Léon Leyson vit une enfance heureuse au sein d’une famille modeste à Cracovie, jusqu’au début des persécutions envers les Juifs. Lorsque des soldats nazis frappent son père sous ses yeux, il comprend que plus rien ne sera comme avant.
Alors que la famille s’installe dans le ghetto juif de la ville, Oskar Schindler, patron allemand d’une usine de céramique, décide d’engager des hommes juifs, parmi lesquels le père de Léon et son frère. À l’âge de treize ans, le petit garçon parvient à convaincre un officier allemand de le laisser les rejoindre, bien qu’il doive monter sur une caisse en bois pour pouvoir atteindre les machines. |
Schindler, qui le surnomme "le petit Leyson", s’attache à lui et lui octroie des rations de nourriture supplémentaires, avant de le sauver d’Auschwitz avec toute sa famille.
En 1949, Leon Leyson part pour les Etats-Unis, déterminé à débuter une nouvelle vie. Il meurt en janvier 2013, à 83 ans, juste après avoir remis son manuscrit à son éditeur.
En 1949, Leon Leyson part pour les Etats-Unis, déterminé à débuter une nouvelle vie. Il meurt en janvier 2013, à 83 ans, juste après avoir remis son manuscrit à son éditeur.
pocket jeunesse - 221 pages - leon leyson
Cette chronique va être difficile à faire pour moi. Juger un texte qui parle d’un fait réel est quelque chose de dur. Quand c’est un roman totalement imaginaire, il est plus facile de parler de ce qu’on a ressenti lors de la lecture, de pointer ce qui nous a déplu, nous a plu. Ici, ce qu’a vécu l’auteur est indéfinissable. Touchant, triste et pourtant si vrai.
Dans ce récit, l’auteur nous raconte ce qu’il a vécu lors de la seconde guerre mondiale ; du malheur qu’il a eu à survivre ; de la douleur de voir ses proches mourir et de sa condition. Car être juif était aux yeux des gens une abomination. Plusieurs fois dans le livre, il emploie le mot « monstre » ou encore « erreur de la nature ». Savoir que des personnes pouvaient penser ça d’autres est pour moi impossible, mais pourtant…
Mais avant tout, ce récit n’est pas que pour raconter toutes ces horreurs qu’on vécu les juifs. L’auteur souhaite avant tout parler d’un héros, de son héros. Celui qui a réussi à le sauver, lui et une partie de sa famille. Et ce héros porte un nom connu : Schindler. Il est vrai qu’avant de lire ce livre, je n’avais jamais entendu ce nom. Mais à la fin de cette lecture, on ne peut ressentir qu’un profond respect pour cet homme qui a bravé les lois. Bien qu’il soit allemand et nazi, il avait un cœur, et bien plus gros que certains. Il n’a pas hésité à embaucher des juifs, leur permettant d’avoir une sorte de couverture, pour essayer de vivre plus longtemps.
Les mots qu’a utilisé l’auteur m’ont touchée, à tel point que ce livre restera encore longtemps dans mon esprit. Il est vrai que la période de la guerre m’intéresse beaucoup de part les récits, les événements qui en ont découlé, mais ce livre se place au même niveau que « le journal d’Anne Franck ». Ce qui diffère, c’est que pour « l’enfant de Schindler », le récit se fait plusieurs années après, une fois que cet enfant est devenu adulte et s’est marié. Cependant, cela n’enlève rien au passé qui le hante, et sa façon de le décrire, en restant dans l’optique de la vision d’un enfant de treize ans n’en est que plus touchant.
On sait que cet enfant va s’en sortir, mais au fil de la lecture on est écœuré de voir à quel point ceux qui se disent humain, ne sont qu’en fait des animaux. Privés de cœur et de compassion, ils n’hésitent à faire souffrir et tuer les juifs, comme ça, sans raison. Parce qu’ils en ont envie. Et à travers les mots du garçon, on comprend toute la haine et la colère qu’il emmagasine en lui, sans riposter. Car s’il riposte, il sait qu’il risque de mourir. Les sévices que font endurer les nazis aux juifs sont horribles. J’ai eu plusieurs fois le cœur serré, le ventre tourneboulé. Ça fait mal de dire que des gens comme ça ont existé et on fait perdurer cette crainte de croiser de gens de leur espèce.
