Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifier le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt !Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'Histoire.
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pocket jeunesse - 349 pages - stéphane michaka
Il me tardait de lire ce roman, vu comme les éditions en parlaient mais aussi le sujet qui me plaît énormément : les voyages dans le temps. Je partais donc très positive, surtout avec une si belle couverture. Je ressors de ce roman assez mitigée, mais avec l'envie de savoir la suite et fin.
Faustine voit sa vie s'écrouler, quand des policiers débarquent chez elle pour lui annoncer qu'ils ont retrouvé un corps, avec la carte d'identité de son père juste à côté. Une fois à la morgue, elle en est persuadée : ce n'est pas son père. Comment le sait-elle ? Elle ne reconnaît tout simplement pas ces mains, qu'elle connaît par cœur. Dès lors, sa seule envie est de le retrouver, d'autant plus que sa mère les a abandonnés voilà des années et qu'elle se retrouve à présent seule. Persuadée qu'il a été enlevé par une secte mystérieuse, elle est sur la trace d'un personnage mystérieux. Alors qu'elle le suit dans une rame de métro, elle trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans avant !
Cette idée qu'une jeune fille part à la recherche de son père qu'elle sait vivant et se retrouve 150 ans en arrière m'a de suite intriguée. Je m'attendais vraiment à ce que ce soit l'intrigue principale, et finalement, j'ai été surprise de voir le contraire : sous fond d'enquête policière, j'ai eu l'impression que Faustine en oubliait son envie principale : retrouver son père. Elle se fond vite dans cet univers dont elle est vraiment fan, en oubliant pourquoi elle est là. Je ne dirais pas que ça m'a déplu, parce que j'ai tout de même enchaîné les pages sans m'en rendre compte, mais je m'attendais vraiment à ce que ses journées soient consacrées à autre chose qu'à une simple enquête.
Ce qui m'a aussi manqué, c'est que l'auteur n'a pas été au fond des choses. Certes, on est au 19è siècle, mais justement, j'aurais aimé en savoir plus, moi qui suis fan de cette époque. Comment vivent-ils ? À quoi ressemblent les villes d'aujourd'hui ? Leurs mœurs, leurs façons de vivre ? Au lieu de tous ces détails qui pour moi étaient importants et auraient apporté plus de profondeur au récit, j'ai eu l'impression d'une histoire en huit-clos, centrée sur une seule intrigue, qui, je ne dis pas le contraire, à son importance.
Outre cette différence à laquelle je ne m'attendais pas, je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à Faustine. Bien que parfois elle ait réussi à m'émouvoir, je n'ai pas su m'identifier à elle, ce qui est dommage. Cependant, avec ce personnage, l'auteur fait passer un message très fort, qui est très bien amené : l'estime de soi et la façon dont on se voit et la manière d'être. Faustine n'est pas bien dans sa peau, mais on ne s'en rend compte qu'une fois qu'elle arrive dans ce siècle dont elle est fan. La façon dont l'auteur a amené ce sujet m'a beaucoup plu et ça m'a permis de mieux la comprendre, et de voir la souffrance qu'elle a en elle.
Concernant l'intrigue et le retournement de situation, j'avoue avoir été surprise, mais pas au point d'avoir les yeux ronds et me dire « bah merde, je me suis faite avoir ! ». L'idée était vraiment très bonne et atypique et je suis curieuse de voir comment va se dérouler la suite.
Faustine voit sa vie s'écrouler, quand des policiers débarquent chez elle pour lui annoncer qu'ils ont retrouvé un corps, avec la carte d'identité de son père juste à côté. Une fois à la morgue, elle en est persuadée : ce n'est pas son père. Comment le sait-elle ? Elle ne reconnaît tout simplement pas ces mains, qu'elle connaît par cœur. Dès lors, sa seule envie est de le retrouver, d'autant plus que sa mère les a abandonnés voilà des années et qu'elle se retrouve à présent seule. Persuadée qu'il a été enlevé par une secte mystérieuse, elle est sur la trace d'un personnage mystérieux. Alors qu'elle le suit dans une rame de métro, elle trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans avant !
Cette idée qu'une jeune fille part à la recherche de son père qu'elle sait vivant et se retrouve 150 ans en arrière m'a de suite intriguée. Je m'attendais vraiment à ce que ce soit l'intrigue principale, et finalement, j'ai été surprise de voir le contraire : sous fond d'enquête policière, j'ai eu l'impression que Faustine en oubliait son envie principale : retrouver son père. Elle se fond vite dans cet univers dont elle est vraiment fan, en oubliant pourquoi elle est là. Je ne dirais pas que ça m'a déplu, parce que j'ai tout de même enchaîné les pages sans m'en rendre compte, mais je m'attendais vraiment à ce que ses journées soient consacrées à autre chose qu'à une simple enquête.
Ce qui m'a aussi manqué, c'est que l'auteur n'a pas été au fond des choses. Certes, on est au 19è siècle, mais justement, j'aurais aimé en savoir plus, moi qui suis fan de cette époque. Comment vivent-ils ? À quoi ressemblent les villes d'aujourd'hui ? Leurs mœurs, leurs façons de vivre ? Au lieu de tous ces détails qui pour moi étaient importants et auraient apporté plus de profondeur au récit, j'ai eu l'impression d'une histoire en huit-clos, centrée sur une seule intrigue, qui, je ne dis pas le contraire, à son importance.
Outre cette différence à laquelle je ne m'attendais pas, je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à Faustine. Bien que parfois elle ait réussi à m'émouvoir, je n'ai pas su m'identifier à elle, ce qui est dommage. Cependant, avec ce personnage, l'auteur fait passer un message très fort, qui est très bien amené : l'estime de soi et la façon dont on se voit et la manière d'être. Faustine n'est pas bien dans sa peau, mais on ne s'en rend compte qu'une fois qu'elle arrive dans ce siècle dont elle est fan. La façon dont l'auteur a amené ce sujet m'a beaucoup plu et ça m'a permis de mieux la comprendre, et de voir la souffrance qu'elle a en elle.
Concernant l'intrigue et le retournement de situation, j'avoue avoir été surprise, mais pas au point d'avoir les yeux ronds et me dire « bah merde, je me suis faite avoir ! ». L'idée était vraiment très bonne et atypique et je suis curieuse de voir comment va se dérouler la suite.
En résumé, un premier tome d'où je sors assez mitigée, même si l'intrigue de base était intéressante. J'aurais voulu que l'auteur accentue plus sur le siècle qu'il cite, en décrivant plus en profondeur ces villes qu'on ne connaît pas et tout ce qui gravite autour. Si au début je n'ai pas réussi à m'attacher à Faustine, plus on avance, et plus on la comprend et on voit la souffrance qu'elle vit au quotidien. Le fait d'avoir tourné ce roman sous forme d'intrigue policière m'a assez déstabilisée, parce que je m'attendais vraiment à ce qu'elle recherche son père envers et contre tout. Au lieu de cela, j'ai eu plus l'impression qu'elle l'avait oublié. Je lirai tout de même la suite, car cette fin m'a rendue assez curieuse pour avoir le fin mot de l'histoire !
* Je remercie Marie et les éditions PKJ pour leur confiance ! *
* Je remercie Marie et les éditions PKJ pour leur confiance ! *