Londres, 1889. La guilde d'Ae protège les aethrynes depuis des siècles pour qu'elles se consacrent à leur tâche : garder piégés dans leur ombre de sinistres monstres avides de massacre, les gothans. Lorsque la secte des némésis s'attaque à ces prêtresses, l'organisation est ébranlée par la traîtrise de plusieurs agents d'importance. Les traqueurs William, Christopher et Heinrich, qui sont chargés de la protection de lady Eileen pour une nuit, n'imaginent pas les enjeux de la chasse dont ils feront bientôt l'objet. Mais dans l'ombre d'Eileen, attentif, « Il » sait ce qui est sur le point de se jouer.
|
EDITIONS DU RIEZ - 413 PAGES - syven
Celui-là, j’ai tellement honte de l’avoir depuis très longtemps dans ma PAL, alors que je promettais à chaque fois de l’en sortir ! Et je ne comprends toujours pas pourquoi il est resté aussi longtemps, vu comme j’ai adoré cette lecture ! l’auteure m’avait prévenue qu’il était plus sombre et différent de ce que j’avais déjà lu d’elle, mais ça ne me faisait pas peur, j’étais même pressée de la découvrir dans un autre univers, bien plus sombre. Et je dois dire que je suis loin d’être déçue, bien au contraire.
Le roman commence déjà sur les chapeaux de roue. Nous sommes à Londres, en 1889. La guilde d’Ae protège les Aethrynes, qui ont un rôle très précis : garder enfermés en elles les Gotans, des monstres sanguinaires, prêts à tout pour sortir à l’air libre et montrer leur puissance et leurs monstruosités. Lorsqu’un meurtre est perpétré dans la guilde, la seule Aethryne restante est en danger, et doit être protégée coûte que coûte. Pour cela, trois hommes sont chargés de la surveiller et de tout faire pour que le Gotan à l’intérieur d’elle ne prenne pas le pouvoir sur elle et ne sorte pas. Mais ce dernier est bien décidé à montrer qui est le maître, et pour cela, faire vivre un enfer aux protecteurs de la personne dans laquelle il vit.
Autant dire, j’ai été prise dans le roman dès les premières pages. Je savais d’office que cela allait me plaire, que l’époque décrite était l’un de mes préférées, et comme j’aimais déjà beaucoup la plume de Lise Syven, je n’avais aucun doute dessus. Dès les premières phrases, on sait tout de suite que l’ambiance que l’on va vivre tout du long, sera noire, glauque et qu’elle nous donnera beaucoup de frissons et de sueurs froides.
Et c’est bien ce qu’il s’est produit avec moi. Même s’il est vrai que certaines descriptions m’ont déstabilisée, parce que j’avais du mal à imaginer les actions, il n’empêche que j’ai été prise dans cette aventure, et que cette histoire m’a conquise. J’ai surtout adoré suivre ces personnages, pour lesquels notre attachement de cesse de croître, surtout les trois protecteurs. J’ai surtout eu ma préférence pour Heinrich, car en dehors du fait qu’il doive prendre son boulot au sérieux, il n’empêche qu’il a énormément de charisme et est un brin sarcastique. Je ne sais pas, mais avec lui, ça a matché directement. Peut-être aussi parce que l’auteure est quelque peu sadique avec lui, et son malheur dure, dure, dure… dans le temps et qu’on ace petit espoir dans notre tête qui nous fait penser qu’il va s’en sortir…
Ensuite, j’ai beaucoup aimé William, qui a un certain don pour parler et se faire comprendre des animaux. Il est aussi un atout majeur du groupe, c’est aussi lui qui porte un peu tout sur ses épaules. Il est posé et est un vrai meneur. Il sait apaiser les tensions, du moins au maximum de ses moyens, et ne se laisse pas faire par les Gotans. Ensuite vient Christopher. Lui, il est un peu plus renfermé sur lui-même, et ne veut qu’une seule chose : que cette fameuse nuit se termine rapidement, qu’il puisse enfin retrouver sa famille et qu’il se repose. Son esprit est légèrement embrumé par des mauvais souvenirs, ce qui pourrait lui causer plus de problèmes qu’il ne le pense.
