les tue. Elle ne devient pas amie avec eux, elle les déteste. Vous voyez, ça n'a plus rien à voir avec la mode de maintenant. Et ne vous attendez pas non plus à ce que les dits vampires, une fois un pieux dans le corps, se changent en poussière. Non, non, ici vous avez le droit aux détails, mais surtout à beaucoup d'émoglobine.
Surtout, si vous vous attendez à une histoire sérieuse, ponctuée d'une romance, vous faites erreur. Ici, l'humour est le maître mot de ce roman. Au second degré, certes, mais c'est le point principal de ce livre. Il est vrai que plus haut je vous disais qu'à certains moments, cet humour m'avais un peu refroidie, et c'est vrai. Cependant, on ne peut pas dire que l'auteur n'a pas été imaginatif et qu'il n'a pas pris avec beaucoup de sérieux cette histoire. Ne vous attendez pas donc à quelque chose de sérieux, bien au contraire.
Même si l'intrigue reste intéressante mais un peu mise en retrait pour moi, il n'en oublie pas le mot d'ordre de cette petite série : l'humour décapant d'Elvira. Il est vrai que parfois j'ai eu du mal avec elle, mais son caractère est aussi très complexe. Elle cache une forme de mal-être sous l'humour, qui peut parfois être piquant et blessant pour ses proches. Elle n'aime pas faire ami-ami avec les autres et d'ailleurs, elle n'en a qu'un, d'ami : Jericho, qui arrive à la canaliser et à lui ouvrir les yeux sur ses actes et paroles. Même s'il n'est pas très présent, c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé.
Durant ses activités de chasseuse, elle fera aussi la rencontre deux deux personnes : tout d'abord Belinda, un peu complexée par son physique et timide, mais qui se révèle être bien différente quand quelque chose l'intéresse vraiment. Et puis Ludwig, le petit intello du lycée, qui parfois réussi à perdre ses coéquipiers ainsi que ses lecteurs dans ses explications très scientifiques. Je dois bien avouer que j'ai plus accroché à ces deux personnages qu'à Elvira, que j'ai trouvé trop dure à des moments, même si, ce que j'ai aussi apprécié, c'est que parfois elle se rend compte de ses erreurs, mais par fierté, ne le montrera pas, ou par des paroles remplies d'humour.
Quant à l'intrigue, comme je le disais, je l'ai trouvée un peu mise de côté à des moments, ce qui ne m'a pourtant pas empêché de vouloir en savoir plus et d'être étonnée par les révélations faites. Je dois dire que l'auteur a réussi à bien me surprendre et m'a vraiment donné envie de lire la suite, pour savoir comment nos compères allaient s'en sortir.
En résumé, une première intégrale intéressante, malgré l'humour un peu trop blessant et cassant à certains moments. Cela ne m'a pas empêcher pour autant d'apprécier ma lecture, et la découverte des personnages secondaires qui m'ont bien plu par leur psychologie bien différente d'Elvira, mais qui pourtant la complètent très bien. À eux quatre, ils forment une bonne équipe qui n'est pas prête de se reposer, même cinq minutes. Je suis donc curieuse de lire la suite !
Pour certains, le lycée, c’est l’enfer. Pour moi, la situation s’est pourtant considérablement améliorée depuis que Ludwig, le savant fou prépubère, m’invente des armes sur mesure pour embrocher du vampire pendant que Belinda, sous les traits de ma prétendue avocate, me permet de toucher la prime de mes exécutions, avant ma majorité.
