« Ta mère te crie que tu vas louper ton bus. Tu ne prends ni le temps de la serrer dans tes bras ni de lui dire que tu l’aimes. Forcément… Tu dévales juste l’escalier et tu sprintes jusqu’à l’arrêt de bus. Sauf que, si c’est la toute dernière fois que tu dois voir ta mère, tu te mets à regretter de ne pas avoir pris le temps. Y compris de ne pas avoir raté le bus. Là, le mien arrivait, alors j’ai sprinté. » Dean aurait vraiment dû dire au revoir à sa mère. Lui, son petit frère, ainsi que tous les autres passagers des bus qui devaient les conduire, comme tous les jours, à l’école. Mais comment auraient-ils pu deviner ce jour-là qu’une catastrophe écologique les pousserait à se réfugier dans un supermarché ? Au-dehors, le monde est en proie à des tempêtes qui ravagent leur petite ville, des fuites de produits chimiques rendent les gens violents ou paranoïaques… ou les tuent, tout simplement. Ils sont quatorze, ils ont entre cinq et dix-sept ans, et ils doivent survivre et garder espoir.
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editions le livre de poche - 343 PAGES - emmy laybourne
Cela faisait plusieurs mois que cette série me tentait, alors quand elle est sortie en poche, je n'ai pas hésité à la commencer. Même s'il est vrai qu'avec le résumé on peut se faire des idées fausses, il n'empêche que j'ai passé un très bon moment de lecture, et qu'il me tarde de lire la suite. M'attendant à avoir des zombies, il en a été tout autre. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture, et vraiment, je conseille ce premier tome à tout le monde.
Alors que deux bus d'élèves les envoient en cours, comme chaque jour, leur vie à tous va basculer en quelques secondes. Victime d'une tempête de grêle, ils sont vite accidentés et doivent trouver un abri, malgré les blessés et les morts. Enfermés à quatorze dans un centre commercial, ils se retrouvent seuls, sans figure parentale. Quatorze jeunes, qui n'attendent qu'une chose : qu'on vienne les libérer. Que cette tempête se termine et que leur vie redémarre. Néanmoins, les désillusions sont nombreuses et ils vont devoir survivre seuls, retirés de tout.
Dean pensait passer une journée comme les autres. Aller à l'école, faire sa journée et rentrer comme prévu chez lui, retrouver son petit frère et sa mère. Mais le Destin en a décidé autrement. Le voilà pris au piège sous une averse de grêle, et enfermé dans un centre commercial, avec treize jeunes, du plus petit au plus grand. Personne ne sait d'où vient cette grêle, personne ne sait ce qu'il s'est passé, et surtout, personne ne peut contacter sa famille. Il n'y a plus de réseau, et la fin du monde est proche. Mais pour Dean, sa priorité est son petit frère, Alex, qui contre toute attente, se montre plus fort qu'on ne le pensait.
Imaginer des enfants et des adolescents dans un centre commercial est assez difficile, non ? Tout de suite, je me suis imaginé que ce serait le gros bordel, que chacun d'entre eux profiterait de ce moment pour manger tout ce qu'il trouverait, ouvrirait les jeux qui l'intéresserait et surtout, détruirait beaucoup de choses. Eh bien détrompez-vous : bien qu'ils ne soient pas encore dans l'âge adulte, ils se sont organisés, afin que les plus petits ne paniquent pas et surtout, pour qu'ils aient une figure « parentale » sur laquelle ils pouvaient compter. J'ai été surprise de voir à quel point ces jeunes sont plus sages et intelligents que je ne le pensais. Il faut dire aussi que laisser des jeunes livrés à eux-mêmes peut devenir difficile et tourner au carnage.
Et pourtant, l'auteure nous a démontré tout de suite que nous avions tort. Chacun à une activité qui lui est dédié. Dean, par exemple, s'occupe de faire à manger pour toute la tribu ; Alex, son frère, féru d'informatique, se charge d'essayer de joindre d'autres personnes ; Astrid, elle, s'occupe des plus petits. Bien sûr, ils ne sont pas seulement trois, mais les autres sont à découvrir au fil du temps ! Ainsi, rien ne déborde (ou presque), et les gamins se retrouvent quand même face à des plus grands avec de l'autorité.
