nathan - 451 pages - vincent villeminot
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Nathan pour la confiance et l'envoi de ce livre.
Étant donné que depuis un court moment, je me suis mise aux thrillers, j'étais heureuse d'apprendre que je recevrais les épreuves non corrigées de « réseau(x) » de Vincent Villeminot. Bien que les avis dessus furent mitigés avec un début positif, je partais assez confiante dans ma lecture. Et je confirme : les cent premières pages sont difficiles à comprendre, dans le sens où l'auteur nous lâche tous ses personnages d'un chapitre à l'autre sans vraiment comprendre où nous mène l'intrigue principale. Pour ceux qui souhaitent lire ce livre, je n'ai qu'un conseil : accrochez-vous aux premières pages, car ensuite, l'action découle toute seule et la lecture est très agréable !
L'intrigue principale du roman est les réseaux sociaux. Mais pas n'importe lesquels. Ici, il en existe un où tout le monde est surveillé, épié, et tout le monde croit connaître tout le monde. Sur ce réseau-ci, Sixtie, une jeune fille de 15 ans, y entrepose ses rêves et ses cauchemars. Elle croit être dotée d'une sorte de don permettant de savoir, ici en l'occurrence de rêver, à l'avance ce qui va se passer. Elle rêve d'un suicide. Quelques jours plus tard, la fille en question meurt. Elle rêve de son père mourant suite à des coups tirés sur lui. Quelques jours plus tard, il meurt lors d'un jour de chasse. Lorsqu'elle rêve, ou cauchemarde, au choix, d'une autre scène, elle panique et se rend à la police. Elle ne se doute en aucun cas que ses révélations vont la mener dans un terrain glissant et qu'elle deviendra vite l'enjeu de toute cette mascarade...
Dans le même temps, un homme créé un jeu. Il se nomme Cèsar mais aime qu'on l'appelle Nada#1. Le jeu consiste à faire vivre un jeu sur internet en grandeur réelle, dans une vraie vie. J'avoue ne pas trop avoir compris le principe, mais lorsque l'on en apprend plus sur le pourquoi de la chose, on ne peut que apprécier. Cèsar est un personnage très spécial mais que j'ai réussi à apprécier dès le début. C'est le grand méchant de l'histoire mais... quand on en sait plus sur lui, sa personne, sa vie passée, présente on ne peut que s'attacher à lui et être compatissant. Peut-être suis-je la seule, mais j'ai adoré ce personnage. Il a une force de caractère bien au-dessus de tous les autres. Il est intelligent, magnanime, aime jouer avec les nerfs des services de police.
Bref, je crois que Cèsar est mon personnage coup de cœur du roman. J'ai adoré le suivre, j'ai adoré son esprit tordu, j'ai adoré son jeu mis en place, j'ai adoré les chutes qu'il y apportait. Même si parfois, les situations lui échappaient, il savait rattraper le coup et remettre les projecteurs sur sa personne, pour qu'il soit « le roi », qu'on ne voit que lui, qu'on ne pense qu'à lui. Je pense que je me suis plus attachée à lui parce que je l'ai trouvé plus travaillé, plus profond, plus important.
Le livre est découpé en cinq parties. Si je devais choisir celle qui m'a le plus plu je dirais la quatrième. J'ai été transportée par ce nouveau « jeu », j'ai adoré l'adrénaline que j'ai ressenti, la peur pour les personnages, les questions que j'ai eu quant à l'issue du jeu. Bref, cette partie est ma préférée, d'ailleurs je crois que je l'ai lue très vite, tellement j'étais prise dans l'action. Au fil du roman, on apprend beaucoup de choses. Des réponses arrivent, des questions reprennent, l'intrigue se dévoile peu à peu. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur nous mène en bateau, nous fasse croire des choses qui finalement n'avaient pas grande importance. Alors qu'on contraire, les choses importantes ne l'étaient pas pour nous.
Un dernier petit mot : lorsque l'on regarde la couverture la toute première fois, on arrive à s'étonner du choix de la tête de licorne. Puis, plus on avance dans le récit, plus cette tête de licorne devient une évidence et une logique implacable. Je voulais aussi saluer le travail de l'auteur, car je suppose que ce roman n'a pas été de tout repos, vu ce qu'il nous propose. Il a dû faire énormément de recherches pour en arriver à écrire ce genre de livre, car c'est vrai, c'est assez spécial, mais au final, intéressant.
