Quand j'ai vu la couverture en magasin, ma réaction a été : « Waaah, qu'elle est belle ! » puis le titre... Une histoire qui se passe chez moi, proche d'une ville où j'ai vécu plus de 20 ans bah... ça fait quelque chose, hein. Je peux vous dire que vois le nom de sa ville dans un livre, ça fait très bizarre mais en même temps, qu'est-ce que ça fait du bien ! Cette lecture n'était pas prévue tout suite, étant donné que j'en avais d'autres avant, mais comme l'auteure est en dédicace demain (samedi 5 juillet) beh j'en ai profité pour le lire et, je l'espère, pouvoir en parler avec elle ! Car oui, j'ai beaucoup aimé !

Katell vit à Paris avec ses trois frères, sa mère et quelques fois avec son père quand il rentre de mer. Tout va bien jusqu'au jour où sa grand-mère, qu'elle ne connaît pas, meurt subitement. La voilà donc embarquée en Bretagne, dans un trou pommé qu'elle ne connaît pas. (Ouais, mais les trous pommés de Bretagne sont souvent les plus beaux!). Et la voilà embrigadée dans une aventure hors du commun !

S'il y a quelques points négatifs que j'ai relevé, j'ai passé un excellent moment. Et je pense que c'est surtout le fait que j'arrivais très bien à m'imaginer les endroits, étant donné que la plupart je connais (oui, sauf où l'action principale se passe, je ne connais pas du tout!). J'ai été vraiment embarquée dans cet univers, et plus je tournais les pages, plus je voulais en savoir. La plume de l'auteure fait aussi beaucoup. Des explications qui sont simples, pas compliquées et qui vont droit au but. Une pointe de suspense, des vérités, des secrets, un peu d'action : un bon mélange pour que j'adhère.

Pour ce qui est des points qui m'ont un peu fait tiquer, je commencerai par l'initiation que Katell a au bout d'un moment. Quand l'un des personnages l'a annoncé, j'étais contente, je me suis dit : « chouette, on aura plein d'explications ! » eh bien en fait non. L'auteure passe ça vitesse grand V et on arrive déjà à la fin en tournant la page. J'ai trouvé ça vraiment dommage, étant donné que je pense que c'était un point essentiel du récit à développer au maximum. Je ne dis pas non plus des tonnes de pages, mais nous expliquer plus en détail ce qu'elle aurait eu à faire et à apprendre. Surtout que moi, je m'intéresse à ce genre de légende (non, je ne vous dirai pas de quoi il s'agit, mais bon, la Bretagne est connue pour ça... non, pas l'alcool, oh!).

Le second point (qui au final en regroupe deux), concerne une partie du caractère de Katell qui m'a un peu exaspérée à la longue. Bien que j'ai apprécié son évolution tout au long du récit : on passe du « la Bretagne c'est nul, il pleut tout le temps » (vive les stéréotypes, c'est même pas vrai en plus, mais comme ça, on a toute la place qu'on veut sur les plages de chez nous, haha), à « de retour à Paris, l'air iodé de la mer me manque », son côté « je tombe amoureuse très rapidement, même si lui s'en fout » bah... j'ai trouvé ça très adolescent, bien qu'elle le soit tout de même. Mais plus on avance, plus elle grandit et plus elle devrait comprendre qu'il y a d'autres choses plus importantes que ce garçon, qui certes est très intéressant à suivre.

Et j'en viens donc au troisième point : ses pensées en italique... Alors ça, je crois que ça été le « pire » pour moi. Autant au début c'était rigolo d'avoir ses pensées, ses répliques intérieures, autant quand ça devient de plus en plus sérieux, j'ai trouvé ça puérile et qui alourdit le texte plus qu'autre chose. C'est vraiment dommage, parce qu'à chaque fois que je les voyais, je grinçais presque des dents...

