Atteinte de la petite vérole, la marquise de Merteuil tente de se suicider… Loin de mettre fin à ses malheurs, elle se retrouve maudite : elle est désormais l’esclave de Lilith, condamnée à errer dans un corps ravagé par la maladie jusqu’à ce qu’elle retrouve Valmont et Madame de Tourvel. Le premier se réincarne et, se souvenant de ses vies passées, fuit la seconde pour la protéger. Cette dernière, qui, au vingt-et unième siècle, se nomme Jacinthe et est aux antipodes de la prude dévote qu’elle a été, ne conserve aucun souvenir du passé. Elle auditionne pour être danseuse du Crazy Horse et fait par là même la connaissance de la patronne du cabaret, femme mystérieuse portant un masque, qui n’est autre que l’ancienne marquise…
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valentina éditions - 204 pages - maria amini
Quand on m'a demandé si je voulais bien corriger le nouveau manuscrit de Maria Amini qui était un remake des liaisons dangereuses, j'étais mitigée. Je voulais parce que j'adore sa plume, j'aime beaucoup la personne qu'elle est et puis j'étais curieuse de la retrouver dans un autre roman. J'étais sceptique parce que comme vous le savez, mes lectures principales ne sont pas le contemporain pur et dur. Puis j'ai ouvert le document, j'ai commencé à lire en me disant « je vais faire le premier chapitre et je verrai ». Et puis, je suis arrivée à la fin ! Bon certes, ce n'était pas très long, j'ai déjà corrigé un manuscrit plus gros, mais alors, quel bonheur !
Nous suivons ici les personnages principaux des « liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos De Laclos. L'histoire débute à l'époque de la marquise de Meurteuil après le drame qui était survenu. Dès le début je me suis sentie un peu perdue dans ce monde que je ne connaissais pas, mais Maria Amini a réussi à expliquer de façon simple et résumée ce qu'il s'était passé à cette époque. Ce qui est très appréciable pour une ignorante comme moi. Nous retrouvons donc la marquise avant qu'elle ne se tue, prise de remords pour ce qu'elle a fait. Évidement, elle y parviendra, mais tout ne se passera pas comme prévu. Elle se retrouvera projetée dans plusieurs vies, avec une malédiction sur le dos.
Nous voilà arrivés au XXIème siècle et la marquise est toujours vivante, ainsi que Valmont et Marie, la dévote. Suite à la malédiction lancée par Lilith, la marquise doit trouver la chose qui lui permettra de sauver son âme et aussi celles de ces deux ennemis. Dans cette vie, elle se prénomme Catherine de Meurteuil et se souvient de tout. Pour Valmont, c'est la même chose. Se rappelant de tout, il tente d'échapper à la dévote le plus possible, se souvenant des ravages qu'il causerait sinon.
Tout est différent pour la dévote. Ici, elle s'appelle Jacynthe et est tout le contraire de Marie. Loin d'être prude, elle n'hésite pas à y aller directement aux faits, en passant par un langage assez brut de décoffrage. Contrairement aux deux autres, elle ne se souvient pas du tout de son passé, mais fait des rêves qui commencent à l'inquiéter. Dans cette nouvelle vie, Jacynthe passe un casting pour travailler au Crazy Horse.
C'est à partir de cet instant que tout change. Elle fera la rencontre de Catherine et de David, qui tenteront de l'aider, chacun à leur manière. Je n'en dirai pas plus, de peur de spoiler le livre, ce qui serait dommage. Grâce à ce livre et donc ce remake, Maria Amini a su me conquérir et me donner envie de lire la vraie version de l'histoire. Même si Marie est Jacynthe sont diamétralement opposées, ce n'est que positive que je me dirigerai vers la version première.
Certains pourront dire que la nouvelle Jacynthe est insupportable, trop brute de décoffrage et employant des mots qui peuvent paraître insultants, mais moi, au contraire, je trouve qu'elle apporte un plus au récit, qui le rafraîchit plus qu'il ne le refroidit. Même si elle pense et vit sexe, je n'ai pas trouvé son personnage trop lourd. Bien sûr, à des moments j'avais envie qu'elle se taise, mais la plupart du temps, elle m'a beaucoup fait rire.
Malgré le fait que ce roman soit court, j'ai apprécié le fait que l'auteure prenne son temps pour tout poser et vraiment inventer une histoire et non pas lister toutes les idées qu'elle avait. C'est ce qui rend ce texte meilleur, car il est réfléchi et travaillé.