Étant donné que depuis un court moment, je me suis mise aux thrillers, j'étais heureuse d'apprendre que je recevrais les épreuves non corrigées de « réseau(x) » de Vincent Villeminot. Bien que les avis dessus furent mitigés avec un début positif, je partais assez confiante dans ma lecture. Et je confirme : les cent premières pages sont difficiles à comprendre, dans le sens où l'auteur nous lâche tous ses personnages d'un chapitre à l'autre sans vraiment comprendre où nous mène l'intrigue principale. Pour ceux qui souhaitent lire ce livre, je n'ai qu'un conseil : accrochez-vous aux premières pages, car ensuite, l'action découle toute seule et la lecture est très agréable !
L'intrigue principale du roman est les réseaux sociaux. Mais pas n'importe lesquels. Ici, il en existe un où tout le monde est surveillé, épié, et tout le monde croit connaître tout le monde. Sur ce réseau-ci, Sixtie, une jeune fille de 15 ans, y entrepose ses rêves et ses cauchemars. Elle croit être dotée d'une sorte de don permettant de savoir, ici en l'occurrence de rêver, à l'avance ce qui va se passer. Elle rêve d'un suicide. Quelques jours plus tard, la fille en question meurt. Elle rêve de son père mourant suite à des coups tirés sur lui. Quelques jours plus tard, il meurt lors d'un jour de chasse. Lorsqu'elle rêve, ou cauchemarde, au choix, d'une autre scène, elle panique et se rend à la police. Elle ne se doute en aucun cas que ses révélations vont la mener dans un terrain glissant et qu'elle deviendra vite l'enjeu de toute cette mascarade...
Dans le même temps, un homme créé un jeu. Il se nomme Cèsar mais aime qu'on l'appelle Nada#1. Le jeu consiste à faire vivre un jeu sur internet en grandeur réelle, dans une vraie vie. J'avoue ne pas trop avoir compris le principe, mais lorsque l'on en apprend plus sur le pourquoi de la chose, on ne peut que apprécier. Cèsar est un personnage très spécial mais que j'ai réussi à apprécier dès le début. C'est le grand méchant de l'histoire mais... quand on en sait plus sur lui, sa personne, sa vie passée, présente on ne peut que s'attacher à lui et être compatissant. Peut-être suis-je la seule, mais j'ai adoré ce personnage. Il a une force de caractère bien au-dessus de tous les autres. Il est intelligent, magnanime, aime jouer avec les nerfs des services de police.
Bref, je crois que Cèsar est mon personnage coup de cœur du roman. J'ai adoré le suivre, j'ai adoré son esprit tordu, j'ai adoré son jeu mis en place, j'ai adoré les chutes qu'il y apportait. Même si parfois, les situations lui échappaient, il savait rattraper le coup et remettre les projecteurs sur sa personne, pour qu'il soit « le roi », qu'on ne voit que lui, qu'on ne pense qu'à lui. Je pense que je me suis plus attachée à lui parce que je l'ai trouvé plus travaillé, plus profond, plus important.
Le livre est découpé en cinq parties. Si je devais choisir celle qui m'a le plus plu je dirais la quatrième. J'ai été transportée par ce nouveau « jeu », j'ai adoré l'adrénaline que j'ai ressenti, la peur pour les personnages, les questions que j'ai eu quant à l'issue du jeu. Bref, cette partie est ma préférée, d'ailleurs je crois que je l'ai lue très vite, tellement j'étais prise dans l'action. Au fil du roman, on apprend beaucoup de choses. Des réponses arrivent, des questions reprennent, l'intrigue se dévoile peu à peu. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur nous mène en bateau, nous fasse croire des choses qui finalement n'avaient pas grande importance. Alors qu'on contraire, les choses importantes ne l'étaient pas pour nous.
Un dernier petit mot : lorsque l'on regarde la couverture la toute première fois, on arrive à s'étonner du choix de la tête de licorne. Puis, plus on avance dans le récit, plus cette tête de licorne devient une évidence et une logique implacable. Je voulais aussi saluer le travail de l'auteur, car je suppose que ce roman n'a pas été de tout repos, vu ce qu'il nous propose. Il a dû faire énormément de recherches pour en arriver à écrire ce genre de livre, car c'est vrai, c'est assez spécial, mais au final, intéressant.