Néanmoins, si cette ambiance semble presque idyllique, il y a un point noir : étant complètement exclus, ils ne savent absolument pas ce qu'il se passe au-dehors, pourquoi il y a eu cette averse, et quelles en sont les conséquences. Leurs parents sont-ils toujours en vie ? Est-ce que les autorités sont au courant qu'ils sont enfermés ? Que va-t-il se passer par la suite ? Évidemment, il y a aussi des frictions entre les plus âgés, ils sont peut-être intelligents, mais ils restent humains et enfants avant tout.
Mais à côté de cela, ce début de fin du monde fait grandir. Si certains au début semblaient prendre la chose à la légère et profitaient un peu du centre commercial, très vite, ils se rendent compte par eux-mêmes qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils ont des enfants sous leur garde, et qu'ils doivent eux aussi mettre la main à la pâte, s'ils veulent survivre et qu'on les respecte. Chacun de ces quatorze enfants prennent des responsabilités qu'ils n'avaient pas forcément chez eux, et grâce à cela, ils se rendent compte que la vie n'est pas toujours simple et qu'on a pas tout en un claquement de doigts.
Alors que deux bus d'élèves les envoient en cours, comme chaque jour, leur vie à tous va basculer en quelques secondes. Victime d'une tempête de grêle, ils sont vite accidentés et doivent trouver un abri, malgré les blessés et les morts. Enfermés à quatorze dans un centre commercial, ils se retrouvent seuls, sans figure parentale. Quatorze jeunes, qui n'attendent qu'une chose : qu'on vienne les libérer. Que cette tempête se termine et que leur vie redémarre. Néanmoins, les désillusions sont nombreuses et ils vont devoir survivre seuls, retirés de tout.
Dean pensait passer une journée comme les autres. Aller à l'école, faire sa journée et rentrer comme prévu chez lui, retrouver son petit frère et sa mère. Mais le Destin en a décidé autrement. Le voilà pris au piège sous une averse de grêle, et enfermé dans un centre commercial, avec treize jeunes, du plus petit au plus grand. Personne ne sait d'où vient cette grêle, personne ne sait ce qu'il s'est passé, et surtout, personne ne peut contacter sa famille. Il n'y a plus de réseau, et la fin du monde est proche. Mais pour Dean, sa priorité est son petit frère, Alex, qui contre toute attente, se montre plus fort qu'on ne le pensait.
Imaginer des enfants et des adolescents dans un centre commercial est assez difficile, non ? Tout de suite, je me suis imaginé que ce serait le gros bordel, que chacun d'entre eux profiterait de ce moment pour manger tout ce qu'il trouverait, ouvrirait les jeux qui l'intéresserait et surtout, détruirait beaucoup de choses. Eh bien détrompez-vous : bien qu'ils ne soient pas encore dans l'âge adulte, ils se sont organisés, afin que les plus petits ne paniquent pas et surtout, pour qu'ils aient une figure « parentale » sur laquelle ils pouvaient compter. J'ai été surprise de voir à quel point ces jeunes sont plus sages et intelligents que je ne le pensais. Il faut dire aussi que laisser des jeunes livrés à eux-mêmes peut devenir difficile et tourner au carnage.
Et pourtant, l'auteure nous a démontré tout de suite que nous avions tort. Chacun à une activité qui lui est dédié. Dean, par exemple, s'occupe de faire à manger pour toute la tribu ; Alex, son frère, féru d'informatique, se charge d'essayer de joindre d'autres personnes ; Astrid, elle, s'occupe des plus petits. Bien sûr, ils ne sont pas seulement trois, mais les autres sont à découvrir au fil du temps ! Ainsi, rien ne déborde (ou presque), et les gamins se retrouvent quand même face à des plus grands avec de l'autorité.
Néanmoins, si cette ambiance semble presque idyllique, il y a un point noir : étant complètement exclus, ils ne savent absolument pas ce qu'il se passe au-dehors, pourquoi il y a eu cette averse, et quelles en sont les conséquences. Leurs parents sont-ils toujours en vie ? Est-ce que les autorités sont au courant qu'ils sont enfermés ? Que va-t-il se passer par la suite ? Évidemment, il y a aussi des frictions entre les plus âgés, ils sont peut-être intelligents, mais ils restent humains et enfants avant tout.
Mais à côté de cela, ce début de fin du monde fait grandir. Si certains au début semblaient prendre la chose à la légère et profitaient un peu du centre commercial, très vite, ils se rendent compte par eux-mêmes qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils ont des enfants sous leur garde, et qu'ils doivent eux aussi mettre la main à la pâte, s'ils veulent survivre et qu'on les respecte. Chacun de ces quatorze enfants prennent des responsabilités qu'ils n'avaient pas forcément chez eux, et grâce à cela, ils se rendent compte que la vie n'est pas toujours simple et qu'on a pas tout en un claquement de doigts.
