1827. Six Indiens osages venus de leur Missouri natal débarquent au Havre avec armes, plumes et bagages. Ils veulent voir comment vivent ceux qu’ils nomment les « Yeux-Pâles ». L’accueil est délirant : on s’arrache les « sauvages » – quatre guerriers et deux femmes. Les voilà à Rouen, et à Paris où le roi Charles X les reçoit. Ils sont exhibés dans les théâtres, des artistes font leur portrait, les gazettes ne parlent que d’eux. Puis la France se lasse de ces visiteurs du Nouveau Monde. Abandonnés, les malheureux vont alors errer durant des mois dans une Europe dont le développement fébrile les déroute. Jusqu’à Montauban, où ils trouveront un soutien inespéré. Pourront-ils jamais revoir la terre de leurs ancêtres ? Comme celle de la Vénus Hottentote quelques années avant eux, l’histoire bouleversante de ces Indiens fait partie de ces récits qui marquent à jamais.
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pocket jeunesse - 349 pages - stéphane michakaIl me tardait de lire ce roman, vu comme les éditions en parlaient mais aussi le sujet qui me plaît énormément : les voyages dans le temps. Je partais donc très positive, surtout avec une si belle couverture. Je ressors de ce roman assez mitigée, mais avec l'envie de savoir la suite et fin.
Faustine voit sa vie s'écrouler, quand des policiers débarquent chez elle pour lui annoncer qu'ils ont retrouvé un corps, avec la carte d'identité de son père juste à côté. Une fois à la morgue, elle en est persuadée : ce n'est pas son père. Comment le sait-elle ? Elle ne reconnaît tout simplement pas ces mains, qu'elle connaît par cœur. Dès lors, sa seule envie est de le retrouver, d'autant plus que sa mère les a abandonnés voilà des années et qu'elle se retrouve à présent seule. Persuadée qu'il a été enlevé par une secte mystérieuse, elle est sur la trace d'un personnage mystérieux. Alors qu'elle le suit dans une rame de métro, elle trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans avant ! Cette idée qu'une jeune fille part à la recherche de son père qu'elle sait vivant et se retrouve 150 ans en arrière m'a de suite intriguée. Je m'attendais vraiment à ce que ce soit l'intrigue principale, et finalement, j'ai été surprise de voir le contraire : sous fond d'enquête policière, j'ai eu l'impression que Faustine en oubliait son envie principale : retrouver son père. Elle se fond vite dans cet univers dont elle est vraiment fan, en oubliant pourquoi elle est là. Je ne dirais pas que ça m'a déplu, parce que j'ai tout de même enchaîné les pages sans m'en rendre compte, mais je m'attendais vraiment à ce que ses journées soient consacrées à autre chose qu'à une simple enquête. Ce qui m'a aussi manqué, c'est que l'auteur n'a pas été au fond des choses. Certes, on est au 19è siècle, mais justement, j'aurais aimé en savoir plus, moi qui suis fan de cette époque. Comment vivent-ils ? À quoi ressemblent les villes d'aujourd'hui ? Leurs mœurs, leurs façons de vivre ? Au lieu de tous ces détails qui pour moi étaient importants et auraient apporté plus de profondeur au récit, j'ai eu l'impression d'une histoire en huit-clos, centrée sur une seule intrigue, qui, je ne dis pas le contraire, à son importance. Outre cette différence à laquelle je ne m'attendais pas, je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à Faustine. Bien que parfois elle ait réussi à m'émouvoir, je n'ai pas su m'identifier à elle, ce qui est dommage. Cependant, avec ce personnage, l'auteur fait passer un message très fort, qui est très bien amené : l'estime de soi et la façon dont on se voit et la manière d'être. Faustine n'est pas bien dans sa peau, mais on ne s'en rend compte qu'une fois qu'elle arrive dans ce siècle dont elle est fan. La façon dont l'auteur a amené ce sujet m'a beaucoup plu et ça m'a permis de mieux la comprendre, et de voir la souffrance qu'elle a en elle. Concernant l'intrigue et le retournement de situation, j'avoue avoir été surprise, mais pas au point d'avoir les yeux ronds et me dire « bah merde, je me suis faite avoir ! ». L'idée était vraiment très bonne et atypique et je suis curieuse de voir comment va se dérouler la suite. En résumé, un premier tome d'où je sors assez mitigée, même si l'intrigue de base était intéressante. J'aurais voulu que l'auteur accentue plus sur le siècle qu'il cite, en décrivant plus en profondeur ces villes qu'on ne connaît pas et tout ce qui gravite autour. Si au début je n'ai pas réussi à m'attacher à Faustine, plus on avance, et plus on la comprend et on voit la souffrance qu'elle vit au quotidien. Le fait d'avoir tourné ce roman sous forme d'intrigue policière m'a assez déstabilisée, parce que je m'attendais vraiment à ce qu'elle recherche son père envers et contre tout. Au lieu de cela, j'ai eu plus l'impression qu'elle l'avait oublié. Je lirai tout de même la suite, car cette fin m'a rendue assez curieuse pour avoir le fin mot de l'histoire ! * Je remercie Marie et les éditions PKJ pour leur confiance ! *
