Dans le monde d'Izana, il y a le dedans et le dehors. Le dehors, c'est tout ce qui s'étend au-delà des murs de la maison : le soleil, les arbres, les autres... tout ce qu'elle n'a jamais vu autrement que dans ses livres ou à travers les carreaux. Car depuis sa naissance, elle vit recluse, bien à l'abri entre quatre murs. Un jour, poussée par la curiosité, la jeune fille décide de braver l'interdit et de s'aventurer à l'extérieur. Bien mal lui en prend – elle comprend que son visage est si effroyable qu'il ne peut être montré au grand jour.
Car si d'ordinaire, la laideur n'est pas un crime, il règne dans le village une terrible superstition. Autrefois se seraient affrontées une sorcière d'une grande laideur et une prêtresse d'une grande beauté : la première, victorieuse, aurait volé son apparence à la seconde. Depuis lors, toute petite fille laide née une certaine année est tuée sur-le-champ, sous peine de porter malheur aux habitants. Cette légende est même le thème d'une pièce de théâtre qui se joue chaque été. Izana y découvre pour la première fois, dans le rôle de la prêtresse, sa propre cousine. Née la même année qu'elle, Namino a été épargnée grâce à sa beauté extraordinaire... |
Jusqu'où iriez-vous pour obtenir la beauté du diable, pour prendre le visage de votre choix ? À quel point l'apparence d'un être influence-t-elle son destin ? Dans une petite ville à l'atmosphère envoûtante, où des légendes séculaires restent terriblement vivaces, une adolescente marquée par le sort décide de briser les chaînes de son destin.
3.5/5 |
Lumen - 312 pages - Daruma Matsuura
Ce qui m'a tout d'abord attirée avec ce livre, c'est la couverture et sa phrase d'accroche. Je crois qu'on est beaucoup à avoir rêvé un jour de prendre l'apparence de quelqu'un, non ? Ensuite, le résumé m'a intriguée. Suivre une jeune femme qui est restée enfermée une bonne partie de sa vie a de quoi intriguer, je trouve. Je ressors de cette lecture assez mitigée. J'ai aimé, mais il m'a manqué quelque chose pour que j'aime encore plus cette lecture.
Izana est une jeune fille qui n'a jamais vu le dehors. Ce qu'elle sait du dehors, elle ne l'a appris que dans les livres qu'elle lit. Le soleil, les arbres, les animaux, elle n'en a jamais vu. Car depuis sa naissance, elle vit enfermée, recluse dans la maison de celle qui l'a recueillie. Mais un jour, sa curiosité est plus forte que les règles de celle qui l'a élevée. Elle décide donc de sortir et de visiter ce grand monde qu'elle ne connaît pas. Mais très vite, elle comprendra que si elle est restée cachée durant toutes ses années, c'était pour une raison particulière : son visage. En effet, ce dernier est tellement laid qu'il fait peur aux autres, tout cela à cause d'une malédiction lancée plusieurs siècles avant sa naissance. Mais que cache réellement toute cette histoire ?
Je dois avouer que la première moitié de ce roman m'a beaucoup plu et que je l'ai dévorée sans m'en rendre compte. L'histoire d'Izana m'a beaucoup interpellée, et j'étais curieuse d'en apprendre toujours plus. Cette malédiction, quand on en sait un peu plus, est assez horrible dans la forme qu'elle prend. Parce qu'Izana a un visage laid, elle doit rester enfermée, au risque d'être tuée si elle est aperçue. Car si jamais elle sort, elle pourrait reprendre le visage de la personne qu'elle souhaite. Bon, c'est un gros résumé, et c'est mieux expliqué dans le roman, mais en gros, voilà cette histoire si particulière.