Lors de ma lecture, je me suis préparé une soupe à la tomate. Ça peut paraître futile comme commentaire, mais de suite, la première réflexion que j'ai eu a été : « Une soupe à la tomate, et tu te rends compte qu'une nourriture aussi simple aurait rendu la vie plus belle à ces personnes qui ont souffert... »
Dans ce récit, l’auteur nous raconte ce qu’il a vécu lors de la seconde guerre mondiale ; du malheur qu’il a eu à survivre ; de la douleur de voir ses proches mourir et de sa condition. Car être juif était aux yeux des gens une abomination. Plusieurs fois dans le livre, il emploie le mot « monstre » ou encore « erreur de la nature ». Savoir que des personnes pouvaient penser ça d’autres est pour moi impossible, mais pourtant…
Mais avant tout, ce récit n’est pas que pour raconter toutes ces horreurs qu’on vécu les juifs. L’auteur souhaite avant tout parler d’un héros, de son héros. Celui qui a réussi à le sauver, lui et une partie de sa famille. Et ce héros porte un nom connu : Schindler. Il est vrai qu’avant de lire ce livre, je n’avais jamais entendu ce nom. Mais à la fin de cette lecture, on ne peut ressentir qu’un profond respect pour cet homme qui a bravé les lois. Bien qu’il soit allemand et nazi, il avait un cœur, et bien plus gros que certains. Il n’a pas hésité à embaucher des juifs, leur permettant d’avoir une sorte de couverture, pour essayer de vivre plus longtemps.
Les mots qu’a utilisé l’auteur m’ont touchée, à tel point que ce livre restera encore longtemps dans mon esprit. Il est vrai que la période de la guerre m’intéresse beaucoup de part les récits, les événements qui en ont découlé, mais ce livre se place au même niveau que « le journal d’Anne Franck ». Ce qui diffère, c’est que pour « l’enfant de Schindler », le récit se fait plusieurs années après, une fois que cet enfant est devenu adulte et s’est marié. Cependant, cela n’enlève rien au passé qui le hante, et sa façon de le décrire, en restant dans l’optique de la vision d’un enfant de treize ans n’en est que plus touchant.
On sait que cet enfant va s’en sortir, mais au fil de la lecture on est écœuré de voir à quel point ceux qui se disent humain, ne sont qu’en fait des animaux. Privés de cœur et de compassion, ils n’hésitent à faire souffrir et tuer les juifs, comme ça, sans raison. Parce qu’ils en ont envie. Et à travers les mots du garçon, on comprend toute la haine et la colère qu’il emmagasine en lui, sans riposter. Car s’il riposte, il sait qu’il risque de mourir. Les sévices que font endurer les nazis aux juifs sont horribles. J’ai eu plusieurs fois le cœur serré, le ventre tourneboulé. Ça fait mal de dire que des gens comme ça ont existé et on fait perdurer cette crainte de croiser de gens de leur espèce.
Lors de ma lecture, je me suis préparé une soupe à la tomate. Ça peut paraître futile comme commentaire, mais de suite, la première réflexion que j'ai eu a été : « Une soupe à la tomate, et tu te rends compte qu'une nourriture aussi simple aurait rendu la vie plus belle à ces personnes qui ont souffert... »
Cette lecture m’a chamboulée mais aussi redonné espoir. A travers les mots de Léon Leyson, on voit que l’espoir de ressortir vivant de ce drame est présent, bien qu’il soit recouvert de crainte, de peur et de tristesse. Schindler est un héros pour ce qu’il a fait, et l’hommage que lui rend Léon Leyson n’en est que mérité. Grâce à lui, un millier de juifs a survécu, même si c’est peu par rapport au nombre de départ. Ce récit de vie est un coup au cœur, une vérité qui fait mal et un hommage général à tous ceux qui ont souffert.Je ne dirai pas que c'est un coup de cœur, parce que pour moi noter un livre qui raconte autant de malheur ne doit pas être noté sur l'histoire, mais plutôt sur le vécu. Et aussi, je ne mettrai pas de note, parce que de mon avis, je trouve que c'est irrespectueux de noter un livre sur 5 ou sur 10, qui relate un passé douloureux...
* Je remercie les éditions Pocket Jeunesse, ainsi que Marie pour leur confiance et la découverte de ce récit aussi troublant que choquant. *
* Je remercie les éditions Pocket Jeunesse, ainsi que Marie pour leur confiance et la découverte de ce récit aussi troublant que choquant. *