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Même en Alaska, vous ne pourrez échapper aux démons du passé.
En cette fin d'été, les aurores boréales du siècle ont commencé à apparaître dans le ciel de White Forest. À deux jours du pic lumineux, et alors qu'il s'apprête à réintégrer la police, Nimrod Russell voit revenir dans sa vie Judith Gibbons, une ex-petite amie. Le mari et le fils de cette dernière ont disparu sans laisser de traces... Dans le même temps, le corps d'un homme est retrouvé à moitié dévoré par les bêtes en pleine forêt, non loin du chalet d'un milliardaire philanthrope. La lieutenante Tracy Bradshaw est chargée de l'enquête avec Nimrod. Elle va bientôt réaliser que l'enfer n'est pas qu'un mythe biblique...
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robert laffont (La Bête Noire) - 402 pages - Ingrid Desjours
Castelmore - 380 pages - lise syven
EN LECTURE COMMUNE AVEC UN TEMPS POUR ELLE
Comme tous les livres de Lise Syven, je savais que celui-ci rejoindrait ma bibliothèque. Et quelle n'a pas été ma surprise de le trouver dans ma boite aux lettres ! Alors merci Lise pour cet envoi ! Il ne sera pas resté longtemps dans ma PAL, et en plus, je l'ai lu en lecture commune avec Un temps pour elle. Encore une fois, il s'est lu très vite et j'ai bien apprécié ma lecture.
Faustine a une idée précise de son futur : finir ses études et devenir avocate. Pour elle, l'amour est en seconde position. Mais lorsque le laboratoire de la Fondation où son père travaille explose, son Destin est mis à mal. Menacée de mort tout comme son père et ses collègues, elle se voit envoyée dans un endroit protégé, là où ils devraient tous être protégés jusqu'à découvrir qui veut du mal à la fondation Griffon. Mais alors que les attaques pleuvent de plus en plus, Faustine semble entendre des voix. Même Nato, son garde du corps, se met à douter de sa santé mentale. Mais qui leur veut du mal à ce point, et ces voix, sont-elles réelles ou sorties de son imagination ? Une course contre la montre est dès lors lancée, et Faustine n'a jamais été en aussi grand danger. Il est vrai qu'au début, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Mais chez moi, c'est normal, le temps de me faire à un nouvel univers. Mais il faut dire que l'auteure sait comment faire pour appâter son lecteur, et le rendre accro à sa lecture. Les pages défilent toutes seules, et les chapitres étant courts, on ne les voit pas non plus passer. Et il faut bien avouer que le suspense est à son comble. Nous, lecteurs, nous nous transformons en détective d'un soir, afin de découvrir qui leur veut du mal. On suspecte tout le monde, même ceux qui apparaissent que très rarement et rapidement (en même temps, quand un personnage arrive comme un cheveu sur la soupe, on ne peut que être craintif, non?). L'auteure maintient parfaitement cette angoisse, et arrive à nous retourner le cerveau. Jusqu'au bout, on doute de certains, on les trouve asse bizarres, mais on a pas toutes les informations pour comprendre pourquoi. Lise Syven m'avait confié une fois qu'il était difficile de déterminer dans quel genre classer chacun de ses romans, et je le confirme : je me retrouve un peu bête avec celui-ci, car je n'ai aucune idée de la catégorie où il faut le classer, ce qui m'embête assez, je vous le dirai ! Thriller ? Contemporain ? Autre ? Oui, l'auteur est aussi sadique du côté des romans que des genres à déterminer ! Du côté des personnages, je dois bien avouer que chacun à sa part de mystère, du coup, on s'y attache plus ou moins. Mais pour être honnête, mon chouchou est clairement Nato. C'est un personnage complexe, l'auteure n'en dévoile pas encore assez sur lui, ce qui le rend très mystérieux mais attachant à la fois. Il prend son rôle de garde du corps très au sérieux, et la relation qu'il tisse avec Faustine est aussi très douce et belle. Quant au père de Faustine, on voit à quel point il est dévasté d'avoir été victime d'un attentat. Le projet sur lequel il travaille lui tient tellement à cœur, qu'il ne comprend pas que certains soient contre lui. Sa relation avec sa fille est à la fois caduque, difficile, mais aussi d'un amour inconditionnel, comme un père et sa fille. Le gros point fort de ce premier tome, c'est bien les relations entre les personnages. Leur psychologie est mise en avant, et l'auteure prend bien son temps pour décortiquer la moindre petite poussière qui pourrait venir se mettre entre chacun des personnages. Au-delà du fait que ce soit une fiction, on sent bien que Lise Syven a voulu mettre en avant les difficultés que peuvent avoir les gens dans ce genre de situation. Soit les relations s'étiolent et cela devient irréversible, soit elles grandissent encore plus, et dans ce cas, chacun devient plus fort, sachant que d'autres sont là pour eux. De ce fait, le mélange qu'elle nous propose est assez explosif à des moments, mais tellement juste et réaliste. Quant à la fin, on en parle ou... ? Comme je le disais plus haut, je ne savais pas trop à quoi m'attendre (en fait, je n'en avais aucune idée, soyons francs). Et puis, quelques petits indices par-ci, par-là, nous font nous poser des questions, jusqu'à la première révélation. Je dois dire que Lise Syven a réussi à me surprendre , ça c'est certain ! La fin fait assez mal au cœur, et on est pressé de découvrir la suite ! 
