La psychothérapeute Sofia Zetterlund suit deux patients particulièrement difficiles : Samuel Bai, un ancien enfant-soldat de la Sierra Leone et Victoria Bergman, une femme profondément meurtrie par un violent traumatisme d’enfance. Tous deux présentent des signes de personnalités multiples.
Un jeune garçon est retrouvé mort derrière des buissons, près d’une bouche de métro, le corps momifié et sauvagement mutilé. Pour l’inspecteur Jeanette Kihlberg, l’enquête s’annonce compliquée : il est d’origine étrangère et personne ne semble se préoccuper de sa disparition. Bientôt une nouvelle victime impose l’horrible évidence d’une série. Chacune de leur côté, la flic et la psy se voient confrontées aux mêmes questions : Combien de souffrances peuton infliger avant de basculer dans l’inhumain et de devenir un monstre ? À quel moment la victime se mue-t-elle en prédateur ? Et peut-on être mauvais si on ne ressent aucune culpabilité ? |
actes sud (noirs) - 475 pages - Erik Axl Sund
Lorsque j'ai vu ce livre (enfin la trilogie) arriver au boulot, j'ai lu le résumé, et de suite l'histoire m'a intriguée. Je l'ai cependant laissé aux abonnés, pour qu'ils le découvrent. Lorsque l'une d'eux l'a ramené, elle m'a convaincue de le tenter et je dois dire que je ressors de ce livre très satisfaite, dérangée et complètement déroutée !
Dans ce premier opus, nous suivons plusieurs personnages. Pour commencer, nous avons Sofia Zetterlund, une psychothérapeute, qui a e charge deux malades : Samuel Bai et Victoria Bergman, qui semblent avoir des personnalités multiples et un violent traumatisme d'enfance pour la seconde. Nous la suivons sur plusieurs chapitres et apprenons à la connaître au fur et à mesure.
À cause de la mort d'un jeune garçon retrouvé momifié et sauvagement mutilé, nous suivons aussi Jeannette Kihlberg, un inspecteur. Plus elle avance dans son enquête, plus les corps s'amoncellent et les doutes planent. La difficulté de l'enquête s’accroît et elle se sent vite dépassée par les événements. En dehors du travail, nous la suivons dans sa vie personnelle, en compagnie de son mari et de son fils. Loin de la vie idyllique qu'elle souhaitait, nous aurons ses états d'âme, ses pensées, ses remises en question. Je me suis beaucoup plus attachée à elle qu'à Sofia, peut-être parce qu'elle est plus touchante, contrairement à Sofia, qui reste trop en surface.
L'ambiance de ce roman est vraiment très glauque et dérangeante. Le thème de cette trilogie est très difficile à accepter, mais les auteurs ont une manière d'amener le récit, de telle sorte qu'on est happé dans l'histoire et qu'il est difficile d'en sortir vraiment. On termine un chapitre, on en veut un autre dans la foulée. Cette effet addictif se ressent tout le long, et le livre se lit à une vitesse phénoménale. Je ne connais pas du tout la Suède, et même si j'avoue avoir survolé les noms des villes et de certains personnages, j'ai aimé découvrir ce pays.
Cependant, même si j'ai beaucoup apprécié ce premier tome et que je suis pressée de lire la suite, il y a un point qui m'a dérangée : le manque de sentiments. En effet, comme je disais plus haut pour Sofia, tout reste en surface, les auteurs ne creusent pas dans leurs personnages pour qu'on s'y attache encore plus, ce qui est vraiment dommage. Mais une fois que l'on y est habitué, la lecture est vraiment plaisante, même si on est beaucoup dérangé par les thèmes qu'ils abordent.
Avec cette trilogie, les auteurs touchent des sujets sensibles qui sont souvent mis de côté, tout en ajoutant quelque chose d'horrible mais prenant. Ils vont au bout des choses, au risque de heurter la sensibilité de certains ! Car oui, là pour le coup, ils ne restent pas en surface, mais décrivent entièrement les scènes choc, ce qui m'a permis d'autant apprécier ce roman.