En résumé, c'est un premier tome qui m'a surprise, moi qui m'attendais à trouver des zombies, finalement, c'est un sujet totalement différent qui est traité. En tous les cas, j'ai adoré ma lecture, l'évolution des personnages qui prennent sur eux et essayent de rassurer les plus jeunes, les responsabilités qu'ils se donnent à chacun, et leur survie, tout simplement. Ils sont certes enfermés, loin de tout, mais ils ne perdent pas espoir de s'en sortir et de retrouver leur famille. Il me tarde de lire la suite, pour savoir ce que l'auteure nous réserve !
* Merci à Hachette et Marie pour leur confiance ! *
* Merci à Hachette et Marie pour leur confiance ! *
Ils sont quatorze, ils ont entre cinq et dix-sept ans, et ils se sont réfugiés dans un centre commercial pour échapper à une catastrophe écologique. Ils ont appris à s’organiser pour rester en vie. Mais cette solution n’est pas éternelle. Et, le douzième jour, ils ont décidé de se séparer. Alors que Dean a préféré rester dans le magasin avec Astrid et trois autres enfants, son frère Alex a décidé de risquer le tout pour le tout. Il part avec le reste de la bande. Leur but : atteindre l’aéroport de Denver avant le départ du dernier avion, tenter de retrouver leurs parents, et laisser cet enfer derrière eux. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Et ces deux semaines de cauchemar n’étaient en fait qu’un avant-goût de l’horreur tapie au-dehors…
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EDITIONS LE LIVRE DE POCHE - 284 PAGES - EMMY LAYBOURNE
Ayant adoré le premier tome et ayant été agréablement surprise, il fallait que je lise la suite assez rapidement, car je ne voulais pas oublier ce qui s'était passé. Raté. En commençant ce tome 2, j'avoue avoir été un peu perdue, car j'avais zappé quelques petites choses. Mais très vite, j'ai replongé dans cet univers si particulier, et j'ai dévoré ce second opus !
Après les évènements du premier tome et les 12 jours passés dans un centre commercial, la bande de jeunes décide de se séparer pour trouver des secours. Alex part avec certains, tandis que Dean, son frère, décide de rester auprès d'Astrid et des autres enfants. Pendant les uns essayent de rallier Denver, les autres survivent comme ils peuvent dans cet endroit calfeutré qui a été leur lieu de survie. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et ce voyage vers Denver risque d'être plus compliqué qu'ils ne le pensaient...
Comme je le disais plus haut, j'avais oublié certaines choses du premier opus, et je me retrouvée à me demander qui était qui, pourquoi telle personne était partie alors que d'autres étaient restées. Et je remercie l'auteure d'avoir pris le temps de rappeler les faits précédents pour que les lecteurs ne soient pas trop perdus. À partir du moment où tout était dans ma tête, j'ai vraiment apprécié ma lecture (autant dire au bout d'une vingtaine de pages, donc rapidement !).
Le gros point fort de ce second opus, ce sont les deux points de vue, qui nous permettent de suivre la fois Alex, parti à Denver, et son grand frère, Dean, resté au centre commercial. Nous voyons ainsi l'évolution de leur aventure, ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent. Cela permet de mieux s'immerger dans le récit, et surtout, de rendre la lecture encore plus visuelle.
Autant le dire tout de suite: ce tome 2 est bien plus sombre que le premier. Si le premier était un tome introductif déjà très bien amené, attendez-vous à avoir un second opus plus poussé, plus sombre et plus adulte. Et c'est là qu'on se rend compte que ces pauvres gamins sont obligés de grandir malgré eux, de survivre à cette apocalypse qui leur a tout enlevé et qui se retrouvent sans aucun adulte pour essayer de comprendre ce qui leur arrive.
Bien que la psychologie soit peut-être en second plan, on ressent tout de même cette évolution des personnages, qui, sans être flagrante, se fait petit à petit. Chacun doit prendre des décisions qui impacteront forcément sur la suite. En bien ou en mal, ils le constateront par eux-mêmes très rapidement.