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EDITIONS hachette - 222 PAGES - christine Féret-fleuryQuand la couverture a été présentée, j'ai de suite été intéressée. Aimant l'histoire et encore plus les histoires à la cour, il était évident qu'un jour ou l'autre je le lirai ! Je dois dire que j'ai bien aimé, c'est un roman qui se lit d'une traite et en à peine quelques heures.
Dans ce premier tome, nous suivons deux personnages : Élise, une jeune fille déjà présente à la cour et promue à se marier à un homme qu'elle déteste. Puis Rouge, qui débarque dont ne sait où. Une beauté fatale qui délie les langues des plus bavardes. Dès lors, entre les deux femmes, une guerre éclate, à cause d'un objet qu'à reconnu Élise, qui est prête à tout pour découvrir qui est cette fille qui arrive et qui elle est vraiment. A-t-elle vraiment un lourd secret qu'elle ne peut dévoiler ? Pourquoi est-elle si mystérieuse ? Que cache-t-elle réellement ? Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est que les points de vue sont alternés entre les deux protagonistes. Une fois Rouge, une fois Élise. Ça apporte un plus au récit et nous permet ainsi de plus les connaître, de s'attacher à elles, ou, au contraire, de ne pas les apprécier. Alors que je pensais apprécier plus la seconde que la première, j'avoue que ma préférence va à Rouge, qui paraît plus douce mais aussi plus secrète. Même si l'on apprend qui elle est vraiment au fil du tome, elle reste cependant mystérieuse, ce qui ne gâche en rien la lecture. Quant à la plume de l'auteure, j'ai encore une fois beaucoup accroché. Je la trouve très raffinée, mais aussi très prenante. Même s'il est vrai que l'époque qu'elle travaille a déjà des termes plus chantants, dirons-nous, on sent quand même qu'elle a pris plaisir à traiter cette époque, dont personnellement je suis totalement fan. Plus haut je vous faisais un résumé succinct des personnages. Je vais essayer de plus les approfondir ici. Concernant Rouge, je crois que j'ai tout dit. Elle est à la fois douce, nerveuse et mystérieuse. Je suis très curieuse de voir ce qu'elle nous réserve par la suite et comment elle va évoluer. Concernant Elise, si au début je l'aimais bien, mon avis à vite changer. Elle est très imbue d'elle-même et se forge une opinion de sa « rivale » sans en apprendre plus sur elle. Elle est prête à tout pour grimper l'échelle sociale, jusqu'à éliminer sa concurrente, qui n'est là que pour une seule raison, que l'on découvre au fil des pages. Quant au personnage masculin (non, non, je ne vous dirais son prénom!), si au début je l'ai trouvé assez distant et irascible, vers la fin il s'est dévoilé et devient un peu plus attachant. Celui-là aussi je suis assez curieuse de voir comment il va évoluer dans la suite. Concernant l'intrigue, on ne peut pas dire qu'elle regorge d'action, mais plutôt de complots, mensonges, de traîtrises, tout ce que j'aime dans un milieu tel que celui-ci. J'ai vraiment trouvé que l'auteure avait bien su voir les principales choses à développer et ne s'était pas perdue en actions qui auraient pu vite plomber le récit. En résumé, un premier tome qui m'a bien plu, qui se lit rapidement (une autre centaine de pages n'aurait pas été pour me déplaire!), des personnages au caractère bien différent, une intrigue à la cour très intéressante et une fin qui pousse à lire la suite dans la foulée. Maintenant, plus qu'à patienter pour avoir le tome 2, que j'ai hâte de découvrir ! * Je remercie Betty et les Hachette pour cette découverte ! *
EDITIONS HACHETTE - 222 PAGES - CHRISTINE FÉRET-FLEURYAyant beaucoup aimé le premier tome, j'étais pressée de lire la suite. J'ai découvert cette auteure grâce à son roman “Au bois dormant” qui m'avait énormément plu, et je voulais la voir dans un autre registre. Et comme vous le savez, j'adore tout ce qui traite de l'histoire, alors il paraissait évident que j'allais tenter cette saga ! Et le tome 2 confirme ce que je pensais : je l'aime beaucoup. Avec en plus une couverture très belle et veloutée comme la première, tout était présent pour me faire passer un bon moment de lecture !
