“Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours. |
Michel lafon - 379 pages - tahereh mafi
Depuis le temps que je souhaitais avoir ce livre entre mes mains et depuis le temps qu'il était dans ma PAL il était temps que je le commence. Et je ne regrette pas d'avoir attendu autant de temps et de ne l'avoir commencé que maintenant car ça aurait été une horreur de devoir attendre des mois avant de pouvoir lire le tome 2. car oui ce premier opus je l'ai apprécié. Même plus. C'est... une pépite à l'état brut.
On suit pendant toute l'histoire Juliette, qui ne croit pas en elle. Qui a peur d'elle. Qui se croit être un monstre. Qui n'ose toucher personne de peur de tuer. Qui. Qui. Qui. Tellement de qui qu'on ne peut que s'attacher à elle, vouloir la prendre dans ses bras (même si on meurt à petit feu et en souffrant le martyr).
Adam (re)débarque dans sa vie en partageant sa chambre. Il tentera de la toucher mais elle, persuadée qu'elle peut le tuer, évitera son contact. Commencera une relation pas du tout banale. Au moment où Juliette posera ses yeux sur le garçon, elle saura tout de suite qui il est. Adam, c'est celui qu'elle aime depuis sa jeunesse. Adam c'est celui qu'elle n'a pas osé approché. Adam c'est celui auquel elle n'a jamais osé s'adresser. Adam c'est... celui pour qui elle serait capable de tout.
Puis arrive Warner et là tout bascule. Juliette se repose des questions quant à l'identité de celui qu'elle aime. Est-il sincère ? Lui veut-il du bien comme il le prétend, ou au contraire du mal ? On en arrive à vraiment douter d'Adam alors que c'est le personnage le plus gentil qui puisse y avoir pour elle. On s'identifie tellement à elle qu'on en vient à ETRE elle. PENSER comme elle. VIVRE comme elle. AVOIR PEUR comme elle. RESPIRER comme elle. SOUFFRIR comme elle. On EST elle.
Ça en devient tellement troublant que lorsqu'on « ose » lever les yeux du bouquin on se rend compte que tout ceci n'est qu'une histoire, qu'il n'y a rien de vrai, mais pourtant. On aimerait être dans ce livre, vivre ce que vivent les personnages, les aider, aimer et vivre leurs aventures (même si elles ne sont pas très joyeuses, je suis d'accord). Beaucoup me diront sans doute que je suis folle (et je le suis!) mais c'est ainsi que je vois ce roman.
Les chapitres sont faits de telle sorte qu'ils te happent dans l'histoire et ils se terminent si moches... qu'on a qu'une seule envie : continuer. Alors tu te dis « j'en lis un dernier après je fais une pause, reprends ma vie, retourne dans le réel et le reprendrai ce soir ». Mais c'est tout simplement IMPOSSIBLE. Les chapitres sont si courts et si prenants qu'on ne peut pas s'arrêter. Les fins sont toujours annonciatrices d'une nouvelle action, d'un nouveau problème. On croit que tout est calme, que tout revient à la normal et à chaque fois, l'auteure trouve une façon de nous rendre accro et de nous « obliger » à continuer pour savoir ce qu'il va leur arriver.
J'aime surtout la façon d'écrire de Tahereh Mafi. Elle hache ses phrases. Elles sont courtes. Au présent. Et justement, le fait d'employer ce temps est voulu (enfin je le pense). Elle veut qu'on s'immerge totalement et elle a réussi. Ses phrases barrées sont tout aussi intéressantes que le reste (voire plus). Car on sait tout ce que pense Juliette mais ce qu'elle n'ose pas dire à voix haute.
Je crois que mon passage préféré reste le début du chapitre cinq où la jeune fille répète cette phrase en l'ayant barrée « Je ne suis pas folle » une bonne vingtaine de fois. C'est là qu'on comprend à quel point Juliette est triste, démunie et martyrisée par elle-même. C'en devient troublant et ça fait mal au cœur de voir ça.
Oui, je me suis attachée au personnage principal. En même temps, il est compliqué de ne pas le faire. Je me suis identifiée à elle dans le sens où on est constamment en train de se poser des questions qui n'ont pas grande importance aux yeux des gens mais qui en ont pour nous à un point démesuré.
On suit pendant toute l'histoire Juliette, qui ne croit pas en elle. Qui a peur d'elle. Qui se croit être un monstre. Qui n'ose toucher personne de peur de tuer. Qui. Qui. Qui. Tellement de qui qu'on ne peut que s'attacher à elle, vouloir la prendre dans ses bras (même si on meurt à petit feu et en souffrant le martyr).
