Un jour de janvier, un cataclysme sans précédent décime la quasi-totalité de l'humanité en quelques secondes. Les survivants doivent affronter par la suite toute l'hostilité de la planète ravagée, les fous dangereux sillonnant les routes... et les hordes d'anges descendus du Ciel pour les exterminer. Le tout sous des coups lancinants frappés à la Grande Horloge de l'Apocalypse. Douze coups, six cents jours, à la fin desquels la réalité telle que nous la connaissons disparaîtra.
À travers le chaos, Ana part à la recherche d'un refuge où se terrer quand la fin viendra. Elle rencontre alors Élias, un clairvoyant qui s'est donné une mission : tuer un maximum d'anges, pour sa propre survie et celle de ses compagnons d'infortune. 4.5/5 |
Auto-édition - 247 pages - Rozenn Illiano
Moi qui suis fan de toutes les histoires d'anges et démons, je ne pouvais clairement pas passer à côté de cette histoire. Et pour être honnête, même si je savais que ça parlait d'anges, je n'en savais pas plus que ça, sauf qu'une apocalypse avait décimé toute la population. Apocalypse + anges = Justine très intriguée. Et je dois dire que j'ai tout simplement adoré cette lecture !
Un jour de janvier, un cataclysme a décimé une partie de la population. Les survivants doivent affronter par la suite les fous dangereux sillonnant la route, mais surtout les hordes d'anges descendus du Ciel pour les exterminer. Le compte à rebours a commencé. Il ne leur reste que 12 coups de la grande Horloge de l'Apocalypse, soit six cents jours. Au-delà, tout disparaîtra. Ana part à la recherche d'un refuge où se terrer quand la fin viendra. Sur sa route, elle rencontre Elias, un clairvoyant qui n'a qu'une mission: tuer le maximum d'anges.
Vous aussi ce résumé vous intrigue assez pour avoir envie d'en savoir plus? Eh bien n'hésitez plus: vous allez découvrir une histoire particulière, atypique avec une plume maîtrisée et d'une qualité indéniable. Ici, vous ne rencontrerez pas d'anges gentils, là pour sauver le monde. Bien au contraire. Vous allez plutôt en rencontrer qui sont là pour tuer les derniers humains qui parsèment la Terre. Pourquoi? Telle est la question que l'on se pose.
J'ai tout de suite accroché à Ana. Cette jeune fille à tout perdu: famille, logement et même la motivation pour essayer de combattre ce fléau. Elle, ce qu'elle veut, c'est juste trouver un endroit où finir sa vie. C'est dans cette optique qu'elle part de chez elle et qu'elle fait la rencontre d'Elias. À ses côtés, elle va apprendre des choses qu'elle n'imaginait pas exister. Qui est-elle vraiment ? Et Elias, qui prêtent être clairvoyant?
Ce premier tome n'est pas forcément tourné sur l'action. Vous ne trouverez pas de combats qui vous laisseront sur les fesses. Mais vous trouverez plutôt des personnages avec une psychologie complexe, complète et tellement bien menée. L'auteure a été au bout des choses, nous montrant à quel point une personne peut changer devant un fait aussi grave que celui-ci. Que certains peuvent péter les plombs, alors que d'autres restent maîtres d'eux-mêmes, malgré les circonstances. Ici, Rozenn Illiano nous offre des personnages tous différents, mais qui au final arrivent à se compléter drôlement bien.
Mais le point fort de ce récit, outre cette plume diablement maîtrisée, c'est les différents points de vue. Coupé en trois parties, ce premier tome nous offre trois points de vue différents, de trois personnages qui ressentent un profond attachement les uns pour les autres mais qui pourtant connaissent les doutes et les colères que peuvent ressentir toutes personnes vivant ce genre d'angoisse. Et c'est à ce moment-là qu'on se rend compte à quel point la psychologie des personnages est rondement menée et que l'action devient alors superflue, tant le reste se suffit à lui-même.
