Ben Richards vit dans un futur proche, en Amérique. Une Amérique contrôlée par The Network. L'opinion publique est forgée par Free-Vee, une télévision obligatoire dans tous les foyers. Les pauvres n'ont aucun espoir, n'auront jamais de travail décent, de conditions de vie décentes, de mort décente. A moins qu'ils ne participent aux jeux. Afin de soigner sa fille et de sauver sa femme de la prostitution, Ben Richards est volontaire pour les jeux et il est sélectionné pour le jeu ultime : le Running Man. L'objectif du jeu : survivre aussi longtemps que possible. Il doit se filmer 2 fois par jour pour prouver qu'il est encore en vie et aussi pour faire monter l'audimat. S'il survit 1 mois, il a gagné. Sinon, la personne qui le tue reçoit un prix du Network.
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le livre de poche - 316 pages - Richard Bachman (Stephen King)
Toute première fois que je teste du Stephen King et je dois dire que j'ai bien apprécié ma lecture ! C'est vrai qu'il a un style d'écriture assez cru, il rentre dans le lard, a des mots durs mais je trouve que parfois c'est nécessaire et ça nous permet de mieux rentrer dans le récit. Autant je ne me suis pas attachée au personnage principal, autant j'ai aimé le suivre, comprendre ce qui lui arrivait et savoir où tout cela allait mener. Car oui, après avoir lu la fin, je peux vous dire que tout ça est loin d'être joyeux ! Âmes sensibles, s'abstenir ! J'ai trouvé ça dégeu, gore, tout ce que vous voulez, mais l'auteur a une façon d'écrire qui fait pousser les pires scènes au ridicule, donc j'en riais presque (même si j'avais pitié pour l'un des personnages, c'est clair).
Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Ben Richards. Pauvre, marié, père d'une petite fille de dix-huit mois qui est malade, autant dire qu'il n'a pas la vie dont il rêve. Le gouvernement n'est pas là pour l'aider, au contraire : il s'en fiche, du moment que les gens riches perdurent et restent riches. Dans cette dystopie, la télévision ne comporte qu'une seule chaîne et cette dernière ne diffuse qu'une émission de jeux dont « la grande traque », suivie par des millions de fans. Elle consiste à laisser en liberté des « hommes à abattre ». Ils ont trente jours pour rester en vie, tout en étant traqués par des tueurs sans remords, prêts à vous mettre une balle dans la tête si vous avez le malheur de les croiser sur votre route. Le public, autant haineux que le gouvernement, n'hésite pas non plus à appeler les autorités si jamais il reconnaît votre visage dans la rue.
C'est dans cette ambiance lugubre, oppressante et course contre la montre que Ben va plonger. Afin de pouvoir trouver un médicament et ainsi gagner des sous pour soigner sa fille, il ne va pas hésiter à tout lâcher pour essayer de survivre dans ce monde complètement ravager par la rage de vaincre et de tuer. J'ai de suite aimé sa personnalité ainsi que son caractère : il ose dire les choses, il insulte (souvent) les gens qu'il déteste, il ne reste pas s’apitoyer sur son sort et fait tout pour survivre, quitte à mettre des gens en danger. Car oui, si les autorités apprennent qu'une personne lambda a aidé un des « concurrents » il se voit décapité ou pire encore. Car il enfreint les règles.
C'est pendant cette course à la montre qu'il fera des rencontres qui permettront d'échapper à plusieurs reprises aux chasseurs qui le pourchassent. Il n'a qu'une seule règle : envoyer deux cassettes vidéos de 10 minutes chacune, afin que la prime qu'il gagne par heure soit validée à la fin de la journée et envoyée à sa femme et sa fille. Dessus il est censé parler de lui, mais à plusieurs reprises, il va plutôt donner envie aux chasseurs et au public de l'exterminer au plus vite, car il se fout carrément d'eux en les insultant et les cherchant.
J'avoue que si j'avais eu toute une journée (ou après-midi, vu la longueur du livre) de libre, je l'aurais lu d'une traite. Car même si l'on ne s'attache pas aux personnages, son parcours est intéressant et haletant. Ceux qu'il côtoie (certes rapidement) sont drôles à leur manière. Et Ben, on ne s'en rend pas compte comme ça, mais il est très intelligent et il le prouve par bien des manières au fil des pages (surtout à la fin, il m'a assez bluffée, je dois dire!). Je l'ai vu garder son sang-froid dans des situations où moi j'aurais complètement perdu pied. Et pour ça, wooh, Stephen King a vraiment crée un très bon personnage et l'a inséré dans son milieu presque apocalyptique avec brio.