On en vient donc à la fin... Oh, mon Dieu, quelle fin ! Pour être honnête, je ne m'y attendais pas du tout ! À vous, futurs lecteurs, méfiez-vous des apparences, ici, elles sont très trompeuses ! Pendant les 50 dernières pages, ma bouche est restée en « O », tellement j'étais sous le choc. La révélation qui est faite est très fine, bien amenée. Même si j'avais deviné une chose à un certain endroit, jamais, oh non jamais, je n'aurais pensé que les auteurs prendraient ce chemin. Et je les en remercie presque, tant j'ai été déstabilisée par ce bouleversement. Et les dernières pages, mon cœur tambourinait dans ma poitrine et la dernière phrase m'a fait regretter de ne pas avoir le tome 2 sous la main, car je crois que j'aurais enchaîné avec, tant l'angoisse est présente. Maintenant, je prie très fort pour que l'abonnée de la bibliothèque lise vite la suite et le ramène rapidement !
Dans ce premier opus, nous suivons plusieurs personnages. Pour commencer, nous avons Sofia Zetterlund, une psychothérapeute, qui a e charge deux malades : Samuel Bai et Victoria Bergman, qui semblent avoir des personnalités multiples et un violent traumatisme d'enfance pour la seconde. Nous la suivons sur plusieurs chapitres et apprenons à la connaître au fur et à mesure.
À cause de la mort d'un jeune garçon retrouvé momifié et sauvagement mutilé, nous suivons aussi Jeannette Kihlberg, un inspecteur. Plus elle avance dans son enquête, plus les corps s'amoncellent et les doutes planent. La difficulté de l'enquête s’accroît et elle se sent vite dépassée par les événements. En dehors du travail, nous la suivons dans sa vie personnelle, en compagnie de son mari et de son fils. Loin de la vie idyllique qu'elle souhaitait, nous aurons ses états d'âme, ses pensées, ses remises en question. Je me suis beaucoup plus attachée à elle qu'à Sofia, peut-être parce qu'elle est plus touchante, contrairement à Sofia, qui reste trop en surface.
L'ambiance de ce roman est vraiment très glauque et dérangeante. Le thème de cette trilogie est très difficile à accepter, mais les auteurs ont une manière d'amener le récit, de telle sorte qu'on est happé dans l'histoire et qu'il est difficile d'en sortir vraiment. On termine un chapitre, on en veut un autre dans la foulée. Cette effet addictif se ressent tout le long, et le livre se lit à une vitesse phénoménale. Je ne connais pas du tout la Suède, et même si j'avoue avoir survolé les noms des villes et de certains personnages, j'ai aimé découvrir ce pays.
Cependant, même si j'ai beaucoup apprécié ce premier tome et que je suis pressée de lire la suite, il y a un point qui m'a dérangée : le manque de sentiments. En effet, comme je disais plus haut pour Sofia, tout reste en surface, les auteurs ne creusent pas dans leurs personnages pour qu'on s'y attache encore plus, ce qui est vraiment dommage. Mais une fois que l'on y est habitué, la lecture est vraiment plaisante, même si on est beaucoup dérangé par les thèmes qu'ils abordent.
Avec cette trilogie, les auteurs touchent des sujets sensibles qui sont souvent mis de côté, tout en ajoutant quelque chose d'horrible mais prenant. Ils vont au bout des choses, au risque de heurter la sensibilité de certains ! Car oui, là pour le coup, ils ne restent pas en surface, mais décrivent entièrement les scènes choc, ce qui m'a permis d'autant apprécier ce roman.
On en vient donc à la fin... Oh, mon Dieu, quelle fin ! Pour être honnête, je ne m'y attendais pas du tout ! À vous, futurs lecteurs, méfiez-vous des apparences, ici, elles sont très trompeuses ! Pendant les 50 dernières pages, ma bouche est restée en « O », tellement j'étais sous le choc. La révélation qui est faite est très fine, bien amenée. Même si j'avais deviné une chose à un certain endroit, jamais, oh non jamais, je n'aurais pensé que les auteurs prendraient ce chemin. Et je les en remercie presque, tant j'ai été déstabilisée par ce bouleversement. Et les dernières pages, mon cœur tambourinait dans ma poitrine et la dernière phrase m'a fait regretter de ne pas avoir le tome 2 sous la main, car je crois que j'aurais enchaîné avec, tant l'angoisse est présente. Maintenant, je prie très fort pour que l'abonnée de la bibliothèque lise vite la suite et le ramène rapidement !