Un jour de janvier, un cataclysme a décimé une partie de la population. Les survivants doivent affronter par la suite les fous dangereux sillonnant la route, mais surtout les hordes d'anges descendus du Ciel pour les exterminer. Le compte à rebours a commencé. Il ne leur reste que 12 coups de la grande Horloge de l'Apocalypse, soit six cents jours. Au-delà, tout disparaîtra. Ana part à la recherche d'un refuge où se terrer quand la fin viendra. Sur sa route, elle rencontre Elias, un clairvoyant qui n'a qu'une mission: tuer le maximum d'anges.
Vous aussi ce résumé vous intrigue assez pour avoir envie d'en savoir plus? Eh bien n'hésitez plus: vous allez découvrir une histoire particulière, atypique avec une plume maîtrisée et d'une qualité indéniable. Ici, vous ne rencontrerez pas d'anges gentils, là pour sauver le monde. Bien au contraire. Vous allez plutôt en rencontrer qui sont là pour tuer les derniers humains qui parsèment la Terre. Pourquoi? Telle est la question que l'on se pose.
J'ai tout de suite accroché à Ana. Cette jeune fille à tout perdu: famille, logement et même la motivation pour essayer de combattre ce fléau. Elle, ce qu'elle veut, c'est juste trouver un endroit où finir sa vie. C'est dans cette optique qu'elle part de chez elle et qu'elle fait la rencontre d'Elias. À ses côtés, elle va apprendre des choses qu'elle n'imaginait pas exister. Qui est-elle vraiment ? Et Elias, qui prêtent être clairvoyant?
Ce premier tome n'est pas forcément tourné sur l'action. Vous ne trouverez pas de combats qui vous laisseront sur les fesses. Mais vous trouverez plutôt des personnages avec une psychologie complexe, complète et tellement bien menée. L'auteure a été au bout des choses, nous montrant à quel point une personne peut changer devant un fait aussi grave que celui-ci. Que certains peuvent péter les plombs, alors que d'autres restent maîtres d'eux-mêmes, malgré les circonstances. Ici, Rozenn Illiano nous offre des personnages tous différents, mais qui au final arrivent à se compléter drôlement bien.
Mais le point fort de ce récit, outre cette plume diablement maîtrisée, c'est les différents points de vue. Coupé en trois parties, ce premier tome nous offre trois points de vue différents, de trois personnages qui ressentent un profond attachement les uns pour les autres mais qui pourtant connaissent les doutes et les colères que peuvent ressentir toutes personnes vivant ce genre d'angoisse. Et c'est à ce moment-là qu'on se rend compte à quel point la psychologie des personnages est rondement menée et que l'action devient alors superflue, tant le reste se suffit à lui-même.
En résumé, voilà un premier tome qui m'a surprise par la qualité de la plume, mais aussi par le choix de l'auteure de miser sur la psychologie des personnages, plutôt que sur l'action. Un risque, mais qui se transforme très vite en une qualité non négligeable. Des anges méchants, des personnages atypiques et surprenants, une intrigue qui tient en haleine jusqu'au bout. En somme, un cocktail d'étonnant, qui a parfaitement fonctionné sur moi. Il me tarde de lire la suite !
SORTIE LE 8 DECEMBRE 2017 !
SORTIE LE 8 DECEMBRE 2017 !
LIVRE LU DANS LE CADRE...
MISE EN BOUCHE DE LETTY :
En résumé, Tueurs d’anges est un premier tome remarquable qui jette les bases d’une intrigue apocalyptique ou chaos, dangers et mystères s’entrelacent étroitement. En dehors de la tension et de la fébrilité omniprésentes, le récit s’avère finalement très psychologique et finement joué. Rozenn Illiano est parvenue avec brio à transformer ce qui nous semble pur et bienveillant en quelque chose de sombre et maléfique. Un surprenant cocktail qui vous fera vivre mille émotions.
