Il est des secrets de famille plus mortels qu'un poison.
Elle était l'une des meilleures à la brigade criminelle. Aujourd'hui, Gesine Gordes s'occupe des fleurs dans un cimetière, immense, à la périphérie d'une grande ville allemande. Un matin sans histoire, elle comprend que les couronnes mortuaires déposées à la chapelle par ses soins sont destinées aux obsèques de sa propre soeur, Mareike. Les deux femmes ne s'étaient pas vues depuis que Philipp, le petit garçon de Gesine, a perdu la vie dans des circonstances troubles. Si Mareike lui apparaît toujours comme la responsable du drame, sa disparition mystérieuse se met à hanter Gesine. La police, qui privilégie l'hypothèse du suicide, risque de classer l'affaire sans suite, comme pour Philipp. Peut-être Gesine a-t-elle renoncé à la vérité depuis trop longtemps ? Cette fois, il lui faudra mener à bien cette enquête et se confronter au passé... |
robert laffont (la bête noire) - 352 pages - annette wieners
Lorsque La Bête Noire nous a dévoilé le résumé de ce livre, j'ai été de suite intriguée. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais en tout cas, l'ambiance gênante qui se dégageait m'a beaucoup intéressée. Et je confirme : dès les premières pages, on se sent oppressé, et ce jusqu'à la fin. Malgré cette ambiance particulière, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher au personnage principal, ce qui m'a rendue extérieure à l'intrigue, malheureusement. Cependant, c'est une lecture qui tient en haleine et qui donne envie d'aller jusqu'au bout pour en savoir plus.
Gésine était l'une des meilleures à la brigade criminelle, avant la mort de son fils Philipp, lors de circonstances assez troubles. Depuis, elle travaille dans un cimetière et quand elle découvre que les couronnes florales qu'elle apporte sur une tombe sont celles de sa sœur, qui est morte récemment, ses souvenirs remontent à la surface, et avec eux la mort de son fils. On dit qu'il n'est jamais bon de ressortir malheurs du placard, et pourtant, sans qu'elle le veuille, Gésine va se retrouver dans un cercle vicieux qui pourrait faire plus de mal qu'on ne l'imagine. Que s'est-il réellement passé avant la mort de son fils ? Celle de sa sœur est-il accidentelle comme l'indique la police ou est-ce un meurtre ? Alors qu'elle veut se tenir le plus loin de sa famille, elle va malgré elle mener cette enquête qui va la ramener quelques années en arrière et déterrer des souvenirs pas toujours très agréables.
Je ne vais pas vous mentir : même si je n'ai pas accroché à Gésine, l'intrigue, elle, a su me tenir en haleine. Mais ne vous attendez pas à une foultitude d'action, non, la psychologie est le vecteur de ce roman, et je peux vous dire que vous ne vous sentez pas bien du début à la fin. L'ambiance malsaine et glauque prend aux tripes et à chaque nouvelle page ou chaque nouveau chapitre, on en veut toujours plus. On veut savoir ce qui se cache derrière ces morts qui peuvent paraître anodines et qui pourtant cachent bien plus.
Je ne vous cacherais pas que j'ai mené mon enquête de mon côté et que le nombre de suspects ne faisait qu'augmenter au fil des pages ! C'était très frustrant, parce que l'auteure a réussi le pari de ne laisser aucun indice, ou alors très brefs, passés inaperçus. Et si c'est frustrant, c'est aussi un coup de maître que je salue. Et même si j'avais le tueur depuis presque le tout début, je me posais un tas de questions et malgré mon flair, l'auteure réussissait à chaque fois à me faire douter de mes convictions !