Du côté des personnages, comme je le disais plus haut, l'évolution de Katell est très appréciable. D'autant plus qu'elle est posée et un peu réfléchie. Elle ne sait pas mentir, et je dois dire que ces passages m'ont beaucoup fait rire, car elle s'emmêle rapidement les pinceau. Malgré tout, elle s'en sort plutôt bien ! Il y a aussi les frères jumeaux : ce sont les personnages frais du roman, qui, même dans les situations délicates, trouvent toujours des répliques drôles. Et leur grand-frère qui est la tête de ce quatuor. On sent qu'il a une âme de chef et on l'apprécie justement pour cette valeur. Évidemment, il y a encore plein de personnages, mais comme moi, j'aimerai que vous les découvriez peu à peu, à votre allure, c'est ce qui fait tout le charme du livre.

Mais je crois que ce qui m'a vraiment fait aimer le livre, c'est les endroits où vont Katell & Co, car dès qu'ils le citaient, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire : « ah oui, je connais, j'ai déjà été » (outre le fait que je connaisse Châteaulin presque comme ma poche). Redécouvrir des lieux que l'on connaît par un œil inconnu, je peux vous dire que ça fait un grand bien ! Car ainsi, on revisite soi-même notre propre ville, avec des retours différents des nôtres, et ça fait quelque chose !

La fin n'est pas en soi un gros cliffhanger, mais malgré tout, je suis très pressée de lire la suite, qui promet beaucoup de surprises et peut-être de tristesse, vu comme elle se termine. Donc il est évident que je serai au rendez-vous dans un an (1 an!!!!) pour poursuivre les aventures de Katell et compagnie.

​Comme vous le savez, j'avais adoré le premier tome, apprécié l'humour et surtout les stéréotypes de la Bretagne tournés à l'auto-dérision. J'avais trouvé l'intrigue très intéressante et très bien menée. J'étais donc curieuse et pressée de lire la suite et fin. Même si j'ai aussi bien aimé, que ça se lit très vite, j'ai néanmoins un peu moins aimé que le premier tome. Pourquoi ? Peut-être parce que j'ai trouvé que Katell pleurait trop sur son sort le départ précipité de Tristan, dont elle était tombée amoureuse.

Comme je viens de le dire, nous quittions Katell dans le tome 1, complètement effondrée. Tristan l'a abandonnée, elle vit en Bretagne, loin de tout et de ses amis, et se voit contrainte d'apprendre la vie des druides pour se sauver, étant pourchassée par un homme qui leur veut tous du mal. Mais lors d'un voyage d'études en Angleterre, elle voit une lueur qui pourrait lui faire retrouver celui qu'elle aime, tandis qu'elle est assaillie de visions assez horrifiques pour lui faire peur. Sont-elles vraies ? Vont-elles vraiment se produire ? Ou ne sont-elles que des songes qu'elle se fait ?

Si j'ai adoré retrouver ma Bretagne et ces petits coins de paradis un peu inconnus de tous, traités avec justesse et passion de l'auteure, il n'en est pas moins que j'ai été moins prise par l'univers. Ne me demandez pas pourquoi, moi-même je serai incapable de vous l'expliquer. Et pourtant, la plume n'a pas changé, l'intrigue reste la même avec des difficultés en plus qui mettent Katell dans des situations compliquées, mais pourtant... un je-ne-sais-quoi m'a dérangée. Peut-être le fait qu'au lieu de prendre au sérieux sa destinée et de sauver et protéger ceux qu'elle aime, Katell pense avant tout à l'abandon de Tristan, qui est parti sur les traces d'une personne qu'il pensait disparue, en Angleterre ? Oui, je pense que c'est cela.

Parce que contrairement à ce que je pensais, Katell ne s'endurcit pas de cet « abandon », au contraire. Elle se laisse aller à la tristesse, à la peur qu'il l'ait oubliée, au fait qu'il ne donne aucune nouvelle. Elle s'inquiète, ce qui est tout à fait normal, mais elle est devenue une adolescent énamourée, parce que son copain est parti depuis trois semaines, sans lui donner de nouvelles... Certes, elle est encore jeune, c'est une adolescente, mais quand même ! Si cela avait été plusieurs mois, j'aurais compris, mais elle m'a plus agacée que touchée. Et d'ailleurs, j'ai beaucoup aimé sa mère et sa meilleure amie, qui essayent de lui ouvrir les yeux et lui faire comprendre que ce n'est qu'un garçon, un chagrin d'amour dont elle s'en remettra. Mais notre chère Katell est butée et surtout condescendante envers ses proches. Elle ne voit que son nez à elle, et l'avantage qu'elle aurait à retrouver Tristan. Vous l'aurez compris : cela m'a vraiment agacée.

