Rome, 273 avant Jésus-Christ.
Une jeune vestale est condamnée à être enterrée vivante, pour avoir rompu ses vœux de chasteté. Son amant, ayant échappé à la justice, vient se suicider sur son tombeau. Le même espoir les avait animés : que leur amour renaisse un jour, peu importe le lieu ou l’époque… Paris, avril 2009. Benoit, jeune prêtre, est tiré de son sommeil par un violent cauchemar. La vision de cette femme enterrée vivante se met alors à le hanter. Quelques jours plus tard, il est témoin de l’arrestation de Daphnée, accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis. Troublé par l’étonnante ressemblance avec la jeune femme de ses rêves, Benoit va tout tenter pour la faire innocenter et pour comprendre le lien qui semble les unir. Car comment expliquer qu’ils fassent les mêmes rêves, qu’ils aient l’impression de se connaître depuis toujours ? Qu’est-ce qui aurait la force de bouleverser son destin et sa foi ? La réponse se trouve peut-être ailleurs, avant d’être au fond de son cœur… |
éditions valentina - 423 pages - ophélie penmarty
Si j'ai eu envie de lire ce livre, c'est avant tout parce que l'auteure est une amie à moi, mais pas que. J'avoue qu'elle a réussi à m'intriguer avec son résumé qui parle d'âmes sœurs à travers le temps. J'aime les romans qui reviennent à une époque précise tout en restant dans le présent. Alors j'étais curieuse de voir ce que Ophélie Pemmarty avait pu en faire. J'ai bien aimé l'histoire mais c'est loin d'être le coup de cœur que j'espérais...
Le roman se découpe en deux parties et deux « narrateurs ». La première se passe en 273 avant Jésus-Christ à Rome. Nous rencontrons une jeune fille prénommée Delia. À l'âge de cinq ans, presque six, elle est promue à un grand avenir : devenir Vestale. Pendant 30 ans, elle doit donner sa vie à Vesta. Si par malheur, elle casse ce « contrat » elle est tuée. Ce qui arrive. Le prologue se passe plusieurs années après, quand Delia est adulte. On la retrouve prête à être exécutée car elle a rompu ses vœux de rester vierge durant les trente années à venir. Pour la punir, les pontifes l'emmènent dans un tombeau, pour qu'elle y soit enterrée vivante. Son amant, qui a réussi à se libérer, va se suicider, après la promesse qu'il lui a faite.
La seconde partie se passe à Paris en 2009. Benoît est un jeune prêtre. Tiré de son sommeil par le cauchemar où il voit Delia mourir, le jeune homme va être hanté par ce dernier au fil des jours. Quelques jours plus tard, alors qu'il est en compagnie d'un ami, il est témoin de l'arrestation de Daphnée, accusée d'avoir tué son mari. Autre fait étrange : Daphné et Delia se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Troublé par cette ressemblance, Benoît va tenter d'en savoir plus et pour cela, lui rendre visite à la prison.
Au fil des discutions qu'ils auront, Benoît se rendra compte qu'il n'est pas le seul à faire ces rêves, mais que Daphnée aussi, les fait. Apprenant qui a vraiment tué le mari de la jeune femme, le jeune prêtre fera sa propre enquête de son côté, afin d'enfermer le vrai coupable. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va mettre un pied dans une fourmilière qu'il ne vaut mieux pas déranger.
C'est vrai qu'en lisant le résumé, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait une telle enquête approfondie et j'ai bien apprécié ce côté policier, justement. L'auteure va au bout des choses, et complexe encore plus le roman. Le côté âmes sœurs lors de l'enquête est assez effacé, mais lorsqu'on retrouve Delia à Rome, il revient pour nous faire passer de bons moments. Car oui, j'adore les romans où les retours en arrière sont bien présents et à une époque précise que l'on a pas forcément l'habitude de croiser dans les romans.
Un autre point que j'ai vraiment beaucoup apprécié : on sent que l'auteure était dans son élément lorsqu'elle écrivait les passages à Rome. Il y a eu de la recherche, il y a de la richesse, de la poésie, une envie de faire découvrir comment vivaient les femmes à cette époque. Non, vraiment, grâce à elle, j'ai appris énormément de trucs et ça me donne envie d'en savoir encore plus et de me renseigner là-dessus. Elle a réussi à me faire voyager avec ses mots.
Il y a juste un point qui m'a fait tiquer... Par moment, je trouvais que tout allait trop vite, que Benoît faisait trop vite confiance à Daphné à lui raconter sa vie, ses rêves etc. Et parfois, je trouvais que tout allait trop lentement. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens exactement mais... c'est vrai que je ne m'attendais pas à ce que la partie « enfance de Delia » soit autant mise en avant. J'ai apprécié la voir grandir et mûrir, hein, mais je ne sais pas...
Une seconde chose qui m'a assez déroutée lors de ma lecture : c'était quand on passait d'une époque à l'autre. En 2009, c'était écrit au passé, mais en 273 avant Jésus-Christ au présent. C'est vrai que plusieurs fois, j'ai eu du mal à me faire à l'idée que les temps changeaient, et j'avais tendance à tout mettre au passé lorsqu'on passait à Rome. Étant donné que les chapitres avec Benoît sont plus longs, on avait le temps de s'habituer au passé. Alors revenir au présent était assez difficile. Après, ça ne tient qu'à moi, évidemment !