CHRONIQUE COMPLÈTE DE MA COPINE DU BOUDOIR
Oxyde est le jumeau astral d’Élias : nés en même temps et au même endroit, ils forment une entité clairvoyante et puissante guidée par Dossou, un esprit venu du fond des âges. Mais alors qu’il n’est qu’un adolescent, Oxyde envoie tout voler en pactisant avec un ange : son nom et son âme contre plus de pouvoirs, et tous les dommages collatéraux qui vont avec.
De nos jours, sorciers et mages sentent flotter dans l’air les signes d’un changement profond qui affectera la société tout entière. Discriminations, obscurantisme, autoritarisme et, derrière le rideau, le monde ésotérique qui s’affole. La métamorphose annoncée risque de faire très mal. Alors Oxyde part en chasse de l’ange à qui il a vendu son existence, histoire de renégocier le contrat avant l’Apocalypse. |
AUTO-ÉDITION - 243 PAGES - ROZENN ILLIANO
Si vous me suivez depuis un petit moment, vous avez dû voir passer mon avis sur le premier tome de cette trilogie. Un avis très positif, sur une apocalypse créée par des anges, tout ce qu'il y a de plus mauvais. Ici, dans ce tome 2, l'histoire est différente, et même si j'ai eu un peu de mal au début, elle est tout aussi intéressante !
Oxyde est le jumeau astral d'Élias : nés en même temps et au même endroit, ils forment une entité clairvoyante et puissante guidée par Dossou, un esprit venu du fond des âges. Mais alors qu'il n'est qu'un adolescent, Oxyde fait la plus grosse erreur de sa vie en pactisant avec un ange. De nos jours, alors que tous sentent que le monde est en train de changer, Oxyde part à la recherche de cet ange qui a fait de sa vie un enfer.
Comme je vous le disais plus haut, j'ai eu un peu de mal avec le début. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à replonger dans l'ambiance du premier tome, en pleine apocalypse. Et c'est moi la fautive, car je n'ai pas vraiment lu le résumé. Sans ça, j'aurais su que nous remontions le temps pour voir oxyde grandir. Néanmoins, une fois que je me suis bien mis ça en tête, j'ai réellement apprécié ma lecture.
Oxyde est un personnage assez particulier. J'ai du du mal à le cerner, car il n'est pas du genre à s'épancher sur sa vie, ses sentiments et ce qu'il ressent. Il est aussi assez solitaire et aime faire les choses à sa manière et seul, de préférence. Mais au fil du récit, il n'aura pas le choix de s'allier à certaines personnes s'il veut pouvoir avancer et surtout retrouver l'ange qui lui a tout pris.
C'est une chronique assez compliquée à vous faire, en réalité, parce que je ne sais pas trop comment la tourner. Beaucoup d'informations sont révélées dans cet opus, et surtout, comment est née cette fameuse apocalypse. Mais je trouve intelligent d'avoir placé ce tome en second. Comme ça, en lisant le premier tome, il y cette part se mystère permanent, qui nous fait nous poser les bonnes questions.
Je n'ai pas non plus envie de vous décrire les personnages secondaires. Pas par paresse, non, plutôt pour éviter de gâcher la surprise. Mais tout ce que je peux en dire, c'est qu'ils apportent énormément à Oxyde, en bien, comme en mal. Ils ont ce petit côté autant attachant qu'agaçant.
L'intrigue, elle, se tient sur plusieurs années. L'auteure ne se perd pas dans des explications ou des passages inutiles, elle va à l'essentiel sans pour autant oublier de dire les choses. Et c'est ce que j'ai apprécié. Les ellipses ont leur raison d'être et sont très bien amenées.
Oxyde est le jumeau astral d'Élias : nés en même temps et au même endroit, ils forment une entité clairvoyante et puissante guidée par Dossou, un esprit venu du fond des âges. Mais alors qu'il n'est qu'un adolescent, Oxyde fait la plus grosse erreur de sa vie en pactisant avec un ange. De nos jours, alors que tous sentent que le monde est en train de changer, Oxyde part à la recherche de cet ange qui a fait de sa vie un enfer.
