"Quand l’oiseau impérial renaîtra de ses cendres, que le mal s’invitera en terres pures alors les deux ne feront qu’un et le poussin deviendra un soleil."Une prophétie datant de plus de trois mille ans, gravée dans la pierre, appelle aujourd’hui à être réalisée. Les Eins et les Phénix s'opposent dans une lutte éternelle dont l'accomplissement de ces mots serait la clef de la victoire.L'éristale de l'Impératrice tant attendue se réveille et, avec elle, l'annonce de grands changements dont les deux camps subiront les conséquences.
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sharon kena - 333 pages - marion obry
Cela faisait un moment que je lorgnais sur ce livre. Je trouvais sa couverture très jolie et originale. Connaissant l'auteure personnellement, je savais que son histoire valait le coup. Le fait qu'elle parle de phénix me tentait d'autant plus car il faut le dire, c'est un sujet vraiment peu traité. Quand j'ai reçu le livre, j'ai trouvé la couverture encore plus belle que sur ordi (normal, me direz-vous). Mais je ne sais pas, quelque chose attire de suite l'oeil lorsqu'on la regarde et on a qu'une envie : l'ouvrir et découvrir ce que Marion Obry a bien pu nous raconter.
Dès le premier chapitre on entre tout de suite dans le monde des Phénix. En effet, Gabrielle, le personnage principal, connaît déjà ses pouvoirs même si énormément de questions l'assaillent sans arrêt. Elle fait des rêves étranges, de lieux et d'une langue qu'elle ne connaît pas.
L'auteure a un style d'écriture qui plaît beaucoup. Elle allie le simple avec toutefois des phrases tout droit sorties d'un dialecte impérial, mais en même temps ça paraît tout à fait logique, au final. Les dialogues sont frais, remplis d'humour quand il en faut, d'ordres quand c'est utile et de tristesse lorsque Gabrielle se sent complètement surmenée par sa nouvelle vie.
Pour ce premier tome, Marion Obry nous offre un rythme tout a fait calme et sans trop d'actions, le temps de placer les lieux et l'histoire. Bien qu'au fur et à mesure l'action arrive, j'ai trouvé ça assez calme mais je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Dans certains romans, l'action est là mais il y a quelque chose qui manque pour être totalement absorbé par l'histoire. Or, là du début à la fin on s'accroche à tout : chaque détail, chaque personnage, chaque lieu à son importance capitale.
Parlons de l'intrigue : une jeune fille connaît ses pouvoirs et peut se transformer en phénix sans vraiment savoir ce qu'elle est réellement. Elle va même jusqu'à faire des recherches sur ces drôles d'oiseaux sans plus être informée. Elle est tout de même entourée de ses amis : Chris, un garçon fou amoureux de Jennifer qui ne le voit pas sauf en tant qu'ami. Il a un caractère bien à lui et est rempli d'humour, c'est en quelque sorte le clown du groupe. Viennent ensuite les jumelles Jennifer et Lys. Deux sœurs totalement différentes de part leur comportement. Celui de Jennifer est assez agaçant, je l'admets. Ma préférence va à sa sœur qui est bien plus docile et aimante... Et pour finir, Alex et Fabrice, qui sont en couple. On ne les voit pas souvent intervenir dans ce premier tome alors il est assez difficile de donner un trait particulier d'eux.
Ce qui ressort en plus grande partie de ce livre c'est son originalité. En effet, Marion a su créer un monde à elle, bien qu'elle se soit inspirée des phénix (mais tout écrivain s'inspire d'un univers de toute manière). Mais elle a fait bien plus. Elle a inventé une langue ! Que vous ne verrez nulle part ailleurs car elle sort droit de sa tête et de son imagination. C'est à ce moment-là que l'on comprend pourquoi elle a mis réellement sept ans à clore cette histoire. Il doit être très difficile d'inventer une langue, qu'elle soit à la fois cohérente et facile à lire. Et bien, elle a réussi cela avec brio !
Le mieux dans tout ceci, c'est qu'au fil des pages et des dialogues en Iragondien (le dialecte qu'elle a inventé) nous n'avons pas besoin d'aller à la fin du livre pour savoir ce que cela veut dire, puisque quelques lignes plus bas elle le traduit à sa manière. Une autre point fort c'est qu'elle ne passe pas tous ces dialogues dans cette langue. J'avoue que moi ça m'aurait vite lassée et pour cela, encore bravo. Elle n'est pas tombé dans le piège du « j'invente quelque chose et le fais partager à chaque page ».