Adam (re)débarque dans sa vie en partageant sa chambre. Il tentera de la toucher mais elle, persuadée qu'elle peut le tuer, évitera son contact. Commencera une relation pas du tout banale. Au moment où Juliette posera ses yeux sur le garçon, elle saura tout de suite qui il est. Adam, c'est celui qu'elle aime depuis sa jeunesse. Adam c'est celui qu'elle n'a pas osé approché. Adam c'est celui auquel elle n'a jamais osé s'adresser. Adam c'est... celui pour qui elle serait capable de tout.
Puis arrive Warner et là tout bascule. Juliette se repose des questions quant à l'identité de celui qu'elle aime. Est-il sincère ? Lui veut-il du bien comme il le prétend, ou au contraire du mal ? On en arrive à vraiment douter d'Adam alors que c'est le personnage le plus gentil qui puisse y avoir pour elle. On s'identifie tellement à elle qu'on en vient à ETRE elle. PENSER comme elle. VIVRE comme elle. AVOIR PEUR comme elle. RESPIRER comme elle. SOUFFRIR comme elle. On EST elle.
Ça en devient tellement troublant que lorsqu'on « ose » lever les yeux du bouquin on se rend compte que tout ceci n'est qu'une histoire, qu'il n'y a rien de vrai, mais pourtant. On aimerait être dans ce livre, vivre ce que vivent les personnages, les aider, aimer et vivre leurs aventures (même si elles ne sont pas très joyeuses, je suis d'accord). Beaucoup me diront sans doute que je suis folle (et je le suis!) mais c'est ainsi que je vois ce roman.
Les chapitres sont faits de telle sorte qu'ils te happent dans l'histoire et ils se terminent si moches... qu'on a qu'une seule envie : continuer. Alors tu te dis « j'en lis un dernier après je fais une pause, reprends ma vie, retourne dans le réel et le reprendrai ce soir ». Mais c'est tout simplement IMPOSSIBLE. Les chapitres sont si courts et si prenants qu'on ne peut pas s'arrêter. Les fins sont toujours annonciatrices d'une nouvelle action, d'un nouveau problème. On croit que tout est calme, que tout revient à la normal et à chaque fois, l'auteure trouve une façon de nous rendre accro et de nous « obliger » à continuer pour savoir ce qu'il va leur arriver.
J'aime surtout la façon d'écrire de Tahereh Mafi. Elle hache ses phrases. Elles sont courtes. Au présent. Et justement, le fait d'employer ce temps est voulu (enfin je le pense). Elle veut qu'on s'immerge totalement et elle a réussi. Ses phrases barrées sont tout aussi intéressantes que le reste (voire plus). Car on sait tout ce que pense Juliette mais ce qu'elle n'ose pas dire à voix haute.
Je crois que mon passage préféré reste le début du chapitre cinq où la jeune fille répète cette phrase en l'ayant barrée « Je ne suis pas folle » une bonne vingtaine de fois. C'est là qu'on comprend à quel point Juliette est triste, démunie et martyrisée par elle-même. C'en devient troublant et ça fait mal au cœur de voir ça.
Oui, je me suis attachée au personnage principal. En même temps, il est compliqué de ne pas le faire. Je me suis identifiée à elle dans le sens où on est constamment en train de se poser des questions qui n'ont pas grande importance aux yeux des gens mais qui en ont pour nous à un point démesuré.
Oui, ce livre est un vrai coup de foudre et le relirai sûrement. Ça c'est évident. Retrouver Juliette, Adam & compagnie serait un grand plaisir. Même si je connaîtrais la fin, tant pis. Juste le fait de les retrouver et de me replonger dans le monde qu'a créé Tahereh Mafi.
Je remercie l'auteure pour l'imagination débordante qu'elle a pu avoir. Mais aussi Michel Lafon qui nous offre, une fois de plus, une excellente lecture qui restera dans mes souvenirs.
Je remercie l'auteure pour l'imagination débordante qu'elle a pu avoir. Mais aussi Michel Lafon qui nous offre, une fois de plus, une excellente lecture qui restera dans mes souvenirs.
Réchappée des griffes du terrible Warner, Juliette trouve pour la première fois la force de se battre et de rêver à un avenir avec Adam, celui qu’elle croyait avoir perdu pour toujours. Mais Warner n’a pas l’intention d’abandonner sa proie.
