Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coups de lois racistes et de bombes. C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d'un rebelle clandestin.
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Macadam - 397 pages - Malorie blackman
J'avais dit que je ne commencerai pas cette chronique de suite après cette lecture, mais elle m'a tellement retournée que j'ai eu besoin de noter quelque part mon sentiment face à ce livre. Cette histoire m'a bouleversée, la fin m'a bouleversée, les événements m'ont bouleversée. Bref, elle m'a vraiment pris aux tripes. On m'avait clairement prévenue que je risquais de ne pas pas sortir indemne de cette lecture et je le confirme : c'était... ça m'a tuée. Littéralement.
On suit la vie de Callum et Sephy. L'un blanc. L'autre noire. Ils sont amis, amoureux, mais doivent se cacher pour se voir. Le monde est régit par la communauté noire. Cette dernière déteste les blancs, les nommant les Néants. C'est une guerre sans fin qui se déclare entre ces deux races depuis des années. Le début de roman est tout mignon, tout beau avec l'adolescence de Sephy et Callum qui vivent bien, sont heureux et ne font pas vraiment attention au monde des adultes, impitoyable et presque sanglant.
Jusqu'au jour où Callum gagnera le droit de venir étudier dans un lycée noir, donc dans celui de sa meilleure amie. À partir de là tout va se dégrader, mais de de pire en pire. Je ne m'attendais pas à ce que tout parte autant en vrille. Je savais très bien que ce roman ne serait pas à l'eau de rose, qu'il y aurait des guerres de peuples, des haines, des méprises. Mais ça. Non.
Callum aura du mal à s'intégrer et à partir de là, l'amitié et la relation qu'il entretient avec Sephy va se fissurer de jour en jour. Ça m'a fait vraiment un choc de voir leur amitié s'effriter à cause des histoires d'adultes qui ne savent pas se montrer comme tels. On avait l'impression que les plus censés de l'histoire étaient bien les jeunes, qui, pour la plupart, passaient au-dessus de cette haine viscérale qui touchait le monde. Les adultes, eux, n'hésitaient pas à se rentrer dedans, au détriment de leur enfants. L'auteure a très bien su montrer la connerie humaine. Celle qui n'a aucun respect pour ses comparses et qui est prête à tout pour survivre.
J'ai trouvé que ce livre était un appel à l'aide général. Qu'il montrait qu'il était temps que le racisme (et autres sévices) cesse. Qu'enfin les gens comprennent qu'ils se font du mal pour rien, qu'ils font souffrir les gens autour d'eux et qui ne regardent même pas les dégâts qu'ils occasionnent, qu'ils préfèrent tourner le dos aux soucis.Mallory Blackman a très bien résumé la vie réelle en à peine quelques pages. Et pour ça, je lui dis bravo.
Elle a su me toucher avec ses paroles, ses phrases, ses actions qui ont tellement de sens une fois qu'on se pose les bonnes questions. Les personnages que l'on suit sont terriblement attachants, tristes et cachent des secrets tellement forts que quand ils éclatent, on sait plus où se mettre. Les chapitres sont courts, intenses et addictifs. J'ai eu du mal à sortir de ce roman, j'étais tellement prise dans l'histoire qui m'a terriblement touchée. C'était comme si les actions et événements se déroulaient devant mes yeux, comme s'il m'était impossible de pouvoir dire et appuyer sur la touche STOP.
Ce roman est un coup de cœur et un coup au cœur. Je n'ai qu'un regret : ne pas avoir le tome 2 sous la main, car je crois que je l'aurais commencé dans la foulée, même si les personnages changent. La fin m'a tellement choquée que... je ne m'y attendais pas et surtout je ne pensais qu'un livre pouvait faire ressentir autant de sentiments et qu'il permette d'être autant spectateur, de se croire dans le récit et de voir les actions au ralenti. Je crois que c'est ça qui m'a le plus bouleversée : de me sentir aussi proche des personnages, d'être spectatrice et de ne pouvoir rien faire, ne pas pouvoir changer le cours des choses. Car là, le roman aurait pris une autre tournure.
On suit la vie de Callum et Sephy. L'un blanc. L'autre noire. Ils sont amis, amoureux, mais doivent se cacher pour se voir. Le monde est régit par la communauté noire. Cette dernière déteste les blancs, les nommant les Néants. C'est une guerre sans fin qui se déclare entre ces deux races depuis des années. Le début de roman est tout mignon, tout beau avec l'adolescence de Sephy et Callum qui vivent bien, sont heureux et ne font pas vraiment attention au monde des adultes, impitoyable et presque sanglant.