Elle fait aussi passer un message qui est très important pour moi : c'est la place des amis dans une bien. Bien que Gabrielle ait une nouvelle vie, elle n'oublie en aucun cas ses amis et se soucie toujours d'eux même dans les pires moments et surtout avant elle. Et ça, c'est le plus beau message.
Dès le premier chapitre on entre tout de suite dans le monde des Phénix. En effet, Gabrielle, le personnage principal, connaît déjà ses pouvoirs même si énormément de questions l'assaillent sans arrêt. Elle fait des rêves étranges, de lieux et d'une langue qu'elle ne connaît pas.
L'auteure a un style d'écriture qui plaît beaucoup. Elle allie le simple avec toutefois des phrases tout droit sorties d'un dialecte impérial, mais en même temps ça paraît tout à fait logique, au final. Les dialogues sont frais, remplis d'humour quand il en faut, d'ordres quand c'est utile et de tristesse lorsque Gabrielle se sent complètement surmenée par sa nouvelle vie.
Pour ce premier tome, Marion Obry nous offre un rythme tout a fait calme et sans trop d'actions, le temps de placer les lieux et l'histoire. Bien qu'au fur et à mesure l'action arrive, j'ai trouvé ça assez calme mais je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Dans certains romans, l'action est là mais il y a quelque chose qui manque pour être totalement absorbé par l'histoire. Or, là du début à la fin on s'accroche à tout : chaque détail, chaque personnage, chaque lieu à son importance capitale.
Parlons de l'intrigue : une jeune fille connaît ses pouvoirs et peut se transformer en phénix sans vraiment savoir ce qu'elle est réellement. Elle va même jusqu'à faire des recherches sur ces drôles d'oiseaux sans plus être informée. Elle est tout de même entourée de ses amis : Chris, un garçon fou amoureux de Jennifer qui ne le voit pas sauf en tant qu'ami. Il a un caractère bien à lui et est rempli d'humour, c'est en quelque sorte le clown du groupe. Viennent ensuite les jumelles Jennifer et Lys. Deux sœurs totalement différentes de part leur comportement. Celui de Jennifer est assez agaçant, je l'admets. Ma préférence va à sa sœur qui est bien plus docile et aimante... Et pour finir, Alex et Fabrice, qui sont en couple. On ne les voit pas souvent intervenir dans ce premier tome alors il est assez difficile de donner un trait particulier d'eux.
Ce qui ressort en plus grande partie de ce livre c'est son originalité. En effet, Marion a su créer un monde à elle, bien qu'elle se soit inspirée des phénix (mais tout écrivain s'inspire d'un univers de toute manière). Mais elle a fait bien plus. Elle a inventé une langue ! Que vous ne verrez nulle part ailleurs car elle sort droit de sa tête et de son imagination. C'est à ce moment-là que l'on comprend pourquoi elle a mis réellement sept ans à clore cette histoire. Il doit être très difficile d'inventer une langue, qu'elle soit à la fois cohérente et facile à lire. Et bien, elle a réussi cela avec brio !
Le mieux dans tout ceci, c'est qu'au fil des pages et des dialogues en Iragondien (le dialecte qu'elle a inventé) nous n'avons pas besoin d'aller à la fin du livre pour savoir ce que cela veut dire, puisque quelques lignes plus bas elle le traduit à sa manière. Une autre point fort c'est qu'elle ne passe pas tous ces dialogues dans cette langue. J'avoue que moi ça m'aurait vite lassée et pour cela, encore bravo. Elle n'est pas tombé dans le piège du « j'invente quelque chose et le fais partager à chaque page ».
Elle fait aussi passer un message qui est très important pour moi : c'est la place des amis dans une bien. Bien que Gabrielle ait une nouvelle vie, elle n'oublie en aucun cas ses amis et se soucie toujours d'eux même dans les pires moments et surtout avant elle. Et ça, c'est le plus beau message.