Mais comme je vous le disais plus haut, le point noir pour moi a été Gésine, avec qui je n'ai pas accroché. Je l'ai trouvée trop extérieure à ce qu'elle vivait, assez froide et... je ne sais pas... Bien que ce qu'elle a vécu et vit dans le présent est horrible, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Bien sûr que j'ai eu pitié pour sa situation que je ne souhaite à personne, mais ça c'est arrêté là. Néanmoins, les passages dans le passé étaient un choix très judicieux, nous permettant ainsi de comprendre et de voir ce qu'il s'était passé autour de la mort de Philipp (même si encore une fois, l'auteure nous laissait à chaque fois dans le flou pour avoir envie de continuer!). En fait, Gésine a le caractère de quelqu'un qui ne s'attache à personne et ne le veut pas. Elle reste très secrète, ne fait confiance à personne et garde tout en elle. C'est peut-être aussi cela qui m'a dérangée, car plusieurs lui tendaient la main et pourtant, elle restait insensible. Certes, je me doute qu'elle s'est fabriqué une carapace, mais tout de même...
Gésine était l'une des meilleures à la brigade criminelle, avant la mort de son fils Philipp, lors de circonstances assez troubles. Depuis, elle travaille dans un cimetière et quand elle découvre que les couronnes florales qu'elle apporte sur une tombe sont celles de sa sœur, qui est morte récemment, ses souvenirs remontent à la surface, et avec eux la mort de son fils. On dit qu'il n'est jamais bon de ressortir malheurs du placard, et pourtant, sans qu'elle le veuille, Gésine va se retrouver dans un cercle vicieux qui pourrait faire plus de mal qu'on ne l'imagine. Que s'est-il réellement passé avant la mort de son fils ? Celle de sa sœur est-il accidentelle comme l'indique la police ou est-ce un meurtre ? Alors qu'elle veut se tenir le plus loin de sa famille, elle va malgré elle mener cette enquête qui va la ramener quelques années en arrière et déterrer des souvenirs pas toujours très agréables.
Je ne vais pas vous mentir : même si je n'ai pas accroché à Gésine, l'intrigue, elle, a su me tenir en haleine. Mais ne vous attendez pas à une foultitude d'action, non, la psychologie est le vecteur de ce roman, et je peux vous dire que vous ne vous sentez pas bien du début à la fin. L'ambiance malsaine et glauque prend aux tripes et à chaque nouvelle page ou chaque nouveau chapitre, on en veut toujours plus. On veut savoir ce qui se cache derrière ces morts qui peuvent paraître anodines et qui pourtant cachent bien plus.
Je ne vous cacherais pas que j'ai mené mon enquête de mon côté et que le nombre de suspects ne faisait qu'augmenter au fil des pages ! C'était très frustrant, parce que l'auteure a réussi le pari de ne laisser aucun indice, ou alors très brefs, passés inaperçus. Et si c'est frustrant, c'est aussi un coup de maître que je salue. Et même si j'avais le tueur depuis presque le tout début, je me posais un tas de questions et malgré mon flair, l'auteure réussissait à chaque fois à me faire douter de mes convictions !
Mais comme je vous le disais plus haut, le point noir pour moi a été Gésine, avec qui je n'ai pas accroché. Je l'ai trouvée trop extérieure à ce qu'elle vivait, assez froide et... je ne sais pas... Bien que ce qu'elle a vécu et vit dans le présent est horrible, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Bien sûr que j'ai eu pitié pour sa situation que je ne souhaite à personne, mais ça c'est arrêté là. Néanmoins, les passages dans le passé étaient un choix très judicieux, nous permettant ainsi de comprendre et de voir ce qu'il s'était passé autour de la mort de Philipp (même si encore une fois, l'auteure nous laissait à chaque fois dans le flou pour avoir envie de continuer!). En fait, Gésine a le caractère de quelqu'un qui ne s'attache à personne et ne le veut pas. Elle reste très secrète, ne fait confiance à personne et garde tout en elle. C'est peut-être aussi cela qui m'a dérangée, car plusieurs lui tendaient la main et pourtant, elle restait insensible. Certes, je me doute qu'elle s'est fabriqué une carapace, mais tout de même...
En résumé, un thriller qui tient en haleine, malgré le fait que je n'ai pas accroché à Gésine. Une ambiance très glauque, malsaine et dérangeante qu'on apprécie malgré tout découvrir. Entrer dans ce passé qui est loin d'être glorieux nous pousse à en savoir plus et élucider nous-mêmes ces morts qui semblent suspectes.
* Je remercie la Bête Noire pour leur confiance ! *
* Je remercie la Bête Noire pour leur confiance ! *