Depuis le début de l'humanité, la fine fleur des guerrières, les Nécrocides, contrecarrent les Maîtres Zombies dans leurs plans de domination du monde.
Jusqu'à la dernière génération, les lignées de tueuses s'en sortaient plutôt bien, et aucune Apocalypse ne fut à déplorer. Puis arriva Evangeline Rose. Née dans une famille où se sont brillamment illustrées toutes les précédentes tueuses, Evy peine à marcher dans leurs pas. Ne devant sa survie qu'à une chance insolente, c'est pourtant sur sa génération que va peser le plan final des Maîtres. Pour son plus grand malheur, elle devrait mettre de côté shopping et écriture de romans pour se consacrer à la mission qui fait d'elle une Nécrocide. Mais allez sauver le monde avec un Microbe dans le tiroir. |
rebelle éditions - 245 pages - aurélie mendonça
Ce roman me faisait de l’œil depuis un moment, et je n'avais jamais sauté le pas, allez savoir pourquoi ! Et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt ! Comme vous avez pu le voir, ce roman est très proche du coup de cœur pour moi. J'ai adoré l'humour, le dérision d'Evangeline, l'intrigue et évidemment... les zombies !
Évangeline est ce qu'on appelle une Nécrocide. Elle est née pour chasser ces zombies qui vivent dans l'ombre et font des victimes. Pour la plupart, ces derniers ne sont qu'une légende, et pourtant, ils existent. Mais pour le bien de tous, les Nécrocides travaillent dans l'ombre et essayaient d'endiguer ce mal. Depuis toute petite, Evangeline s'entraîne à coup d'entraînements et de cours. Cependant, à vingt-huit ans, tout change pour elle : elle est tombée enceinte, et en plus de son métier, elle va devoir garder les pieds sur terre pour son bébé qui grandit dans son ventre. Mais quand une menace plus forte que les autres débarquent, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire.
Autant dire tout de suite : j'ai tout aimé dans ce roman. Même si au début, j'ai un peu de mal, le temps d'entrer dans l'univers, j'ai ensuite enchaîné les pages sans m'en rendre compte. La particularité de ce roman, c'est que nous suivons Evangeline à la fois à la troisième personne du singulier, mais aussi grâce à ses écrits dans le carnet de bord des Nécrocides. Ainsi, on apprend à la connaître de deux manières, ce qui est une très bonne idée. Cela m'a permis de mieux l'appréhender et de m'attacher à elle plus facilement.
Si elle vit pour tuer ces zombies, elle n'en n'oublie pas non plus sa vie privée et... les magasins. C'est une férue de mode, et elle ne peut s'empêcher de dépenser sans compter, ce qui peut la mener dans des situations assez cocaces. À côté de cela, elle a un caractère fort, saupoudré de beeaucoup d'humour et de dérision. Elle ne se laisse pas faire, et sa mère et sa grand-mère sont parfois dépassées par ses réactions. Si elle prend au sérieux son boulot, elle y voit aussi une manière de se défouler et de se détendre. Paradoxal, hein ? C'est un peu ce qui la qualifie le mieux. Elle est paradoxale dans tout : ses gestes, ses paroles, sa façon de fonctionner.
Son entourage la soutient, bien qu'il ne comprenne pas toujours ses choix. J'ai beaucoup apprécié Marco, son frère de cœur. Il est toujours là pour la soutenir, lui faire reprendre le droit chemin. Leur relation est magnifique, car au-delà de leur liens fraternels, leur amour est au-dessus de tout. Ils sont prêts à se mettre eux-mêmes en danger pour sauver l'autre.
Outre l'intrigue que j'ai vraiment aimé, la psychologie des personnages, et surtout celle d'Evangeline, est mise en avant. Être née pour tuer n'est pas simple et l'auteure le décrit avec beaucoup de justesse. Elle met aussi en avant les liens familiaux qui ne sont pas toujours simples à comprendre et conjuguer. Malgré cela, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai ri et glousser, tant les situations, réactions et réflexions sont cocasses et très drôles.
Mais lorsqu'on arrive à la fin, on ne peut s'empêcher d'avoir le cœur serré. Elle est triste, mais bizarrement, je ne voyais pas d'autres fins que celle-ci. Elle clôt parfaitement ce roman, et même si j'en ai eu les larmes aux yeux, elle me convient parfaitement.
Évangeline est ce qu'on appelle une Nécrocide. Elle est née pour chasser ces zombies qui vivent dans l'ombre et font des victimes. Pour la plupart, ces derniers ne sont qu'une légende, et pourtant, ils existent. Mais pour le bien de tous, les Nécrocides travaillent dans l'ombre et essayaient d'endiguer ce mal. Depuis toute petite, Evangeline s'entraîne à coup d'entraînements et de cours. Cependant, à vingt-huit ans, tout change pour elle : elle est tombée enceinte, et en plus de son métier, elle va devoir garder les pieds sur terre pour son bébé qui grandit dans son ventre. Mais quand une menace plus forte que les autres débarquent, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire.