Comme je vous le disais plus haut, j'ai eu un peu de mal avec le début. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à replonger dans l'ambiance du premier tome, en pleine apocalypse. Et c'est moi la fautive, car je n'ai pas vraiment lu le résumé. Sans ça, j'aurais su que nous remontions le temps pour voir oxyde grandir. Néanmoins, une fois que je me suis bien mis ça en tête, j'ai réellement apprécié ma lecture.
Oxyde est un personnage assez particulier. J'ai du du mal à le cerner, car il n'est pas du genre à s'épancher sur sa vie, ses sentiments et ce qu'il ressent. Il est aussi assez solitaire et aime faire les choses à sa manière et seul, de préférence. Mais au fil du récit, il n'aura pas le choix de s'allier à certaines personnes s'il veut pouvoir avancer et surtout retrouver l'ange qui lui a tout pris.
C'est une chronique assez compliquée à vous faire, en réalité, parce que je ne sais pas trop comment la tourner. Beaucoup d'informations sont révélées dans cet opus, et surtout, comment est née cette fameuse apocalypse. Mais je trouve intelligent d'avoir placé ce tome en second. Comme ça, en lisant le premier tome, il y cette part se mystère permanent, qui nous fait nous poser les bonnes questions.
Je n'ai pas non plus envie de vous décrire les personnages secondaires. Pas par paresse, non, plutôt pour éviter de gâcher la surprise. Mais tout ce que je peux en dire, c'est qu'ils apportent énormément à Oxyde, en bien, comme en mal. Ils ont ce petit côté autant attachant qu'agaçant.
L'intrigue, elle, se tient sur plusieurs années. L'auteure ne se perd pas dans des explications ou des passages inutiles, elle va à l'essentiel sans pour autant oublier de dire les choses. Et c'est ce que j'ai apprécié. Les ellipses ont leur raison d'être et sont très bien amenées.
En résumé, un tome 2 avec un début difficile, mais qui aura su me prendre dans ses filets. Oxyde est un personnage tel, que soit on le comprend, soit on passe à côté. L'intrigue tient en haleine, et nous avons enfin la genèse de cette apocalypse monstrueuse. Maintenant, j'attends avec grande impatience le tome 3 !
SORTIE LE 28 FEVRIER 2018 !
SORTIE LE 28 FEVRIER 2018 !
Un jour de janvier, une tempête cataclysmique s’abat sur le monde. La lumière descendue du ciel ravage la Terre et lance un funeste compte à rebours, à la fin duquel il ne restera plus rien. Par chance, les marcheurs de rêves l’avaient prédit grâce à leur pouvoir si particulier, et la plupart d’entre eux ont pu se mettre à l’abri.
Comme eux, Lili survit à la catastrophe. Mais pour un temps seulement : son don ne lui obéit plus depuis longtemps. Démunie et tourmentée, elle rencontre alors Fañch, un adolescent jeté à la rue en raison de son homosexualité. Ensemble, ils errent au hasard, à la recherche d’une destination peut-être, d’un but, au gré de leurs failles et de leurs blessures?; des douleurs qui, tour à tour, font avancer ou reculer, paralysent, donnent de l’espoir ou découragent. Qu’espérer, en réalité, quand il n’y a que la fin au bout de la route ? Onirophrénie est un spin-off de la série TOWN. 4.5/5 |
AUTO-ÉDITION - 352 PAGES - ROZENN ILLIANO
Ayant aimé les deux premiers tomes, je ne pouvais pas passer à côté de de spin off, qui permet d'en apprendre encore plus sur cet univers si atypique et palpitant. Je ressors totalement comblée de cette lecture et il me tarde de lire le grand final !
Un jour de janvier, le pie est arrivé : une tempête cataclysmique s'abat sur le monde et un funeste compte à rebours commence. Heureusement, les marcheurs de rêves l'avaient prédit et ont pu se mettre à l'abri. Lili en fait partie, bien que son pouvoir lui fasse désormais défaut. Mais sur sa route, elle fera la rencontre de Fanch, un adolescent jeté à la rue à cause de son homosexualité. Ensemble, ils errent dans la rue, essayant l'un l'autre de se sauver.