Je pense que c'est cela, la base d'un bon thriller : nous mener en bateau, nous faire nous contredire, nous donner un peu d'adrénaline. Bref, l'auteur a réussi parfaitement à me faire ressentir tout cela. Bien que je ne me sois attachée qu'à Cèsar dans ce tome 1, j'ai apprécié ma lecture, après les 100 premières pages, le temps que l'histoire s'installe correctement. Après un début difficile, j'ai vraiment été prise dedans et j'ai lu très vite la suite. Les chapitres étaient en eux-mêmes courts et en plus entrecoupés de parties relatant les aventures de chaque personnage. Du coup, de mon point de vue, c'était un bon point, car ainsi on voulait continuer l'aventure, savoir ce qu'il se passait pour les principaux, savoir l'issue finale du livre, en fin de compte. J'ai bien fait de persévérer avec ce début, car je ne regrette pas la découverte, même si cela reste une lecture simple mais agréable. J'en viens tout de même à avoir hâte de savoir la suite, savoir où l'auteur va nous mener, de quel jeu il va encore inventer une issue aussi rocambolesque que celui qu'on a déjà vécu.
À la suite de la reddition de Cèsar Diaz, les polices de toute l’Europe pensent pouvoir enfin respirer. Pendant que les proches de Cèsar– Teodor, son frère ;Vitto et Francesca, ses amis– se cachent au Brésil, d’autres comme Justine, Jérémy ou Sixtine essaient de se reconstruire, loin du réseau DKB. Mais le calme n’est revenu qu’en apparence : quelque part sur les réseaux, le mystérieux Nada#2 devient menaçant. Il annonce qu’un scandale dans lequel des policiers sont impliqués va éclater. Rendez-vous est donné devant le Palais de Justice pour un nouveau "Play it for real" : le jeu recommence...
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NATHAN - 362 PAGES - VINCENT VILLEMINOT
Je vais pas vous cacher qu'avant de commencer ce tome, j'avais peur de ressentir la même chose que lors de ma lecture du premier opus. L'ayant lu il y a quelques mois, j'avais peur d'être encore perdue devant autant de personnages, devant cet univers vraiment très complet et complexe. Quelle ne fut pas la grande surprise de constater que non, je ne l'ai pas été, bien au contraire ! Les petites piques de rappel de l'auteur ont beaucoup aidé, je dois l'avouer. De ce fait, ce tome 2 a été lu avec une vitesse hallucinante. Je l'ai dévoré, adoré et j'en ressors avec un petit coup de cœur.
Dans ce second opus, nous retrouvons la grande panoplie des personnages rencontrés dan le premier tome. Ici, nous ne sommes pas perdus, nous les connaissons, nous les côtoyons encore de plus près, nous les apprécions d'autant plus. Nada#1 a pris la plus grande décision de sa vie, ce qui le contraint à vivre ses derniers instants en prison, bien gardé par la police. Ce choix décisif va encore une fois contraindre ses disciples à se montrer plus monstrueux, plus réels et plus présents sur internet et les réseaux sociaux. Mais que va-t-il se passer ? Qui va prendre les rênes de cette grande communauté ? Qui va prendre le relais de Nada#1 ?
Tous pensaient que les attaques, les injures et les courses-poursuites cesseraient. Mais un curieux Nada#2 entre en jeu et tout se bouscule. Les compères du premier veulent sauver leur maître, au risque de tous mourir. Mais du moment que le plus grand terroriste de cet ère soit sauvé, rien n'est moi intéressant que donner sa vie pour sauver celle-ci.
Ici, tout le monde est en alerte. De chapitre en chapitre, nous en apprenons plus des gens, de leur façon de faire, de leur traîtrise, ou au contraire, de leur fidélité inébranlable. Avec une plume encore plus poussée, l'auteur nous offre ici un roman riche en émotion, en divertissement, en vérité, en rebondissement. En tout. Il démantèle les flics corrompus, nous prévient des risques des réseaux sociaux, des conséquences d'un seul simple message posté sur internet qui peut changer en une seconde le court d'une vie. Il impressionne par ses recherches conséquentes et complètes. Il nous embarque dans un univers intéressant et intrusif.
Ici, Vincent Villeminot n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous prouver que les méchants peuvent aussi se cacher sous un masque de gentil. Que ceux qui sont suspectés ne sont pas forcément les monstres de l'histoire. Qu'en chacun d'eux se terre un lourd secret, qui finira par être découvert grâce à des indices, des astuces, une chasse à l'homme ou encore des courses-poursuites qui n'en finissent jamais.
