Nous savons que vous êtes là, vous, nos frères et soeurs...
Pressia se souvient à peine des Détonations ou de la vie pendant l’Avant. Dans son armoire-lit derrière les décombres d’un salon de coiffure pour hommes où elle vit avec son grand-père, elle pense à ce qui est perdu : comment le monde est passé de parcs d’attraction, cinémas, fêtes d’anniversaire, pères et mères à cendres et poussière, cicatrices, brûlures indélébiles et corps accidentés. Et maintenant, à l’âge où tous sont contraints de se livrer à la milice pour être entraîné à devenir soldats ou, s’ils sont trop accidentés ou trop faibles, pour être utilisés comme cibles vivantes, Pressia ne peut plus prétendre être petite. Pressia est en fuite. Nés Purs, ils Respirent les Cendres… |
Il y a ceux qui ont échappé à l’apocalypse sans aucune marque. Les Purs. Ils sont gardés en sécurité dans le Dôme qui protège leurs corps sains et supérieurs. Mais Partridge, dont le père est l’un des hommes les plus influents du Dôme se sent seul et isolé. Différent. Il pense aux pertes – peut-être simplement parce que sa famille est brisée. Son père s’est détaché des émotions, son frère s’est suicidé et sa mère n’est jamais parvenue jusqu’à leur abri. Ou peut-être est-ce sa claustrophobie : cette sensation que le Dôme est devenu un lieu à la discipline extrêmement rigide. Alors quand il entend que sa mère pourrait être
encore en vie, Partridge risque sa vie pour quitter le Dôme et la retrouver.
Quand Pressia rencontre Partridge, leurs mondes volent en éclats une fois de plus.
encore en vie, Partridge risque sa vie pour quitter le Dôme et la retrouver.
Quand Pressia rencontre Partridge, leurs mondes volent en éclats une fois de plus.
j'ai lu - 535 pages - julianna baggott
J’ai ce livre dans ma PAL depuis Noël, car croûton me l’avait offert. Depuis, il est resté traîner, bien que me tente depuis longtemps. Donc je remercie ma DSB Sarah de me l’avoir choisi pour le mois de juillet ! Si je partais très positive en le commençant, j’ai vite compris que cet univers était loin de ressembler à d’autres et que j’aurais sans doute quelques difficultés à entreprendre cette lecture. Malgré cela, j’ai tenu et la fin a réussi à me donner envie de poursuivre cette saga !
Pressia vit dans un monde où tout a basculé le jour où les Détonations ont retenti. Pendant que ceux habitant à découvert ont fusionné avec les objets ou personnes les plus proches, d’autres vivent dans un dôme, protégés de tout. Ils sont humains à part entière. La jeune fille ne souhaite qu’une chose : rejoindre ce dôme et mener une nouvelle vie plus heureuse. Car oui, les bruits courts que dans le dôme, la vie est belle.
Quant à Partridge, il vit dans le dôme, là où l’air est sain. Mais il n’aspire qu’à une chose : s’enfuir. Le jour où il y parviendra, il va croiser la route de Pressia et une toute nouvelle vie va s’offrir à eux. Contraints de « travailler » ensemble, ils découvriront que les Détonations n’ont pas fait que changer l’apparence des gens, qu’un secret plus enfoui leur permettra d’en apprendre plus.
Commençons par le côté négatif du roman : le manque flagrant de sentiments. J’avais plus l’impression de suivre des robots que des humains. Bien que certains aient fusionné, il n’en reste pas qu’ils sont avant tout humains et qu’ils ressentent donc des choses. Or, ici, j’avais plutôt l’impression du contraire. Pressia est froide et ne donne pas envie d’apprendre à la connaître. Elle est distante, sur ses gardes (la seule preuve qu’elle ressent des choses). Même si vers la fin on sent qu’elle s’ouvre un peu plus, j’aurais voulu que ce soit dès le début.
Bien qu’il y ait ce gros manque, je me suis plus attachée à Partridge, qui lui semble plus « humain ». On sent qu’au fond de lui il a quelque chose et on arrive à être ému par sa personne. Evidemment, il y a d’autres personnages qui entrent dans le récit, mais les deux principaux sont ceux-là.