A contrario de cette personnalité qui m'a dérangée, j'ai adoré tout le voyage que fait la classe de Katell en Angleterre. En compagnie de sa meilleure amie, elle va faire des découvertes qui vont les mener tout droit à des choses qu'elle n'imaginait pas forcément (surtout sa meilleure amie). Cette dernière apporte une fraîcheur au récit, parce qu'elle est totalement innocente, ne connaît pas la vraie vie de Katell, et a donc des réactions d'adolescente normale, qui nous font sourire. J'ai vraiment aimé ce voyage, la petite quête qui en découle, et les passages au passé, qui nous permet d'en apprendre plus sur ces reliques que l'on découvre au fur à et mesure. En plus, d'après ce que j'ai compris, ces passages au passé ont réellement existé, et les personnages que l'on découvre aussi, ce qui apporte une nouvelle touche de mystère, moi qui suis fan de toutes ces légendes bretonnes.

On quittait le tome 2 avec une fin assez frustrante, en se demandant comment les personnages allaient s'en sortir ou plutôt, s'ils allaient s'en sortir ! Si auparavant la guerre n'était pas déclarée, dans ce troisième opus, la fin du monde a éclaté. Les envahisseurs ont débarqué, et ne souhaitent qu'une chose : exterminer la race humaine et fée pour s’autoproclamer rois de cette nouvelle planète.


Comme pour le tome 2, nous suivons à chaque chapitre les personnages principaux et ce qui leur arrive au fur et à mesure de cette hécatombes. Ici, ils ont encore plus grandi que dans le deux, et sont les plus touchés par ce désastre. Chacun va essayer de sauver sa vie, au prix de beaucoup d'autres. Chacun a une mission à mener, qui pourrait bien les relier au fil du récit. Vont-ils se retrouver ? Vont-ils combattre ensemble ou, au contraire, s'éloigner et se vouer cette guerre qu'ils ne souhaitaient pas ? Que vont-ils découvrir qui pourrait changer la donne ?


Alors, certes, ce tome 3 est encore plus gros que les précédents, mais sachez une chose : vous n'êtes pas au bout de vos surprises et les retournements de situation sont tellement présents, que l'action est continue et que vous n'avez pas le temps de souffler et de penser à autre chose. Tout comme les personnages, vous êtes pris dans la tourmente et le cercle vicieux qu'a créé l'auteur. Encore une fois, il va plus loin que tout ce que l'on pouvait imaginer, déterrant des choses que l'on imaginait même pas croiser.


Quant aux personnages, ils ne sont pas au bout de leur surprise. En effet, Victor Dixen ne prend pas de gants avec eux et les fait souffrir sans aucun remord. On a vite pitié d'eux, et qu'une seule envie : arriver à la fin pour savoir qui va s'en sortir et s'ils vont guérir. Guérir, mais de quoi elle parle ? Bah je ne vais pas vous dévoiler l'intrigue de ce tome 3, voyons ! Vous le verrez par vous-mêmes ! Tout ce que je peux dire, c'est que si vous avez trouvé les deux premiers tomes difficiles, vous n'êtes pas au bout de vos peines avec ce troisième.


Cette chronique (comme les deux précédentes) est dure à faire, car encore une fois, l'auteur dévoile énormément de choses sur le pourquoi du comment que je ne peux pas vous dévoiler ici. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il a une imagination débordante et qu'il aime faire souffrir ses personnages, et donc ses lecteurs. On sent qu'il maîtrise parfaitement son sujet et dissémine par-ci, par-là des indices sur la finalité de cette série.


Ce que j'apprécie toujours autant dans cette série, c'est qu'à chaque début de chapitre, on a un résumé de ce qu'a vécu le personnage concerné. Car en effet, on ne les croise pas dans tous les chapitres, alors un petit rappel était vraiment une très bonne idée. La petite déception (mais ça ne concerne que moi, hein), c'est que Jack Spark est plus effacé dans ce tome-ci que dans les autres, pourtant, il est le personnage central de toute cette histoire.