Dans ce second volet, j'ai souri, ri, été en colère, ai eu la boule à la gorge, les larmes aux yeux. Mon cœur a fait des roulé-boulé dans ma poitrine. Les retournements de situation m'ont surprise et déboussolée. Les découvertes, certes étonnantes, m'ont parues logiques, tant les explications qui suivaient coulaient de source. J'ai été plusieurs fois perdue, a essayer de deviner qui était véreux, et qui ne l'était pas. Autant dire que je me trompais sur tout, ce qui a rendu cette lecture d'autant plus addictive. Une fois commencé, ce roman se déguste, on ne le quitte plus et lorsque l'on est obligé de le faire, il nous hante durant la journée. Quand on en ressort, on ressent presque un vide, tant l'univers prend des proportions étonnantes. On a l'impression d'y être, que toute cette imagination n'est que pure réalité (et dans un sens elle, l'est, oui). Vincent Villeminot pointe du doigts des sujets forts et qui font, chaque jour, l'actualité. Il pointe du doigts les injustices, les enquêtes bafouées, sans pour autant incriminer qui que ce soit. Il fait tout ça d'une justesse et d'une droiture exemplaires.
Dans ce second opus, nous retrouvons la grande panoplie des personnages rencontrés dan le premier tome. Ici, nous ne sommes pas perdus, nous les connaissons, nous les côtoyons encore de plus près, nous les apprécions d'autant plus. Nada#1 a pris la plus grande décision de sa vie, ce qui le contraint à vivre ses derniers instants en prison, bien gardé par la police. Ce choix décisif va encore une fois contraindre ses disciples à se montrer plus monstrueux, plus réels et plus présents sur internet et les réseaux sociaux. Mais que va-t-il se passer ? Qui va prendre les rênes de cette grande communauté ? Qui va prendre le relais de Nada#1 ?
Tous pensaient que les attaques, les injures et les courses-poursuites cesseraient. Mais un curieux Nada#2 entre en jeu et tout se bouscule. Les compères du premier veulent sauver leur maître, au risque de tous mourir. Mais du moment que le plus grand terroriste de cet ère soit sauvé, rien n'est moi intéressant que donner sa vie pour sauver celle-ci.
Ici, tout le monde est en alerte. De chapitre en chapitre, nous en apprenons plus des gens, de leur façon de faire, de leur traîtrise, ou au contraire, de leur fidélité inébranlable. Avec une plume encore plus poussée, l'auteur nous offre ici un roman riche en émotion, en divertissement, en vérité, en rebondissement. En tout. Il démantèle les flics corrompus, nous prévient des risques des réseaux sociaux, des conséquences d'un seul simple message posté sur internet qui peut changer en une seconde le court d'une vie. Il impressionne par ses recherches conséquentes et complètes. Il nous embarque dans un univers intéressant et intrusif.
Ici, Vincent Villeminot n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous prouver que les méchants peuvent aussi se cacher sous un masque de gentil. Que ceux qui sont suspectés ne sont pas forcément les monstres de l'histoire. Qu'en chacun d'eux se terre un lourd secret, qui finira par être découvert grâce à des indices, des astuces, une chasse à l'homme ou encore des courses-poursuites qui n'en finissent jamais.
Dans ce second volet, j'ai souri, ri, été en colère, ai eu la boule à la gorge, les larmes aux yeux. Mon cœur a fait des roulé-boulé dans ma poitrine. Les retournements de situation m'ont surprise et déboussolée. Les découvertes, certes étonnantes, m'ont parues logiques, tant les explications qui suivaient coulaient de source. J'ai été plusieurs fois perdue, a essayer de deviner qui était véreux, et qui ne l'était pas. Autant dire que je me trompais sur tout, ce qui a rendu cette lecture d'autant plus addictive. Une fois commencé, ce roman se déguste, on ne le quitte plus et lorsque l'on est obligé de le faire, il nous hante durant la journée. Quand on en ressort, on ressent presque un vide, tant l'univers prend des proportions étonnantes. On a l'impression d'y être, que toute cette imagination n'est que pure réalité (et dans un sens elle, l'est, oui). Vincent Villeminot pointe du doigts des sujets forts et qui font, chaque jour, l'actualité. Il pointe du doigts les injustices, les enquêtes bafouées, sans pour autant incriminer qui que ce soit. Il fait tout ça d'une justesse et d'une droiture exemplaires.
En résumé, ce tome 2 est un coup de cœur (plus gros que je ne le pensais avant de taper cet avis) par son sujet, ces recherches, ces personnages auxquels on s'attache et qui risquent leur vie à chaque instant, ces secrets bafoués, ces vérités qui éclatent, cet univers complet et immersif dès les premières pages. Je n'ai qu'un mot à dire : bravo. Bravo Vincent Villeminot pour cette saga, bravo pour cette imagination qui est pourtant bien réelle. Bravo pour ces moments intenses que l'on passe en compagnie de ces gens. Merci pour ce livre addictif d'où l'on ressort déboussolé (du moins pour ma part).