En résumé, un premier tome très surprenant, qui casse un peu les codes des genres à ne pas mélanger. Ici, vous n'en aurez pas qu'un seule, au contraire, on sent que l'auteure aime sortir des terres battues, pour nous offrir sa vision des choses. Elle veut partager et ça se ressent. L'ambiance est angoissante du début à la fin, les relations des personnages très présentes et la fin très surprenante ! J'en redemande, et je suis très curieuse de lire le tome 2 !
* Je remercie Lise Syven et Castelmore pour cet envoi ! * 
CASTELMORE - 313 PAGES - LISE SYVEN
EN LECTURE COMMUNE AVEC UN TEMPS POUR ELLE
Il me tardait de lire ce tome 2, parce qu'avec la fin du premier, il faut dire que la suite, il nous la fallait assez rapidement ! Et si j'avais bien aimé le premier opus, j'ai encore plus aimé celui-ci ! L'auteure ne nous ménage pas, et encore moins ses personnages !
Nous retrouvons donc Faustine et compagnie. Après les évènements qu'elle a vécu, elle est toujours vivante mais inquiète : Chevalier, la seule capable de contrer leur ennemis mortel, a disparu. Mais prise dans une guerre entre des forces surnaturelles, elle se rend compte que l'avenir de l'humanité est en danger, et que son rôle est bien plus important qu'elle l'imaginait. Bizarrement, et pour les rares fois où ça m'arrive, j'avais encore bien en tête ce qu'il s'était passé dans le premier opus. De ce fait, j'ai pu plonger dès la première page dans ce second tome, pour mon plus grand plaisir (mais pas celui de mon coeur ni celui de mon estomac, les pauvres). Au-delà de l'intrigue qui nous tient en haleine de bout en bout et nous fait tourner frénétiquement les pages, Lise Syven ne nous dorlote pas, bien au contraire. Elle n'est pas avare en description, et j'avoue que des fois, je m'en serai bien passée ! Mais c'est aussi ce qui fait la force de ce roman: elle nous dit tout, même les pires choses, ce qui rend l'histoire quelque peu réaliste et les personnages attachants. J'ai assez peur de vous en dire trop, car dans ce final, nous avons enfin les réponses tant attendues à nos questions, et je peux vous dire qu'elles sont à la fois nombreuses et étonnantes. On se rend compte, du coup, que l'auteure a fait énormément de recherches pour rendre le tout viable, clair et facile à comprendre et pour cela, on ne peut que l'applaudir. Mais il faut dire aussi que les personnages font aussi leur part de travail. Je ne vous mentirai pas en vous disant qu'on craint pour leur vie durant tout le roman. Qu'on s'attache à eux, pour en être arrachés très vite, et sans forcément être prévenus. Que leur souffrance est notre en quelques sortes, mais qu'on espère tout comme eux que tout va bien se terminer, du moins en partie. Car bien que ce soit un roman fantastique et que le fond ne soit pas réel, cela n'empêche pas d'avoir une part de vrai dans ce qu'on lit. On ne sait jamais vraiment ce qui peut arriver à l'humanité et si on enlève cette "magie" créée par Lise Syven, on peut tout aussi bien se dire que tout cela peut arriver, et franchement, ça fait peur. 