Par contre, je dois dire que les cinquante dernières pages m'ont complètement happée ! Je me demandais vraiment comment l'auteure allait pouvoir boutiquer ça afin que tout soit cohérent eh bien chapeau, parce que pour moi c'est totalement réussi ! Tout s’enchaîne, on comprend mieux les choses et pourquoi eux et pas d'autres. Tout s’emboîte parfaitement à tel point qu'une fois lu le final on se dit « évidemment, c'était logique ». Mais ce qui est encore mieux, c'est que durant la lecture, ce n'était PAS logique !
Le roman se découpe en deux parties et deux « narrateurs ». La première se passe en 273 avant Jésus-Christ à Rome. Nous rencontrons une jeune fille prénommée Delia. À l'âge de cinq ans, presque six, elle est promue à un grand avenir : devenir Vestale. Pendant 30 ans, elle doit donner sa vie à Vesta. Si par malheur, elle casse ce « contrat » elle est tuée. Ce qui arrive. Le prologue se passe plusieurs années après, quand Delia est adulte. On la retrouve prête à être exécutée car elle a rompu ses vœux de rester vierge durant les trente années à venir. Pour la punir, les pontifes l'emmènent dans un tombeau, pour qu'elle y soit enterrée vivante. Son amant, qui a réussi à se libérer, va se suicider, après la promesse qu'il lui a faite.
La seconde partie se passe à Paris en 2009. Benoît est un jeune prêtre. Tiré de son sommeil par le cauchemar où il voit Delia mourir, le jeune homme va être hanté par ce dernier au fil des jours. Quelques jours plus tard, alors qu'il est en compagnie d'un ami, il est témoin de l'arrestation de Daphnée, accusée d'avoir tué son mari. Autre fait étrange : Daphné et Delia se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Troublé par cette ressemblance, Benoît va tenter d'en savoir plus et pour cela, lui rendre visite à la prison.
Au fil des discutions qu'ils auront, Benoît se rendra compte qu'il n'est pas le seul à faire ces rêves, mais que Daphnée aussi, les fait. Apprenant qui a vraiment tué le mari de la jeune femme, le jeune prêtre fera sa propre enquête de son côté, afin d'enfermer le vrai coupable. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va mettre un pied dans une fourmilière qu'il ne vaut mieux pas déranger.
C'est vrai qu'en lisant le résumé, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait une telle enquête approfondie et j'ai bien apprécié ce côté policier, justement. L'auteure va au bout des choses, et complexe encore plus le roman. Le côté âmes sœurs lors de l'enquête est assez effacé, mais lorsqu'on retrouve Delia à Rome, il revient pour nous faire passer de bons moments. Car oui, j'adore les romans où les retours en arrière sont bien présents et à une époque précise que l'on a pas forcément l'habitude de croiser dans les romans.
Un autre point que j'ai vraiment beaucoup apprécié : on sent que l'auteure était dans son élément lorsqu'elle écrivait les passages à Rome. Il y a eu de la recherche, il y a de la richesse, de la poésie, une envie de faire découvrir comment vivaient les femmes à cette époque. Non, vraiment, grâce à elle, j'ai appris énormément de trucs et ça me donne envie d'en savoir encore plus et de me renseigner là-dessus. Elle a réussi à me faire voyager avec ses mots.
Il y a juste un point qui m'a fait tiquer... Par moment, je trouvais que tout allait trop vite, que Benoît faisait trop vite confiance à Daphné à lui raconter sa vie, ses rêves etc. Et parfois, je trouvais que tout allait trop lentement. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens exactement mais... c'est vrai que je ne m'attendais pas à ce que la partie « enfance de Delia » soit autant mise en avant. J'ai apprécié la voir grandir et mûrir, hein, mais je ne sais pas...
Une seconde chose qui m'a assez déroutée lors de ma lecture : c'était quand on passait d'une époque à l'autre. En 2009, c'était écrit au passé, mais en 273 avant Jésus-Christ au présent. C'est vrai que plusieurs fois, j'ai eu du mal à me faire à l'idée que les temps changeaient, et j'avais tendance à tout mettre au passé lorsqu'on passait à Rome. Étant donné que les chapitres avec Benoît sont plus longs, on avait le temps de s'habituer au passé. Alors revenir au présent était assez difficile. Après, ça ne tient qu'à moi, évidemment !
Par contre, je dois dire que les cinquante dernières pages m'ont complètement happée ! Je me demandais vraiment comment l'auteure allait pouvoir boutiquer ça afin que tout soit cohérent eh bien chapeau, parce que pour moi c'est totalement réussi ! Tout s’enchaîne, on comprend mieux les choses et pourquoi eux et pas d'autres. Tout s’emboîte parfaitement à tel point qu'une fois lu le final on se dit « évidemment, c'était logique ». Mais ce qui est encore mieux, c'est que durant la lecture, ce n'était PAS logique !
En résumé, une histoire d'âmes sœurs très bien écrite, remplie de poésie, avec bon nombre de recherches, d'éléments qu'on apprend au fur et à mesure, des coutumes qui nous sont inconnues et qui deviennent très intéressantes. Malgré les deux petits points « négatifs » que j'ai pu relever, j'ai passé un bon moment de lecture. Même si parfois je trouvais que ça traînait un peu, ou au contraire que ça allait vite, l'histoire racontée était très belle. Et la fin termine ce livre en beauté, et en en demanderait presque plus !