À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.
Dans l’espoir d’endiguer l’épidémie, la population est mise en quarantaine, isolée du reste du monde. Le virus n’a pas épargné Kazan. À l’image de la ville qui s’enfonce dans le chaos, il sombre lentement. Pour s’en sortir, il serait prêt à toutes les extrémités, y compris à manipuler Feliks et Nadja, un couple de médecins étrangers venu s’enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède. Dans son désespoir, il va accomplir le pire… |
Scrineo - 480 pages - Scrineo
Bon, maintenant vous me connaissez et savez à quel point j'aime les romans de Aurelie Wellenstein. Alors, forcément, je ne pouvais pas passer à côté de ce petit dernier... Et cette couverture sublime ! Je crois bien que c'est ma préférée de toutes !
Ici, nous sommes dans un registre plus adulte, avec des scènes plus gore, des gestes plus obscènes et des réflexions plus "adultes". Ce n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains mais en même temps, je trouve aussi que c'est un roman important, avec des messages vrais, réalistes et qui poussent à la réflexion. Alors, certes, avec le confinement du moment, ce n'est peut-être pas la lecture adéquate (quarantaine, folie etc), néanmoins, c'est un livre percutant, comme sait si bien les écrire l'auteure.
Alors, je ne vous cache pas que j'ai trouvé certains passages assez longs, qui m'ont quelque peu laissée extérieure, mais il n'en est pas moins qu'encore une fois, aurélie Wellenstein tape fort. Ici, rien n'est tout blanc, mais plutôt noir. Elle explore les méandres de l'esprit de chacun, en y ressortant le plus mauvais. Comment réagiraient les gens s'ils étaient enfermés, en quarantaine et porteurs d'une maladie aussi horrible ? (oui, je vous avais dit qu'on était pas mal dans le thème, en ce moment...).
C'est un roman choc, avec des personnages pris de folie, ou, au contraire, qui n'ont plus d'esprit, qui sont devenus des coquilles vides. Qui déambulent dans la ville sans but précis. Aurélie Wellenstein n'y va pas de mains mortes, elle ne prend pas de gants et arrive à entrer dans des esprits à la fois étriqués, malheureux et dérangés. Une ambiance glauque mais qui a cette petite pointe de réalisme qui fait froid dans le dos.
Je ne vous cache pas qu'à plusieurs reprises, j'ai eu des hauts le cœur, des grimaces, car l'auteure va au bout des choses, elle n'hésite pas un seul instant à aller dans des descriptions qui font frissonner. Et c'est aussi ça la force de ce roman : on plonge dans les esprits les plus retors. Une humanité qui n'est plus, remplacée par des monstres, des coquilles qui cohabitent. Ici, pas de héros gentils, mais plutôt des anti-héros qu'on apprend à connaître et appréhender.
Ici, nous sommes dans un registre plus adulte, avec des scènes plus gore, des gestes plus obscènes et des réflexions plus "adultes". Ce n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains mais en même temps, je trouve aussi que c'est un roman important, avec des messages vrais, réalistes et qui poussent à la réflexion. Alors, certes, avec le confinement du moment, ce n'est peut-être pas la lecture adéquate (quarantaine, folie etc), néanmoins, c'est un livre percutant, comme sait si bien les écrire l'auteure.
Alors, je ne vous cache pas que j'ai trouvé certains passages assez longs, qui m'ont quelque peu laissée extérieure, mais il n'en est pas moins qu'encore une fois, aurélie Wellenstein tape fort. Ici, rien n'est tout blanc, mais plutôt noir. Elle explore les méandres de l'esprit de chacun, en y ressortant le plus mauvais. Comment réagiraient les gens s'ils étaient enfermés, en quarantaine et porteurs d'une maladie aussi horrible ? (oui, je vous avais dit qu'on était pas mal dans le thème, en ce moment...).
C'est un roman choc, avec des personnages pris de folie, ou, au contraire, qui n'ont plus d'esprit, qui sont devenus des coquilles vides. Qui déambulent dans la ville sans but précis. Aurélie Wellenstein n'y va pas de mains mortes, elle ne prend pas de gants et arrive à entrer dans des esprits à la fois étriqués, malheureux et dérangés. Une ambiance glauque mais qui a cette petite pointe de réalisme qui fait froid dans le dos.
Je ne vous cache pas qu'à plusieurs reprises, j'ai eu des hauts le cœur, des grimaces, car l'auteure va au bout des choses, elle n'hésite pas un seul instant à aller dans des descriptions qui font frissonner. Et c'est aussi ça la force de ce roman : on plonge dans les esprits les plus retors. Une humanité qui n'est plus, remplacée par des monstres, des coquilles qui cohabitent. Ici, pas de héros gentils, mais plutôt des anti-héros qu'on apprend à connaître et appréhender.
En résumé, encore une fois un roman fort, traitant de sujets assez fous. La folie, la maladie, la quarantaine. Autant de sujets d'actualité qui nous dépassent, sous fond de fantastique. Un réalisme assez dingue qui perturbe, donne froid dans le dos mais tient son lecteur en haleine.