Et la fin... Ohlala, encore une fois, il a réussi à me surprendre avec le retournement de situation et la découverte de qui est véritablement Jack Spark (de sa lignée, si vous préférez). Ça été un petit choc pour moi, comme pour lui. Je ne pensais vraiment pas à ça, et du coup, je le félicite d'avoir eu cette idée et de nous avoir fait marcher jusqu'au bout. Je regrette juste qu'à la toute fin, on ait pas de nouvelle de certains personnages humains, car j'aurais aimé en savoir plus, justement. Mais bon, j'en demande sûrement trop !

Sainte Marie des Ombres n'est pas un roman d'où l'on sort indemne. Il est plus noir, plus adulte, plus recherché (bien que les autres romans de l'auteure le soient déjà!) et traité à une époque différente.

Lily est une jeune femme vivant à une époque difficile. On est en 2066 et à la tombée de la nuit, les Ombres arrivent, et tuent les gens. Pour Lily, ce sont les Dévorantes. Celles qui lui ont fait du mal lorsqu'elle était jeune, mais dont elle en est ressortit vivante, mais bien amochée, autant physiquement que mentalement. Depuis cette attaque, on la nomme Sainte Marie des Ombres. Alors, elle a décidé de changer de vie, de nom. D'identité, en somme.

La voilà donc arrivée dans une ville qu'elle ne connaît pas, mais dont une personne, Anna, lui fera assez confiance pour l'aider à revivre. Cela fait maintenant quelques années qu'elle bosse en tant que tatoueuse et est en couple avec un jeune homme du nom de Thomas. Le jour où un meurtre causé par les Dévorantes aura lieu dans cette ville, tous les soupçons se porteront sur Lily, qui est arrivée comme une fleur dans ce lieu. Le capitaine Ballard sera l'enquêteur principal et dès lors, il n'aura qu'une obsession : apprendre qui est réellement Lily, mais surtout le secret qu'elle cache.

Dès les premières phrases de ce roman, j'ai su que j'allais adorer ma lecture ! Bien que l'univers soit glauque, angoissant, meurtrier et noir, Lily ne perd pas de vue sa vraie personnalité, c'est à dire rentrer dans le lard des personnages et faire preuve de sarcasme, dès que quelqu'un lui dit un mot plus haut que l'autre. A contrario, elle est aussi une jeune femme réfléchie, sérieuse et qui sait ce qu'elle veut. Elle ne se plaint jamais (et pourtant, vu ce qu'elle vit, elle en aurait tout à fait le droit!), reste humble et droit durant tout ce qu'elle va vivre. Elle voue un amour éternel pour son chien Callan, qui fait partie intégrante de sa vie, et qui parfois, prend la place de son copain Thomas.

Thomas, lui, est le petit copain rêvé : doux, attentionné, amoureux, patient, il montre jour après jour à Lily qu'il l'aime et que malgré tous ses secrets, il est là pour elle et qu'il ne la laissera pas tomber. On voit tout de même à certains moments qu'il est blessé que sa dulcinée lui cache des choses, mais surtout son passé, mais au lieu de s'énerver comme le feraient certains, lui reste calme, et attend sagement qu'elle se confie à lui. Même si au fond d'elle Lily ressent la lassitude de son homme, elle n'arrive pas encore à lui faire totalement confiance et ne sait pas si quand elle lui aura avouer son si lourd secret, il restera encore auprès d'elle, ou alors s'il la fuira ou encore pire, l'enverra directement à la police.

Le troisième personnage qui entre aussi en jeu dans ce premier tome, n'est autre que l'inspecteur Ballard. La relation entre Lily et cet inspecteur est tout autant drôle qu'angoissante. On sent que ce dernier sait des choses sur elle, mais que quand il est dans le flou, il n'hésite pas à faire des recherches, ou encore à menacer la jeune femme, afin qu'elle lui avoue tout. On sent que malgré toutes les piques qu'ils s'envoient dès qu'ils sont face à face, ils s'apprécient aussi beaucoup. L'auteure a vraiment pris son temps pour créer cette relation de confiance, même si pour Lily, c'est juste une relation suspecte/policier.