Nous retrouvons donc Rouge et Élise, toutes deux dans une situation difficile. Nous les avions quittées alors qu'un bouleversement déboulait sans prévenir, nous laissant sur notre faim et avec l'envie d'en savoir plus. Comme pour le premier tome, j'ai été prise dans tous ces secrets de la cour, que j'ai suivis avec beaucoup de plaisir. Séparées depuis leur « duel des robes », Rouge et Élise vivent une situation différente, mais qui peut aussi les rapprocher. Alors qu'elle ressent un goût amer après sa défaite, Élise se voit obligée d'épouser le vicomte de Peaudres. Un homme arrogant, grassouillet et qui manque cruellement d'éducation. Il se complaît beaucoup dans le fait d'avoir récupéré la femme qui lui donne tant envie, et de l'avoir enfin que pour lui. Élise, elle, est dégoûtée de cet homme et le lui montre bien. Son caractère est toujours le même, mais peu à peu, une peur noue ses entrailles quand elle se retrouve à ses côtés. Quant à Rouge, alors qu'elle se trouve dans la loge du prince suite à sa victoire, elle se fait enlevée et se réveille dans un endroit sombre, inquiétant et en compagnie d'une femme très peu aimable. Elle ne sait pas ce que cette dernière lui veut, mais va essayer de s'enfuir par tous les moyens. Et si l'un de ces moyens se trouvait plus proche qu'elle ne le pensait ? Et si une alliance se nouait alors qu'elle paraissait encore il y a quelques jours impossible ? Comme vous pouvez le constater, cette intrigue se porte sur ces deux femmes que tout oppose, mais qui pourtant ont un point commun : la liberté qui s'éloigne petit à petit. Elles gardent cependant leur morgue, et c'est ce que j'ai apprécié retrouver. Toujours aussi attachée à Rouge, j'étais triste de la voir dans une mauvaise posture et frustrée de ne pas pouvoir l'aider. Elle est quelqu'un d'attachant et aussi de très mystérieux. On ne connaît pas grand-chose d'elle, et pourtant, on arrive à la comprendre. Elle se dévoile un peu plus dans cette suite, pour mon plus grand bonheur. Cependant, il reste encore des zones d'ombre dont j'attends qu'elles soient dévoilées dans la suite (et fin?) de cette série. Quant à Elise, c'est peut-être méchant de ma part, mais je n'ai pas eu pitié d'elle, de ce qui lui arrive. Je n'ai pas réussi. Dès le premier tome, elle m'a agacée à se sentir plus belle et meilleure que les autres, et ce genre de mentalité a du mal avec moi. Cependant, sa situation change un peu la donne et elle comprend peu à peu que ses réactions ne sont pas toujours les meilleures. Elle prend sur elle, réfléchit et se rend compte qu'elle peut faire les choses bien, sans causer de torts, ou du moins, très peu. La haine qu'elle a envers le vicomte se ressent beaucoup, de ce fait, nous aussi le détestons et adorons le détester. Il apporte beaucoup de piment à l'histoire, je dois bien l'avouer. En résumé, un tome 2 et une donc une suite qui m'a beaucoup plu. J'ai adoré retrouver ces deux femmes qui se détestent pour une raison obscure, et que malgré leurs différences, plusieurs points en commun les relie. Je suis très curieuse de pouvoir lire la suite, en savoir plus sur Rouge, qui est vraiment ma préférée de cette saga. Affaire à suivre, donc ! * Je remercie Cécile et Hachette pour leur confiance ! *
EDITIONS HACHETTE - 237 PAGES - CHRISTINE FÉRET-FLEURYPour ceux qui me suivent depuis un moment, savent que j'ai adoré les deux premiers tomes. Alors quand l'attachée de presse m'a proposé ce tome 3, je n'ai pas hésité un seul instant à accepter, surtout que la fin du précédent nous laissait sur notre faim, justement. Je n'ai pas tardé à le commencer, d'ailleurs. Même si j'ai moins accroché à ce dernier (??) tome, il n'empêche que l'époque citée m'a vraiment plu.