De retour à la base, tout en se remettant de sa blessure presque fatale, le fils du dictateur, Warner, doit contrôler ses soldats et réprimer toute forme de rébellion dans le secteur qu’il dirige. Toujours aussi obsédé par la fuite de Juliette, il veut avant tout la retrouver, quoi qu’il lui en coûte. Il n’a pas non plus oublié ceux qui ont permis l’évasion de la jeune fille, Adam et Kenji, à qui il compte bien faire payer cher leur trahison. |
Mais quand le Commandant Suprême, le père de Warner, arrive pour corriger les erreurs de son fils, il est clair que le sort de Juliette ne lui tient pas tant à cœur. Warner ne peut pourtant pas courir le risque de perdre celle qu’il considère comme la clef de voûte de son plan de victoire secret…"
MICHEL LAFON - 379 PAGES - TAHEREH MAFI
Je ressors assez confuse et perdue de cette lecture.
Depuis que j'avais lu le tome 1 (qui m'attendait depuis longtemps dans ma PAL) et qu'il avait été un véritable coup de foudre, je n'avais qu'une hâte : que le tome 2 sorte, que je l'achète et que je me jette dessus.
Bon, bien sûr, une fois acheté, il est resté un peu dans ma PAL lol
J'avais hâte de retrouver Juliette, d'être Juliette et de vivre comme Juliette. La plume de Tahereh Mafi m'avait subjuguée, comblée et conquise. Cette façon qu'elle a de hacher les phrases, répéter inlassablement certains mots, termes, de barrer un mot, une phrase m'avait plu de suite. C'était une manière de rentrer directement dans le personnage blessé, triste et perdu qu'était Juliette.
Alors, quand j'ai ouvert ce second opus, je m'attendais à retrouver tout ça. La sensation du cœur qui bat, qui explose en mille morceaux, qui hurle, qui pleure. Et au final, j'ai cru que j'allais arrêter ma lecture. Les 200 premières pages ont été dures pour moi. J'étais complètement perdue, je ne comprenais rien et je n'arrivais pas à m'attacher à Juliette. J'étais triste de me dire que ce tome 2 allait me décevoir à ce point, alors j'ai voulu continuer, pour être sûre que je me trompais et que j'allais très vite retrouver les sentiments qui m'habitaient lors du tome 1.
Ce tome-ci est découpé en trois parties (non, je dirais même 4) :
La première concerne l'intégration de Juliette au sein du groupe. Elle est difficile, voire impossible à certains moments. Juliette se sent mal, détestée, un monstre et n'ose pas aller vers les gens, leur parler, rire avec eux et tout simplement être avec eux.
On sent qu'elle souffre au fond d'elle et je crois que c'est ce côté-là qui m'a poussée à continuer. Je voulais voir si elle tenterait d'aller plus loin, de se rapprocher de ceux qu'elle ne connaît pas, de nouer des liens, d'apprendre à connaître les gens pourvus d'un don, tout comme elle.
Dans cette première partie, je n'ai pas du tout réussi à m'identifier à elle. Je ne ressentais pas sa douleur, ses doutes, ses joies (rares mais présentes parfois). Je me suis même demandé à plusieurs reprises si c'était bien la même Juliette que le premier tome.
Puis il y a toujours cette histoire avec Adam qui m'a subjuguée, totalement. Il l'aime d'un amour incommensurable, qui défit les lois du temps, de l'univers. Il l'aime à en souffrir, à la toucher. C'est bien ça le souci : le toucher. Personne ne peut poser ne serait-ce que poser qu'une main sur elle, sinon elle prend toute l'énergie de la personne sans s'en rendre compte.
Pour Adam, c'est différent. Lui peut la toucher. Jusqu'à la révélation qui va gâcher leur si belle histoire d'amour.
La seconde partie est de loin la meilleure pour moi. J'ai été prise dans le feu de l'action du début à la fin. J'ai haïs Anderson comme il n'est pas permis. J'avais envie de lui foutre une balle dans le crâne, lui faire comprendre à quel point ses réactions causaient des dégâts horribles sur les gens, la terre. J'avais envie d'être à la place de Juliette, de le faire souffrir, qu'il ait mal à son tour. Malheureusement, il est trop endurci pour ça (LOL).
Et puis, tout bascule. Et dans le sens basculer c'est Waouh ! Impressionnant. Mon cœur a fait des bons en une seule phrase. J'étais sous le choc de la révélation. Du coup, ce tome 2 est remonté petit à petit, mais n'a pas atteint le coup de cœur, malheureusement.
Adam est dévasté, Juliette meurtrie. Heureusement qu'il y a Kenji pour donner un peu de bonne humeur à cette saga. J'adore ce personnage. Il a toujours la phrase drôle, qui détend l'atmosphère (enfin, à sa manière).
Puis vient la troisième partie : le rapprochement de Warner et Juliette. Le doute qui s'installe en elle, la peur des sentiments qu'elle éprouve à son encontre, la crainte que son secret soit dévoilé. La crainte qu'Adam apprenne que lui aussi peut la toucher. Et qu'il l'a déjà fait. Même embrassée.