Je pense que ce qui a fait que j'ai autant apprécié ce roman, c'est la plume de l'auteure. Je l'avais déjà énormément appréciée avec « Le sang des chimères », mais ici... Sophie Dabat se lâche beaucoup plus. On sent que cet univers est pour elle, que le fait d'être des années plus tard lui permet d'inventer ce qu'elle veut, tout en restant sur Terre. Comme ce livre est pour les adultes (bien que des plus jeunes pourraient le lire, mais il ne faut pas avoir un cœur sensible par moment), elle ose utiliser des termes que l'on ne pourrait pas prendre si c'était de la jeunesse. Bien que certains soient très crus, elle n'en abuse pas, mais quand elle l'écrit, ça devient presque évident qu'ils soient placés ainsi, qu'on en rigole et qu'on apprécie d'autant plus Lily.

Ma lecture du premier tome remonte à quelques années, et j’avoue avoir honte. Tout simplement parce que je l’avais adoré et que j’étais pressée de lire la suite (hum). Mais voilà, c’est chose faite, et si au départ j’ai eu du mal à m’y mettre, j’ai une nouvelle fois adoré cette lecture ! L’ambiance, l’humour et le suspense sont les trois ingrédients principaux qui nous offrent un cocktail détonnant !

Suite aux événements de la fin du premier tome, Syldia se retrouve presque au chômage. L’homme qu’elle était censée protéger est mort, et son associé l’a trahie et s’est fait la malle. Comment bien réussir sa vie quand tout s’écroule autour de soi ? Alors, quand Desmond, un homme assez arrogant, mais surtout amoureux d’elle, la contacte pour une nouvelle mission, elle accepte, toutefois sur ses réserves. Son rôle : le protéger de sa sœur qui veut le tuer. Une simple histoire de vengeance… mais pas que ! En parallèle de cette vie nocturne, elle redevient humaine le jour, suite à une malédiction lancée par l’un de ses ennemis. Et elle doit protéger son meilleur ami, qui semble attirer les soucis. Trois nouvelles s’intéressent de près à lui, ce qui n’est pas au goût de Samantha.

Comme je vous le disais plus haut, bien que j’ai eu du mal au tout début, il n’en est pas moins que la suite est exaltante, prenante et drôle. L’auteur sait faire un mélange détonnant pour nous tenir en haleine de bout en bout. Bien que ce tome-ci soit plutôt calme, il n’en est pas moins qu’il nous permet d’apprendre à connaître un peu plus ces personnages que l’on va suivre sur cinq tomes. Nous en apprenons aussi un peu plus sur les trois sœurs de Syldia, les filles de l’apocalypse.

Je dirai qu’une fois le cap des 100 pages passées, les autres défilent sans qu’on s’en rende vraiment compte. Il y a plein de petites surprises, des révélations, des rencontres qui jalonnent le récit, le rendant intriguant et quelque peu addictif. Néanmoins, s’il est vrai que j’ai apprécié ce second tome, il n’en est pas moins que j’aurais aussi aimé avoir un peu plus d’action et de retournement de situation. Même si apprendre un peu plus sur les personnages est aussi important pour la suite de l’histoire, il manquait un peu d’adrénaline à mon goût.

Le point positif de cette suite est les relations entre les personnages, et surtout l’attraction qui existe entre Syldia et Desmond. On peut dire qu’ils sont un peu comme chiens et chats. Ils s’attirent, mais en même temps, ils ne peuvent pas s’empêcher de se lancer continuellement des piques, à tel point que cela rend le récit vraiment drôle et adoucit quelque peu l’ambiance angoissante qui peut exister. Si dans le premier tome, je n’avais que moyennement apprécié Desmond, ici, j’ai appris à le connaître, et surtout à l’apprécier. Il se dévoile de plus en plus, pour le plus grand bonheur des lecteurs.

Encore une fois, la plume de l’auteur a su me charmer. Sa facilité à entrer dans la peau d’une femme est assez impressionnante et rend, de ce fait, Syldia encore plus réaliste. Elle n’est plus qu’un simple personnage de fiction. Elle a tellement les vraies réactions, qu’on a l’impression qu’elle est à côté de nous, et que nous vivons les aventures à ses côtés. ​