En conclusion, un livre que je souhaiterais faire découvrir à beaucoup car c'est tout de même une vraie leçon de vie et une originalité qui dépasse beaucoup de choses. Et bien sûr, une auteure adorable et rigolote :). Bien évidemment, le tome 2 va arriver très rapidement dans ma PAL... ça va de soi :)
Monter sur le trône Impérial d'Iragond et gouverner. Si seulement tout avait pu être aussi simple. Mais Alex et Fabrice ont disparu. Lanks, le chef de l'armée Eins, n'est pas le seul à désirer rompre le fragile Équilibre des mondes, et ce, à n'importe quel prix. Mais alors qu'elle pensait que le pire était passé, elle s'aperçoit que les ennuis ne font que commencer. Plus rien n'est certain... Tout s'écroule... Là, dans l'ombre, une ennemie à laquelle nul ne s'attendait se réveille.
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SHARON KENA - 326 PAGES - MARION OBRY
Alors, que dire mais surtout : comment commencer cette chronique. J'aurais, encore une fois, trop de choses à dire mais je ne pourrais pas parce que sinon je spoilerais et ce serait vraiment dommage de gâcher la surprise.
Parce que oui, avec ce tome 2 j'ai été surprise, surtout de connaître, je cite, « une ennemie dans l'ombre » mais surtout son identité. Car on peut dire que ce personnage nous l'avons cotoyé dans le tome 1 tout au long du récit sans le savoir. Puis viennent les explications où là on se dit « bien sûr, maintenant que tu le dis, c'est évident ».
Oui MAIS à la lecture du premier opus, et jusqu'à la révélation dans le tome 2, rien n'était évident, au contraire. L'auteure a réussi à semer le doute dans toutes les têtes, à faire croire certaines choses, à enlever des doutes sur d'autres alors qu'en fait on avait presque la solution sous les yeux.
Alors, rien que pour ça je tiens à féliciter Marion pour le doute, le suspense, l'histoire, les recherches qu'elle a pu faire pour créer cette histoire vraiment bien menée. Car oui, elle traite des phénix mais pas seulement ! On voit par sa plume qu'elle a été plus loin. Elle n'a pas fait juste qu'écrire, elle s'est instruite et ça se sent !
Bien sûr, le monde qu'elle a inventé n'existe pas, bien qu'elle ait gardé l'idée des phénix, mais elle y inclut les Eins (peuple ennemi des Phénix, mais pas tant que ça au final lorsqu'on apprend la vérité).
Dans ce tome 2 des liens se créent, des personnages refont leur apparition et se disent « changés » ayant tout d'un coup retrouver la « mémoire ». J'avoue que de ce côté-là je suis restée perplexe pendant toute ma lecture. Il y avait des gestes, des mots, des attitudes qui ne trompaient pas. Et lorsque je lis, je tente de déceler le moindre petit truc afin de me dire, ou pas, « méfie-toi de lui/elle, car il/elle est louche ».
Honnêtement, cette chronique est assez dure à écrire dans le fait que je ne peux pas vous dire grand-chose sinon je risque de bien vous gâcher la lecture et vous n'aurez plus aucune surprise. Et ce serait bien dommage, car l'auteure nous mène en bateau assez souvent !
(D'ailleurs, je pestais assez souvent devant mon livre! Marion :D mdr).
Alors, comment vous dire les choses d'une manière que vous ne soupçonnerez pas... Un personnage de l'entourage proche de Gabrielle se verra en fait être un traître. Nous le suivrons tout le long des lignes en sachant qui il est mais ses amis, non, ils ne voient rien et voient en cette personne un allié, comme elle l'a toujours été (la personne j'entends, ça peut être une fille, comme un garçon ^^).
On apprendra à le détester (oui parce que moi j'en avais marre de voir sa tronche mais surtout de constater que ses « amis » n'y voyaient que du feu (sans jeu de mots lol)). À certains moments il sera tellement agaçant qu'on aura envie de rentrer dans le récit et de l'éradiquer du monde ! Mais si on fait ça... Je me tairais pour la suite :D
Les personnages que l'on a connu dans le premier opus sont toujours fidèles à eux-mêmes.
Chris, l'humour et lui ne font qu'un et ses réponses parfois mettent du baume au cœur sans qu'il ne s'en rende compte.
Alex et Fabrice sont toujours autant amoureux et c'est beau à voir.
Jennifer est toujours une peste arrogante, sûre d'elle, gueularde et pas attachante (lol). On a de plus en plus envie de la rabrouer et de la remettre (gentiment?) à sa place.
