Addy est jeune, belle, et l'héritière du Royaume d'Amérique. Mais elle est atteinte d'une maladie mortelle, la Dégénérescence des Organes Vitaux. Son seul espoir de survie : recevoir une greffe d'un sujet compatible, mais cela signifierait pour elle de voler la vie d'un autre.
JULIAN est un jeune homme intelligent mais subversif. Né dans les bas-fonds de la société, il est prêt à tout pour renverser la royauté, même à risquer sa vie. La peine pour son dernier esclandre ? Une sentence pire que la mort. ILS n'auraient jamais dû se rencontrer... |
Plume blanche - 303 pages - Léna Jomahé
Bon, c'est vrai, je ne résiste pas très longtemps à un livre de Léna Jomahé. Et évidemment, celui-ci n'est pas resté longtemps dans ma PAL. Il faut dire qu'il m'intriguait énormément et que j'étais curieuse de voir ce que l'auteure nous réservait une fois de plus.
Et pour ne pas changer, elle nous offre ici une histoire atypique, avec des personnages forts, rebelles, qui n'ont pas leur langue dans leur poche. Et ça, on apprécie ! Et pour ne pas changer (bis), elle ne tombe pas non plus dans le cliché de la princesse qui se laisse aller, qui dit oui à tout et qui écoute sagement papa et maman. Non, c'est plutôt tout le contraire. Et c'est cette rage de montrer qui elle est vraiment qui m'a plu chez Addy.
Elle est contre ses parents, contre sa sœur, même. Contre tout ce qu'ils véhiculent, contre leurs idées qu'ils pensent révolutionnaires. Et sa rencontre avec Julian ne va pas apaiser cette soif de continuer d'être elle, coûte que coûte.
Ce qui change aussi de toutes les histoires qu'on peut lire, cette fois, c'est le garçon qui se trouve dans une situation compliquée. Julian est loin de rouler sur l'or, bien au contraire. Il est également loin d'être un garçon rangé, gentil. Il fait des bêtises, mais toujours dans un seul but : démontrer à tous que les plus démunis méritent mieux.
En fait, ce qui fait la force du roman, ce sont les personnages. Cette ambivalence qu'ils ont en eux. Ils ne sont pas tout blancs ou tout noirs. Ils ont tous cette nuance de gris qui fait qui ils sont, les rendant de ce fait bien plus réalistes qu'on ne le pense.
Et même si j'ai trouvé que la fin était trop rapide, que j'aurais aimé plus de descriptions, il n'en est pas moins que Léna Jomahé propose ici une histoire palpitante et qui prend vite les lecteurs dans ses filets.
Et pour ne pas changer, elle nous offre ici une histoire atypique, avec des personnages forts, rebelles, qui n'ont pas leur langue dans leur poche. Et ça, on apprécie ! Et pour ne pas changer (bis), elle ne tombe pas non plus dans le cliché de la princesse qui se laisse aller, qui dit oui à tout et qui écoute sagement papa et maman. Non, c'est plutôt tout le contraire. Et c'est cette rage de montrer qui elle est vraiment qui m'a plu chez Addy.
Elle est contre ses parents, contre sa sœur, même. Contre tout ce qu'ils véhiculent, contre leurs idées qu'ils pensent révolutionnaires. Et sa rencontre avec Julian ne va pas apaiser cette soif de continuer d'être elle, coûte que coûte.
Ce qui change aussi de toutes les histoires qu'on peut lire, cette fois, c'est le garçon qui se trouve dans une situation compliquée. Julian est loin de rouler sur l'or, bien au contraire. Il est également loin d'être un garçon rangé, gentil. Il fait des bêtises, mais toujours dans un seul but : démontrer à tous que les plus démunis méritent mieux.
En fait, ce qui fait la force du roman, ce sont les personnages. Cette ambivalence qu'ils ont en eux. Ils ne sont pas tout blancs ou tout noirs. Ils ont tous cette nuance de gris qui fait qui ils sont, les rendant de ce fait bien plus réalistes qu'on ne le pense.
Et même si j'ai trouvé que la fin était trop rapide, que j'aurais aimé plus de descriptions, il n'en est pas moins que Léna Jomahé propose ici une histoire palpitante et qui prend vite les lecteurs dans ses filets.
En résumé, une nouvelle fois l'auteure fait montre d'imagination et nous propose une histoire prenante, avec des personnages forts et réalistes. Même si j'aurais aimé que le côté dystopie soit peut-être plus mis en avant, avec une fin plus explicitée, il n'en est pas moins que j'ai passé un très bon moment !