Il est vrai que j'avais un peu moins réussi à entrer dans le tome 2 et que je craignais un peu ce spin off. Pour être honnête, dès les premières pages, j'ai retrouvé ce que j'avais adoré dans le premier opus. À partir de là, ma lecture s'est faite naturellement et j'ai même eu du mal à reposer mon livre quand il le fallait.
Lili est une jeune femme qui m'a particulièrement touchée et émue. J'ai adoré être auprès d'elle, qu'elle soit le personnage principal, qu'elle ait ces blessures, ces doutes, ces colères, ces incompréhensions. Ça la rendait d'autant plus réaliste et humaine à mes yeux. Son pouvoir lui fait défaut, ce qui la met parfois dans des situations compliquées. Néanmoins, sa force de caractère et sa motivation l'ont aidée à maintes reprises à reprendre confiance en elle, à la faire avancer jusqu'à son but premier.
Quant à Fanch, il lui apporte une aide et une présence bienvenues. Bien qu'elle soit assez solitaire et qu'elle ne perde pas de vue son objectif, ce garçon est aussi une venue bienvenue. Une personne sur qui elle peut compter, s'appuyer, se confier, se livrer. Et inversement. Leur lien s'étoffe de jour en jour et on sent, nous, lecteurs, à quel point cette amitié nouvelle est importante pour eux d'eux. Ils sont le pilier l'un de l'autre et c'est ce que j'ai trouvé de plus beau dans ce spin off.
Mais en dehors de ce lien très fort, l'intrigue nous tient particulièrement en haleine. L'idée de faire des chapitres très courts nous poussent à continuer d'explorer cet univers et instaure ainsi un sentiment d'addiction bienvenue et parfois un peu surprenante. Lili et Fanch vont croiser la route d'autres personnages, vont apprendre à se connaître eux-mêmes, découvrir une part d'eux qu'ils ne connaissaient pas forcément avant ce cataclysme. En dehors de cette histoire apocalyptique, c'est aussi une découverte de soi. Des questions existentielles sous fond de fin du monde.
Un jour de janvier, le pie est arrivé : une tempête cataclysmique s'abat sur le monde et un funeste compte à rebours commence. Heureusement, les marcheurs de rêves l'avaient prédit et ont pu se mettre à l'abri. Lili en fait partie, bien que son pouvoir lui fasse désormais défaut. Mais sur sa route, elle fera la rencontre de Fanch, un adolescent jeté à la rue à cause de son homosexualité. Ensemble, ils errent dans la rue, essayant l'un l'autre de se sauver.
Il est vrai que j'avais un peu moins réussi à entrer dans le tome 2 et que je craignais un peu ce spin off. Pour être honnête, dès les premières pages, j'ai retrouvé ce que j'avais adoré dans le premier opus. À partir de là, ma lecture s'est faite naturellement et j'ai même eu du mal à reposer mon livre quand il le fallait.
Lili est une jeune femme qui m'a particulièrement touchée et émue. J'ai adoré être auprès d'elle, qu'elle soit le personnage principal, qu'elle ait ces blessures, ces doutes, ces colères, ces incompréhensions. Ça la rendait d'autant plus réaliste et humaine à mes yeux. Son pouvoir lui fait défaut, ce qui la met parfois dans des situations compliquées. Néanmoins, sa force de caractère et sa motivation l'ont aidée à maintes reprises à reprendre confiance en elle, à la faire avancer jusqu'à son but premier.
Quant à Fanch, il lui apporte une aide et une présence bienvenues. Bien qu'elle soit assez solitaire et qu'elle ne perde pas de vue son objectif, ce garçon est aussi une venue bienvenue. Une personne sur qui elle peut compter, s'appuyer, se confier, se livrer. Et inversement. Leur lien s'étoffe de jour en jour et on sent, nous, lecteurs, à quel point cette amitié nouvelle est importante pour eux d'eux. Ils sont le pilier l'un de l'autre et c'est ce que j'ai trouvé de plus beau dans ce spin off.
