La première règle, pour éviter la guerre ? En faire une affaire personnelle… Très personnelle.
Duchesse de Halifax, princesse de la Confédération panpolaire, mais surtout… otage. Je m’appelle Greta Stuart, et ma vie ne tient qu’à un fil. Il y a quatre cents ans, une série de terribles conflits liés au changement climatique a ravagé la planète : guerres, famines, inondations, exodes… Débordées, les autorités ont fait appel à une intelligence artificielle omnisciente pour tenter de mettre un terme au massacre. Mais Talis – c’est son nom – a vite pris son indépendance et le contrôle du monde. Désormais, il garde en otages les fils et filles des grands dirigeants de la planète. À la première déclaration de guerre, les héritiers des deux camps concernés sont froidement exécutés. Il me reste seize mois à tenir, seize mois avant d’avoir dix-huit ans et de pouvoir quitter le Préceptorat où je suis prisonnière depuis l’âge de cinq ans. Mais l’arrivée d’un nouveau pensionnaire, venu du pays voisin du mien, va tout changer. Elián, qui ne cesse de défier Talis, de mépriser les |
règles qui régissent notre existence, met nos vies à tous en danger. Malgré tout, son esprit de révolte est contagieux. La résistance serait-elle possible ? Car nous le savons tous : le pays natal d’Elián va forcément finir par déclarer la guerre au mien…
Lumen EDITIONS - 408 PAGES - erin bow
Honnêtement, je ne sais même pas comment commencer cette chronique, étant donné que je ne sais même pas comment j'ai ressenti le livre. Autant, j'ai bien aimé l'univers, autant les personnages, non. Je les ai trouvés fades, sans saveur et sans psychologie. Ce n'est pas non plus une mauvaise lecture, parce que ça se lit tout seul et assez rapidement, mais... je m'attendais à autre chose. Les choix et la fin de ce premier tome m'ont laissée très sceptique et un peu refroidie.
Greta est Duchesse, princesse de la Confédération panpolaire, mais aussi... otage. En effet, chaque enfant des familles de la haute société se voient contraints, tout-petits, à rejoindre le Préceptorat, qui les éduquera à leur manière. Car quatre cents ans plus tôt, une troisième guerre mondiale à éclot, détruisant quasiment tout. Pour palier à cette horreur, les humains ont décidé de créer des IA, sans aucun sentiment, afin d'élever ces jeunes, qui sont voués à remplacer leurs parents à leur majorité. Mais il y a un hic : car à chaque demande de guerre entre deux états, les enfants de chacun d'eux doivent mourir, pour éviter une guerre.
Greta, elle, a encore dix-sept mois à patienter avant d'atteindre sa majorité et d'être enfin libre. Car là où elle se trouve, elle est constamment surveillée par des Surveillants scorpions, qui n'hésitent pas un seul instant à punir les jeunes qui dérogent aux règles. Très peu le droit de parler, pas le droit d'avoir son avis, pas le droit de se soulever contre cette tyrannie. La sentence : une forte décharge électrique, qui calme les plus réticents. Et c'est à partir de là que pour moi, ça n'a pas collé. Certes, les personnages sont endoctrinés, mais j'ai trouvé qu'ils n'avaient aucune saveur, que leur psychologie était proche de zéro, et que... eh bien, il n'avait aucune personnalité. Ils se laissent faire, sachant très bien qu'ils seront punis au moindre faux-pas.
Mais l'arrivée d'Eliàn, un personnage qui arrive sur le tard, risque de changer la donne. Il est du même âge que le groupe qu'il rejoint, mais prend part à ce nouveau mode de vie bien plus tard. Il n'a donc pas eu le temps d'être pris sous l'aile des IA, gouvernées par Talis, une IA lui-même. De ce fait, et à plusieurs reprises, il se soulève pour montrer son désaccord. Et la punition est la même : les Surveillants lui font sévir d'atroces souffrances, mais il ne perd pas de vue son objectif pour autant. C'est d'ailleurs l'un des seuls personnage que j'ai apprécié. Il est fidèle à lui-même et pourvu de sentiments qui, certes, le mettent dans des positions assez difficiles. Il va ouvrir les yeux à ses compagnons, même si ça va prendre du temps. Il a un sacré caractère, qui va à l'encontre de ce que les IA veulent. J'avoue que quand il souffrait, j'ai eu de la peine pour lui et le ventre retourné.
Mais juste pour lui. En ce qui concerne Greta, je n'ai rien ressenti, même si c'est elle qu'on suit du début à la fin. Elle n'a aucune psychologie, se laisse faire et endoctriner par ses professeurs. Bien qu'elle écoute Eliàn et voit qu'il n'a pas tout à fait tort dans ce qu'il dit, il n'empêche qu'elle ne fait rien pour arranger les choses. Quant à la relation amoureuse, on en parle, ou... ? J'ai trouvé, que comme pour le choix que fait Greta à la fin, elle arrive comme un cheveu sur la soupe. Comme si l'auteur avait décidé de mettre une romance qui, pour moi, ne sert strictement à rien. Même si la relation entre les deux personnages est douce et belle, une simple amitié aurait été suffisante.