Autant dire tout de suite : j'ai tout aimé dans ce roman. Même si au début, j'ai un peu de mal, le temps d'entrer dans l'univers, j'ai ensuite enchaîné les pages sans m'en rendre compte. La particularité de ce roman, c'est que nous suivons Evangeline à la fois à la troisième personne du singulier, mais aussi grâce à ses écrits dans le carnet de bord des Nécrocides. Ainsi, on apprend à la connaître de deux manières, ce qui est une très bonne idée. Cela m'a permis de mieux l'appréhender et de m'attacher à elle plus facilement.
Si elle vit pour tuer ces zombies, elle n'en n'oublie pas non plus sa vie privée et... les magasins. C'est une férue de mode, et elle ne peut s'empêcher de dépenser sans compter, ce qui peut la mener dans des situations assez cocaces. À côté de cela, elle a un caractère fort, saupoudré de beeaucoup d'humour et de dérision. Elle ne se laisse pas faire, et sa mère et sa grand-mère sont parfois dépassées par ses réactions. Si elle prend au sérieux son boulot, elle y voit aussi une manière de se défouler et de se détendre. Paradoxal, hein ? C'est un peu ce qui la qualifie le mieux. Elle est paradoxale dans tout : ses gestes, ses paroles, sa façon de fonctionner.
Son entourage la soutient, bien qu'il ne comprenne pas toujours ses choix. J'ai beaucoup apprécié Marco, son frère de cœur. Il est toujours là pour la soutenir, lui faire reprendre le droit chemin. Leur relation est magnifique, car au-delà de leur liens fraternels, leur amour est au-dessus de tout. Ils sont prêts à se mettre eux-mêmes en danger pour sauver l'autre.
Outre l'intrigue que j'ai vraiment aimé, la psychologie des personnages, et surtout celle d'Evangeline, est mise en avant. Être née pour tuer n'est pas simple et l'auteure le décrit avec beaucoup de justesse. Elle met aussi en avant les liens familiaux qui ne sont pas toujours simples à comprendre et conjuguer. Malgré cela, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai ri et glousser, tant les situations, réactions et réflexions sont cocasses et très drôles.
Mais lorsqu'on arrive à la fin, on ne peut s'empêcher d'avoir le cœur serré. Elle est triste, mais bizarrement, je ne voyais pas d'autres fins que celle-ci. Elle clôt parfaitement ce roman, et même si j'en ai eu les larmes aux yeux, elle me convient parfaitement.
En résumé, un roman qui m'a plu de A à Z, qui passe à un cheveu du coup de cœur. Des personnages hauts en couleur et une Evangeline très attachante et drôle. Une intrigue qui rend addictif le lecteur et qui est efficace. Il me tarde de lire la suite (qui peut aussi se lire séparément) ! La fin est à la fois triste et belle, mais c'est la meilleure fin que pouvait offrir l'auteure. En somme, un livre que je conseille à tous les fans de zombies, mais aussi à ceux qui veulent passer un moment de rigolade.
* Je remercie Astrid et Rebelle éditions pour leur confiance ! *
* Je remercie Astrid et Rebelle éditions pour leur confiance ! *
Cela fait déjà un moment que j'ai lu le premier tome de ce diptyque, mais je me souviens encore de la fin qui m'avait énormément surprise et donné envie de lire le second tome. Alors, j'ai peut-être mis le temps, mais c'est fait ! Et bien que j'ai préféré le premier tome, il n'en est pas moins que j'ai passé un bon moment de lecture avec celui-ci !
Nous sommes une quinzaine d'années après les évènements du premier tome et nous faisons la connaissance de Marie, la fille de Evy, rencontrée dans le premier opus. Elle est adolescente et a été élevée par son père, son oncle et son arrière grand-mère. Mais Marie a une particularité : elle est mi-humaine, mi-zombie. Elle est donc l'une des armes les plus efficaces contre les Maîtres Zombies qui sévissent. Mais jusqu'à quel point?
Après la fin du premier tome, je me doutais bien que nous serions face à de nouveaux personnages, mais je ne savais pas encore lesquels. Quand j'ai vu qu'il s'agissait de la fille de Evy, j'ai été immédiatement très curieuse ! Est-ce que Marie serait comme sa mère? Eh bien, on peut dire que oui. Elle a le même caractère qu'elle, elle est déterminée et sait ce qu'elle veut. Peut-être un peu trop, d'ailleurs...
Évidemment, nous suivons également d'autres personnages. Et le point intéressant de ce tome 2, c'est surtout que le narrateur principal n'est autre que Sophie-la-louve, l'arrière grand-mère de Marie. Cela apporte une autre dimension à l'histoire et instaure ce petit quelque chose qui fait que Marie nous intrigue. N'étant pas dans ses pensées, il est difficile de savoir ce qu'elle pense.
