20 juin 1791 : Marie-Thérèse, fille aînée de Louis XVI, roi de France, reçoit de sa mère Marie-Antoinette la consigne de quitter sa chambre le soir-même pour rejoindre son frère et sa gouvernante... C'est le début d'une fuite effrénée au cours de laquelle Marie-Thérèse et sa famille voyageront incognito vers la frontière. Tandis qu'ils oscillent entre mouvements de panique et flambées d'espoir, Marie-Thérèse se rappelle son enfance fastueuse à Versailles et ses premières terreurs de jeune fille de 11 ans en 1789.
Le voyage est long, rien ne s'y passe comme prévu, et l'on se prend à espérer comme l'héroïne un enchaînement moins tragique... |
Editions scrineo - 138 pages - Gwenaële Barussaud
Moi, quand on me montre un roman historique, je suis faible et je ne sais pas dire non, c’est comme ça ! Et ça c'est passé exactement comme ça avec ce court roman. J'ai été intriguée par le résumé, et la couverture est vraiment très jolie. Alors, après tout, pourquoi pas ! Et ce fut une bonne découverte, bien qu’un peu courte à mon goût.
Nous sommes en juin 1791. La révolution est de plus en plus menaçante. Marie-Thérèse, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, n'a pas encore 13 ans quand elle quitte avec sa famille le palais des Tuileries en pleine nuit. Elle ne se doute pas que ce voyage va déterminer son avenir et ce qu’elle va devenir. Le voyage est long et incertain et rien ne se déroule comme prévu.
Pour ce court roman, nous nous retrouvons dans la tête d'une petite fille de 13 ans, qui malgré son âge, comprend que ce voyage n'est pas une promenade de santé. Que tout ne risque pas de se passer comme avant, et que la révolution n'y est pas étrangère. Mais malgré tout, elle va garder en elle tout ce qu’elle pense et ressent. Elle ne veut pas inquiéter encore plus ses parents sur tout ce qu’elle entend pendant leurs arrêts. Parce qu’au fond d'elle, elle espère que tout va finir par s’arranger.
Malgré son âge et la condition dans laquelle elle se retrouve, j'ai trouvé qu’elle était forte. Certes, c'est une enfant, et les enfants n'ont pas à vivre tout ce qu’elle a vécu, mais elle fait avec ce que la vie lui offre. Au fil de ce voyage, elle va découvrir la liberté, ce que c’est de ne pas être enfermée dans une cage dorée, de ne pas se conformer aux exigences de son rang. Elle va grandir bien plus vite qu’il ne le faudrait, mais cela va aussi l'aider à comprendre ce qui est le plus important et lui permettre de mettre de côte les choses les plus futiles. Finies les belles robes, les belles parures. Finis les grands dîners que ses parents organisaient souvent. À présent, ils sont tous à la même enseigne.
Mais en dehors du fait d’être dans sa tête, nous avons aussi une vision nouvelle concernant sa mère. Marie-Antoinette n’était la reine aimée de tous. Mais être dans son intimité, permet de la voir d'une autre façon. Il est vrai que j’avais l'impression de violer son intimité, mais l'auteure apportait des explications tout en finesse et simplicité. On apprend à l'aimer et à s’attacher à elle, bien qu'elle ne soit pas le personnage principal. L'auteure nous dévoile des facettes d'elle inconnues (du moins pour ma part), et cela adoucit quelque peu l'ambiance du roman. On sent qu’elle voue un amour inconditionnel à ses enfants et son mari. Qu’elle veut protéger envers et contre tout les premiers et qu’elle soutient ouvertement le second dans tous les choix qu’il doit faire.
Même si on se doute de la tournure que va prendre la fin, que c'est une histoire vraie et que l'histoire n'est pas modifiable, on a tout de même ce petit espoir que tout s'arrange. Notre cœur de lecteur veut que tout aille mieux, même si on sait que ça n’arrivera pas. Mais ce que j’ai apprécié, c'est que l’auteure n’aille pas dans l’horreur, que certes, elle dise ce qui s'est réellement passé, mais qu’elle ne donne pas des exemples macabres.