Warner... Je l'ai trouvé bien différent dans ce tome-ci. Plus humain, plus attentionné, plus proche. Il est amoureux de Juliette (on le sait dès la fin du tome 1) et le lui dit clairement à plusieurs reprises dans ce tome-ci.
Je crois que si je devais donner LE chapitre qui m'a totalement plu, chamboulée c'est celui entre Warner et Juliette. Il est... tellement beau, sensuel, rempli de sentiments, d'amour, de révélations que ça m'a retournée. J'étais heureuse et en même temps énervée de voir Warner changer comme ça, d'un coup. De voir qu'il est fou amoureux de Juliette, qu'il essaye de lui dire qu'il vaut mieux qu'Adam, alors que non !
En fait, là je me suis mise totalement à la place de Juliette et j'ai pensé comme elle. Vraiment.
La quatrième partie est à la fois inutile et quand on arrive à la fin, surprenante.
Inutile dans le sens où le final aurait pu être plus... explosif. La guerre qui se déclenche eh bien... pour moi c'était plus juste une bagarre qu'autre chose. Je n'ai pas ressenti ce qu'on peut vraiment penser d'une VRAIE guerre, avec des armes, du sang, des morts.
Mais la fin, j'ai été contente, émue et surprise. Je n'en dirais pas plus, pour vous laisser le plaisir de la découvrir.
Mais une phrase qui clore bien ce tome : « merde, c'est déjà la fin ? Vivement la suite... »
Depuis que j'avais lu le tome 1 (qui m'attendait depuis longtemps dans ma PAL) et qu'il avait été un véritable coup de foudre, je n'avais qu'une hâte : que le tome 2 sorte, que je l'achète et que je me jette dessus.
Bon, bien sûr, une fois acheté, il est resté un peu dans ma PAL lol
J'avais hâte de retrouver Juliette, d'être Juliette et de vivre comme Juliette. La plume de Tahereh Mafi m'avait subjuguée, comblée et conquise. Cette façon qu'elle a de hacher les phrases, répéter inlassablement certains mots, termes, de barrer un mot, une phrase m'avait plu de suite. C'était une manière de rentrer directement dans le personnage blessé, triste et perdu qu'était Juliette.
Alors, quand j'ai ouvert ce second opus, je m'attendais à retrouver tout ça. La sensation du cœur qui bat, qui explose en mille morceaux, qui hurle, qui pleure. Et au final, j'ai cru que j'allais arrêter ma lecture. Les 200 premières pages ont été dures pour moi. J'étais complètement perdue, je ne comprenais rien et je n'arrivais pas à m'attacher à Juliette. J'étais triste de me dire que ce tome 2 allait me décevoir à ce point, alors j'ai voulu continuer, pour être sûre que je me trompais et que j'allais très vite retrouver les sentiments qui m'habitaient lors du tome 1.
Ce tome-ci est découpé en trois parties (non, je dirais même 4) :
La première concerne l'intégration de Juliette au sein du groupe. Elle est difficile, voire impossible à certains moments. Juliette se sent mal, détestée, un monstre et n'ose pas aller vers les gens, leur parler, rire avec eux et tout simplement être avec eux.
On sent qu'elle souffre au fond d'elle et je crois que c'est ce côté-là qui m'a poussée à continuer. Je voulais voir si elle tenterait d'aller plus loin, de se rapprocher de ceux qu'elle ne connaît pas, de nouer des liens, d'apprendre à connaître les gens pourvus d'un don, tout comme elle.
Dans cette première partie, je n'ai pas du tout réussi à m'identifier à elle. Je ne ressentais pas sa douleur, ses doutes, ses joies (rares mais présentes parfois). Je me suis même demandé à plusieurs reprises si c'était bien la même Juliette que le premier tome.
Puis il y a toujours cette histoire avec Adam qui m'a subjuguée, totalement. Il l'aime d'un amour incommensurable, qui défit les lois du temps, de l'univers. Il l'aime à en souffrir, à la toucher. C'est bien ça le souci : le toucher. Personne ne peut poser ne serait-ce que poser qu'une main sur elle, sinon elle prend toute l'énergie de la personne sans s'en rendre compte.
Pour Adam, c'est différent. Lui peut la toucher. Jusqu'à la révélation qui va gâcher leur si belle histoire d'amour.
La seconde partie est de loin la meilleure pour moi. J'ai été prise dans le feu de l'action du début à la fin. J'ai haïs Anderson comme il n'est pas permis. J'avais envie de lui foutre une balle dans le crâne, lui faire comprendre à quel point ses réactions causaient des dégâts horribles sur les gens, la terre. J'avais envie d'être à la place de Juliette, de le faire souffrir, qu'il ait mal à son tour. Malheureusement, il est trop endurci pour ça (LOL).