J'ai autant aimé les passages avec Alex qu'avec Dean. Ils ont, chacun de leur côté, une petite guerre à mener. La guerre de l'esprit, mais aussi celle du physique. Tenir alors que tout est détruit autour de soi n'est jamais simple, et pourtant, il font de leurs faiblesses des forces qu'ils ne cessent de gonfler jour après jour.
Comme je le disais plus haut, j'ai trouvé ce second tome (comme le premier) très visuel. L'auteure est très bien parvenue à nous décrire ce qu'elle voulait qu'on voit. La désolation du monde après une apocalypse. Comment des jeunes âgés de 17 maximum peuvent s'en sortir seuls. La solidarité qui coule de source au fil des jours. Les rencontres qui vont impacter sur le reste de leur vie. Les amitiés qui se forment et de déforment au fil du temps. Et bien sûr, leurs conditions de vie dans un monde à la dérive. Pour ma part, il est clair que j'aimerais voir cette trilogie adaptée au cinéma. Je pense que ça ferait de très beaux films de science-fiction !
Après les évènements du premier tome et les 12 jours passés dans un centre commercial, la bande de jeunes décide de se séparer pour trouver des secours. Alex part avec certains, tandis que Dean, son frère, décide de rester auprès d'Astrid et des autres enfants. Pendant les uns essayent de rallier Denver, les autres survivent comme ils peuvent dans cet endroit calfeutré qui a été leur lieu de survie. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et ce voyage vers Denver risque d'être plus compliqué qu'ils ne le pensaient...
Comme je le disais plus haut, j'avais oublié certaines choses du premier opus, et je me retrouvée à me demander qui était qui, pourquoi telle personne était partie alors que d'autres étaient restées. Et je remercie l'auteure d'avoir pris le temps de rappeler les faits précédents pour que les lecteurs ne soient pas trop perdus. À partir du moment où tout était dans ma tête, j'ai vraiment apprécié ma lecture (autant dire au bout d'une vingtaine de pages, donc rapidement !).
Le gros point fort de ce second opus, ce sont les deux points de vue, qui nous permettent de suivre la fois Alex, parti à Denver, et son grand frère, Dean, resté au centre commercial. Nous voyons ainsi l'évolution de leur aventure, ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent. Cela permet de mieux s'immerger dans le récit, et surtout, de rendre la lecture encore plus visuelle.
Autant le dire tout de suite: ce tome 2 est bien plus sombre que le premier. Si le premier était un tome introductif déjà très bien amené, attendez-vous à avoir un second opus plus poussé, plus sombre et plus adulte. Et c'est là qu'on se rend compte que ces pauvres gamins sont obligés de grandir malgré eux, de survivre à cette apocalypse qui leur a tout enlevé et qui se retrouvent sans aucun adulte pour essayer de comprendre ce qui leur arrive.
Bien que la psychologie soit peut-être en second plan, on ressent tout de même cette évolution des personnages, qui, sans être flagrante, se fait petit à petit. Chacun doit prendre des décisions qui impacteront forcément sur la suite. En bien ou en mal, ils le constateront par eux-mêmes très rapidement.
J'ai autant aimé les passages avec Alex qu'avec Dean. Ils ont, chacun de leur côté, une petite guerre à mener. La guerre de l'esprit, mais aussi celle du physique. Tenir alors que tout est détruit autour de soi n'est jamais simple, et pourtant, il font de leurs faiblesses des forces qu'ils ne cessent de gonfler jour après jour.
Comme je le disais plus haut, j'ai trouvé ce second tome (comme le premier) très visuel. L'auteure est très bien parvenue à nous décrire ce qu'elle voulait qu'on voit. La désolation du monde après une apocalypse. Comment des jeunes âgés de 17 maximum peuvent s'en sortir seuls. La solidarité qui coule de source au fil des jours. Les rencontres qui vont impacter sur le reste de leur vie. Les amitiés qui se forment et de déforment au fil du temps. Et bien sûr, leurs conditions de vie dans un monde à la dérive. Pour ma part, il est clair que j'aimerais voir cette trilogie adaptée au cinéma. Je pense que ça ferait de très beaux films de science-fiction !
En résumé, voilà une suite qui a réussi à me prendre dans ses filets. Des personnages que j'ai apprécié retrouver, et de surtout constater cette évolution constante. Cette amitié, cette foi qu'ils ont en l'humain malgré tout. Avec une fin qui fait vibrer et battre follement le coeur, il est sûr que je ne vais pas attendre longtemps avant de lire le dernier tome ! D'ici la fin de l'année, j'espère pouvoir le lire !