En résumé, une trilogie très bien menée, dérangeante, angoissante avec des sujets difficiles à accepter tant ils sont odieux. Un retournement de situation à la fin qui fait effondrer tout ce qu'on imaginait. Le manque de sentiments des personnages est présent, mais une fois compris, on l'oublierait presque pour plonger dans cette ambiance très glauque. Une trilogie que je conseille vivement, vraiment !
Un important homme d’affaires est retrouvé sauvagement assassiné dans son appartement de Stockholm. Son corps a été dépecé et la scène du crime peinte au rouleau avec son sang. Plus tard, une femme de la haute société est découverte dans un souterrain, une corde de piano autour du cou. Le fils d’un haut fonctionnaire trouve quant à lui la mort dans une piscine municipale de la capitale. Seul lien apparent : un bouquet de tulipes jaunes laissé sur les lieux des crimes. La commissaire Jeanette Kihlberg est chargée de l’enquête.
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Toujours hantée par la mystérieuse Victoria Bergman, elle continue simultanément ses recherches dans l’affaire classée de jeunes sans-papiers assassinés et fait appel à la psychothérapeute Sofia Zetterlund pour établir un profil du meurtrier. De son côté, Sofia continue son autothérapie pour tenter de reprendre le contrôle d’elle-même mais ses absences ne font que s’intensifier. Pendant ce temps, Victoria Bergman mène sans relâche sa croisade contre les faibles... Avec ce roman d’une noirceur vertigineuse, Erik Axl Sund poursuit sa plongée dans les tréfonds du psychisme humain et offre une suite électrisante à Persona.
ACTES SUD (NOIRS) - 473 PAGES - ERIK AXL SUND
Avec la fin que nous offrait le premier tome, il était très logique que je veuille lire la suite. Alors quand le second tome est arrivé, je me suis jetée dessus, partant très positive, vu le retournement de situation que j'avais eu le droit. Malheureusement, même si j'ai aussi bien aimé ce second tome, j'ai trouvé qu'il était long et tournait un peu en longueur...
Nous retrouvons donc la commissaire Jeannette, qui, cette fois, doit mener une enquête qui concerne des adultes : un riche homme d'affaires retrouvé mort chez lui dépecé, une femme assassinée avec une corde de piano autour du cou et enfin, un jeune trouve la mort dans une piscine. Encore des morts troublantes et sanglantes qui emmènent peu à peu la commissaire dans le flou et le noir le plus total. En parallèle, elle tente d'en savoir plus sur Victoria Bergman, obnubilée par elle, mais surtout son passé.
Concernant Sofia, elle sombre de plus en plus, à cause de ses absences répétées. Elle essaye de se sauver et de découvrir qui elle est vraiment. Les parties d'elle que l'on découvre sous tout aussi sombres que sa personne, et on aurait presque pitié d'elle. Presque. Pour oublier un peu ce qu'elle est réellement, elle va aider son amie Jeannette dans ses affaires. Le lien entre elles grandit peu à peu et devient de plus en plus sérieux. Elle se rend compte qu'elle pourrait être heureuse, mais une part d'elle garde le pouvoir malgré tout.
Comme je le disais plus haut, j'ai trouvé que l'intrigue de ce tome 2 tournait un peu en rond, d'autant plus qu'il nous faut attendre au moins 200 pages (bon, on va dire 150 pages, quand même) pour avoir le vrai premier meurtre. Le début n'est que questionnements sur chacun des personnages mais surtout de l'envie de Jeannette d'en découvrir un peu plus sur les meurtres des jeunes garçons, bien que le procureur semble ne pas vouloir aller plus loin.