Mais en dehors de ce lien très fort, l'intrigue nous tient particulièrement en haleine. L'idée de faire des chapitres très courts nous poussent à continuer d'explorer cet univers et instaure ainsi un sentiment d'addiction bienvenue et parfois un peu surprenante. Lili et Fanch vont croiser la route d'autres personnages, vont apprendre à se connaître eux-mêmes, découvrir une part d'eux qu'ils ne connaissaient pas forcément avant ce cataclysme. En dehors de cette histoire apocalyptique, c'est aussi une découverte de soi. Des questions existentielles sous fond de fin du monde.
En résumé, voilà un spin off qui m'a complètement prise dans ses filets. Je n'ai pas su le lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Lili et Fanch sont deux personnages qui m'ont beaucoup touchée à des points différents. L'histoire sous fond d'apocalypse est très prenante et on n'en sort pas forcément indemne. Et si un truc du genre nous arrivait vraiment, comment réagirions-nous ?
Après le jour de la fin du monde, les esprits des trépassés errent par millions sur la Terre dévastée, piégés parmi les vivants. Il faut à tout prix les exorciser ; c’est ainsi qu’une armée de médiums, de sorciers et de psychopompes, qu’on appelle les Passeurs, se met en route afin de renvoyer ces fantômes de l’autre côté.
Oxyde, lui, réalise que Lucifer l’a encore roulé. Il n’en a pas fini avec le déchu, et si l’Apocalypse ne l’empêche pas de partir à sa recherche, Town, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Town, la dernière ville du monde, qui grandit encore et encore, devient puissante, et sera bientôt incontrôlable… |
Auto-édition - 234 pages - Rozenn Illiano
Quel plaisir de replonger dans cet univers que j’adore ! Une histoire d’Anges sous forme d’apocalypse, on est d’accord que c’est assez rare, non ? Alors, en plus quand ces anges ne sont pas tous des gentils, c’est encore mieux. Et comme les tomes précédents, j’ai adoré cette lecture, je l’ai même dévorée !
Le jour de la fin du monde est arrivé, et malgré tout, des survivants ont réussi à se protéger de cette apocalypse. Oxyde en fait partie, et même s’il veut survivre, sa quête est encore plus importante que d’autres : au–delà de retrouver ses amis bien vivants, il veut découvrir qui il est, retrouver son vrai nom, son identité. Mais pour cela, il va, encore, devoir se mettre en danger, peu importe le prix.
Autant dire ce qui est et ne pas tourner autour du pot : j’ai kiffé ce tome 3 ! J’avais un peu peur de le commencer, car le point de vue d’Oxyde ne m’avait pas trop plu précédemment, mais mes craintes se sont vite enfuies, quand j’ai compris que j’allais dévorer et adorer ce tome. Et soyons honnêtes : la plume de l’auteure y est pour beaucoup. Elle est prenante, incisive et très poétique à la fois. On est vite pris dans ce cercle vicieux, avec cette envie de toujours en vouloir plus, surtout les réponses à nos questions.
Et bon, je l’avoue, Oxyde a réussi le pari de beaucoup me toucher. Alors que je n’avais pas forcément accroché avec lui avant, j’ai trouvé que dans ce tome, il était très attachant et émouvant. Disons surtout qu’il a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, lui permettant de voir ce qui lui arrivait d’un nouvel œil, sous un autre angle. Il grandit, il mûrit, bien qu’il soit déjà bien adulte. Mais n’empêche que…
L’intrigue, quant à elle, réussit encore à surprendre. L’auteure a vraiment des idées de malade et les amène très bien. Pas de temps mort, pas d’hésitation, on sent qu’elle connaît son univers sur le bout des doigts, ce qui est terriblement appréciable ! Pour ceux qui hésiteraient encore, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. Argument imparable : toute la série est disponible, les 4 tomes sont tous sortis ! (et le spin–off aussi « Onirophrénie », qui permet d’en apprendre encore plus, et d’appréhender encore mieux l’univers).