Jusqu'au jour où Callum gagnera le droit de venir étudier dans un lycée noir, donc dans celui de sa meilleure amie. À partir de là tout va se dégrader, mais de de pire en pire. Je ne m'attendais pas à ce que tout parte autant en vrille. Je savais très bien que ce roman ne serait pas à l'eau de rose, qu'il y aurait des guerres de peuples, des haines, des méprises. Mais ça. Non.
Callum aura du mal à s'intégrer et à partir de là, l'amitié et la relation qu'il entretient avec Sephy va se fissurer de jour en jour. Ça m'a fait vraiment un choc de voir leur amitié s'effriter à cause des histoires d'adultes qui ne savent pas se montrer comme tels. On avait l'impression que les plus censés de l'histoire étaient bien les jeunes, qui, pour la plupart, passaient au-dessus de cette haine viscérale qui touchait le monde. Les adultes, eux, n'hésitaient pas à se rentrer dedans, au détriment de leur enfants. L'auteure a très bien su montrer la connerie humaine. Celle qui n'a aucun respect pour ses comparses et qui est prête à tout pour survivre.
J'ai trouvé que ce livre était un appel à l'aide général. Qu'il montrait qu'il était temps que le racisme (et autres sévices) cesse. Qu'enfin les gens comprennent qu'ils se font du mal pour rien, qu'ils font souffrir les gens autour d'eux et qui ne regardent même pas les dégâts qu'ils occasionnent, qu'ils préfèrent tourner le dos aux soucis.Mallory Blackman a très bien résumé la vie réelle en à peine quelques pages. Et pour ça, je lui dis bravo.
Elle a su me toucher avec ses paroles, ses phrases, ses actions qui ont tellement de sens une fois qu'on se pose les bonnes questions. Les personnages que l'on suit sont terriblement attachants, tristes et cachent des secrets tellement forts que quand ils éclatent, on sait plus où se mettre. Les chapitres sont courts, intenses et addictifs. J'ai eu du mal à sortir de ce roman, j'étais tellement prise dans l'histoire qui m'a terriblement touchée. C'était comme si les actions et événements se déroulaient devant mes yeux, comme s'il m'était impossible de pouvoir dire et appuyer sur la touche STOP.
Ce roman est un coup de cœur et un coup au cœur. Je n'ai qu'un regret : ne pas avoir le tome 2 sous la main, car je crois que je l'aurais commencé dans la foulée, même si les personnages changent. La fin m'a tellement choquée que... je ne m'y attendais pas et surtout je ne pensais qu'un livre pouvait faire ressentir autant de sentiments et qu'il permette d'être autant spectateur, de se croire dans le récit et de voir les actions au ralenti. Je crois que c'est ça qui m'a le plus bouleversée : de me sentir aussi proche des personnages, d'être spectatrice et de ne pouvoir rien faire, ne pas pouvoir changer le cours des choses. Car là, le roman aurait pris une autre tournure.
En résumé, un tome 1 qui m'a retournée, ouvert les yeux sur certaines choses. Des combats de tous les jours sont très bien résumés, la plume est légère, fluide mais empreinte de sentiments et de vérités implacables. Au sortir de ce roman, on se retrouve changé et nos idéaux et tout ce qu'on pouvait penser change. On ne voit plus les chose de la même manière. Un vrai coup de cœur que je conseille vraiment beaucoup ! Une belle histoire d'amour, triste, mais fabuleuse. Comme quoi, on a beau être noir ou blanc, l'amour est partout.
Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Noirs et blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir sons camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine. |
MACADAM - 390 PAGES - MALORIE BLACKMAN
Quand j'ai terminé le tome 1, je n'avais qu'une seule envie, c'était de me procurer ce second tome. J'étais ressortie chamboulée, frustrée, triste, déboussolée de ce premier tome. Il m'avait foutu un sacré coup au moral, et rien que d'y repenser, j'en ai une boule au ventre. Donc pour ceux qui n'ont pas encore lu le tome 1 et qui se sont tout de même aventurés par ici par curiosité, n'hésitez plus : cette saga est à découvrir, mais ayez bien le cœur accroché, l'auteure n'y va pas dans la dentelle et tape là où ça fait mal. Ça fait mal, tout simplement parce qu'elle touche à un sujet encore très sensible aujourd'hui : le racisme. Mais cette fois-ci, elle inverse les rôles : les noirs au pouvoir, et les blancs dans la caste la plus misérable.