Et puis, tout bascule. Et dans le sens basculer c'est Waouh ! Impressionnant. Mon cœur a fait des bons en une seule phrase. J'étais sous le choc de la révélation. Du coup, ce tome 2 est remonté petit à petit, mais n'a pas atteint le coup de cœur, malheureusement.
Adam est dévasté, Juliette meurtrie. Heureusement qu'il y a Kenji pour donner un peu de bonne humeur à cette saga. J'adore ce personnage. Il a toujours la phrase drôle, qui détend l'atmosphère (enfin, à sa manière).
Puis vient la troisième partie : le rapprochement de Warner et Juliette. Le doute qui s'installe en elle, la peur des sentiments qu'elle éprouve à son encontre, la crainte que son secret soit dévoilé. La crainte qu'Adam apprenne que lui aussi peut la toucher. Et qu'il l'a déjà fait. Même embrassée.
Warner... Je l'ai trouvé bien différent dans ce tome-ci. Plus humain, plus attentionné, plus proche. Il est amoureux de Juliette (on le sait dès la fin du tome 1) et le lui dit clairement à plusieurs reprises dans ce tome-ci.
Je crois que si je devais donner LE chapitre qui m'a totalement plu, chamboulée c'est celui entre Warner et Juliette. Il est... tellement beau, sensuel, rempli de sentiments, d'amour, de révélations que ça m'a retournée. J'étais heureuse et en même temps énervée de voir Warner changer comme ça, d'un coup. De voir qu'il est fou amoureux de Juliette, qu'il essaye de lui dire qu'il vaut mieux qu'Adam, alors que non !
En fait, là je me suis mise totalement à la place de Juliette et j'ai pensé comme elle. Vraiment.
La quatrième partie est à la fois inutile et quand on arrive à la fin, surprenante.
Inutile dans le sens où le final aurait pu être plus... explosif. La guerre qui se déclenche eh bien... pour moi c'était plus juste une bagarre qu'autre chose. Je n'ai pas ressenti ce qu'on peut vraiment penser d'une VRAIE guerre, avec des armes, du sang, des morts.
Mais la fin, j'ai été contente, émue et surprise. Je n'en dirais pas plus, pour vous laisser le plaisir de la découvrir.
Mais une phrase qui clore bien ce tome : « merde, c'est déjà la fin ? Vivement la suite... »
En résumé, un tome 2 décevant pour la première partie, une seconde partie totalement époustouflante et surprenante, un Adam très attachant et fortement amoureux de Juliette. Un Kenji qui ne perd pas le sens de l'humour mais qui sait rester sérieux lorsqu'il le faut. Un Warner différent de ce qu'on a pu voir par le passé. Des découvertes, des révélations, des secrets. En somme, un tome intéressant mais d'où je ressors quand même un peu mitigée. Une fin qui donne envie de lire le troisième et dernier tome de la saga. Une fin qui attise ma curiosité. Plus que je ne le pensais.
Je suis insaisissable. Je veux t’appartenir. Je ne te fais pas confiance. Je m’en remets à toi. La terre tremble. Mon cœur aussi. Je leur serai fatale. Je te suis vitale. Le monde se meurt. Je meurs sans toi. Le Point Oméga a été détruit. La rébellion est écrasée et Juliette ignore si ses amis, ou même Adam, l’homme qu’elle aime, ont survécu. Sa volonté de renverser la dictature du Rétablissement n’en est que renforcée. Elle est prête à tout pour y parvenir, jusqu’à faire appel à son ennemi de toujours : Warner, le séduisant commandant du secteur 45. Tout les oppose, mais ils ne peuvent agir l’un sans l’autre, la survie de leur monde agonisant en dépend. Lui seul peut enseigner à Juliette comment maîtriser ses immenses pouvoirs… mais il attend d’elle bien plus encore.
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MICHEL LAFON - 398 PAGES - TAHEREH MAFI
Je dois bien avouer que je craignais de lire ce tome 3. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais été un peu déçue du tome 2, mais surtout du comportement de Juliette qui ne cessait de geindre, pleurer et se plaindre. Du coup, j'appréhendais beaucoup cette lecture, sachant en plus que c'était le dernier tome. Mais en fait, waouh, Tahereh Mafi nous offre un final à la hauteur de mes attentes ! Bien qu'il ne soit pas un coup de cœur, cette lecture a été pour moi un réel plaisir !