Avec cet auteur, on se doute bien qu'il n'aime pas forcément les fins heureuses, donc je ne m'attendais pas à ce qu'il rentre chez lui, vainqueur, mais cette fin-ci est assez horrible en soit, même si au fond de lui il a été vengé d'une quelconque manière. On en ressort assez contents pour lui, mais triste aussi de ce qu'il doit parvenir à faire pour en arriver là.
Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Ben Richards. Pauvre, marié, père d'une petite fille de dix-huit mois qui est malade, autant dire qu'il n'a pas la vie dont il rêve. Le gouvernement n'est pas là pour l'aider, au contraire : il s'en fiche, du moment que les gens riches perdurent et restent riches. Dans cette dystopie, la télévision ne comporte qu'une seule chaîne et cette dernière ne diffuse qu'une émission de jeux dont « la grande traque », suivie par des millions de fans. Elle consiste à laisser en liberté des « hommes à abattre ». Ils ont trente jours pour rester en vie, tout en étant traqués par des tueurs sans remords, prêts à vous mettre une balle dans la tête si vous avez le malheur de les croiser sur votre route. Le public, autant haineux que le gouvernement, n'hésite pas non plus à appeler les autorités si jamais il reconnaît votre visage dans la rue.
C'est dans cette ambiance lugubre, oppressante et course contre la montre que Ben va plonger. Afin de pouvoir trouver un médicament et ainsi gagner des sous pour soigner sa fille, il ne va pas hésiter à tout lâcher pour essayer de survivre dans ce monde complètement ravager par la rage de vaincre et de tuer. J'ai de suite aimé sa personnalité ainsi que son caractère : il ose dire les choses, il insulte (souvent) les gens qu'il déteste, il ne reste pas s’apitoyer sur son sort et fait tout pour survivre, quitte à mettre des gens en danger. Car oui, si les autorités apprennent qu'une personne lambda a aidé un des « concurrents » il se voit décapité ou pire encore. Car il enfreint les règles.
C'est pendant cette course à la montre qu'il fera des rencontres qui permettront d'échapper à plusieurs reprises aux chasseurs qui le pourchassent. Il n'a qu'une seule règle : envoyer deux cassettes vidéos de 10 minutes chacune, afin que la prime qu'il gagne par heure soit validée à la fin de la journée et envoyée à sa femme et sa fille. Dessus il est censé parler de lui, mais à plusieurs reprises, il va plutôt donner envie aux chasseurs et au public de l'exterminer au plus vite, car il se fout carrément d'eux en les insultant et les cherchant.
J'avoue que si j'avais eu toute une journée (ou après-midi, vu la longueur du livre) de libre, je l'aurais lu d'une traite. Car même si l'on ne s'attache pas aux personnages, son parcours est intéressant et haletant. Ceux qu'il côtoie (certes rapidement) sont drôles à leur manière. Et Ben, on ne s'en rend pas compte comme ça, mais il est très intelligent et il le prouve par bien des manières au fil des pages (surtout à la fin, il m'a assez bluffée, je dois dire!). Je l'ai vu garder son sang-froid dans des situations où moi j'aurais complètement perdu pied. Et pour ça, wooh, Stephen King a vraiment crée un très bon personnage et l'a inséré dans son milieu presque apocalyptique avec brio.
Avec cet auteur, on se doute bien qu'il n'aime pas forcément les fins heureuses, donc je ne m'attendais pas à ce qu'il rentre chez lui, vainqueur, mais cette fin-ci est assez horrible en soit, même si au fond de lui il a été vengé d'une quelconque manière. On en ressort assez contents pour lui, mais triste aussi de ce qu'il doit parvenir à faire pour en arriver là.
En résumé, pour une première lecture de Stephen King, j'en ressors globalement satisfaite. Une situation haletante, prenante, qui donne envie de savoir la finalité des choses. Des personnages créés pour plaire ou déplaire, intelligents, bêtes, serviables, attachants. Une histoire assez rocambolesque. Une bonne première dystopie. Pour ceux qui n'osent pas se lancer dans un livre de Stephen King, je vous conseille celui-ci pour bien connaître sa plume et surtout parce que ce roman est très court comparé aux pavés qu'il a pu faire !