Une main de femme aux ongles vernis de rouge, tranchée net au niveau du poignet, est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris. Dans l'enclos des cochons? La victime a-t-elle été tuée ici avant d'être dévorée par les porcs ? Pour le commissaire Kuhn, ce n'est que le début d'une affaire tortueuse. Du bois de Boulogne aux salons feutrés des ambassades, des squats de camés aux bureaux survoltés du 36 quai des Orfèvres, le commissaire se débat dans un n?ud de vipères. Le meurtre semble avoir un lien avec un ignoble trafic aux multiples ramifications. Pour Kuhn, il n'y a qu'une seule manière de dénouer l'affaire : découvrir ce que cette fille avait bien pu apprendre avant de finir découpée en morceaux? Elle a le droit de garder le silence. À jamais?
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city éditions - 286 pages - nils barrellon
Ce livre m'a tentée dès que j'ai vu la couverture et le résumé. En même temps, j'avais lu le premier livre de l'auteur, que j'avais adoré, alors j'étais pressée de retrouver toute l'équipe rencontrée précédemment. De ce fait, la grosse surprise était là quand j'ai trouvé le roman dans ma BAL, et dédicacé, qui plus est ! Alors je remercie vraiment Nils pour sa gentillesse et le cadeau qui m'a vraiment fait plaisir !
On retrouve donc avec plaisir l'équipe de Nils Kuhn dans une toute nouvelle enquête, encore une fois très sombre, teintée d'une course contre la montre qui pourrait causer plus de dégâts qu'on ne le pense. Une main de femme aux ongles vernis rouge est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris, dans l'enclos des cochons. Une sombre affaire qui va mener l'équipe sur des chemins tortueux et laisser derrière elle bien plus de douleurs qu'elle ne le pense.
Encore une fois, je me suis retrouvée happée dans cette histoire, en compagnie du commissaire plein d'humour et de professionnalisme. Même si dans ce second roman, le sérieux est de mise, j'ai apprécié les petits moments d'humour qui apaisent les tensions et nous détend. Car oui, avec ce livre, on est sur des charbons ardents, à tel point qu'on ne voit pas les chapitres défiler. On en finit un, et on veut la suite. Les presque 300 pages se voient englouties en même pas une journée et on prend plaisir à mener l'enquête de notre côté.
Encore une fois, mon flair était bien présent, car j'ai eu des soupçons sur une personne en particulier, que j'avais trouvée très bizarre et qui réagissait mal à ce que Kuhn demandait. Mais, et c'est là tout le talent de l'auteur : à travers d'autres péripéties, il a réussi à me la faire oublier, à tel point qu'à la fin, j'ai été surprise de la retrouver et de me dire : « bah tiens, j'avais raison ! ». Encore une fois, l'auteur réussit le pari de nous berner, de nous mener sur de fausses pistes, pendant que dans sa tête, il sait très bien qu'elles finiront par ne pas être suivies.
Tout comme dans son premier livre, j'ai adoré le jeune flic avec un dialecte complètement différent. Il vient des cités, des quartiers, et parle comme s'il y était encore, ce qui rend les échanges assez comiques. Kuhn n'est pas non plus le dernier à le chercher et à faire des commentaires sur sa façon de parler. De ce fait, leur relation est drôle, mais Jérémy n'en est pas moins professionnel et prend son métier avec beaucoup de sérieux. J'ai aussi bien aimé la petite nouvelle, qui n'a pas froid aux yeux et ose dépasser les règles imposées par son patron. Elle est attachante et aime son métier.
L'enquête en elle-même est très prenante et stressante, d'où le fait que l'on engloutit les chapitres sans s'en rendre compte. Même si le sujet abordé est du genre à me déranger, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Ce qui rend presque l'enquête réelle, c'est justement que l'auteur ose appuyer sur les sujets sensibles, nous donnant envie, nous aussi, de sauver ces personnes qui sont en constant danger. Quant à l'épilogue, j'ai eu le sourire jusqu'au bout, et je suis contente que l'auteur ait décidé de le faire ainsi. J'ai trouvé cette fin très touchante. Elle nous permet aussi de voir l'après enquête, qui est intéressant.
On retrouve donc avec plaisir l'équipe de Nils Kuhn dans une toute nouvelle enquête, encore une fois très sombre, teintée d'une course contre la montre qui pourrait causer plus de dégâts qu'on ne le pense. Une main de femme aux ongles vernis rouge est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris, dans l'enclos des cochons. Une sombre affaire qui va mener l'équipe sur des chemins tortueux et laisser derrière elle bien plus de douleurs qu'elle ne le pense.
Encore une fois, je me suis retrouvée happée dans cette histoire, en compagnie du commissaire plein d'humour et de professionnalisme. Même si dans ce second roman, le sérieux est de mise, j'ai apprécié les petits moments d'humour qui apaisent les tensions et nous détend. Car oui, avec ce livre, on est sur des charbons ardents, à tel point qu'on ne voit pas les chapitres défiler. On en finit un, et on veut la suite. Les presque 300 pages se voient englouties en même pas une journée et on prend plaisir à mener l'enquête de notre côté.
Encore une fois, mon flair était bien présent, car j'ai eu des soupçons sur une personne en particulier, que j'avais trouvée très bizarre et qui réagissait mal à ce que Kuhn demandait. Mais, et c'est là tout le talent de l'auteur : à travers d'autres péripéties, il a réussi à me la faire oublier, à tel point qu'à la fin, j'ai été surprise de la retrouver et de me dire : « bah tiens, j'avais raison ! ». Encore une fois, l'auteur réussit le pari de nous berner, de nous mener sur de fausses pistes, pendant que dans sa tête, il sait très bien qu'elles finiront par ne pas être suivies.
Tout comme dans son premier livre, j'ai adoré le jeune flic avec un dialecte complètement différent. Il vient des cités, des quartiers, et parle comme s'il y était encore, ce qui rend les échanges assez comiques. Kuhn n'est pas non plus le dernier à le chercher et à faire des commentaires sur sa façon de parler. De ce fait, leur relation est drôle, mais Jérémy n'en est pas moins professionnel et prend son métier avec beaucoup de sérieux. J'ai aussi bien aimé la petite nouvelle, qui n'a pas froid aux yeux et ose dépasser les règles imposées par son patron. Elle est attachante et aime son métier.
L'enquête en elle-même est très prenante et stressante, d'où le fait que l'on engloutit les chapitres sans s'en rendre compte. Même si le sujet abordé est du genre à me déranger, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Ce qui rend presque l'enquête réelle, c'est justement que l'auteur ose appuyer sur les sujets sensibles, nous donnant envie, nous aussi, de sauver ces personnes qui sont en constant danger. Quant à l'épilogue, j'ai eu le sourire jusqu'au bout, et je suis contente que l'auteur ait décidé de le faire ainsi. J'ai trouvé cette fin très touchante. Elle nous permet aussi de voir l'après enquête, qui est intéressant.
En résumé, un second roman qui m'a autant plu que le précédent, même si le sujet est bien plus dur à aborder, et que les pointes d'humour allègent vraiment le récit. C'est un sujet qui m'a assez dérangée, mais dans le bon sens : ce qui veut dire que l'auteur a réussi ce qu'il recherchait. Pour les lecteurs qui aiment les thrillers, je ne peux que vous le conseiller, vraiment. Les chapitres s'enfilent à une vitesse ahurissante, et la plume de l'auteur est vraiment agréable !
Je remercie Eric Poupet et Nils Barrellon pour leur confiance ! *
Je remercie Eric Poupet et Nils Barrellon pour leur confiance ! *