Il est vrai que l'auteure amène très bien le sujet sur la table, et très vite, nous, lecteurs, sommes pris dans ce cercle vicieux que vit Izana. Si je me suis attachée à celle qui l'a élevée, il en est tout autre avec Izana. Pas que je n'ai pas aimé son personnage, mais plutôt je ne sais pas... je n'ai pas trouvé cet attachement que j'ai d'habitude pour les personnages principaux. Bien sûr, je l'ai trouvée touchante avec son innocence et le fait qu'elle ne connaisse rien du monde extérieur mais à côté de ça, son caractère a carrément changé une fois qu'elle sort de cette maison. Et je pense que cela qui a fait que j'ai eu du mal avec elle. Son comportement est presque dangereux, alors que je pensais qu'elle réagirait autrement. Du coup, et surtout à la fin, je me suis sentie totalement extérieure à ce qu'elle pensait et vivait, ne comprenant pas comment elle en était arrivée à de telles pensées et extrémités.
Mais comme je vous le disais plus haut, j'ai beaucoup plus accroché à Chigusa, celle qui l'a prise sous son aile. En fait, ce qui est intéressant avec elle, c'est qu'elle savait les risques qu'elle prenait à ne pas tuer Izana bébé. Elle savait que si elle la gardait, elle sera en danger constant, et pourtant, son instinct maternel a pris le dessus. Elle reste tout de même assez extérieure, elle essaye de ne pas trop s'attacher à Izana, même si au fond d'elle, elle sait qu'elle l'aime beaucoup. Les passages avec elle m'ont vraiment touchée.
Quant à l'intrigue en elle-même, je pense que ce qui m'a manqué, c'est le fait que je pensais vraiment que Izana allait finalement sortir de chez elle, se fondre dans la masse et préparer sa vengeance, du fait d'avoir été enfermée aussi longtemps pour une raison aussi absurde. Mais non. En fait, ce roman est en quelque sorte un huit-clos, alors que je m'attendais à son contraire. Je ne dis pas que c'est un mauvais choix, mais je pense que le résumé m'a induite en erreur, malheureusement. Néanmoins, on veut tout de même savoir comment tout ça va se terminer, donc on continue. Et c'est là que je reparle de cette fin qui m'a... un peu déçue ? Oui, je pense. Je n'ai pas aimé comment Izana réagit, j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux et pas naturel du tout. Pour quelqu'un qui sort tout juste de plusieurs années de « captivité », j'ai trouvé qu'elle avait quelques facilités d'adaptation, qui enlèvent un peu de crédibilité.
Néanmoins, et alors que je pensais que ce roman me suffirait, j'ai lu la Postface de l'auteure et... ce qui devait arriver, arriva : j'ai maintenant très envie de lire sa série de mangas qui se passent plusieurs années plus tard. Elle a réussi à m'intriguer en seulement une page et évidemment, ma curiosité gagne toujours ! Maintenant, la question est : une suite est-elle prévue en roman, par rapport aux mangas, ou est-ce un tome unique ? Par contre, le point négatif c'est les fautes. Première fois qu'un livre de cette maison d'édition est rempli d'autant de fautes : mots oubliés, fautes d'orthographe et de conjugaison. Bref, j'ai levé les yeux au ciel quasiment à chaque page... Une bonne relecture ne serait pas de trop, à mon avis...
Izana est une jeune fille qui n'a jamais vu le dehors. Ce qu'elle sait du dehors, elle ne l'a appris que dans les livres qu'elle lit. Le soleil, les arbres, les animaux, elle n'en a jamais vu. Car depuis sa naissance, elle vit enfermée, recluse dans la maison de celle qui l'a recueillie. Mais un jour, sa curiosité est plus forte que les règles de celle qui l'a élevée. Elle décide donc de sortir et de visiter ce grand monde qu'elle ne connaît pas. Mais très vite, elle comprendra que si elle est restée cachée durant toutes ses années, c'était pour une raison particulière : son visage. En effet, ce dernier est tellement laid qu'il fait peur aux autres, tout cela à cause d'une malédiction lancée plusieurs siècles avant sa naissance. Mais que cache réellement toute cette histoire ?
Je dois avouer que la première moitié de ce roman m'a beaucoup plu et que je l'ai dévorée sans m'en rendre compte. L'histoire d'Izana m'a beaucoup interpellée, et j'étais curieuse d'en apprendre toujours plus. Cette malédiction, quand on en sait un peu plus, est assez horrible dans la forme qu'elle prend. Parce qu'Izana a un visage laid, elle doit rester enfermée, au risque d'être tuée si elle est aperçue. Car si jamais elle sort, elle pourrait reprendre le visage de la personne qu'elle souhaite. Bon, c'est un gros résumé, et c'est mieux expliqué dans le roman, mais en gros, voilà cette histoire si particulière.