Quant à l'univers, je dois dire que dès le début, ça m'a un peu refroidie. Je sais bien qu'il faut bien mettre en place l'univers crée par l'auteur, mais j'ai trouvé quelques longueurs qui m'ont un peu ennuyée. Mais heureusement, à partir de la moitié, tout a commencé à s'enchaîner, et je pensais vraiment aimer cette fin. Un personnage, que j'ai beaucoup apprécié, qu'on apprend à découvrir peu à peu, arrive et on finit par s'attacher à lui. Puis la fin arrive et là... c'est un peu le drame, pour moi. L'idée de base de l'auteur était très bien trouvée, mais c'est quoi ce choix que Greta fait ? Je l'ai trouvé un peu trop facile, et qui arrive un peu par hasard (comme la romance, en fait). Comme s'il fallait absolument un retournement de situation. Autant j'adore en voir, autant ici, non. J'ai trouvé ça dommage de tourner de cette façon la fin, qui ne m'a pas parue très logique, mais ce n'est que mon avis personnel, après tout.
Greta est Duchesse, princesse de la Confédération panpolaire, mais aussi... otage. En effet, chaque enfant des familles de la haute société se voient contraints, tout-petits, à rejoindre le Préceptorat, qui les éduquera à leur manière. Car quatre cents ans plus tôt, une troisième guerre mondiale à éclot, détruisant quasiment tout. Pour palier à cette horreur, les humains ont décidé de créer des IA, sans aucun sentiment, afin d'élever ces jeunes, qui sont voués à remplacer leurs parents à leur majorité. Mais il y a un hic : car à chaque demande de guerre entre deux états, les enfants de chacun d'eux doivent mourir, pour éviter une guerre.
Greta, elle, a encore dix-sept mois à patienter avant d'atteindre sa majorité et d'être enfin libre. Car là où elle se trouve, elle est constamment surveillée par des Surveillants scorpions, qui n'hésitent pas un seul instant à punir les jeunes qui dérogent aux règles. Très peu le droit de parler, pas le droit d'avoir son avis, pas le droit de se soulever contre cette tyrannie. La sentence : une forte décharge électrique, qui calme les plus réticents. Et c'est à partir de là que pour moi, ça n'a pas collé. Certes, les personnages sont endoctrinés, mais j'ai trouvé qu'ils n'avaient aucune saveur, que leur psychologie était proche de zéro, et que... eh bien, il n'avait aucune personnalité. Ils se laissent faire, sachant très bien qu'ils seront punis au moindre faux-pas.
Mais l'arrivée d'Eliàn, un personnage qui arrive sur le tard, risque de changer la donne. Il est du même âge que le groupe qu'il rejoint, mais prend part à ce nouveau mode de vie bien plus tard. Il n'a donc pas eu le temps d'être pris sous l'aile des IA, gouvernées par Talis, une IA lui-même. De ce fait, et à plusieurs reprises, il se soulève pour montrer son désaccord. Et la punition est la même : les Surveillants lui font sévir d'atroces souffrances, mais il ne perd pas de vue son objectif pour autant. C'est d'ailleurs l'un des seuls personnage que j'ai apprécié. Il est fidèle à lui-même et pourvu de sentiments qui, certes, le mettent dans des positions assez difficiles. Il va ouvrir les yeux à ses compagnons, même si ça va prendre du temps. Il a un sacré caractère, qui va à l'encontre de ce que les IA veulent. J'avoue que quand il souffrait, j'ai eu de la peine pour lui et le ventre retourné.
Mais juste pour lui. En ce qui concerne Greta, je n'ai rien ressenti, même si c'est elle qu'on suit du début à la fin. Elle n'a aucune psychologie, se laisse faire et endoctriner par ses professeurs. Bien qu'elle écoute Eliàn et voit qu'il n'a pas tout à fait tort dans ce qu'il dit, il n'empêche qu'elle ne fait rien pour arranger les choses. Quant à la relation amoureuse, on en parle, ou... ? J'ai trouvé, que comme pour le choix que fait Greta à la fin, elle arrive comme un cheveu sur la soupe. Comme si l'auteur avait décidé de mettre une romance qui, pour moi, ne sert strictement à rien. Même si la relation entre les deux personnages est douce et belle, une simple amitié aurait été suffisante.
Quant à l'univers, je dois dire que dès le début, ça m'a un peu refroidie. Je sais bien qu'il faut bien mettre en place l'univers crée par l'auteur, mais j'ai trouvé quelques longueurs qui m'ont un peu ennuyée. Mais heureusement, à partir de la moitié, tout a commencé à s'enchaîner, et je pensais vraiment aimer cette fin. Un personnage, que j'ai beaucoup apprécié, qu'on apprend à découvrir peu à peu, arrive et on finit par s'attacher à lui. Puis la fin arrive et là... c'est un peu le drame, pour moi. L'idée de base de l'auteur était très bien trouvée, mais c'est quoi ce choix que Greta fait ? Je l'ai trouvé un peu trop facile, et qui arrive un peu par hasard (comme la romance, en fait). Comme s'il fallait absolument un retournement de situation. Autant j'adore en voir, autant ici, non. J'ai trouvé ça dommage de tourner de cette façon la fin, qui ne m'a pas parue très logique, mais ce n'est que mon avis personnel, après tout.
En résumé, une petite déception pour ce premier tome et je ne suis pas sûre de lire la suite, parce que trop de choses m'ont dérangée. Les personnages sans psychologie, la romance qui n'avait rien à faire là, le choix final de Greta qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Dommage, parce que l'idée de base était très bonne, mais je trouve que les choix de l'auteur n'étaient pas très judicieux, malheureusement.
* Je remercie Lumen et Emily pour leur confiance ! *
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