Contrairement à sa sœur jumelle, Lys, qu'on a envie de protéger, d'approcher et de parler avec elle car sa joie de vivre est toujours présente. Elle est intelligente, pleine de joie et c'est vraiment agréable !
Puis évidemment Gabrielle, la leadeuse du groupe, l'Eristale d'Iragon. Peu sûre d'elle dans certains moments, toujours triste d'avoir perdu beaucoup de gens proches et prête à amener la paix.
Si je devais retirer un point négatif du livre : les fautes (pour certaines graves) qui sautent aux yeux. Elles sont peu présentes, mais moi malheureusement je les vois tout de suite. Ça ne m'a pas gênée lors de ma lecture, mais à certains moments je tiquais vraiment...
Parce que oui, avec ce tome 2 j'ai été surprise, surtout de connaître, je cite, « une ennemie dans l'ombre » mais surtout son identité. Car on peut dire que ce personnage nous l'avons cotoyé dans le tome 1 tout au long du récit sans le savoir. Puis viennent les explications où là on se dit « bien sûr, maintenant que tu le dis, c'est évident ».
Oui MAIS à la lecture du premier opus, et jusqu'à la révélation dans le tome 2, rien n'était évident, au contraire. L'auteure a réussi à semer le doute dans toutes les têtes, à faire croire certaines choses, à enlever des doutes sur d'autres alors qu'en fait on avait presque la solution sous les yeux.
Alors, rien que pour ça je tiens à féliciter Marion pour le doute, le suspense, l'histoire, les recherches qu'elle a pu faire pour créer cette histoire vraiment bien menée. Car oui, elle traite des phénix mais pas seulement ! On voit par sa plume qu'elle a été plus loin. Elle n'a pas fait juste qu'écrire, elle s'est instruite et ça se sent !
Bien sûr, le monde qu'elle a inventé n'existe pas, bien qu'elle ait gardé l'idée des phénix, mais elle y inclut les Eins (peuple ennemi des Phénix, mais pas tant que ça au final lorsqu'on apprend la vérité).
Dans ce tome 2 des liens se créent, des personnages refont leur apparition et se disent « changés » ayant tout d'un coup retrouver la « mémoire ». J'avoue que de ce côté-là je suis restée perplexe pendant toute ma lecture. Il y avait des gestes, des mots, des attitudes qui ne trompaient pas. Et lorsque je lis, je tente de déceler le moindre petit truc afin de me dire, ou pas, « méfie-toi de lui/elle, car il/elle est louche ».
Honnêtement, cette chronique est assez dure à écrire dans le fait que je ne peux pas vous dire grand-chose sinon je risque de bien vous gâcher la lecture et vous n'aurez plus aucune surprise. Et ce serait bien dommage, car l'auteure nous mène en bateau assez souvent !
(D'ailleurs, je pestais assez souvent devant mon livre! Marion :D mdr).
Alors, comment vous dire les choses d'une manière que vous ne soupçonnerez pas... Un personnage de l'entourage proche de Gabrielle se verra en fait être un traître. Nous le suivrons tout le long des lignes en sachant qui il est mais ses amis, non, ils ne voient rien et voient en cette personne un allié, comme elle l'a toujours été (la personne j'entends, ça peut être une fille, comme un garçon ^^).
On apprendra à le détester (oui parce que moi j'en avais marre de voir sa tronche mais surtout de constater que ses « amis » n'y voyaient que du feu (sans jeu de mots lol)). À certains moments il sera tellement agaçant qu'on aura envie de rentrer dans le récit et de l'éradiquer du monde ! Mais si on fait ça... Je me tairais pour la suite :D
Les personnages que l'on a connu dans le premier opus sont toujours fidèles à eux-mêmes.
Chris, l'humour et lui ne font qu'un et ses réponses parfois mettent du baume au cœur sans qu'il ne s'en rende compte.
Alex et Fabrice sont toujours autant amoureux et c'est beau à voir.
Jennifer est toujours une peste arrogante, sûre d'elle, gueularde et pas attachante (lol). On a de plus en plus envie de la rabrouer et de la remettre (gentiment?) à sa place.
Contrairement à sa sœur jumelle, Lys, qu'on a envie de protéger, d'approcher et de parler avec elle car sa joie de vivre est toujours présente. Elle est intelligente, pleine de joie et c'est vraiment agréable !
