Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s’installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l’empire britannique.
Mais la campagne peut vite se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Lady Hardcastle, curieuse de nature, n’y croit pas et elle décide de prendre les choses en main. D’autant que les policiers locaux n’ont pas l’air très futés. Lady Hardcastle et Florence plongent dans les nombreuses rivalités et les intrigues de leur village d’adoption. Et tout se complique lorsqu’un autre meurtre est commis… Pour les deux détectives amateurs, le tea time attendra, car une chose est certaine : la vie à la campagne n’a rien d’un long fleuve tranquille ! |
City éditions - 333 pages - T. E. Kinsey
Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de cosy mystery et ce polar anglais m'a immédiatement attiré l'œil. Si le début m'a semblé banal sans pour autant sortir de l'ordinaire, j'ai vite été prise dans ce cercle vicieux et, au final, je l'ai dévoré.
Ce que je recherche le plus dans un polar anglais et encore plus un cosy mystery c'est bel et bien l'humour. Et ici, il est bel et bien présent, ce qui m'a immédiatement plu. Enfin, c'est surtout la relation amicale qu'entretiennent Lady Hardcastle et sa bonne à tout faire, Florence.
J'ai adoré que l'auteur casse un peu les codes de l'époque où chacun reste à sa place, la haute société assoit la basse société. Ici, ce n'est pas le cas et c'est vraiment appréciable. On comprend rapidement que peu importe le niveau où l'on se place, nous restons des êtres humains avant tout.
Mais ici, ce qui nous intéresse, c'est avant tout l'enquête menée. Ou plutôt... Les enquêtes. Parce qu'évidemment, ce ne serait pas très drôle s'il n'y avait qu'un meurtre, hein ? Je ne vous cache pas que le début m'a paru semblable à toute enquête, néanmoins, on est attirés par la suite, on veut malgré tout en savoir plus.
Et encore une fois, l'auteur, sort son épingle du jeu, car on ne sait l'auteur des faits qu'à la toute fin. Pour le coup, moi qui me pensais bonne enquêtrice, je me suis fait avoir ! Et c'est ce que j'aime dans un polar : ne pas deviner toute de suite l'identité du tueur, me faire des nœuds au cerveau.
Ce que je recherche le plus dans un polar anglais et encore plus un cosy mystery c'est bel et bien l'humour. Et ici, il est bel et bien présent, ce qui m'a immédiatement plu. Enfin, c'est surtout la relation amicale qu'entretiennent Lady Hardcastle et sa bonne à tout faire, Florence.
J'ai adoré que l'auteur casse un peu les codes de l'époque où chacun reste à sa place, la haute société assoit la basse société. Ici, ce n'est pas le cas et c'est vraiment appréciable. On comprend rapidement que peu importe le niveau où l'on se place, nous restons des êtres humains avant tout.
Mais ici, ce qui nous intéresse, c'est avant tout l'enquête menée. Ou plutôt... Les enquêtes. Parce qu'évidemment, ce ne serait pas très drôle s'il n'y avait qu'un meurtre, hein ? Je ne vous cache pas que le début m'a paru semblable à toute enquête, néanmoins, on est attirés par la suite, on veut malgré tout en savoir plus.
Et encore une fois, l'auteur, sort son épingle du jeu, car on ne sait l'auteur des faits qu'à la toute fin. Pour le coup, moi qui me pensais bonne enquêtrice, je me suis fait avoir ! Et c'est ce que j'aime dans un polar : ne pas deviner toute de suite l'identité du tueur, me faire des nœuds au cerveau.
En résumé, un cosy mystery qui m'a beaucoup plu, porté par un duo de personnages atypique pour l'époque et très attachant. L'enquête se mène du début à la fin avec une révélation dans les toutes dernières pages. Je suis curieuse de découvrir une nouvelle enquête de Lady Hardcastle et Florence !