Après avoir été enlevée et séquestrée par l'horrible vicomte de Peaudres, Rouge est mise aux enchères par celui qu'elle considérait pour un père : Claude de Chinelle. Lors de cette mise aux enchères, un mystérieux inconnu mise sur elle une énorme somme, qu'aucun roi ne peut se permettre d'enchérir. Après l'avoir achetée, il s'en va avec elle. Mais où ? Que va-t-il se passer pour elle ? Peut-elle lui faire confiance ? Va-t-il, lui aussi, la faire souffrir ? En parallèle, nous retrouvons aussi Élise, sa plus grosse rivale. Mariée à un homme riche qu'elle n'aime pas, elle est prête à tout pour s'en débarrasser, afin de recevoir tout cet argent qui lui permettra de vivre aisément jusqu'à sa propre mort. Arrogante, méchante, égocentrique et manipulatrice, elle n'est pas aimée de grand-monde, même si la haute société l'accepte, parce qu'elle est la femme d'un homme éminent. On suit alors son parcours, et on apprend à la détester de plus en plus, à voir en elle une femme tellement méchante, que c'est elle qu'on aimerait bien punir. Je suis assez mitigée sur ce tome 3, en réalité. Même si j'ai apprécié retrouver Rouge, que j'aime beaucoup, à côté, Élise m'a profondément agacée et irritée. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai eu envie de la secouer et de l'engueuler. Mais bon, après tout, comme on dit : la roue tourne. Et je ne sais pas... peut-être que je n'étais pas dans le bon état d'esprit pour autant accrocher que les précédents. L'intrigue ne m'a pas plus intriguée que cela, même si les idées en tant que telles étaient très intéressantes. Cependant, les histoires à la cour m'ont une fois de plus bien plu. J'aime de plus en plus cette époque, et les crêpages de chignon, les coups bas et les traîtrises sont tout de même plus intéressants qu'à notre époque. Et croiser de belles robes et des bals d'époque m'a toujours fait rêver, donc évidemment, je ne peux pas être insensible quand on m'en propose ! Néanmoins, la chose qui me rend assez sceptique, c'est le fait qu'on ne sait pas vraiment si c'est un dernier tome ou non. Pas que la fin soit ouverte, parce qu'on a quand même un point final, mais... il m'a manqué quelque chose, et je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus. J'avoue qu'à un certain moment, j'ai eu le cœur serré, parce que je m'attendais à une autre situation, mais c'était bien trouvé de la part de l'auteure, et surtout logique, vu l'intrigue de base ! En résumé, un tome 3 qui m'a un peu moins séduite que les précédents, même si la vie à la cour m'a bien plu. Rouge était un personnage agréable à découvrir au fil des pages, et malgré ce que je pensais au début du premier tome, je me suis beaucoup attachée à elle. Cependant, Elise mériterait une belle paire de claques, et plutôt deux fois qu'une ! Mais c'est aussi ce qui fait le charme de la série : des personnages qu'on aime détester. * Je remercie Hachette et Aurélie pour leur confiance ! *
éditions du riez - 291 pages - bérengère rousseau
presse de la cité - 352 pages - hubert de maximy |