Puis évidemment Gabrielle, la leadeuse du groupe, l'Eristale d'Iragon. Peu sûre d'elle dans certains moments, toujours triste d'avoir perdu beaucoup de gens proches et prête à amener la paix.
Si je devais retirer un point négatif du livre : les fautes (pour certaines graves) qui sautent aux yeux. Elles sont peu présentes, mais moi malheureusement je les vois tout de suite. Ça ne m'a pas gênée lors de ma lecture, mais à certains moments je tiquais vraiment...
En résumé, un tome 2 rempli de surprise, une plume toujours aussi agréable à suivre et lire, des personnages fidèles à eux-mêmes, des révélations qui arrivent de jour en jour, des complots qui se préparent à l'insu de tous. En gros, un bon mélange de tout ce qu'il faut pour passer un bon moment et découvrir plus en profondeur les phénix et leur us et coutume !
Il est mort. Tout est fini. Son monde s'est écroulé. Elle n'a plus rien : ni royaume, ni titre, ni même la volonté de résister. Links, l'entité à laquelle est liée Gabrielle, tente alors de quérir de l'aide sur les autres mondes. Mais si l'envie de se battre ne réapparaît pas, jamais Gabrielle ne pourrait guider les derniers Phénix libres, jamais la prophétie ne pourra s'accomplir.
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SHARON KENA - 415 PAGES - MARION OBRY
Ce livre, je l'ai acheté dès sa sortie, et pourtant, j'ai attendu un peu avant de le lire (comment ça, j'ai une grande PAL?). J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, j'étais donc pressée de lire la suite et le dernier opus, pour avoir les réponses à mes questions. Même si je les ai eues (même plus que ce que je pensais), plusieurs points m'ont... pas dérangée, mais j'ai pas eu l'attirance que j'ai ressenti pour les précédents.
Nous quittions Gabrielle à la fin du deux, complètement choquée et meurtrie. En effet, Marion Obryest ce qu'on peut appeler, une auteure sadique jusqu'au bout. À la fin, Chris est mort et laissait celle qu'il l'aimait complètement désemparée. Nous la retrouvons donc ici, dépossédée de tout sentiments positifs, se laissant aller et ne voulant plus combattre ni même survivre. La remontée est très difficile, étant donné qu'elle ne voit pas sa vie sans celui qu'elle aime. Et pourtant, la menaces de Lanks est encore plus présente et elle va devoir se réveiller pour mettre un terme définitif à cette guerre infinie.
J'ai trouvé le côté psychologie très bien amené et rondement mené. On ressent toute la colère mais surtout la tristesse que dégage Gabrielle. Perdre la personne que l'on aime est la chose la plus dure à vivre, et ici, Marion Obry nous le montre très bien. J'ai eu plusieurs fois mal au cœur pour elle, et dans ce genre de moment, c'est ce que j'aime ressentir. En fait, réussir à me mettre à la place de ce genre de personnage m'aide beaucoup à apprécier le reste du récit. J'étais souvent d'accord avec elle, mais d'autres fois, il est vrai que je l'aurais bien secouée pour qu'elle se bouge.
Donc comme je le disais, le côté psychologique est très présent, et traîne justement un peu trop en longueur. Il lui faut plus d'une centaine de pages pour ouvrir les yeux et enfin commencer à comprendre qu'il faut qu'elle se relève et se venge de la mort de Chris. J'ai trouvé donc que ça venait beaucoup trop tard pour moi. Cependant, à partir du moment où enfin elle se réveille, je m'attendais à ce que ça déménage, que tout change, que l'action soit présente de bout en bout et malheureusement, cette dernière arrive aussi très tardivement, ce qui m'a laissée un peu de côté. Un dernier point qui m'a assez dérangée lors de ma lecture : le fait que les phrase en Iragonien ne soient plus traduites dans le texte, qu'on doive aller chercher chaque mot dans le lexique à la fin (qui est une très bonne idée, hein!), et du coup, perdre un peu de temps pour la traduction.