Il est vrai que l'auteure amène très bien le sujet sur la table, et très vite, nous, lecteurs, sommes pris dans ce cercle vicieux que vit Izana. Si je me suis attachée à celle qui l'a élevée, il en est tout autre avec Izana. Pas que je n'ai pas aimé son personnage, mais plutôt je ne sais pas... je n'ai pas trouvé cet attachement que j'ai d'habitude pour les personnages principaux. Bien sûr, je l'ai trouvée touchante avec son innocence et le fait qu'elle ne connaisse rien du monde extérieur mais à côté de ça, son caractère a carrément changé une fois qu'elle sort de cette maison. Et je pense que cela qui a fait que j'ai eu du mal avec elle. Son comportement est presque dangereux, alors que je pensais qu'elle réagirait autrement. Du coup, et surtout à la fin, je me suis sentie totalement extérieure à ce qu'elle pensait et vivait, ne comprenant pas comment elle en était arrivée à de telles pensées et extrémités.
Mais comme je vous le disais plus haut, j'ai beaucoup plus accroché à Chigusa, celle qui l'a prise sous son aile. En fait, ce qui est intéressant avec elle, c'est qu'elle savait les risques qu'elle prenait à ne pas tuer Izana bébé. Elle savait que si elle la gardait, elle sera en danger constant, et pourtant, son instinct maternel a pris le dessus. Elle reste tout de même assez extérieure, elle essaye de ne pas trop s'attacher à Izana, même si au fond d'elle, elle sait qu'elle l'aime beaucoup. Les passages avec elle m'ont vraiment touchée.
Quant à l'intrigue en elle-même, je pense que ce qui m'a manqué, c'est le fait que je pensais vraiment que Izana allait finalement sortir de chez elle, se fondre dans la masse et préparer sa vengeance, du fait d'avoir été enfermée aussi longtemps pour une raison aussi absurde. Mais non. En fait, ce roman est en quelque sorte un huit-clos, alors que je m'attendais à son contraire. Je ne dis pas que c'est un mauvais choix, mais je pense que le résumé m'a induite en erreur, malheureusement. Néanmoins, on veut tout de même savoir comment tout ça va se terminer, donc on continue. Et c'est là que je reparle de cette fin qui m'a... un peu déçue ? Oui, je pense. Je n'ai pas aimé comment Izana réagit, j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux et pas naturel du tout. Pour quelqu'un qui sort tout juste de plusieurs années de « captivité », j'ai trouvé qu'elle avait quelques facilités d'adaptation, qui enlèvent un peu de crédibilité.
Néanmoins, et alors que je pensais que ce roman me suffirait, j'ai lu la Postface de l'auteure et... ce qui devait arriver, arriva : j'ai maintenant très envie de lire sa série de mangas qui se passent plusieurs années plus tard. Elle a réussi à m'intriguer en seulement une page et évidemment, ma curiosité gagne toujours ! Maintenant, la question est : une suite est-elle prévue en roman, par rapport aux mangas, ou est-ce un tome unique ? Par contre, le point négatif c'est les fautes. Première fois qu'un livre de cette maison d'édition est rempli d'autant de fautes : mots oubliés, fautes d'orthographe et de conjugaison. Bref, j'ai levé les yeux au ciel quasiment à chaque page... Une bonne relecture ne serait pas de trop, à mon avis...
En résumé, c'est un roman assez particulier. Si j'ai aimé l'idée de la malédiction, d'Izana qui doit rester enfermée pour sa protection, il m'a cependant manqué quelques petites choses pour que vraiment j'apprécie ma lecture à sa juste valeur. Néanmoins la Postface de l'auteure m'a donné envie de m'arrêter sur sa série de mangas, donc finalement, elle a réussi son pari !
* Je remercie Emily et Lumen pour leur confiance ! *
* Je remercie Emily et Lumen pour leur confiance ! *