Le fait que les chapitres alternent avec différents points de vue ne fait que rendre l'histoire encore meilleure. Ainsi, on a les PDV de chaque personnage que l'on croise et ce n'est pas trop. Il est vrai que je ne suis pas fan de ce genre de procédé, mais quand c'est bien entrepris et tenu du début à la fin, je trouve que ça peut apporter un pus au récit. Ainsi, ça nous permet d'être encore plus « intime » avec eux et de voir leur évolution de plus près, comme si nous étions eux.
Nous suivons ici les personnages principaux des « liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos De Laclos. L'histoire débute à l'époque de la marquise de Meurteuil après le drame qui était survenu. Dès le début je me suis sentie un peu perdue dans ce monde que je ne connaissais pas, mais Maria Amini a réussi à expliquer de façon simple et résumée ce qu'il s'était passé à cette époque. Ce qui est très appréciable pour une ignorante comme moi. Nous retrouvons donc la marquise avant qu'elle ne se tue, prise de remords pour ce qu'elle a fait. Évidement, elle y parviendra, mais tout ne se passera pas comme prévu. Elle se retrouvera projetée dans plusieurs vies, avec une malédiction sur le dos.
Nous voilà arrivés au XXIème siècle et la marquise est toujours vivante, ainsi que Valmont et Marie, la dévote. Suite à la malédiction lancée par Lilith, la marquise doit trouver la chose qui lui permettra de sauver son âme et aussi celles de ces deux ennemis. Dans cette vie, elle se prénomme Catherine de Meurteuil et se souvient de tout. Pour Valmont, c'est la même chose. Se rappelant de tout, il tente d'échapper à la dévote le plus possible, se souvenant des ravages qu'il causerait sinon.
Tout est différent pour la dévote. Ici, elle s'appelle Jacynthe et est tout le contraire de Marie. Loin d'être prude, elle n'hésite pas à y aller directement aux faits, en passant par un langage assez brut de décoffrage. Contrairement aux deux autres, elle ne se souvient pas du tout de son passé, mais fait des rêves qui commencent à l'inquiéter. Dans cette nouvelle vie, Jacynthe passe un casting pour travailler au Crazy Horse.
C'est à partir de cet instant que tout change. Elle fera la rencontre de Catherine et de David, qui tenteront de l'aider, chacun à leur manière. Je n'en dirai pas plus, de peur de spoiler le livre, ce qui serait dommage. Grâce à ce livre et donc ce remake, Maria Amini a su me conquérir et me donner envie de lire la vraie version de l'histoire. Même si Marie est Jacynthe sont diamétralement opposées, ce n'est que positive que je me dirigerai vers la version première.
Certains pourront dire que la nouvelle Jacynthe est insupportable, trop brute de décoffrage et employant des mots qui peuvent paraître insultants, mais moi, au contraire, je trouve qu'elle apporte un plus au récit, qui le rafraîchit plus qu'il ne le refroidit. Même si elle pense et vit sexe, je n'ai pas trouvé son personnage trop lourd. Bien sûr, à des moments j'avais envie qu'elle se taise, mais la plupart du temps, elle m'a beaucoup fait rire.
Malgré le fait que ce roman soit court, j'ai apprécié le fait que l'auteure prenne son temps pour tout poser et vraiment inventer une histoire et non pas lister toutes les idées qu'elle avait. C'est ce qui rend ce texte meilleur, car il est réfléchi et travaillé.
Le fait que les chapitres alternent avec différents points de vue ne fait que rendre l'histoire encore meilleure. Ainsi, on a les PDV de chaque personnage que l'on croise et ce n'est pas trop. Il est vrai que je ne suis pas fan de ce genre de procédé, mais quand c'est bien entrepris et tenu du début à la fin, je trouve que ça peut apporter un pus au récit. Ainsi, ça nous permet d'être encore plus « intime » avec eux et de voir leur évolution de plus près, comme si nous étions eux.
En résumé, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, bien qu'ayant des doutes au début. Les personnages sont très bien dosés, avec chacun leur caractère. Même si c'est un remake d'un roman hautement connu, l'auteure y apporte sa touche personnelle qui le rend vraiment agréable. En plus d'avoir une plume très douce, on sent que ce sujet la touche bien plus que n'importe qui, et que cette époque lui est chère à son cœur.