Tout est très bien rythmé, à tel point que les pages se tournent frénétiquement, et qu’on a du mal à sortir de cet univers, qui nous prend aux tripes. La plume de l’auteure, même si elle a changé de registre, est toujours aussi prenante et douce à la fois. Oui, cela pourrait paraître très contradictoire, mais… c’est l’impression que j’ai eu tout le long du récit.
Le roman commence déjà sur les chapeaux de roue. Nous sommes à Londres, en 1889. La guilde d’Ae protège les Aethrynes, qui ont un rôle très précis : garder enfermés en elles les Gotans, des monstres sanguinaires, prêts à tout pour sortir à l’air libre et montrer leur puissance et leurs monstruosités. Lorsqu’un meurtre est perpétré dans la guilde, la seule Aethryne restante est en danger, et doit être protégée coûte que coûte. Pour cela, trois hommes sont chargés de la surveiller et de tout faire pour que le Gotan à l’intérieur d’elle ne prenne pas le pouvoir sur elle et ne sorte pas. Mais ce dernier est bien décidé à montrer qui est le maître, et pour cela, faire vivre un enfer aux protecteurs de la personne dans laquelle il vit.
Autant dire, j’ai été prise dans le roman dès les premières pages. Je savais d’office que cela allait me plaire, que l’époque décrite était l’un de mes préférées, et comme j’aimais déjà beaucoup la plume de Lise Syven, je n’avais aucun doute dessus. Dès les premières phrases, on sait tout de suite que l’ambiance que l’on va vivre tout du long, sera noire, glauque et qu’elle nous donnera beaucoup de frissons et de sueurs froides.
Et c’est bien ce qu’il s’est produit avec moi. Même s’il est vrai que certaines descriptions m’ont déstabilisée, parce que j’avais du mal à imaginer les actions, il n’empêche que j’ai été prise dans cette aventure, et que cette histoire m’a conquise. J’ai surtout adoré suivre ces personnages, pour lesquels notre attachement de cesse de croître, surtout les trois protecteurs. J’ai surtout eu ma préférence pour Heinrich, car en dehors du fait qu’il doive prendre son boulot au sérieux, il n’empêche qu’il a énormément de charisme et est un brin sarcastique. Je ne sais pas, mais avec lui, ça a matché directement. Peut-être aussi parce que l’auteure est quelque peu sadique avec lui, et son malheur dure, dure, dure… dans le temps et qu’on ace petit espoir dans notre tête qui nous fait penser qu’il va s’en sortir…
Ensuite, j’ai beaucoup aimé William, qui a un certain don pour parler et se faire comprendre des animaux. Il est aussi un atout majeur du groupe, c’est aussi lui qui porte un peu tout sur ses épaules. Il est posé et est un vrai meneur. Il sait apaiser les tensions, du moins au maximum de ses moyens, et ne se laisse pas faire par les Gotans. Ensuite vient Christopher. Lui, il est un peu plus renfermé sur lui-même, et ne veut qu’une seule chose : que cette fameuse nuit se termine rapidement, qu’il puisse enfin retrouver sa famille et qu’il se repose. Son esprit est légèrement embrumé par des mauvais souvenirs, ce qui pourrait lui causer plus de problèmes qu’il ne le pense.
Tout est très bien rythmé, à tel point que les pages se tournent frénétiquement, et qu’on a du mal à sortir de cet univers, qui nous prend aux tripes. La plume de l’auteure, même si elle a changé de registre, est toujours aussi prenante et douce à la fois. Oui, cela pourrait paraître très contradictoire, mais… c’est l’impression que j’ai eu tout le long du récit.
En résumé, un roman que je conseille vivement de découvrir. Vous allez passer de sueurs froides en révélations, et de découvertes en chamboulements. Vous n’allez pas ressortir indemnes de cette lecture, et je suis sûre que, tout autant que moi, vous allez apprécier ce voyage à Londres en 1889…