Néanmoins, même si je soulève ces points, je n'enlève aucun cas le plaisir que j'ai eu à lire ce dernier opus, bien au contraire ! Nous avons toutes les réponses aux questions restées en suspens dans les précédents, même plus, de mon avis. Gabrielle s'ouvre plus, fait confiance à ceux qu'il faut, et va de surprise en surprise, nous menant nous aussi sur des chemins qu'on ne pensait pas explorer. Alors rien que pour ça, bravo Marion !
Concernant l'intrigue et ce qui s'y passe, il y a tellement de choses qu'on découvre, qu'encore une fois je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher la surprise, ce serait dommage, je trouve ! Mais je pense que ce final pourrait en contenter plus d'un. Les révélations, les nouveaux personnages, les retournements de situation sont si bien amenés, qu'on reste surpris quand on les découvre.
Nous quittions Gabrielle à la fin du deux, complètement choquée et meurtrie. En effet, Marion Obryest ce qu'on peut appeler, une auteure sadique jusqu'au bout. À la fin, Chris est mort et laissait celle qu'il l'aimait complètement désemparée. Nous la retrouvons donc ici, dépossédée de tout sentiments positifs, se laissant aller et ne voulant plus combattre ni même survivre. La remontée est très difficile, étant donné qu'elle ne voit pas sa vie sans celui qu'elle aime. Et pourtant, la menaces de Lanks est encore plus présente et elle va devoir se réveiller pour mettre un terme définitif à cette guerre infinie.
J'ai trouvé le côté psychologie très bien amené et rondement mené. On ressent toute la colère mais surtout la tristesse que dégage Gabrielle. Perdre la personne que l'on aime est la chose la plus dure à vivre, et ici, Marion Obry nous le montre très bien. J'ai eu plusieurs fois mal au cœur pour elle, et dans ce genre de moment, c'est ce que j'aime ressentir. En fait, réussir à me mettre à la place de ce genre de personnage m'aide beaucoup à apprécier le reste du récit. J'étais souvent d'accord avec elle, mais d'autres fois, il est vrai que je l'aurais bien secouée pour qu'elle se bouge.
Donc comme je le disais, le côté psychologique est très présent, et traîne justement un peu trop en longueur. Il lui faut plus d'une centaine de pages pour ouvrir les yeux et enfin commencer à comprendre qu'il faut qu'elle se relève et se venge de la mort de Chris. J'ai trouvé donc que ça venait beaucoup trop tard pour moi. Cependant, à partir du moment où enfin elle se réveille, je m'attendais à ce que ça déménage, que tout change, que l'action soit présente de bout en bout et malheureusement, cette dernière arrive aussi très tardivement, ce qui m'a laissée un peu de côté. Un dernier point qui m'a assez dérangée lors de ma lecture : le fait que les phrase en Iragonien ne soient plus traduites dans le texte, qu'on doive aller chercher chaque mot dans le lexique à la fin (qui est une très bonne idée, hein!), et du coup, perdre un peu de temps pour la traduction.
Néanmoins, même si je soulève ces points, je n'enlève aucun cas le plaisir que j'ai eu à lire ce dernier opus, bien au contraire ! Nous avons toutes les réponses aux questions restées en suspens dans les précédents, même plus, de mon avis. Gabrielle s'ouvre plus, fait confiance à ceux qu'il faut, et va de surprise en surprise, nous menant nous aussi sur des chemins qu'on ne pensait pas explorer. Alors rien que pour ça, bravo Marion !
Concernant l'intrigue et ce qui s'y passe, il y a tellement de choses qu'on découvre, qu'encore une fois je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher la surprise, ce serait dommage, je trouve ! Mais je pense que ce final pourrait en contenter plus d'un. Les révélations, les nouveaux personnages, les retournements de situation sont si bien amenés, qu'on reste surpris quand on les découvre.
En résumé, un dernier tome qui clôt très bien cette saga que je vous conseille. Même si j'ai trouvé le côté psychologique long et l'action lente à arriver, j'ai cependant apprécier ma lecture, car la plume de Marion Obry est vraiment très fluide, prenante et poétique ! Gabrielle est dans une phase difficile, et comme je le disais plus haut, on ressent parfaitement les sentiments qu'elle a en elle, et ça, c'est vraiment le gros point fort du récit. Les révélations suivent et sont d'autant plus surprenantes. Honnêtement, c'est une saga que je vous conseille de vive voix : authentique, unique et originale. Il est rare de voir des romans traitant des phénix, alors rien que pour ça, il faut la découvrir !