Nous sommes en juin 1791. La révolution est de plus en plus menaçante. Marie-Thérèse, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, n'a pas encore 13 ans quand elle quitte avec sa famille le palais des Tuileries en pleine nuit. Elle ne se doute pas que ce voyage va déterminer son avenir et ce qu’elle va devenir. Le voyage est long et incertain et rien ne se déroule comme prévu.
Pour ce court roman, nous nous retrouvons dans la tête d'une petite fille de 13 ans, qui malgré son âge, comprend que ce voyage n'est pas une promenade de santé. Que tout ne risque pas de se passer comme avant, et que la révolution n'y est pas étrangère. Mais malgré tout, elle va garder en elle tout ce qu’elle pense et ressent. Elle ne veut pas inquiéter encore plus ses parents sur tout ce qu’elle entend pendant leurs arrêts. Parce qu’au fond d'elle, elle espère que tout va finir par s’arranger.
Malgré son âge et la condition dans laquelle elle se retrouve, j'ai trouvé qu’elle était forte. Certes, c'est une enfant, et les enfants n'ont pas à vivre tout ce qu’elle a vécu, mais elle fait avec ce que la vie lui offre. Au fil de ce voyage, elle va découvrir la liberté, ce que c’est de ne pas être enfermée dans une cage dorée, de ne pas se conformer aux exigences de son rang. Elle va grandir bien plus vite qu’il ne le faudrait, mais cela va aussi l'aider à comprendre ce qui est le plus important et lui permettre de mettre de côte les choses les plus futiles. Finies les belles robes, les belles parures. Finis les grands dîners que ses parents organisaient souvent. À présent, ils sont tous à la même enseigne.
Mais en dehors du fait d’être dans sa tête, nous avons aussi une vision nouvelle concernant sa mère. Marie-Antoinette n’était la reine aimée de tous. Mais être dans son intimité, permet de la voir d'une autre façon. Il est vrai que j’avais l'impression de violer son intimité, mais l'auteure apportait des explications tout en finesse et simplicité. On apprend à l'aimer et à s’attacher à elle, bien qu'elle ne soit pas le personnage principal. L'auteure nous dévoile des facettes d'elle inconnues (du moins pour ma part), et cela adoucit quelque peu l'ambiance du roman. On sent qu’elle voue un amour inconditionnel à ses enfants et son mari. Qu’elle veut protéger envers et contre tout les premiers et qu’elle soutient ouvertement le second dans tous les choix qu’il doit faire.
Même si on se doute de la tournure que va prendre la fin, que c'est une histoire vraie et que l'histoire n'est pas modifiable, on a tout de même ce petit espoir que tout s'arrange. Notre cœur de lecteur veut que tout aille mieux, même si on sait que ça n’arrivera pas. Mais ce que j’ai apprécié, c'est que l’auteure n’aille pas dans l’horreur, que certes, elle dise ce qui s'est réellement passé, mais qu’elle ne donne pas des exemples macabres.
En résumé, ce court roman d’histoire était une bonne parenthèse dans mes lectures et malgré tout, fait en quelque sorte du bien au moral. Marie-Thérèse est une jeune fille très attachante, elle grandit certes trop vite, mais cela lui évite d'entrer dans des futilités inutiles. Elle prend vite conscience de la vraie vie et découvre un monde cruel, loin de la vie qu’elle mentait dans ce château où elle avait tout ce qu’elle voulait. Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, je pense que ce court roman pourrait vraiment vous intéresser. Ou bien pour des enfants qui commencent à étudier l'histoire de France. C'est un livre qui peut être mis entre toutes les mains et qui doit être lu par beaucoup et mis en avant.