« Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. »
Lorsque Maude Pichon s'enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : « On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. » L'Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? « Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. » Étranglée par la misère, Maude postule... |
Collection R - 416 pages - Elizabeth Ross
Rolala comme j'ai honte avec ce livre qui est dans ma PAL depuis 2013 (merci le macaron du SDL...). Je ne sais pas pourquoi il est resté autant de temps, parce qu'il me faisait très envie à chaque fois que je le voyais. Et c'est enfin chose faite, je l'ai eu et... J'ai vraiment bien aimé !
1889. Marie Pochon s'enfuit à 16 ans de sa Bretagne natale pour arriver à Paris et échapper à une vie qu'elle ne souhaite pas. Une fois sur place, elle tombe sur une annonce assez particulière... Ayant très peu d'économies et un train de vie qui ne lui plaît pas, Maud accepte ce travail...
Tout d'abord, quelle n'a pas été ma surprise dès les premières pages en voyant que Maud fuyait Poullan-sur-mer, une petite ville de mon Finistère, où j'habite juste à côté. Comment une américaine peut-elle connaître une si petit ville (et encore, ville, je suis plutôt gentille)? Elle aurait dit Quimper, ou encore Brest, j'aurais compris... Mais c'est bête, hein, mais dès lors, ce livre a pris une place particulière dans mon cœur. Moi qui aime ma Bretagne, voir qu'une Américaine en parle, va fait rudement plaisir !
Bref, passons au vrai avis quand même ! Ce livre ressemble, en quelque sorte, à un exutoire. On passe par différents sentiments lors de la lecruee: la peine, la joie, la colère mais surtout, le dégoût... Le résumé n'en dit pas beaucoup, et tant mieux, ainsi le lecteur découvre par lui-même ce qu'il renferme. Et c'en est que mieux. Moi qui ne connaissais pas cette nouvelle d'Émile Zola, je peux vous dire que cette façon de faire à l'époque m'a rendu très en colère.
Il est assez difficile de vous parler de l'intrigue en elle-même sans vous spoiler, mais je l'ai trouvée vraiment bien menée, avec une jeune fille à laquelle on s'attache assez rapidement. Bien qu'elle dérape à un moment donné, qu'elle prend un peu trop ses aises, on s'attache beaucoup à elle. Elle débarque dans une grande ville qu'elle ne connaît pas, où elle n'a aucune attache et où elle va devoir y faire son trou. Rien de facile, surtout à une époque où la femme est assez mal placée dans la société.
Mais le lecteur est vite pris au jeu avec cette histoire. Nous rencontrons des personnages hauts en couleurs et qui seront soit une attaché fondamentale pour Maud, soit tout le contraire. Chacun à son caractère et chacun connaît sa place. Ce que j'aime dans ce genre de livre qui traite de la belle époque, c'est surtout la logique des choses et la simplicité. Là où maintenant le sexe prend une grosse part dans la vie des gens, ici, à cette époque, ce qui importait avant tout, c'était de vivre, l'intégrité et l'honnêteté.
1889. Marie Pochon s'enfuit à 16 ans de sa Bretagne natale pour arriver à Paris et échapper à une vie qu'elle ne souhaite pas. Une fois sur place, elle tombe sur une annonce assez particulière... Ayant très peu d'économies et un train de vie qui ne lui plaît pas, Maud accepte ce travail...
Tout d'abord, quelle n'a pas été ma surprise dès les premières pages en voyant que Maud fuyait Poullan-sur-mer, une petite ville de mon Finistère, où j'habite juste à côté. Comment une américaine peut-elle connaître une si petit ville (et encore, ville, je suis plutôt gentille)? Elle aurait dit Quimper, ou encore Brest, j'aurais compris... Mais c'est bête, hein, mais dès lors, ce livre a pris une place particulière dans mon cœur. Moi qui aime ma Bretagne, voir qu'une Américaine en parle, va fait rudement plaisir !
Bref, passons au vrai avis quand même ! Ce livre ressemble, en quelque sorte, à un exutoire. On passe par différents sentiments lors de la lecruee: la peine, la joie, la colère mais surtout, le dégoût... Le résumé n'en dit pas beaucoup, et tant mieux, ainsi le lecteur découvre par lui-même ce qu'il renferme. Et c'en est que mieux. Moi qui ne connaissais pas cette nouvelle d'Émile Zola, je peux vous dire que cette façon de faire à l'époque m'a rendu très en colère.
Il est assez difficile de vous parler de l'intrigue en elle-même sans vous spoiler, mais je l'ai trouvée vraiment bien menée, avec une jeune fille à laquelle on s'attache assez rapidement. Bien qu'elle dérape à un moment donné, qu'elle prend un peu trop ses aises, on s'attache beaucoup à elle. Elle débarque dans une grande ville qu'elle ne connaît pas, où elle n'a aucune attache et où elle va devoir y faire son trou. Rien de facile, surtout à une époque où la femme est assez mal placée dans la société.
Mais le lecteur est vite pris au jeu avec cette histoire. Nous rencontrons des personnages hauts en couleurs et qui seront soit une attaché fondamentale pour Maud, soit tout le contraire. Chacun à son caractère et chacun connaît sa place. Ce que j'aime dans ce genre de livre qui traite de la belle époque, c'est surtout la logique des choses et la simplicité. Là où maintenant le sexe prend une grosse part dans la vie des gens, ici, à cette époque, ce qui importait avant tout, c'était de vivre, l'intégrité et l'honnêteté.
En résumé, c'est un roman qui a su me surprendre par sa qualité et par l'histoire proposée. Se dire que c'est en partie une histoire vraie, certes romancée, apporte un plus à la lecture. On se sent outré de penser que cela a bel et bien existé et que surtout c'était accepté par la société... Avec une plume bien maîtrisée, l'auteure nous embarque dans un Paris de 1889 avec plaisir...