En résumé, un second tome encore meilleur que le premier, qui nous tient en haleine du début à la fin. Des personnages criants de vérité, une intrigue rondement menée et un sujet traité qui pourrait tout aussi bien être réaliste, si on lit entre les lignes. Un roman qui traite avec finesse du déclin de l'humanité chez certaines personnes, et de la bonté chez d'autres. Un savant mélange qui vous fera passer de bons moments.
gulf stream - 399 PAGES - cindy van wilder
EDITIONS du masque - 285 PAGES - gabriel katz
EDITIONS la bête noire - 553 PAGES - Ingar Johnsrud
Je dois dire que c'est le résumé qui m'a beaucoup intriguée, et qui m'a de suite intéressée. Et la couverture était aussi assez glauque pour me tenter une bonne fois pour toutes. Bien que généralement, les romans traitant de secte et de religion ne me tentent pas, ici, je ne sais pas... quelque chose m'a intriguée. Même si j'ai trouvé le début un peu long (la première partie), je dois dire que le reste m'a tenue en haleine jusqu'au bout, et que le fait que l'auteur n'hésite pas à tuer ses personnages m'a beaucoup plu.
Fredrik Beier est mis sur une enquête de routine, pour la disparition d'Annette Wetre et de son petit garçon, membres de la secte « La Lumière de Dieu ». Pour lui, cette affaire sera vite résolue. Mais dès que les recherches commencent il se rend compte qu'il s'est bien trompé. En effet, la femme disparue n'est autre que la fille d'une femme politique très en vue chez les démocrates-chrétiens. Au fil de ses recherches, il va se rendre compte que cette secte est loin d'être innocente sur plein de choses. Accompagné durant son enquête de l'étonnante Kafa Iqbal, rien ne leur sera épargné, et leur vie n'a jamais été autant en danger. Comme dit plus haut, il est vrai que j'ai eu un peu de mal avec la première partie, qui servait de base au roman. En effet, l'action est peu présente, et cette première partie sert d'explication quant à l'affaire en général. Mais comme je n'aime pas abandonner un livre comme ça, pour rien, il était hors de question que j'arrête ma lecture à seulement 100 pages. Et j'ai bien fait ! Je peux vous dire que dès la seconde partie, tout commence s'enchaîner, et les morts doubler (je crois que je n'ai jamais vu autant de morts dans un roman policier, d'ailleurs!). Et c'est aussi ce point-là qui m'a le plus plu : l'auteur n'a aucune pitié, et il ose tuer, pour la fiabilité de son roman. Parlons d'ailleurs de cette fiabilité ! Même si à certains moments j'étais perdue dans toutes ces descriptions, révélations et explications, il n'en est pas moins que l'auteur a un fil conducteur vraiment précis et qu'il ne dévoile la vérité que quand il le souhaite. Ainsi, il mène son lecteur en bateau, dans des chemins tortueux qu'il est difficile de quitter. Il a cette particularité de nous faire croire à des choses qui sont fausses et de se rire de nous quand, enfin, il avoue tout. Et rien que pour ça, je peux le dire : c'est un grand auteur que nous découvrons. Mais un grand auteur qui a tout de même des idées assez farfelues et qui donnent des frissons dans le dos ! Concernant les personnages, c'est vrai qu'il y en a beaucoup, mais la peur que j'avais de m'y perdre entre eux est vite passée aux oubliettes. L'auteur n'est pas avare de descriptions, ce qui permet ainsi de savoir qui est qui, qui fait quoi et qui décide de quoi. J'ai remarqué que dans beaucoup de polars, l'intrigue était le point important d'une enquête, en omettant un peu les personnages qui la peuplent. Ici, l'auteur donne de l'importance à tout et tous. Les personnages ont une psychologie bien rodée, bien complète et qui donne souvent des sueurs froides. Quant l'intrigue... Je peux vous dire que vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Si le début commence lentement, pour planter le décor, je peux vous annoncer tout de suite que ça monte crescendo, et même pire ! Vous allez rentrer dans un cercle vicieux, ou certainement, votre cerveau et votre cœur vont être mis à rude épreuve. Les personnages principaux souffrent autant que les secondaires, et vous ne pouvez vous empêcher de tourner frénétiquement les pages pour avoir le fin mot de l'histoire. 
