« À mon tour.
Clic. Ça y est. C’est dans la boîte. Le dernier souvenir de mon enfance : mes parents, moi, et mon visage qui partira à la poubelle dans quelques heures. » Twenty Rules, chapitre 31. Milla, 17 ans, n’a jamais vu son visage. Elle mène une vie paisible dans un Japon post-apocalyptique aux règles strictes où la beauté est sacrée. Son avenir semble tout tracé mais l’arrivée d’un mystérieux prisonnier va bouleverser son existence et réveiller en elle une force étrange qui la poussera à enfreindre toutes les règles pour retrouver sa liberté et vivre son histoire d’amour. |
auto-édition - 305 PAGES - Carole cerruti
J’ai vu ce livre tourner beaucoup de fois sur la blogosphère, mais je ne m’y étais jamais vraiment arrêtée. Mais depuis que mon ami Enjoy-Books l’a lu et adoré, j’avoue avoir été très vite intriguée. Je l’ai laissé traîner un peu dans ma PAL, et maintenant que je l’ai terminé, je ne comprends absolument pas pourquoi il est resté plusieurs mois… Ce n’est pas un coup de cœur, mais il s’en rapproche aisément ! On va de surprise en surprise, et il me tarde d’avoir la suite, vu la fin horrible qu’on nous propose !
Milla a dix-sept, mais elle n’a jamais vu son visage. Elle porte un masque depuis ses sept ans, pour la préserver de la beauté. Elle vit dans un pays totalitaire. Après que le monde ait été ravagé par une troisième guerre mondiale, les continents ont été détruits pour la plupart. Il ne reste que le continent asiatique et les Etats-Unis. Sur le premier continent, des règles ont été mises au goût du jour, et les enfreindre c’est risquer la mort.
L’avenir est tout tracé, pour Milla. Elle doit bientôt enlever son masque, le jour où l’empereur la désignera belle ou moche. Elle doit aussi épouser son ami d’enfance Seith, dont elle est amoureuse depuis deux ans. Tout lui sourit. Jusqu’au jour où elle croise la route de ce prisonnier particulièrement agaçant mais intriguant. Ses convictions seront mises à mal, et Milla se posera une tonne de questions, auxquelles elle n’a pas de réponses. Mais elle n’a pas le temps de trop y réfléchir : le jour qu’elle attend depuis des années est arrivé. Et si cette rencontre n’était pas fortuite et la conduisait sur un chemin encore inconnu pour elle ? Et si, toutes ces règles avec lesquelles elle vit depuis sa naissance pouvaient être contournées, que se passerait-il ?
Autant le dire tout de suite : j’ai été embarquée dans cette histoire dès les premières pages, à tel point que commencé dans la soirée, j’en avais lu 238 pages avant de me coucher ! Il était difficile pour moi de lâcher le roman, parce que je tenais absolument à savoir ce qui allait se passer. Et je peux vous dire que l’auteure ne prend pas de pincettes avec ses personnages. Elle ose les faire souffrir, ce qui rend le roman d’autant plus réaliste. Imaginez-vous vivre dans un tel monde, où seule une personne peut décider si vous êtes beau ou moche… Bien que la beauté est suggestif, il n’en reste pas moins que vivre dans un tel monde doit être compliqué. D’autant plus que beaucoup de règles régissent la vie de ces habitants.
C’est pour cela que je me suis tout de suite attachée à Milla. Elle m’a énormément touchée et elle souffre aussi beaucoup. Pas physiquement, mais moralement. Même si elle ne s’en rend pas compte immédiatement, sa vie est malheureuse. Mais sa rencontre avec ce prisonnier va lui faire voir la vie sous un nouveau jour, un nouvel angle. Elle n’en ressortira pas indemne, mais certainement plus vivante. Et malgré ce qu’elle peut montrer d’elle, c’est une personne forte, intelligente et courageuse. Elle se croit faible, mais elle est tout le contraire, c’est aussi ce qui fait sa force.
Quant au prisonnier (non, vous n’aurez pas son prénom, même si je l’adore :p), si au début on ne le connaît pas trop, étant du point de vue de Milla, on apprend à découvrir ses facettes, et comme pour Milla, on s’attache vite à lui. Il est touchant, il a ses idéaux et ne comprends pas toutes ces règles qui sévissent dans cette partie du continent. J’ai envie de vous parler de lui plus en profondeur, mais en même temps non, parce que je veux laisser la surprise de la découverte. J’ai trouvé qu’il sortait des stéréotypes des garçons que l’on peut croiser dans les romans. Il a ses forces et ses faiblesses, mais ce sont deux traits de caractère qui le rendent si attachant.
Concernant l’intrigue, je dois dire qu’elle est très surprenante. Même si on se doute de certaines choses, l’auteure arrive à nous surprendre avec d’autres bouleversements, qui font mal au cœur. Et ce premier tome, au-delà de la fiction, permet aussi de se poser énormément de question sur notre qualité de vie actuelle. Et si, du jour au lendemain, tout explosait et que le gouvernement décidait d’instaurer des règles qu’il ne faudrait pas outrepasser, que se passerait-il ? Les gens se lèveraient, ou leur feraient-ils confiance ?