Ce tome 2 est centré sur deux personnages principaux : Sephy et Jude. Certains autres personnages font leur apparition, mais ils n'ont pas une grande importance (enfin si, certains tout de même) dans l'histoire en elle-même. Sephy est malheureuse : Callum mort, elle a du mal à refaire surface et à aimer le fruit de leur amour : Callie Rose. De son côté, Jude déteste, hait Sephy. Pour lui, c'est sa faute si son frère a été pendu et souhaite sa vengeance. Il tentera par tous les moyens à la faire souffrir, ou même essayer de la tuer.
Si dans le tome 1, je n'avais pas apprécié le personnage de Jude, dans celui-ci, j'ai réussi à avoir pitié de lui à certains moments. Dans ce tome 2 il est bien plus présent et est même l'un des piliers de la saga. On le suit, vit à sa place, on voit ce qu'il ressent. Il fera même la rencontre d'une Nihil, Cara. On le verra petit à petit baisser les barrières même s'il pense le contraire. Puis, il basculera de nouveau. Le moment où il replonge m'a fait tellement mal, car en découle un événement tellement choquant. J'en ai eu mal au ventre tout l'après-midi d'hier au travail. Rien que d'y penser était horrible. Pour dire à quel point cette saga me prend aux tripes !
Par contre, j'ai trouvé que parfois Sephy était insupportable. Je veux bien comprendre que perdre l'amour de sa vie est difficile, surtout dans ces conditions, mais de là à délaisser son enfant, je trouve cela injuste et égoïste. Bien qu'elle soit assistée par la mère de Callum, qui souhaite le meilleur pour elle et lui prouver qu'elles peuvent s'en sortir, Sephy reste cloîtrée dans son coin, butée et ne veut pas sortir et faire des rencontres. Et au moment où elle commencera à comprendre que ce qu'elle fait n'est pas la bonne solution, qu'elle délaisse sa fille, ceux qui l'aime pour... rien, une lettre viendra tout gâcher ! On ne peut pas dire non plis que les Nihils et les Primas l'aident à aller mieux. Pour certains, c'est une traîtresse, pour d'autres une pute noire qui a couché avec un blanc juste pour lui faire un gosse. Quand elle sort en ville elle se fat reluquer, insulter, pousser...
J'ai autant aimé ce tome 2 que le tome 1, mais ce n'est pas un coup de cœur. Peut-être parce que je commence à connaître l'univers, je ne sais pas. Mais Malorie Blackman a quelque chose de magique dans sa plume. Elle nous fait voyager, rencontrer et découvrir de nouvelles choses (bonnes ou mauvaises) alors qu'on pense qu'avec le tome 1 on a déjà fait le tour. D'habitude, je n'aime pas trop les récits où les phrases sont hachées. Mais là... là c'est autre chose. Ces phrases sont courtes mais tellement puissantes ! Dans chacun de ses mots, on ressent ce qu'elle a voulu faire partager, faire comprendre, faire PASSER. Car évidemment, dans ses textes, elle fait passer un message tellement important : la tolérance, le respect, l'amour, le soutien.
Ce tome 2 est centré sur deux personnages principaux : Sephy et Jude. Certains autres personnages font leur apparition, mais ils n'ont pas une grande importance (enfin si, certains tout de même) dans l'histoire en elle-même. Sephy est malheureuse : Callum mort, elle a du mal à refaire surface et à aimer le fruit de leur amour : Callie Rose. De son côté, Jude déteste, hait Sephy. Pour lui, c'est sa faute si son frère a été pendu et souhaite sa vengeance. Il tentera par tous les moyens à la faire souffrir, ou même essayer de la tuer.
Si dans le tome 1, je n'avais pas apprécié le personnage de Jude, dans celui-ci, j'ai réussi à avoir pitié de lui à certains moments. Dans ce tome 2 il est bien plus présent et est même l'un des piliers de la saga. On le suit, vit à sa place, on voit ce qu'il ressent. Il fera même la rencontre d'une Nihil, Cara. On le verra petit à petit baisser les barrières même s'il pense le contraire. Puis, il basculera de nouveau. Le moment où il replonge m'a fait tellement mal, car en découle un événement tellement choquant. J'en ai eu mal au ventre tout l'après-midi d'hier au travail. Rien que d'y penser était horrible. Pour dire à quel point cette saga me prend aux tripes !