Le jour de la fin du monde est arrivé, et malgré tout, des survivants ont réussi à se protéger de cette apocalypse. Oxyde en fait partie, et même s’il veut survivre, sa quête est encore plus importante que d’autres : au–delà de retrouver ses amis bien vivants, il veut découvrir qui il est, retrouver son vrai nom, son identité. Mais pour cela, il va, encore, devoir se mettre en danger, peu importe le prix.
Autant dire ce qui est et ne pas tourner autour du pot : j’ai kiffé ce tome 3 ! J’avais un peu peur de le commencer, car le point de vue d’Oxyde ne m’avait pas trop plu précédemment, mais mes craintes se sont vite enfuies, quand j’ai compris que j’allais dévorer et adorer ce tome. Et soyons honnêtes : la plume de l’auteure y est pour beaucoup. Elle est prenante, incisive et très poétique à la fois. On est vite pris dans ce cercle vicieux, avec cette envie de toujours en vouloir plus, surtout les réponses à nos questions.
Et bon, je l’avoue, Oxyde a réussi le pari de beaucoup me toucher. Alors que je n’avais pas forcément accroché avec lui avant, j’ai trouvé que dans ce tome, il était très attachant et émouvant. Disons surtout qu’il a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, lui permettant de voir ce qui lui arrivait d’un nouvel œil, sous un autre angle. Il grandit, il mûrit, bien qu’il soit déjà bien adulte. Mais n’empêche que…
L’intrigue, quant à elle, réussit encore à surprendre. L’auteure a vraiment des idées de malade et les amène très bien. Pas de temps mort, pas d’hésitation, on sent qu’elle connaît son univers sur le bout des doigts, ce qui est terriblement appréciable ! Pour ceux qui hésiteraient encore, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. Argument imparable : toute la série est disponible, les 4 tomes sont tous sortis ! (et le spin–off aussi « Onirophrénie », qui permet d’en apprendre encore plus, et d’appréhender encore mieux l’univers).
En résumé, un tome 3 qui me confirme l’amour que j’ai pour cette série et la plume de l’auteure. Les personnages sont attachants, l’intrigue tient la route et en haleine, l’idée de mêler apocalypse et Anges pas très gentils est aussi un risque qu’a pris l’auteure et qu’elle a relevé avec brio ! Qu’attendez–vous pour craquer ?
« Car l’ange l’a appelé. Le premier jour de l’Apocalypse, alors que les Aiguilles venaient d’apparaître entre ciel et terre, il a reçu un message, lui demandant de monter les marches de marbre, de franchir la frontière. Quelles splendeurs a-t-il contemplées, là-haut… Tant de beauté, tant d’absolu qu’il en est revenu changé.
Il a vu la lumière. Et rien ne compte plus à présent que d’y retourner, et d’abandonner l’enveloppe douloureuse et étriquée qu’il le maintient prisonnier de sa condition de mortel. — Tu possèdes les clefs qui t’aideront à poursuivre mon œuvre, a dit l’Immaculé. Alors il s’y est attelé. Avec patience et minutie, et la détermination comme un feu en lui. Jusqu’à aujourd’hui, face au ciel, face aux ruines cendreuses de Paris. » Le quatrième et dernier tome de la série Town, et la conclusion de l’histoire. |
Auto-edition - 238 pages - Rozenn Illiano
J'ai honte de faire ma chronique aussi tard, parce qu'en plus, j'ai adoré ce dernier tome ! Je sais que ce n'est pas une excuse, mais cette année a été une cata niveau organisation, mais j'essaye de me rattraper. Bref, clairvoyants, vous connaissez ? Non ? Bah qu'est-ce que vous attendez ?