En résumé, un début un peu long, mais qui nous promet de belles heures de lecture par la suite. Vous serez sur les dents à chaque page, tant le suspense et les révélations sont surprenants. La psychologie des personnages est aussi très complète, ce qui rend l'histoire d'autant plus intéressante. Attention : l'auteur parvient très bien à nous mener en bateau, et une fois l'histoire finie, on se rend compte qu'on est passé à côté d'indices pourtant assez visibles, mais trop obnubilés par nos propres idées, nous passons au-dessus. En tout cas, j'ai passé un bon moment et je suis contente d'avoir été autant menée en bateau.
* Je remercie La Bête Noire pour leur confiance ! * 
EDITIONS LA BÊTE NOIRE - 608 PAGES - INGAR JOHNSRUD
Je ne vais pas vous mentir, j'appréhendais un peu de commencer ce second tome. Le premier avait été une bonne découverte, même si j'avais accroché qu'à partir de la seconde partie. Néanmoins, j'étais curieuse de découvrir ce second opus, et ce que je peux en dire, c'est que j'ai totalement accroché ! Je ne m'y attendais pas, et pourtant, c'est le tome que je préfère pour le moment.
Nous retrouvons donc Fredrik et Kafa. Après les évènements du premier tome, leurs routes se sont séparées, mais une nouvelle enquête les oblige à travailler de nouveau ensemble. De nouveaux meurtres sont commis, mais ils ont du mal à trouver le fil rouge qui les unit tous. Pourquoi tous ces meurtres? Qui se cache derrière tout ça? Quel a été le déclencheur ? Fredrik et Kafa vont-ils réussir à travailler de nouveau ensemble? Il est vrai que j'ai eu un peu de mal au début, pas parce que je n'aimais pas, juste parce que j'avais oublié pas mal de choses du premier tome. Néanmoins, j'ai vite replongé dans cet univers très angoissant et froid. Et je peux vous dire qu'une fois bien replongée, j'ai littéralement dévoré les 122 chapitres que nous offre l'auteur et je le confirme: ce tome 2 est encore meilleur que le premier et passe proche du coup de cœur. Retrouver Fredrik et Kafa, c'est comme retrouver de vieux amis torturés et ne se confient pas. Leur ancienne enquête et collaboration leur a foutu un sacré coup au moral, en plus de tout ce qu'ils ont vécu auparavant. Alors, quand ils doivent bosser de nouveau ensemble, la tension est bel et bien là, et ne semble pas vouloir disparaître. Une fois de plus, l'auteur a joué sur la psychologie des personnages, en mer offrant encore plus d'intensité et de réalisme. J'avais l'impression d'être à leurs côtés, de vivre avec eux et de mener l'enquête en leur compagnie. De plus, au fil du récit, j'avais envie de creuser encore plus leurs secrets, leur vie, leurs pensées, car je voulais me sentir plus proche d'eux, au risque d'avoir mal pour eux. Quant à l'intrigue, je dois avouer que j'ai eu quelques moments où j'étais un peu perdue. En effet, beaucoup de personnages font leur apparition, tout autant morts que vivants, et peuvent perdre un peu le lecteur dans les premiers temps. Mais une fois que l'auteur pose bien des bases, que l'intrigue est bien en place, tout devient plus simple. À partir de ce moment, j'ai véritablement apprécié ma lecture. Comme je vous le disais, les pages ont défilé à une allure impressionnante. L'effet petits chapitres ? Sans doute. Mais il y a aussi le fait que l'histoire devienne aussi intéressante et intrigante. Car bien sûr, à chaque fin de chapitre, on veut en savoir plus. L'auteur sait comment nous alpaguer, et rien que pour cela, je lui dis bravo. Quant à la fin, eh bien... Je veux la suite ! Bien que l'on ait une vraie fin, le prologue m'a cependant déboussolée et je veux en savoir plus ! Je veux le tome 3, je veux toutes les réponses à mes questions et je veux retrouver Fredrik et Kafa ! 
En résumé, voilà un second tome qui se place bien au-dessus du premier. J'ai vite été prise dans ce cercle vicieux, cette ambiance glauque et dérangeante par moment. Retrouver Kafa et Fredrik m'a aussi fait plaisir, même si leur côté torturé m'a fait un peu de mal. L'intrigue, quant à elle, tient en haleine et on ne peut s'empêcher de tourner frénétiquement les pages pour en savoir plus ! Vivement le tome 3 !
EDITIONS j'ai lu - 378 PAGES - alexis aubenque
auto-édition - 408 PAGES - mathieu mériguet
scrineo editions - 352 PAGES - Monica Rattazzi
rageot EDITIONS - 248 PAGES - samantha bailly |
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