On l'appelle le Rouet. En référence au « rouet » sur la pointe duquel la Belle au Bois Dormant se pique le doigt dans le conte de Perrault. Car le Rouet est un tueur en série, un criminel qui traque ses victimes dès leur naissance, promettant à leurs parents qu'il leur dérobera la vie le jour de leur seizième anniversaire.
Ariane aura seize ans dans quelques mois. Elle décide de s'enfuir plutôt que d'attendre cette mort annoncée. En chemin, elle rencontre Lara, une jeune fille qui lui ressemble comme une sœur. Mais un terrible accident emporte Lara. Elle aurait eu ses seize ans quelques jours plus tard. Dans la précipitation des événements, on confond Ariane et Lara. Et si changer d'identité était la solution pour échapper au tueur ? Ariane décide de se faire passer pour la défunte et continue sa fuite. Mais le tueur est bien plus proche qu'elle ne le croit... |
hachette blackmoon - 346 pages - christine feret-fleury
Maintenant vous le savez, j’aime les remakes de contes. Surtout quand ceux-ci sont complètement revisités mais qu’il y a une petite pointe du conte original. Eh bien avec ce livre, j’ai été pleinement servie. Complètement remanié d’une façon originale, j’ai plongé dans les aventures d’Ariane et ai eu du mal à en sortir.
Ariane va bientôt avoir seize ans, mais depuis sa plus tendre enfance, elle est effacée et enfermée chez elle. En effet, ses parents la surprotègent car lorsqu’elle était encore bébé, ses parents ont reçu une lettre leur disant qu’à ses ans, le Rouet viendrait la chercher et qu’ils ne la reverraient plus jamais. Ainsi fut rythmée sa vie : déménagements, journées millimétrées à la seconde près, interdiction de sortir, de prendre le bus pour aller en cours. Si au début, elle se sentait comme une princesse, à présent elle le vit de plus en plus mal et essaye de comprendre pourquoi ses parents la maintiennent enfermée chez elle.
Lorqu’un événement qui paraît banale à l’adolescente mais qui ne l’est en aucun cas pour ses parents, elle va prendre une décision qui va changer sa vie à jamais. La voilà partie dans un périple pour essayer de sauver sa vie. Lors de son « voyage » elle rencontrera quatre personnes qui seront là pour l’épauler et l’aider dans ses choix et actes.
Autant dire que j’ai adoré cette lecture de A à Z ! Prise dans les tourments d’Ariane, on voyage en même temps qu’elle, on frissonne à l’unisson et on a peur en continu. La lecture est addictive, la plume très prenante, fluide et poétique à la fois. Il n’y a pas une seule fois où l’on peut prendre une pause. Le suspense, l’action, les frissons sont présents tout le long de la lecture.
Les personnages sont tous attachants, et le fait que les chapitres soient courts et qu’ils traitent de plusieurs points de vue, permet de s’attacher et surtout de les connaître. Chacun à une utilité à chaque événement. On revient dans le passé, dans le présent, mais tout cela est tellement bien ficelé que l’on est pas perdu.
Le roman est découpé en quatre parties, qui sont elles découpées en huit chapitres (neuf pour la dernière). Les actions s’enchaînent tellement vite que l’on a pas le temps de voir un chapitre défiler, ce qui m’a beaucoup plu. Même si à plusieurs reprises je me doutais de certaines choses et que j’en avais deviné d’autres, l’auteure a réussi à me surprendre et à instiller des doutes constants. A chaque fois, de nouvelles règles, de nouveaux indices apparaissaient, pour troubler le lecteur et le mener sur une autre piste.
Bien que le livre soit bourré de suspense, la fin est encore un cran au-dessus ! Tout est décrit à la minute près et nous nous retrouvons dans un cercle vicieux qui ne trouve ses réponses qu’à la toute fin. Quand l’identité du Rouet est dévoilée, nous sommes surpris et étonnés. Car oui, pour moi ce n’était pas cette personne et c’est ce qui fait que j’ai autant aimé ce roman : ma grosse surprise finale.