Comme à chaque livre que je lis de Rozenn, deux sentiments se battent en duel : la peur et la joie. La peur de ne pas réussir à apprécier (mais bon, c'est comme ça à chaque lecture, à différents degrés) et la joie, parce que, au fond de moi, je sais que je vais retrouver une plume merveilleuse à chaque fois. Et ça n'a pas loupé avec ce dernier tome de Town.
Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez à quel point j'aime cette saga. Une histoire d'anges qui mènent à l'apocalypse, avouez que c'est plutôt orignal et intriguant ? Eh bien vous n'êtes pas au bout de vos surprises, parce que l'auteure réserve plein de rebondissements, des questionnements importants sur l'avenir, avec toujours cette poésie et ce côté incisif.
Et puis, soyons honnêtes : être, une nouvelle fois, dans la tête d'Elias et Oxyde c'est... Particulier et envoûtant. Une fois la première page tournée, le lecteur se voit transporté dans ce monde apocalyptique et toute la vie réelle s'efface. Alors, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un voyage de santé (oubliez pas, c'est la fin du monde, quand même), mais... cette histoire a assez de charme pour vous faire tout oublier.
Et c'est rare qu'un roman transporte autant ses lecteurs pour être mentionné ! C'est difficile de trop vous en dire sur ce tome 4, car c'est le dernier de la série, mais on a enfin toutes les réponses à nos questions, et plus on avance, plus on regrette d'arriver à la fin de cette aventure si particulière... Car oui, on s'attache aux personnages, et ce, dès le premier tome. Difficile donc de leur dire au revoir. Et pour vous montrer à quel point c'est compliqué, maintenant que j'ai écrit cette chronique et que j'ai replongé dans l'univers le temps de quelques minutes, j'ai très envie de me refaire la saga entière...
Comme à chaque livre que je lis de Rozenn, deux sentiments se battent en duel : la peur et la joie. La peur de ne pas réussir à apprécier (mais bon, c'est comme ça à chaque lecture, à différents degrés) et la joie, parce que, au fond de moi, je sais que je vais retrouver une plume merveilleuse à chaque fois. Et ça n'a pas loupé avec ce dernier tome de Town.
Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez à quel point j'aime cette saga. Une histoire d'anges qui mènent à l'apocalypse, avouez que c'est plutôt orignal et intriguant ? Eh bien vous n'êtes pas au bout de vos surprises, parce que l'auteure réserve plein de rebondissements, des questionnements importants sur l'avenir, avec toujours cette poésie et ce côté incisif.
Et puis, soyons honnêtes : être, une nouvelle fois, dans la tête d'Elias et Oxyde c'est... Particulier et envoûtant. Une fois la première page tournée, le lecteur se voit transporté dans ce monde apocalyptique et toute la vie réelle s'efface. Alors, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un voyage de santé (oubliez pas, c'est la fin du monde, quand même), mais... cette histoire a assez de charme pour vous faire tout oublier.
Et c'est rare qu'un roman transporte autant ses lecteurs pour être mentionné ! C'est difficile de trop vous en dire sur ce tome 4, car c'est le dernier de la série, mais on a enfin toutes les réponses à nos questions, et plus on avance, plus on regrette d'arriver à la fin de cette aventure si particulière... Car oui, on s'attache aux personnages, et ce, dès le premier tome. Difficile donc de leur dire au revoir. Et pour vous montrer à quel point c'est compliqué, maintenant que j'ai écrit cette chronique et que j'ai replongé dans l'univers le temps de quelques minutes, j'ai très envie de me refaire la saga entière...
En résumé, un dernier tome qui clôt parfaitement une saga à la fois particulière, envoûtante, angoissante et qui véhicule des messages importants. La plume de Rozenn Illiano vous embarquera dans son univers et vous n'en ressortirez pas indemnes. Sa plume peut paraître déroutante au début, et puis, au fil des pages, on se rend compte à quel point elle est riche. Bref, n'hésitez pas et lisez ses textes !