En ce printemps 1909, Lady Hardcastle, aristocrate excentrique et détective amateur, profite d’un repos bien mérité dans le coin de campagne anglaise où elle s’est installée. Un calme qui est de courte durée… Spencer Caradine, un fermier local, s’effondre raide mort à la taverne, la tête dans sa tourte.
Meurtre ou accident ? Inutile de compter sur les policiers locaux pas très futés pour lever le voile sur ce mystère. Lady Hardcastle et à sa dame de compagnie, Florence, doivent prendre les choses en main et mener l’enquête. Mais la liste des suspects s’avère longue comme un jour sans pain... Entre la femme de Caradine amoureuse d’un autre, son fils qui le haïssait et les villageois dont il prenait un malin plaisir à pourrir la vie, la victime n’avait que des ennemis. Les enquêtrices de choc vont devoir mobiliser une bonne dose d’astuces et de crochets du droit si elles veulent pouvoir savourer le brandy de la victoire ! 4.5/5 |
City éditions - 349 pages - T. E. Kinsey
Mais quel plaisir de retrouver Lady Hardcastle et Florence ! J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais celui-ci est clairement au-dessus. J'ai eu beaucoup mal à lâcher ma lecture et arrivée à la fin j'étais presque déçue que ce soit déjà fini... avant le tome 3.
Tout ce que j'avais apprécié dans le tome 1, je l'ai retrouvé ici et en mieux. L'ambiance, les personnages, l'enquête policière, le duo improbable mené par Lady Hardcastle et Florence, les liens qui se tissent au fur et à mesure de l'histoire qui évolue. Bref, tout m'a charmée.
Encore une fois, l'humour so British est présent, pour le plus grand bonheur des lecteurs. L'auteur parvient avec brio à mêler enquête policière et humour caustique. J'ai ri et gloussé à plusieurs reprises, tant les échanges entre Lady Hardcastle et Florence sont épiques. Comme je l'avais dit pour le premier tome, j'aime le fait que l'auteur casse un peu les codes de cette époque où la femme devait rester à sa place et surtout à son rang. Ici, la femme à tout faire n'hésite pas à titiller sa maîtresse, qui le lui rend bien.
Et puis, encore une fois, l'enquête nous prend dans ses filets. On essaye de trouver nous-mêmes qui se cache derrière ce meurtre et surtout pourquoi. Mais comme le premier tome, la révélation n'arrive qu'à la fin, titillant ainsi notre curiosité jusqu'au bout.
Tout ce que j'avais apprécié dans le tome 1, je l'ai retrouvé ici et en mieux. L'ambiance, les personnages, l'enquête policière, le duo improbable mené par Lady Hardcastle et Florence, les liens qui se tissent au fur et à mesure de l'histoire qui évolue. Bref, tout m'a charmée.
Encore une fois, l'humour so British est présent, pour le plus grand bonheur des lecteurs. L'auteur parvient avec brio à mêler enquête policière et humour caustique. J'ai ri et gloussé à plusieurs reprises, tant les échanges entre Lady Hardcastle et Florence sont épiques. Comme je l'avais dit pour le premier tome, j'aime le fait que l'auteur casse un peu les codes de cette époque où la femme devait rester à sa place et surtout à son rang. Ici, la femme à tout faire n'hésite pas à titiller sa maîtresse, qui le lui rend bien.
Et puis, encore une fois, l'enquête nous prend dans ses filets. On essaye de trouver nous-mêmes qui se cache derrière ce meurtre et surtout pourquoi. Mais comme le premier tome, la révélation n'arrive qu'à la fin, titillant ainsi notre curiosité jusqu'au bout.
En résumé, un tome 2 encore meilleur que le premier, toujours aussi bien porté par des personnages drôles et hauts en couleur. Une enquête rondement menée, une résolution surprenante et bien trouvée. Bref, pour moi, une totale réussite. J'ai maintenant très hâte de découvrir le tome 3 et surtout de retrouver nos deux héroïnes terriblement attachantes.