Par contre, j'ai trouvé que parfois Sephy était insupportable. Je veux bien comprendre que perdre l'amour de sa vie est difficile, surtout dans ces conditions, mais de là à délaisser son enfant, je trouve cela injuste et égoïste. Bien qu'elle soit assistée par la mère de Callum, qui souhaite le meilleur pour elle et lui prouver qu'elles peuvent s'en sortir, Sephy reste cloîtrée dans son coin, butée et ne veut pas sortir et faire des rencontres. Et au moment où elle commencera à comprendre que ce qu'elle fait n'est pas la bonne solution, qu'elle délaisse sa fille, ceux qui l'aime pour... rien, une lettre viendra tout gâcher ! On ne peut pas dire non plis que les Nihils et les Primas l'aident à aller mieux. Pour certains, c'est une traîtresse, pour d'autres une pute noire qui a couché avec un blanc juste pour lui faire un gosse. Quand elle sort en ville elle se fat reluquer, insulter, pousser...
J'ai autant aimé ce tome 2 que le tome 1, mais ce n'est pas un coup de cœur. Peut-être parce que je commence à connaître l'univers, je ne sais pas. Mais Malorie Blackman a quelque chose de magique dans sa plume. Elle nous fait voyager, rencontrer et découvrir de nouvelles choses (bonnes ou mauvaises) alors qu'on pense qu'avec le tome 1 on a déjà fait le tour. D'habitude, je n'aime pas trop les récits où les phrases sont hachées. Mais là... là c'est autre chose. Ces phrases sont courtes mais tellement puissantes ! Dans chacun de ses mots, on ressent ce qu'elle a voulu faire partager, faire comprendre, faire PASSER. Car évidemment, dans ses textes, elle fait passer un message tellement important : la tolérance, le respect, l'amour, le soutien.
En résumé, un tome 2 à la hauteur du 1. Je ne savais pas ce que l'auteure allait nous offrir, nous faire découvrir et ce qu'elle pourrait mettre de nouveau, mais je dois dire que je lui tire mon chapeau. Car le tome 1 aurait pu se suffire à lui-même (même si je suis super heureuse de voir que c'est une saga). Des personnages tellement bien maîtrisés que l'on a l'impression qu'ils sont vrais et qu'ils vont se matérialiser devant vous, dans la seconde. Une histoire touchante, triste, dure mais hautement addictive. À tel point que j'aurais aimé pouvoir rester chez moi hier après-midi pour terminer ce tome 2. À tel point que je regrette de ne pas avoir les derniers tomes sous la main, car j'aurais continué ma lecture sans souci. À tel point que ce second tome m'a autant touchée que le premier. Bref, une saga qu'il vous faut découvrir, à tout prix, tout de suite, maintenant.
Imaginez un monde. Un monde où tout est noir et blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l'amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, leurs propres destins. Viendra alors son tour de faire un choix. Le choix d'aimer, malgré tous, malgré tout... |
MACADAM - 474 PAGES - MALORIE BLACKMAN
Oui, je sais, il était vraiment temps que je le sorte ! Honte à moi ! 4 ans qu'il est dans ma PAL, oups. Mais c'est chose faite et encore une fois, j'ai tout simplement adoré cette lecture. Moins difficile que le premier tome qui m'avait bouleversée, néanmoins, j'ai adoré.
Callie Rose est la fille de Callum et Sephie. Elle est un "sang-mêlé", mi blanche, mi noire. Une jeune fille pas vraiment acceptée par ses paires, mais avec un caractère bien trempé. Elle est aussi persuadée que son père est un meurtrier et un menteur. Et que sa mère lui a menti toute sa vie. Elle la déteste et le lui montre bien. Mais... si elle apprenait la vraie vérité. Et si sa mère n'était pas si horrible et son père si méchant?
Bon, au bout de quatre ans, ma mémoire m'a un peu fait défaut, et j'ai eu du mal à recontextualiser les personnages et leurs prénoms. J'ai été obligée d'aller relire le résumé du premier tome pour me remettre vraiment dedans. Cela m'a pris à peine 4 pages. À partir de la cinquième, j'ai littéralement dévoré ce tome 3. Comme je le disais plus haut, il est moins difficile psychologiquement, néanmoins, l'auteure sait frapper là où ça fait mal et monte le côté monstrueux d'une personne.