Mais bien entendu, il a fallu que les politiques s’en mêlent : je n’ai certainement pas besoin d’une réorientation gouvernementale quant à l’intégration des Tolérés. Ma bienveillante croisade anti-raclures multicentenaires dans les couloirs du bahut va être bien plus hard, s’il m’est dorénavant interdit d’exploser un ou deux de ces petits vampires à collier. |
Dénuée de la fibre patriotique, née pour zoner du mauvais côté de la légalité, d’aucuns disent que je suis à deux doigts de verser dans le crime, ce qui se traduit maintenant par verser du sang de Toléré. Il faut bien l’admettre, ces gens sont loin d’avoir tort…
ÉDITIONS DU CHAT NOIR - 216 PAGES - MATHIEU GUIBÉ ET Diane Ozdamar
Ma lecture du premier opus remonte déjà à 2015 (oups), mais je me souviens avoir bien aimé ce petit voyage teinté de beaucoup d'humour. Du coup, dès que le tome 2 est sorti, je n'ai pas hésité pour me le procurer ! Si j'ai bien aimé retrouver cet univers, cette fois, néanmoins, j'ai un peu moins accroché à l'humour que j'ai trouvé lourd et inapproprié à des moments.
Alors qu'Elvira commence enfin à s'habituer à la présence de Ludwig, un jeune garçon savant fou prépubère, et à Belinda, une jeune fille solitaire et un peu en marge de la société, une nouvelle arrive au lycée qui a tout pour lui déplaire : des Tolérés vont venir travailler en tant que profs, sous la demande des politiques. Des hommes devenus vampires mais qui arrivent à se contrôler. Mais pour Elvira, c'est tout simplement impossible. Les instincts animaux sont toujours les plus forts.
Bon, je ne vais pas vous le cacher : même si pour moi l'humour était bien trop lourd et parfois inapproprié, il n'en est pas moins que j'ai aimé retrouver les personnages et une nouvelle intrigue. Et surtout, l'originalité de cette série, à savoir que Elvira est une adolescente chasseuse de vampires et acceptée en tant que telle dans son lycée. Tout le monde sait ce qu'elle fait quand elle n'est pas en cours, et cette idée de le mettre en avant et clairement le point fort de cette série.
Elvira a un caractère bien trempé, il faut l'avouer. Elle n'a pas la langue dans sa poche et montre quand quelque chose ne lui plaît pas. Je vous avoue que je suis assez jalouse de ce trait de caractère, même s'il est un peu tout feu tout flamme. Ça passe ou ça casse, comme on dit ! Mais.. il y a quelque chose dans ce caractère qui me met mal à l'aise, qui me plaît déjà un peu moins : elle est sans filtre, et pour tout le monde. Même pour ses amis. Surtout envers eux, en fait. A plusieurs reprises, j'ai trouvé qu'elle était assez injuste avec eux, n'hésitant pas à se foutre d'eux, à les ridiculiser et les insulter. Et j'ai trouvé ça assez triste qu'elle veuille être la meilleure, et en même temps, se sentir en position de faiblesse face à ceux qui la soutiennent...
Quant à l'intrigue en elle même, elle m'a bien plu, même si j'avais deviné qui était l'auteur de quelques méfaits occasionnés durant le roman (pour ne pas spoiler). En réalité, il n'y a pas vraiment de suspense de ce côté là, et c'est un peu dommage. J'aurais aimé avoir cette idée en tête de vouloir mener moi aussi cette enquête de mon côté. Mais les indices étaient visiblement trop présents pour y parvenir. Néanmoins, tout le fil conducteur est intéressant à suivre et j'ai pris tout de même un certain plaisir à voir où tout cela allait les mener.
Mais ce qui m'a le plus plu, voire touchée, c'est la relation entre Elvira et Jericho, son meilleur ami devenu fantôme. C'est un petit mélange d'émotions que l'on vit. On est touchés, on rit, on est tristes, on a le cœur serré. L'auteur arrive à bien nous immerger dans cette amitié si particulière, mais si forte à la fois.
Alors qu'Elvira commence enfin à s'habituer à la présence de Ludwig, un jeune garçon savant fou prépubère, et à Belinda, une jeune fille solitaire et un peu en marge de la société, une nouvelle arrive au lycée qui a tout pour lui déplaire : des Tolérés vont venir travailler en tant que profs, sous la demande des politiques. Des hommes devenus vampires mais qui arrivent à se contrôler. Mais pour Elvira, c'est tout simplement impossible. Les instincts animaux sont toujours les plus forts.