Un autre point qui m’a fait sourire : le fait que bien que l’intrigue se passe à notre époque et sur Terre, l’auteure n’a pas oublié le conte original et nous glisse quelques petites choses que l’on a tous découvert étant petits comme par exemple, les quatre fées qui veillent sur Aurore. Ici, les quatre personnes veillent sur Ariane, mais d’une autre manière, sans magie, sans baguette. Et j’ai trouvé cela très beau, même si c’est fugace.
Ariane va bientôt avoir seize ans, mais depuis sa plus tendre enfance, elle est effacée et enfermée chez elle. En effet, ses parents la surprotègent car lorsqu’elle était encore bébé, ses parents ont reçu une lettre leur disant qu’à ses ans, le Rouet viendrait la chercher et qu’ils ne la reverraient plus jamais. Ainsi fut rythmée sa vie : déménagements, journées millimétrées à la seconde près, interdiction de sortir, de prendre le bus pour aller en cours. Si au début, elle se sentait comme une princesse, à présent elle le vit de plus en plus mal et essaye de comprendre pourquoi ses parents la maintiennent enfermée chez elle.
Lorqu’un événement qui paraît banale à l’adolescente mais qui ne l’est en aucun cas pour ses parents, elle va prendre une décision qui va changer sa vie à jamais. La voilà partie dans un périple pour essayer de sauver sa vie. Lors de son « voyage » elle rencontrera quatre personnes qui seront là pour l’épauler et l’aider dans ses choix et actes.
Autant dire que j’ai adoré cette lecture de A à Z ! Prise dans les tourments d’Ariane, on voyage en même temps qu’elle, on frissonne à l’unisson et on a peur en continu. La lecture est addictive, la plume très prenante, fluide et poétique à la fois. Il n’y a pas une seule fois où l’on peut prendre une pause. Le suspense, l’action, les frissons sont présents tout le long de la lecture.
Les personnages sont tous attachants, et le fait que les chapitres soient courts et qu’ils traitent de plusieurs points de vue, permet de s’attacher et surtout de les connaître. Chacun à une utilité à chaque événement. On revient dans le passé, dans le présent, mais tout cela est tellement bien ficelé que l’on est pas perdu.
Le roman est découpé en quatre parties, qui sont elles découpées en huit chapitres (neuf pour la dernière). Les actions s’enchaînent tellement vite que l’on a pas le temps de voir un chapitre défiler, ce qui m’a beaucoup plu. Même si à plusieurs reprises je me doutais de certaines choses et que j’en avais deviné d’autres, l’auteure a réussi à me surprendre et à instiller des doutes constants. A chaque fois, de nouvelles règles, de nouveaux indices apparaissaient, pour troubler le lecteur et le mener sur une autre piste.
Bien que le livre soit bourré de suspense, la fin est encore un cran au-dessus ! Tout est décrit à la minute près et nous nous retrouvons dans un cercle vicieux qui ne trouve ses réponses qu’à la toute fin. Quand l’identité du Rouet est dévoilée, nous sommes surpris et étonnés. Car oui, pour moi ce n’était pas cette personne et c’est ce qui fait que j’ai autant aimé ce roman : ma grosse surprise finale.
Un autre point qui m’a fait sourire : le fait que bien que l’intrigue se passe à notre époque et sur Terre, l’auteure n’a pas oublié le conte original et nous glisse quelques petites choses que l’on a tous découvert étant petits comme par exemple, les quatre fées qui veillent sur Aurore. Ici, les quatre personnes veillent sur Ariane, mais d’une autre manière, sans magie, sans baguette. Et j’ai trouvé cela très beau, même si c’est fugace.
En résumé, un remake de conte parfaitement maîtrisé, avec des personnages autant censés que tarés. Une intrigue qui tient parfaitement la route, du suspense et de l’action à foison. Des petites touches du conte original sont aussi très appréciées. Bref, pour moi c’est une grande réussite que je conseille à tous !