Tout comme les précédents tomes, nous avons plusieurs points de vue. Callie Rose, qui découvre peu à peu qui elle est vraiment. Qui était son père, qui est sa mère, et ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Ensuite, nous avons Sephie, la mère de Callie. Elle ne s'est pas vraiment remise de la mort de Callum et a du mal à refaire face. D'autant plus que Callie ne la laisse pas vraiment souffler. Nous avons aussi Jude, le frère de Callum. La méchanceté et le côté mauvais est à son comble avec ce personnage. Il n'a plus aucune empathie et l'auteure nous le montre dans fioritures, sans se cacher. La nature humaine n'est pas toute blanche ou toute noire. Elle a aussi des nuances marron.
Mais au-delà de cette psychologie qui est mise en avant, l'intrigue, elle, évolue au fur et à mesure. L'auteure a décidé de revenir dans le passé de Callie et Sephie. De ce fait, nous apprenons à les connaître encore mieux qu'on ne le pense. On apprend pourquoi Callie est devenue aussi méfiante, aussi méchante avec sa mère. Qu'est-ce qui l'a fait basculer du mauvais côté. Tout se fait en douceur, mais le lavage de cerveau est quelque chose de subtile et fort à la fois.
Avec ce tome 3, je suis passée par toutes les phases (mais je ne suis plus étonnée avec cette série): la colère, la tristesse, l'attachement, la joie, parfois, la haine et le dégoût. Malorie Blackman n'a pas son pareil pour mélanger les émotions ainsi. C'est pas évident et pourtant, elle, elle y parvient avec brio.
Callie Rose est la fille de Callum et Sephie. Elle est un "sang-mêlé", mi blanche, mi noire. Une jeune fille pas vraiment acceptée par ses paires, mais avec un caractère bien trempé. Elle est aussi persuadée que son père est un meurtrier et un menteur. Et que sa mère lui a menti toute sa vie. Elle la déteste et le lui montre bien. Mais... si elle apprenait la vraie vérité. Et si sa mère n'était pas si horrible et son père si méchant?
Bon, au bout de quatre ans, ma mémoire m'a un peu fait défaut, et j'ai eu du mal à recontextualiser les personnages et leurs prénoms. J'ai été obligée d'aller relire le résumé du premier tome pour me remettre vraiment dedans. Cela m'a pris à peine 4 pages. À partir de la cinquième, j'ai littéralement dévoré ce tome 3. Comme je le disais plus haut, il est moins difficile psychologiquement, néanmoins, l'auteure sait frapper là où ça fait mal et monte le côté monstrueux d'une personne.
Tout comme les précédents tomes, nous avons plusieurs points de vue. Callie Rose, qui découvre peu à peu qui elle est vraiment. Qui était son père, qui est sa mère, et ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Ensuite, nous avons Sephie, la mère de Callie. Elle ne s'est pas vraiment remise de la mort de Callum et a du mal à refaire face. D'autant plus que Callie ne la laisse pas vraiment souffler. Nous avons aussi Jude, le frère de Callum. La méchanceté et le côté mauvais est à son comble avec ce personnage. Il n'a plus aucune empathie et l'auteure nous le montre dans fioritures, sans se cacher. La nature humaine n'est pas toute blanche ou toute noire. Elle a aussi des nuances marron.
Mais au-delà de cette psychologie qui est mise en avant, l'intrigue, elle, évolue au fur et à mesure. L'auteure a décidé de revenir dans le passé de Callie et Sephie. De ce fait, nous apprenons à les connaître encore mieux qu'on ne le pense. On apprend pourquoi Callie est devenue aussi méfiante, aussi méchante avec sa mère. Qu'est-ce qui l'a fait basculer du mauvais côté. Tout se fait en douceur, mais le lavage de cerveau est quelque chose de subtile et fort à la fois.
Avec ce tome 3, je suis passée par toutes les phases (mais je ne suis plus étonnée avec cette série): la colère, la tristesse, l'attachement, la joie, parfois, la haine et le dégoût. Malorie Blackman n'a pas son pareil pour mélanger les émotions ainsi. C'est pas évident et pourtant, elle, elle y parvient avec brio.
En résumé, un tome 3 toujours aussi prenant que ses prédécesseurs, bien qu'il soit moins choquant. Néanmoins, le côté dystopique est bel et bien présent, même si, pour cet opus, l'auteure a préféré s'arrêter sur la psychologie des personnages, et sur le lavage de cerveau et ce qu'il peut causer sur une personne plus jeune et ... "faible". Il me tarde de lire le dernier tome, pour enfin avoir toutes les réponses à mes questions. Une série qui restera gravée dans ma mémoire, en tout cas.