Bon, je ne vais pas vous le cacher : même si pour moi l'humour était bien trop lourd et parfois inapproprié, il n'en est pas moins que j'ai aimé retrouver les personnages et une nouvelle intrigue. Et surtout, l'originalité de cette série, à savoir que Elvira est une adolescente chasseuse de vampires et acceptée en tant que telle dans son lycée. Tout le monde sait ce qu'elle fait quand elle n'est pas en cours, et cette idée de le mettre en avant et clairement le point fort de cette série.
Elvira a un caractère bien trempé, il faut l'avouer. Elle n'a pas la langue dans sa poche et montre quand quelque chose ne lui plaît pas. Je vous avoue que je suis assez jalouse de ce trait de caractère, même s'il est un peu tout feu tout flamme. Ça passe ou ça casse, comme on dit ! Mais.. il y a quelque chose dans ce caractère qui me met mal à l'aise, qui me plaît déjà un peu moins : elle est sans filtre, et pour tout le monde. Même pour ses amis. Surtout envers eux, en fait. A plusieurs reprises, j'ai trouvé qu'elle était assez injuste avec eux, n'hésitant pas à se foutre d'eux, à les ridiculiser et les insulter. Et j'ai trouvé ça assez triste qu'elle veuille être la meilleure, et en même temps, se sentir en position de faiblesse face à ceux qui la soutiennent...
Quant à l'intrigue en elle même, elle m'a bien plu, même si j'avais deviné qui était l'auteur de quelques méfaits occasionnés durant le roman (pour ne pas spoiler). En réalité, il n'y a pas vraiment de suspense de ce côté là, et c'est un peu dommage. J'aurais aimé avoir cette idée en tête de vouloir mener moi aussi cette enquête de mon côté. Mais les indices étaient visiblement trop présents pour y parvenir. Néanmoins, tout le fil conducteur est intéressant à suivre et j'ai pris tout de même un certain plaisir à voir où tout cela allait les mener.
Mais ce qui m'a le plus plu, voire touchée, c'est la relation entre Elvira et Jericho, son meilleur ami devenu fantôme. C'est un petit mélange d'émotions que l'on vit. On est touchés, on rit, on est tristes, on a le cœur serré. L'auteur arrive à bien nous immerger dans cette amitié si particulière, mais si forte à la fois.
En résumé, un tome 2 que j'ai apprécié, malgré une note d'humour un peu trop présente et lourde à mon goût. L'intrigue est bien menée, même si pour ma part, j'avais deviné qui était le grand méchant ! Néanmoins, je lirai avec plaisir le tome 3, d'autant plus qu'il est sur Jericho et que ce personnage m'intrigue !
Il fut une époque pas si lointaine où Elvira Time n’était pas encore la chasseuse de vampires radicale, mais une ado normale. Enfin de qui se moque-t-on ? Elvira n’a jamais été normale, mais elle incarnait une joie de vivre palpable. Elle abordait l’aube du lycée en parfaite reine des élèves, fière et forte comme son père, l’impayable mercenaire qui surprotégeait sa fille, qu’il avait pourtant élevée au rang de tueuse. Une tueuse avec une soif de sang trop grande – un comble pour une chasseuse de vampires me direz-vous. L’impatience et l’impulsivité d’Elvira ont mis en marche des rouages qui n’étaient pas encore bien huilés, écrasant bon nombre de grains de sable dans l’opération…
Je fus le témoin de sa descente aux enfers, un acteur de son combat pour ne pas sombrer, le spectateur de sa renaissance. Ces pages sont mes mémoires, le récit de ma vie, allié de la plus badass des héroïnes. Hier et à jamais, je serai son meilleur soutien. Je me nomme Jericho Kaynes et je serai toujours présent pour rattraper le Temps perdu. |
Le chat noir - 184 pages - Mathieu Guibé
Lorsque j'ai acheté ce troisième tome, je n'avais pas encore lu le tome 2. Mais ayant adoré le premier je m'étais dit que je prenais très peu de risques. Et puis, un tome centré sur Jericho, je dis oui ! Et j'en ai pas été déçue, c'est le moins qu'on puisse dire !