Et lorsqu’on arrive à la fin, certes on la sent venir, mais on est aussi dans le déni le plus complet. On ne veut pas, alors on se dit que non, l’auteure n’a pas été aussi sadique que ça, qu’elle a trouvé une solution. Message à moi-même pour mes prochaines lectures : ne jamais faire confiance à un auteur, jamais… Je n’ai pas été jusqu’à pleurer (miracle !), mais tout de même, j’ai eu l’estomac noué et le cœur brisé, ce qui veut aussi dire que Carole Cerruti a réussi son pari avec moi.
Milla a dix-sept, mais elle n’a jamais vu son visage. Elle porte un masque depuis ses sept ans, pour la préserver de la beauté. Elle vit dans un pays totalitaire. Après que le monde ait été ravagé par une troisième guerre mondiale, les continents ont été détruits pour la plupart. Il ne reste que le continent asiatique et les Etats-Unis. Sur le premier continent, des règles ont été mises au goût du jour, et les enfreindre c’est risquer la mort.
L’avenir est tout tracé, pour Milla. Elle doit bientôt enlever son masque, le jour où l’empereur la désignera belle ou moche. Elle doit aussi épouser son ami d’enfance Seith, dont elle est amoureuse depuis deux ans. Tout lui sourit. Jusqu’au jour où elle croise la route de ce prisonnier particulièrement agaçant mais intriguant. Ses convictions seront mises à mal, et Milla se posera une tonne de questions, auxquelles elle n’a pas de réponses. Mais elle n’a pas le temps de trop y réfléchir : le jour qu’elle attend depuis des années est arrivé. Et si cette rencontre n’était pas fortuite et la conduisait sur un chemin encore inconnu pour elle ? Et si, toutes ces règles avec lesquelles elle vit depuis sa naissance pouvaient être contournées, que se passerait-il ?
Autant le dire tout de suite : j’ai été embarquée dans cette histoire dès les premières pages, à tel point que commencé dans la soirée, j’en avais lu 238 pages avant de me coucher ! Il était difficile pour moi de lâcher le roman, parce que je tenais absolument à savoir ce qui allait se passer. Et je peux vous dire que l’auteure ne prend pas de pincettes avec ses personnages. Elle ose les faire souffrir, ce qui rend le roman d’autant plus réaliste. Imaginez-vous vivre dans un tel monde, où seule une personne peut décider si vous êtes beau ou moche… Bien que la beauté est suggestif, il n’en reste pas moins que vivre dans un tel monde doit être compliqué. D’autant plus que beaucoup de règles régissent la vie de ces habitants.
C’est pour cela que je me suis tout de suite attachée à Milla. Elle m’a énormément touchée et elle souffre aussi beaucoup. Pas physiquement, mais moralement. Même si elle ne s’en rend pas compte immédiatement, sa vie est malheureuse. Mais sa rencontre avec ce prisonnier va lui faire voir la vie sous un nouveau jour, un nouvel angle. Elle n’en ressortira pas indemne, mais certainement plus vivante. Et malgré ce qu’elle peut montrer d’elle, c’est une personne forte, intelligente et courageuse. Elle se croit faible, mais elle est tout le contraire, c’est aussi ce qui fait sa force.
Quant au prisonnier (non, vous n’aurez pas son prénom, même si je l’adore :p), si au début on ne le connaît pas trop, étant du point de vue de Milla, on apprend à découvrir ses facettes, et comme pour Milla, on s’attache vite à lui. Il est touchant, il a ses idéaux et ne comprends pas toutes ces règles qui sévissent dans cette partie du continent. J’ai envie de vous parler de lui plus en profondeur, mais en même temps non, parce que je veux laisser la surprise de la découverte. J’ai trouvé qu’il sortait des stéréotypes des garçons que l’on peut croiser dans les romans. Il a ses forces et ses faiblesses, mais ce sont deux traits de caractère qui le rendent si attachant.
Concernant l’intrigue, je dois dire qu’elle est très surprenante. Même si on se doute de certaines choses, l’auteure arrive à nous surprendre avec d’autres bouleversements, qui font mal au cœur. Et ce premier tome, au-delà de la fiction, permet aussi de se poser énormément de question sur notre qualité de vie actuelle. Et si, du jour au lendemain, tout explosait et que le gouvernement décidait d’instaurer des règles qu’il ne faudrait pas outrepasser, que se passerait-il ? Les gens se lèveraient, ou leur feraient-ils confiance ?
Et lorsqu’on arrive à la fin, certes on la sent venir, mais on est aussi dans le déni le plus complet. On ne veut pas, alors on se dit que non, l’auteure n’a pas été aussi sadique que ça, qu’elle a trouvé une solution. Message à moi-même pour mes prochaines lectures : ne jamais faire confiance à un auteur, jamais… Je n’ai pas été jusqu’à pleurer (miracle !), mais tout de même, j’ai eu l’estomac noué et le cœur brisé, ce qui veut aussi dire que Carole Cerruti a réussi son pari avec moi.
En résumé, un premier tome qui m’a embarquée dans cet univers bien mené et assez complexe quand on y pense. Les personnages principaux sont terriblement attachants, et la vie qu’ils ont n’est pas des plus simples. La plume de l’auteure est aussi le gros point fort de ce roman : elle est incisive, prenante et douce à la fois. Je recommande donc chaudement ce premier tome, et moi j’attends impatiemment la suite !