À la fin du tome 2, nous laissions Juliette avec une balle dans la poitrine, ne sachant pas s'il elle allait survivre ou non. Bon, dans la logique elle ne mourrait pas, vu que l'histoire est écrite de son point de vue, mais sait-on jamais ! Contre toute attente, nous la retrouver à la base, en compagnie de Warner... qui l'a sauvée. Eh oui, ce gars tout dur et grognon cache en fait quelque chose : Juliette ne lui est pas indifférente. Bon, on en avait eu un aperçu dans les tomes précédents, mais là c'est plus visible.
Au début, Juliette a beau lui être reconnaissante de l'avoir sauvée, elle se méfie d'autant plus de lui. Après tout, il a essayé de la tuer et s'est servit d'elle ! Prenant cette survie comme une seconde chance, Juliette a un nouvel objectif : se venger du commandant suprême, et donc du père de Warner. Nous retrouvons donc une Juliette complètement changée : de faible elle est passée forte, déterminée et combative. Et franchement, ça me plaît.
En fait, dans ce dernier opus, tout m'a plu : la relation qui grandit de jour en jour entre Warner & Juliette. La combativité de Juliette, les retrouvailles avec certains de ses amis, l'humour et le caractère de Kenji, l'innocence et les questions gênantes de James. Oui, pour moi, ce dernier tome offre une très belle fin à cette saga. Bien qu'arrivée à 30 pages de la fin j'ai tardé à le finir parce que je ne voulais pas quitter Juliette & Co, avec ce tome j'ai autant vibré qu'avec les précédents. Même si je n'ai pas ressenti cette flamme que j'ai eu pour le tome 1, cette lecture était vraiment très agréable.
Cependant, et je ne m'y attendais pas, j'ai complètement détesté le nouveau Adam. Autant dans les deux premiers j'étais tombée sous son charme, autant là... j'avais juste envie de le taper contre un mur. Son caractère a complètement changé. De doux, calme et amoureux, il est passé à caractériel, blessant et arrogant. Bref, une personnalité que je n'aime pas. À croire que Warner et Adam aient échangé leur personnalité... Du coup, le fait qu'il soit moins présent dans ce roman ne me dérange pas. Et a contrario, que la relation Warner/Juliette soit aussi présente et poussée me plaît beaucoup !
J'avais peur qu'à la fin, l'auteure oublie ou n'écrive pas un passage qui pour moi était important, d'un pour nous, de deux pour le moral de Juliette. Mais elle ne l'a pas fait, et j'ai soufflé de soulagement. Cette fin est belle, et on a l'impression qu'on nous prévoie une suite après. Mais non, c'est bel et bien la fin d'une série, et c'est toujours difficile de dire au revoir à des personnages avec qui on a ri, pleuré, crié. Mais surtout à qui on s'est attaché.
Concernant la plume de l'auteure : toujours aussi fidèle. Les phrases sont toujours autant hachées, les chapitres courts, à tel point qu'à chaque fin on en veut encore plus et on continue sans se rendre compte qu'on approche de la fin plus vite qu'on ne le souhaiterait. Ce que je « regrette » peut-être un peu, ce sont le manque de phrases barrées de la part de Juliette. Je trouvais que ça apportait un certain charme à la lecture, même si au tout début c'était perturbant. Mais je comprends aussi qu'au fil du temps, Juliette reprend cette confiance qu'elle avait perdu, et donc qu'elle n'a plus besoin de barrer ses phrases. Je ne dis pas que c'est un point faible, mais plus une exigence d'une lectrice qui trouvait que ça apportait un gros plus au récit.
À la fin du tome 2, nous laissions Juliette avec une balle dans la poitrine, ne sachant pas s'il elle allait survivre ou non. Bon, dans la logique elle ne mourrait pas, vu que l'histoire est écrite de son point de vue, mais sait-on jamais ! Contre toute attente, nous la retrouver à la base, en compagnie de Warner... qui l'a sauvée. Eh oui, ce gars tout dur et grognon cache en fait quelque chose : Juliette ne lui est pas indifférente. Bon, on en avait eu un aperçu dans les tomes précédents, mais là c'est plus visible.
Au début, Juliette a beau lui être reconnaissante de l'avoir sauvée, elle se méfie d'autant plus de lui. Après tout, il a essayé de la tuer et s'est servit d'elle ! Prenant cette survie comme une seconde chance, Juliette a un nouvel objectif : se venger du commandant suprême, et donc du père de Warner. Nous retrouvons donc une Juliette complètement changée : de faible elle est passée forte, déterminée et combative. Et franchement, ça me plaît.
En fait, dans ce dernier opus, tout m'a plu : la relation qui grandit de jour en jour entre Warner & Juliette. La combativité de Juliette, les retrouvailles avec certains de ses amis, l'humour et le caractère de Kenji, l'innocence et les questions gênantes de James. Oui, pour moi, ce dernier tome offre une très belle fin à cette saga. Bien qu'arrivée à 30 pages de la fin j'ai tardé à le finir parce que je ne voulais pas quitter Juliette & Co, avec ce tome j'ai autant vibré qu'avec les précédents. Même si je n'ai pas ressenti cette flamme que j'ai eu pour le tome 1, cette lecture était vraiment très agréable.