Du côté des autres, nous avons le père et l'oncle de Marie. Bon, je les ai bien aimés, je ne vais pas le cacher, mais ils étaient cependant un peu trop secondaires pour que je puisse m'y attacher. Néanmoins, les révélations autour de son oncle m'a vraiment surprise et j'ai adoré !
Néanmoins, comme je le disais plus haut, j'ai trouvé ce tome 2 un poil en dessous du premier. Je n'ai pas retrouvé cet humour que j'avais tant adoré avec Évangéline. Sa fille est bien plus renfermée et Sophie-la-louve, remplie de sagesse. En même temps, elle a aussi vécu, donc je comprends. Mais j'aurais aimé retrouver ce côté humour qui m'avait tant plu. Et j'ai aussi trouvé que l'action arrivait assez tard. On tourne pas mal en rond, même si savoir ce qu'il s'est passé ces quinze dernières années.
Cependant, il fait dire ce qui est: bien que l'action soit un peu mise de côté, le côté psychologique des personnages est bien amené. Nous, lecteurs, en arrivons à douter de beaucoup de personnages, de ne plus savoir à qui faire confiance. On sent que certains d'entre eux sont torturés et ne savent pas quelle décision prendre. Il est évident que l'auteure a réussi à leur créer une identité bien à eux et à creuser au plus profond de l'âme humaine, ou du moins ce qu'il en reste.
Par contre, en regardant quelques chroniques, je me suis rendu compte que dans la version papier il y avait des illustrations... qui sont inexistantes dans la version numérique que j'ai lue... C'est bien dommage, car j'aurais bien aimé les voir, ces illustrations...
Nous sommes une quinzaine d'années après les évènements du premier tome et nous faisons la connaissance de Marie, la fille de Evy, rencontrée dans le premier opus. Elle est adolescente et a été élevée par son père, son oncle et son arrière grand-mère. Mais Marie a une particularité : elle est mi-humaine, mi-zombie. Elle est donc l'une des armes les plus efficaces contre les Maîtres Zombies qui sévissent. Mais jusqu'à quel point?
Après la fin du premier tome, je me doutais bien que nous serions face à de nouveaux personnages, mais je ne savais pas encore lesquels. Quand j'ai vu qu'il s'agissait de la fille de Evy, j'ai été immédiatement très curieuse ! Est-ce que Marie serait comme sa mère? Eh bien, on peut dire que oui. Elle a le même caractère qu'elle, elle est déterminée et sait ce qu'elle veut. Peut-être un peu trop, d'ailleurs...
Évidemment, nous suivons également d'autres personnages. Et le point intéressant de ce tome 2, c'est surtout que le narrateur principal n'est autre que Sophie-la-louve, l'arrière grand-mère de Marie. Cela apporte une autre dimension à l'histoire et instaure ce petit quelque chose qui fait que Marie nous intrigue. N'étant pas dans ses pensées, il est difficile de savoir ce qu'elle pense.
Du côté des autres, nous avons le père et l'oncle de Marie. Bon, je les ai bien aimés, je ne vais pas le cacher, mais ils étaient cependant un peu trop secondaires pour que je puisse m'y attacher. Néanmoins, les révélations autour de son oncle m'a vraiment surprise et j'ai adoré !
Néanmoins, comme je le disais plus haut, j'ai trouvé ce tome 2 un poil en dessous du premier. Je n'ai pas retrouvé cet humour que j'avais tant adoré avec Évangéline. Sa fille est bien plus renfermée et Sophie-la-louve, remplie de sagesse. En même temps, elle a aussi vécu, donc je comprends. Mais j'aurais aimé retrouver ce côté humour qui m'avait tant plu. Et j'ai aussi trouvé que l'action arrivait assez tard. On tourne pas mal en rond, même si savoir ce qu'il s'est passé ces quinze dernières années.
Cependant, il fait dire ce qui est: bien que l'action soit un peu mise de côté, le côté psychologique des personnages est bien amené. Nous, lecteurs, en arrivons à douter de beaucoup de personnages, de ne plus savoir à qui faire confiance. On sent que certains d'entre eux sont torturés et ne savent pas quelle décision prendre. Il est évident que l'auteure a réussi à leur créer une identité bien à eux et à creuser au plus profond de l'âme humaine, ou du moins ce qu'il en reste.
Par contre, en regardant quelques chroniques, je me suis rendu compte que dans la version papier il y avait des illustrations... qui sont inexistantes dans la version numérique que j'ai lue... C'est bien dommage, car j'aurais bien aimé les voir, ces illustrations...
En résumé, un second tome un poil en dessous du premier. Néanmoins, les personnages que nous rencontrons ici ont une bonne psychologie et les révélations qui sont faites savent tenir en haleine le lecteur. Si parfois certains passages traînaient en longueur, la fin était un peu trop rapide à mon goût. Mais pour ma part, je me suis pas mal attachée à Sophie-la-louve, que j'ai trouvée très intéressante à suivre !