Un autre point qui a commencé négatif pour ensuite devenir positif : l’univers. Si au tout début il est vraiment dur de comprendre où veut en venir l’auteure, je pense qu’il faut persévérer et tenter d’aller plus loin. De tenir la lecture, car au final, c’est un univers très complet et complexe. Il est évident que dans ce premier tome elle n’a encore révélé qu’une partie et de ce fait je lirai la suite, mais les premiers chapitres ne sont pas les meilleurs pour s’immerger totalement dans le récit.
Cependant, un point que j’ai apprécié : la divergence des points de vue. Bien que ça reste un narrateur externe, de pouvoir suivre chaque personnage est aussi important pour pouvoir comprendre certaines finalités comme certains points importants. Néanmoins, je trouve que le choix du présent est mauvais. En effet, plusieurs fois pendant ma lecture, je mettais automatiquement les verbes au passé simple. J’ai trouvé qu’employer ce temps hachait beaucoup trop les phrases, qu’elles faisaient vraiment robotisées et c’est dommage.
Pressia vit dans un monde où tout a basculé le jour où les Détonations ont retenti. Pendant que ceux habitant à découvert ont fusionné avec les objets ou personnes les plus proches, d’autres vivent dans un dôme, protégés de tout. Ils sont humains à part entière. La jeune fille ne souhaite qu’une chose : rejoindre ce dôme et mener une nouvelle vie plus heureuse. Car oui, les bruits courts que dans le dôme, la vie est belle.
Quant à Partridge, il vit dans le dôme, là où l’air est sain. Mais il n’aspire qu’à une chose : s’enfuir. Le jour où il y parviendra, il va croiser la route de Pressia et une toute nouvelle vie va s’offrir à eux. Contraints de « travailler » ensemble, ils découvriront que les Détonations n’ont pas fait que changer l’apparence des gens, qu’un secret plus enfoui leur permettra d’en apprendre plus.
Commençons par le côté négatif du roman : le manque flagrant de sentiments. J’avais plus l’impression de suivre des robots que des humains. Bien que certains aient fusionné, il n’en reste pas qu’ils sont avant tout humains et qu’ils ressentent donc des choses. Or, ici, j’avais plutôt l’impression du contraire. Pressia est froide et ne donne pas envie d’apprendre à la connaître. Elle est distante, sur ses gardes (la seule preuve qu’elle ressent des choses). Même si vers la fin on sent qu’elle s’ouvre un peu plus, j’aurais voulu que ce soit dès le début.
Bien qu’il y ait ce gros manque, je me suis plus attachée à Partridge, qui lui semble plus « humain ». On sent qu’au fond de lui il a quelque chose et on arrive à être ému par sa personne. Evidemment, il y a d’autres personnages qui entrent dans le récit, mais les deux principaux sont ceux-là.
Un autre point qui a commencé négatif pour ensuite devenir positif : l’univers. Si au tout début il est vraiment dur de comprendre où veut en venir l’auteure, je pense qu’il faut persévérer et tenter d’aller plus loin. De tenir la lecture, car au final, c’est un univers très complet et complexe. Il est évident que dans ce premier tome elle n’a encore révélé qu’une partie et de ce fait je lirai la suite, mais les premiers chapitres ne sont pas les meilleurs pour s’immerger totalement dans le récit.
Cependant, un point que j’ai apprécié : la divergence des points de vue. Bien que ça reste un narrateur externe, de pouvoir suivre chaque personnage est aussi important pour pouvoir comprendre certaines finalités comme certains points importants. Néanmoins, je trouve que le choix du présent est mauvais. En effet, plusieurs fois pendant ma lecture, je mettais automatiquement les verbes au passé simple. J’ai trouvé qu’employer ce temps hachait beaucoup trop les phrases, qu’elles faisaient vraiment robotisées et c’est dommage.
En résumé, un univers assez spécial, qui est difficile à débuter mais qui s’améliore vers la suite. Des personnages intéressants mais qui manquent cruellement de sentiments. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux, si ce n’est Partridge qui paraissait plus humain que les autres. Un univers dystopique qui diffère de ceux que j’ai l’habitude de voir. Il y a un réel potentiel, et j’espère vraiment que la suite répondra encore aux questions que je me pose ! Si vous tentez l’expérience, surtout ne vous arrêtez pas aux premiers chapitres, poursuivez et tenez, je pense que vous ne serez pas déçus. Cependant, à certains moments, ayez le cœur bien accroché !