Cependant, et je ne m'y attendais pas, j'ai complètement détesté le nouveau Adam. Autant dans les deux premiers j'étais tombée sous son charme, autant là... j'avais juste envie de le taper contre un mur. Son caractère a complètement changé. De doux, calme et amoureux, il est passé à caractériel, blessant et arrogant. Bref, une personnalité que je n'aime pas. À croire que Warner et Adam aient échangé leur personnalité... Du coup, le fait qu'il soit moins présent dans ce roman ne me dérange pas. Et a contrario, que la relation Warner/Juliette soit aussi présente et poussée me plaît beaucoup !
J'avais peur qu'à la fin, l'auteure oublie ou n'écrive pas un passage qui pour moi était important, d'un pour nous, de deux pour le moral de Juliette. Mais elle ne l'a pas fait, et j'ai soufflé de soulagement. Cette fin est belle, et on a l'impression qu'on nous prévoie une suite après. Mais non, c'est bel et bien la fin d'une série, et c'est toujours difficile de dire au revoir à des personnages avec qui on a ri, pleuré, crié. Mais surtout à qui on s'est attaché.
Concernant la plume de l'auteure : toujours aussi fidèle. Les phrases sont toujours autant hachées, les chapitres courts, à tel point qu'à chaque fin on en veut encore plus et on continue sans se rendre compte qu'on approche de la fin plus vite qu'on ne le souhaiterait. Ce que je « regrette » peut-être un peu, ce sont le manque de phrases barrées de la part de Juliette. Je trouvais que ça apportait un certain charme à la lecture, même si au tout début c'était perturbant. Mais je comprends aussi qu'au fil du temps, Juliette reprend cette confiance qu'elle avait perdu, et donc qu'elle n'a plus besoin de barrer ses phrases. Je ne dis pas que c'est un point faible, mais plus une exigence d'une lectrice qui trouvait que ça apportait un gros plus au récit.
En résumé, un troisième tome que je ne regrette pas d'avoir sorti aussi vite de ma PAL. Un final à la hauteur de mes attentes. Une nouvelle Juliette remotivée, débordante d'énergie et déterminée à gagner cette guerre. Des retrouvailles avec certains personnages qui donnent du baume au cœur, d'autres qu'on a envie de claquer contre un mur. Une plume de l'auteure toujours aussi belle et prenante. Un coup de cœur pour la saga, la plume de l'auteure, l'originalité de l'histoire et les sentiments qui s'entrechoquent en nous lors de notre lecture. Les rebondissements, les surprises, les événements qui en découlent. Bref, je suis sous le charme ! Une saga que je conseille fortement à ceux qui n'ont pas encore osé sauté le pas. N'hésitez plus
Juliette a trompé la vigilance de Warner, en le séduisant et en lui infligeant une terrible blessure. Elle s’est enfuie avec l’aide d’Adam et de Kenji. Le père de Warner, le Commandant suprême, compte bien faire payer à ces trois rebelles le prix de leur trahison. Et pour Juliette, ce sera sa vie.
Entrez dans l’esprit tourmenté de Warner |
MICHEL LAFON - 123 PAGES - TAHEREH MAFI
Je ne suis pas particulièrement fan du format nouvelles, étant donné que je trouve que c'est trop court pour véritablement m'attacher aux personnages. Sauf qu'ici, Warner je le connais déjà pour avoir la trilogie complète et je ne me suis donc pas fait prier pour entamer cette lecture. Si dans le premier tome j'ai détesté ce personnage, la fin du tome 2 (et particulièrement un passage) m'a fait l'aimer bien plus que je ne le pensais. Donc quand j'ai su qu'une nouvelle traitait de Warner, je savais que je finirai par l'avoir un jour ou l'autre.
Warner est un personnage que l'on a pas réussi à très bien connaître durant la trilogie, étant donné que nous suivions plutôt Juliette, qui le détestait. De ce fait, nous aussi on a appris à ne pas l'apprécier, même si au fil des livres, il se montrait sous un nouveau jour. Dans cette nouvelle, nous le retrouvons donc après la fin du tome 1 et le début du second.
Il a été blessé par Juliette, afin qu'elle puisse s'enfuir et lui doit donc récupérer sa santé d'avant. Mais rien n'est facile lorsqu'on est le futur dirigeant d'un monde que l'on constate en perdition et loin de ce que l'on imaginait. Sa rencontre avec Juliette l'a véritablement déstabilisé et il se rend compte au fur et à mesure qu'elle n'est plus un cobaye mais bien plus : une humaine. Une humaine dont il tombe peu à peu amoureux.
