Rosalie est tombée amoureuse du garçon le plus populaire du lycée. Mais de reine, elle est devenue le souffre-douleur officiel, celle sur qui tous s’acharnent. Un jour, prise d’un accès de rage, elle attaque son principal bourreau… qui meurt sous ses coups.
La société veut faire de Rosalie un exemple. Mais si la loi la condamne à mort, elle lui offre une autre option : l’enfermement dans un Waste, un no man’s land aux conditions de vie inhumaines. C’est ainsi que Rosalie est larguée dans la centrale nucléaire défectueuse d’Ake-Kule en Chine. Là-bas, elle doit se faire une place parmi les autres détenus et trouver de quoi se nourrir. Mais surtout, elle doit survivre aux radiations et à la violence omniprésente. Alors que tout meurt autour d’elle, Rosalie décide qu’elle ne sera pas une victime du Waste et qu’elle ne partira pas sans se battre. |
Hachette - 396 pages - Sophie Dabat
Ayant déjà eu l'occasion de découvrir la plume de l'auteure dans d'autres genres, j'étais très curieuse de voir ce que cela pouvait donner avec une dystopie. Si j'ai eu un peu de mal à m'y plonger au début, plus j'avançais, plus j'avais du mal à lâcher le roman.
Ce début m'a vraiment fait peur, dans le sens où je n'arrivais pas du tout à accrocher au personnage principal, où l'intrigue n'arrivait pas à me tenir en haleine et où ça manquait parfois de crédibilité. Puis, au fil des pages, à force d'apprendre à connaître les personnages et surtout l'univers, j'ai fini par vite accrocher et vouloir en savoir plus.
Alors, je le dis tout de suite : ce n'est pas un roman d'action. Mais bien un roman avec un aspect psychologique bien mis en avant. En même temps, nous suivons des gens accusés à tort ou à raison d'un crime commis ou non, et envoyés dans des sortes de camps où, on le sait, ils n'en sortiront jamais. Alors, difficile de rester stoïque, de ne pas réagir, péter un plomb, changer d'idéaux. Parce que dans ces camps, la vie est loin d'être rose. Ils sont livrés à eux-mêmes et obligés de créer leurs règles, leurs façons de vivre.
Et c'est ce qui m'a plu dans ce roman : avoir cette part de réalisme mélangé à quelque chose d'horrible, de cruel et d'inimaginable. Je vais être honnête : je n'aurais pas survécu un jour dans ce genre d'endroit. En danger perpétuel, être toujours sur leurs gardes, les personnages n'ont aucun temps mort, aucun moment à eux, de tranquillité.
C'est à la fois réaliste et totalement inconcevable, que le lecteur se demande jusqu'où va cette part de réalisme. On se dit que oui, ça pourrait arriver, mais en même temps, on réfute au plus profond cette idée, parce qu'elle est inimaginable et invivable. Et c'est cette force de la nature, de la préservation, de la survie qui est mise en avant. L'auteure n'épargne aucun personnage et j'ai eu plusieurs fois mal au cœur. C'est une dure réalité, en quelque sorte. On vit. On meurt. D'une manière ou d'une autre. Ici, l'auteure en a choisi une amère, difficile, qui choque et qui dérange un peu.
Ce début m'a vraiment fait peur, dans le sens où je n'arrivais pas du tout à accrocher au personnage principal, où l'intrigue n'arrivait pas à me tenir en haleine et où ça manquait parfois de crédibilité. Puis, au fil des pages, à force d'apprendre à connaître les personnages et surtout l'univers, j'ai fini par vite accrocher et vouloir en savoir plus.
Alors, je le dis tout de suite : ce n'est pas un roman d'action. Mais bien un roman avec un aspect psychologique bien mis en avant. En même temps, nous suivons des gens accusés à tort ou à raison d'un crime commis ou non, et envoyés dans des sortes de camps où, on le sait, ils n'en sortiront jamais. Alors, difficile de rester stoïque, de ne pas réagir, péter un plomb, changer d'idéaux. Parce que dans ces camps, la vie est loin d'être rose. Ils sont livrés à eux-mêmes et obligés de créer leurs règles, leurs façons de vivre.
Et c'est ce qui m'a plu dans ce roman : avoir cette part de réalisme mélangé à quelque chose d'horrible, de cruel et d'inimaginable. Je vais être honnête : je n'aurais pas survécu un jour dans ce genre d'endroit. En danger perpétuel, être toujours sur leurs gardes, les personnages n'ont aucun temps mort, aucun moment à eux, de tranquillité.
C'est à la fois réaliste et totalement inconcevable, que le lecteur se demande jusqu'où va cette part de réalisme. On se dit que oui, ça pourrait arriver, mais en même temps, on réfute au plus profond cette idée, parce qu'elle est inimaginable et invivable. Et c'est cette force de la nature, de la préservation, de la survie qui est mise en avant. L'auteure n'épargne aucun personnage et j'ai eu plusieurs fois mal au cœur. C'est une dure réalité, en quelque sorte. On vit. On meurt. D'une manière ou d'une autre. Ici, l'auteure en a choisi une amère, difficile, qui choque et qui dérange un peu.
En résumé, une lecture particulière. Un début difficile, mais qui, au final m'aura prise dans ses filets au bout d'un certain temps. Ce roman est dur, poignant, teinté d'un réalisme qui fait peur, de personnages qui évoluent dans des conditions horrifiantes. La psychologie est vraiment le point de mire de cette histoire et ça déroute autant que ça rend addictif.