Cette fois, avec ce tome 3, nous suivons Jericho, le meilleur ami d'Elvira. Nous en apprenons plus sur lui, sur ce qu'il est pourquoi il est devenu ce qu'il est. Ce tome 3 se passe avant qu'Elvira ne devienne une chasseuse de vampires. Bien avant le chamboulement dans sa vie.
Je vous avoue que je craignais un peu cette lecture étant donné que je n'avais pas vraiment accroché au second tome. Mais j'avais aussi l'espoir que ce tome 3 me réconcilie avec la série. Et c'est bien ce qu'il s'est passé ! J'ai adoré découvrir Jericho sous un autre angle et surtout être de son point de vue. L'humour qui caractérise la série était bel et bien présent, avec un petit plus qui fait re-découvrir la saga dans son intégralité.
Avoir un tome d'un autre point de vue offre une perspective autre et apporte un second souffle non négligeable à l'histoire. Bien que ce tome soit un retour en arrière, et, en quelque sorte une réécriture du premier opus, il n'en est pas moins qu'il est agréable d'y replonger, de retrouver Elvira et Jericho, avant tous ces chamboulements.
Et il faut bien avouer que Jericho est un personnage qu'on est obligés d'aimer. Il a cette particularité d'accrocher son lecteur par sa joie de vivre, son honnêteté et son naturel. Il ne réfléchit pas forcément à ce qu'il va faire ou dire, il fonce dans le tas. Si ça peut être agaçant dans certains livres, ici, ça paraît tellement naturel, que ça passe tout seul !
Bien que ce tome 3 retrace légèrement le tome 1 du point de vue de Jericho, on ne ressent pas ces répétitions qui auraient pu être présentes. On a évidement quelques scènes identiques, néanmoins, l'auteur a réussi à ne pas avoir cette impression de relecture, ce qui est grandement appréciable !
Cette fois, avec ce tome 3, nous suivons Jericho, le meilleur ami d'Elvira. Nous en apprenons plus sur lui, sur ce qu'il est pourquoi il est devenu ce qu'il est. Ce tome 3 se passe avant qu'Elvira ne devienne une chasseuse de vampires. Bien avant le chamboulement dans sa vie.
Je vous avoue que je craignais un peu cette lecture étant donné que je n'avais pas vraiment accroché au second tome. Mais j'avais aussi l'espoir que ce tome 3 me réconcilie avec la série. Et c'est bien ce qu'il s'est passé ! J'ai adoré découvrir Jericho sous un autre angle et surtout être de son point de vue. L'humour qui caractérise la série était bel et bien présent, avec un petit plus qui fait re-découvrir la saga dans son intégralité.
Avoir un tome d'un autre point de vue offre une perspective autre et apporte un second souffle non négligeable à l'histoire. Bien que ce tome soit un retour en arrière, et, en quelque sorte une réécriture du premier opus, il n'en est pas moins qu'il est agréable d'y replonger, de retrouver Elvira et Jericho, avant tous ces chamboulements.
Et il faut bien avouer que Jericho est un personnage qu'on est obligés d'aimer. Il a cette particularité d'accrocher son lecteur par sa joie de vivre, son honnêteté et son naturel. Il ne réfléchit pas forcément à ce qu'il va faire ou dire, il fonce dans le tas. Si ça peut être agaçant dans certains livres, ici, ça paraît tellement naturel, que ça passe tout seul !
Bien que ce tome 3 retrace légèrement le tome 1 du point de vue de Jericho, on ne ressent pas ces répétitions qui auraient pu être présentes. On a évidement quelques scènes identiques, néanmoins, l'auteur a réussi à ne pas avoir cette impression de relecture, ce qui est grandement appréciable !
En résumé, voilà un tome 3 qui me réconcilie avec cette série. J'ai adoré suivre Jericho, ses pensées, sa vie. Voir de ses yeux comment il perçoit son amie Elvira et, surtout, découvrir ce qui s'est réellement passé avant tout ce chamboulement. Vivement le dernier tome !