En parallèle, sa relation avec son père n'est pas au meilleur de sa forme. Ce dernier veut asseoir son pouvoir, mais Warner se rend compte que si quelques années plus tôt il était d'accord avec lui, à présent il voit d'un autre œil son futur et ne souhaite pas poursuivre ce que son père tente de créer. La relation entre ces deux personnages est donc très compliquée et conflictuelle. Warner tente de cacher l'amour naissant qu'il a pour Juliette et son père, doué d'une certaine intelligence et perspicacité, finit par découvrir ce que lui cache son fils.
La psychologie de Warner est vraiment poussée au maximum et dans cette nouvelle, on en apprend énormément sur lui et ses pensées. On sait à présent qui il est vraiment et son nouveau moi (qui était caché par la haine que lui vouait Juliette) est très agréable à découvrir. Il devient attachant et on a pitié de lui. On voudrait être à ses côtés pour lui dire son futur et que tout se passera bien et que ses sentiments pour Juliette sont loin d'être terminés. Mais on ne peut pas, alors on continue notre lecture, et on referme cette petite nouvelle avec un sourire sur le visage.
Car oui, la fin de ce petit livre a fait bondir mon cœur de guimauve. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une scène du tome 2 vue par les yeux de Juliette est plus décrite ici, et du côté de Warner. Si déjà mon avis avait changé sur ce personnage, avec cette vision en plus, je ne peux que confirmer mon coup de cœur pour lui. Cette scène est tellement belle et inattendue qu'elle est l'une de celles que j'ai gardé en mémoire en terminant cette superbe trilogie !
Warner est un personnage que l'on a pas réussi à très bien connaître durant la trilogie, étant donné que nous suivions plutôt Juliette, qui le détestait. De ce fait, nous aussi on a appris à ne pas l'apprécier, même si au fil des livres, il se montrait sous un nouveau jour. Dans cette nouvelle, nous le retrouvons donc après la fin du tome 1 et le début du second.
Il a été blessé par Juliette, afin qu'elle puisse s'enfuir et lui doit donc récupérer sa santé d'avant. Mais rien n'est facile lorsqu'on est le futur dirigeant d'un monde que l'on constate en perdition et loin de ce que l'on imaginait. Sa rencontre avec Juliette l'a véritablement déstabilisé et il se rend compte au fur et à mesure qu'elle n'est plus un cobaye mais bien plus : une humaine. Une humaine dont il tombe peu à peu amoureux.
En parallèle, sa relation avec son père n'est pas au meilleur de sa forme. Ce dernier veut asseoir son pouvoir, mais Warner se rend compte que si quelques années plus tôt il était d'accord avec lui, à présent il voit d'un autre œil son futur et ne souhaite pas poursuivre ce que son père tente de créer. La relation entre ces deux personnages est donc très compliquée et conflictuelle. Warner tente de cacher l'amour naissant qu'il a pour Juliette et son père, doué d'une certaine intelligence et perspicacité, finit par découvrir ce que lui cache son fils.
La psychologie de Warner est vraiment poussée au maximum et dans cette nouvelle, on en apprend énormément sur lui et ses pensées. On sait à présent qui il est vraiment et son nouveau moi (qui était caché par la haine que lui vouait Juliette) est très agréable à découvrir. Il devient attachant et on a pitié de lui. On voudrait être à ses côtés pour lui dire son futur et que tout se passera bien et que ses sentiments pour Juliette sont loin d'être terminés. Mais on ne peut pas, alors on continue notre lecture, et on referme cette petite nouvelle avec un sourire sur le visage.
Car oui, la fin de ce petit livre a fait bondir mon cœur de guimauve. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une scène du tome 2 vue par les yeux de Juliette est plus décrite ici, et du côté de Warner. Si déjà mon avis avait changé sur ce personnage, avec cette vision en plus, je ne peux que confirmer mon coup de cœur pour lui. Cette scène est tellement belle et inattendue qu'elle est l'une de celles que j'ai gardé en mémoire en terminant cette superbe trilogie !
En résumé, je vous conseille vraiment cette nouvelle, car nous avons le point de vue de Warner et ses pensées les plus secrètes et tourmentées. Il se remet beaucoup en question et sa rencontre avec Juliette va lui faire voir de nouveaux horizons qu'il ne pensait jamais pouvoir atteindre et dont il n'avait jamais eu l'idée. Avec cette nouvelle, nous nous attachons encore plus à ce personnage et de mon côté, j'aurais même aimé que le moment soit plus long et que de nouvelles pages apparaissent à la fin !