Près d’une grande demeure isolée, au cœur d’un immense et luxuriant jardin, débordant de fleurs et de plantes rares, le FBI fait une découverte terrifiante. Le lieu est peuplé de « papillons » : de très jeunes femmes dont le dos a été tatoué pour ressembler à celui de l’insecte.
Celui qui veille sur ce monde fascinant et effrayant est un homme brutal à l’esprit troublé que ses victimes ont baptisé « Le Jardinier ». Son obsession : capturer, préserver et immortaliser ses plus beaux spécimens. Parmi les survivantes, une jeune femme, Maya, semble différente. Chargés de lever le mystère sur l’une des affaires les plus obscènes et les plus horrifiques qu’ils aient jamais eue à traiter, les agents spéciaux Victor Hanoverian et Brandon Eddison sont perplexes. Plus ils interrogent la jeune femme, plus elle se révèle être elle-même une véritable énigme. Et plus elle se confie, et plus les agents se demandent ce qu’elle leur cache encore… 4.5/5 |
City - 350 pages - Dot Hutchison
Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de thriller pur, alors j'ai porté mon attention sur celui-ci. Et pour être honnête, je ne sais pas encore très bien les sentiments que j'ai pour lui. À la fois addictif et malaisant, c'est le genre de roman particulier qui laisse une trace indélébile dans notre esprit.
Tout d'abord, cette histoire est particulière par la forme qu'elle prend. Nous sommes dans une sorte de huit clos, tout d'abord au sein du FBI où l'une des victimes du jardinier est entendue. Ensuite, nous écoutons l'histoire de cette femme et plongeons donc dans un second huit clos qui se passe dans le jardin des papillons.
Je ne vous cache pas que cette façon de faire m'a assez déstabilisée au début, à tel point que j'ai mis du temps à accrocher au roman (j'ai même cru que je n'arriverais pas à aller jusqu'au bout). Et puis, malgré ça, on continue, on continue, on tourne les pages et on se rend compte que ce récit particulier devient intrigant, addictif, malsain et malaisant. Et pourtant, on se retrouve dans ce cercle vicieux, parce qu'on ne peut s'empêcher de continuer malgré tout.
Si d'habitude les thrillers ont plus ou moins la même trame, celui-ci se démarque par son côté inédit. Tout d'abord par sa mise en page : il ne comporte que 3 gros chapitres, chacun abordant des thèmes plus ou moins différents. Alors, vous allez sûrement dire que du coup, c'est super long à lire. Eh bien vous savez quoi ? Pas du tout ! Comme je le disais, une fois bien dans l'histoire, on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour avoir le fin mot de l'histoire.
Autant dire que ce roman rend fou. On s'attache forcément à ces femmes enlevées, séquestrées et en même temps choyées par le jardinier. Quand je vous disais que cette histoire était malaisante... Parce que lui, il les enlève, mais... Il reste plus ou moins respectueux avec elles. Cette ambivalence est assez dérangeante et déstabilisante à la fois.
Tout d'abord, cette histoire est particulière par la forme qu'elle prend. Nous sommes dans une sorte de huit clos, tout d'abord au sein du FBI où l'une des victimes du jardinier est entendue. Ensuite, nous écoutons l'histoire de cette femme et plongeons donc dans un second huit clos qui se passe dans le jardin des papillons.
Je ne vous cache pas que cette façon de faire m'a assez déstabilisée au début, à tel point que j'ai mis du temps à accrocher au roman (j'ai même cru que je n'arriverais pas à aller jusqu'au bout). Et puis, malgré ça, on continue, on continue, on tourne les pages et on se rend compte que ce récit particulier devient intrigant, addictif, malsain et malaisant. Et pourtant, on se retrouve dans ce cercle vicieux, parce qu'on ne peut s'empêcher de continuer malgré tout.
Si d'habitude les thrillers ont plus ou moins la même trame, celui-ci se démarque par son côté inédit. Tout d'abord par sa mise en page : il ne comporte que 3 gros chapitres, chacun abordant des thèmes plus ou moins différents. Alors, vous allez sûrement dire que du coup, c'est super long à lire. Eh bien vous savez quoi ? Pas du tout ! Comme je le disais, une fois bien dans l'histoire, on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour avoir le fin mot de l'histoire.
Autant dire que ce roman rend fou. On s'attache forcément à ces femmes enlevées, séquestrées et en même temps choyées par le jardinier. Quand je vous disais que cette histoire était malaisante... Parce que lui, il les enlève, mais... Il reste plus ou moins respectueux avec elles. Cette ambivalence est assez dérangeante et déstabilisante à la fois.
En résumé, une histoire comme aucune autre. Une fois dedans, difficile d'en ressortir avant le fin mot de l'histoire. Prenante, dérangeante, elle reste malgré tout addictive et on n'en ressort pas indemnes. Un premier tome que je vous conseille vraiment. Pour ma part, j'attends la sortie du tome 2 (en octobre !!!) avec grande impatience !