Comme pour le premier opus, il n'y a pas vraiment d'action, cependant, tout est tourné du côté psychologique, ce qui peut vraiment prendre aux tripes. Les auteurs vont jusqu'au bout, au risque de choquer certains. Ils traitent des sujets difficiles ou communs comme la recherche de soi, la trahison, les secrets ou encore l'échelle sociale. Tout ceci est très bien mené, et je pense que c'est ce qui m'a convaincue de continuer ma lecture, bien que je la trouvais longue. Je lirai tout de même le tome 3, car je veux savoir comment tout cela va se terminer, mais j'espère que l'intensité du récit sera différente.
Exactement comme le tome 1, les sentiments sont très peu présents, et du coup il est difficile de réellement s'attacher à eux, même si ma préférence va toujours à Jeannette. Mais je crois que c'est un trait caractéristique de ce pays, mais je trouve ça un peu dommage. Quoique, le côté psychologique relève un peu tout cela.
Nous retrouvons donc la commissaire Jeannette, qui, cette fois, doit mener une enquête qui concerne des adultes : un riche homme d'affaires retrouvé mort chez lui dépecé, une femme assassinée avec une corde de piano autour du cou et enfin, un jeune trouve la mort dans une piscine. Encore des morts troublantes et sanglantes qui emmènent peu à peu la commissaire dans le flou et le noir le plus total. En parallèle, elle tente d'en savoir plus sur Victoria Bergman, obnubilée par elle, mais surtout son passé.
Concernant Sofia, elle sombre de plus en plus, à cause de ses absences répétées. Elle essaye de se sauver et de découvrir qui elle est vraiment. Les parties d'elle que l'on découvre sous tout aussi sombres que sa personne, et on aurait presque pitié d'elle. Presque. Pour oublier un peu ce qu'elle est réellement, elle va aider son amie Jeannette dans ses affaires. Le lien entre elles grandit peu à peu et devient de plus en plus sérieux. Elle se rend compte qu'elle pourrait être heureuse, mais une part d'elle garde le pouvoir malgré tout.
Comme je le disais plus haut, j'ai trouvé que l'intrigue de ce tome 2 tournait un peu en rond, d'autant plus qu'il nous faut attendre au moins 200 pages (bon, on va dire 150 pages, quand même) pour avoir le vrai premier meurtre. Le début n'est que questionnements sur chacun des personnages mais surtout de l'envie de Jeannette d'en découvrir un peu plus sur les meurtres des jeunes garçons, bien que le procureur semble ne pas vouloir aller plus loin.
Comme pour le premier opus, il n'y a pas vraiment d'action, cependant, tout est tourné du côté psychologique, ce qui peut vraiment prendre aux tripes. Les auteurs vont jusqu'au bout, au risque de choquer certains. Ils traitent des sujets difficiles ou communs comme la recherche de soi, la trahison, les secrets ou encore l'échelle sociale. Tout ceci est très bien mené, et je pense que c'est ce qui m'a convaincue de continuer ma lecture, bien que je la trouvais longue. Je lirai tout de même le tome 3, car je veux savoir comment tout cela va se terminer, mais j'espère que l'intensité du récit sera différente.
Exactement comme le tome 1, les sentiments sont très peu présents, et du coup il est difficile de réellement s'attacher à eux, même si ma préférence va toujours à Jeannette. Mais je crois que c'est un trait caractéristique de ce pays, mais je trouve ça un peu dommage. Quoique, le côté psychologique relève un peu tout cela.
En résumé, un second beaucoup plus lent, qui tourne en rond et qui ne commence réellement qu'à partir de 150 pages, ou du moins, d'après ce qu'en dit le résumé. Cependant, le côté psychologique aide à vraiment entrer dans le sujet et à en ressortir quelque peu dérangé. Les auteurs manient parfaitement le côté angoissant et dérangeant, ce que je suis contente d'avoir découvert. Je lirai évidemment le tome 3, en espérant cependant accrocher plus et que le final soit à la hauteur de mes attentes.