Dans une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque – la nox –, les hommes sont contraints de pédaler ou de marcher sans cesse pour produire leur lumière. Comme l’espérance de vie y est courte, la loi impose aux adolescents de se marier et d’avoir un enfant dès l’âge de dix-sept ans. Lucen a peur de perdre celle qu’il aime, la rebelle Firmie, qui refuse de se plier à la règle. Il sent aussi ses meilleurs amis s’éloigner de lui. L’un d’eux, Gerges, s’apprête à rejoindre la milice qui terrorise les habitants, un autre, Maurce, un groupe hors-la-loi. C’est l’heure pour Lucen de faire des choix qui détermineront toute son existence. Au même moment, dans des territoires épargnés par la nox, la jeune Ludmilla ne se résigne pas au départ forcé de Martha, la gouvernante qui l’a élevée, injustement renvoyée par son père. Elle décide de tout tenter pour la retrouver.
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pocket jeunesse - 586 pages - michael grant
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nathan - 436 pages - veronica roth
Ce livre je l'ai dans ma PAL depuis décembre 2012. Je le voulais, mais sans plus. Je voulais le lire, mais sans plus. J'entendais beaucoup de bien dessus mais pourtant j'ai tardé à le lire. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Peut-être par peur d'être déçue. C'est quand ma partenaire et amie Karolyn m'a dit qu'elle l'avait aussi dans sa PAL qu'on s'est décidées à le sortir et à en faire une lecture commune. Et honnêtement, je ne regrette pas !
Tris vit dans un monde post-acpocalyptique où la société est divisée en cinq factions : les Altruistes, les Sincères, les Audacieux, les Érudits et les Fraternels. Elle fait partie de la caste des Altruistes : interdiction de parler sans l'accord des parents, de se regarder trop longuement dans un miroir, de dire ce que l'on pense. Autant dire qu'elle est dans la faction qui interdit le plus de choses. Mais elle ne le remarque pas, car elle y est depuis sa naissance, et pour elle c'est une évidence. Tous les jeunes à 16 ans passent un test pour enfin choisir quelle voie ils veulent. Pour Tris, son chemin est déjà tracé : suivre la voie de ses parents et être Altruiste. Pourtant, son test ne va être aussi concluant qu'elle le souhaitait et elle va donc se retrouver Divergent et être en danger. Car être Divergent dans ce monde, c'est être une tare. Et les tares, il faut les éliminer. Elle va pourtant devoir faire un choix de faction, car personne ne doit être au courant de ces résultats. Contre tout attente, elle ne choisira pas les Altruistes mais un autre groupe. Lequel ? Non, je ne vous le dirais pas, cela gâcherait la surprise. À partir du moment où un jeune choisit un autre camp que le sien, il est considéré comme un traître. Une trahison envers sa famille et ceux de sa faction. Ses parents le renie, ses amis, collègues, voisins font comme s'il n'existait plus. C'est ce qu'il va se passer pour Tris. Lors de son choix, elle verra le regard de son père qui se sent trahi et humilié. Il y a juste sa mère qui la réconforte un peu lorsqu'elle voit son sourire. Et c'est ainsi qu'elle fait la rencontre de Four (oui, Four parce que Quatre, j'aime pas ><). Ce jeune homme est mystérieux et presque impossible à attraper et comprendre. Pourtant, au fil du roman, un lien va se créer entre eux et on verra qu'avec le temps, Four cache quelque chose et souhaite aider Tris lors de son initiation. Initiation qui dure un mois durant lequel chaque jeune choisi dans cette faction devra passer des tests : combat, peur. Chacun d'eux permettra de décider de leur sort et de les classer suivant leur facilité à passer les tests. Durant ce mois dur et éprouvant, Tris fera la rencontre de plusieurs personnes : Christina, Al, Will, Four qui constitueront des personnes en qui elle apprendra à avoir confiance. Viendront ensuite Peter, Drew et Molly, en qui elle se méfiera dès leur première rencontre. Peter est de ceux que l'on peut qualifier aisément de mauvais joueur. Il aime être le meilleur en tout et lorsqu'il n'arrivera pas premier dans tous les tests, il tentera par tous les moyens de dérober la première place. L'auteure a une plume très agréable. J'ai adoré les moments où elle hache les phrases, où elles sont courtes. De plus, écrire son récit au présent apport plus de poids, plus de réalisme à l'histoire. J'ai été touchée, émue, énervée, déçue pendant ma lecture, et c'est ça que je recherche principalement lorsque je lis. Elle a décortiqué ses personnages à tel point que parfois on doute d'eux. On se demande si on peut leur faire confiance, si vraiment ils méritent d'être aimés ou au contraire, détestés. J'ai été surprise à plusieurs reprises. Des chutes auxquelles je ne m'attendais pas, des révélations difficiles à croire mais qui pourtant sont bien « réelles ». Et j'en arrive à parler de la fin... Cette fin qui m'a secouée, déboussolée. Je n'ai pas pleuré depuis le début et il a fallu que les derniers chapitres soient remplis d'émotions encore plus fortes que tous le long du récit pour que j'essaye de lutter contre les larmes. On pense que tout va s'arranger, que Tris va aller mieux, mais en fait non. Elle souffre et pas qu'un peu ! Je ne m'attendais pas à une chute pareille ! Ce n'est pas non plus un gros cliffhanger, mais quelque chose dans le tome 2 se prépare, qui donne justement envie de l'ouvrir dans la foulée et de savoir quoi.
En résumé, un tome 1 que j'ai beaucoup apprécié, même si ce n'est pas un coup de cœur (je deviens difficile, je crois lol). Je salue la facilité qu'a eu l'auteure à 17 ans pour écrire de cette manière, de créer un univers aussi riche et réussir surtout à nous transporter dans son monde. Je suis admirative devant son talent ! J'ai trouvé que chaque personnage avait sa place dans l'histoire, qu'il apportait un plus à chaque fois qu'on le voyait, à chaque parole échangée. Ils ont tous eu une vie difficile sous bien des points, ils ont tous quelque chose à se reprocher et j'ai aimé ce côté secret et le fait que tout n'ait pas été révélé dans ce premier opus. Je suis vraiment pressée de lire le tome 2 et j'espère pouvoir l'acquérir très vite ! L'auteure profite aussi de ce roman pour nous parler de sujets bien réels : l'amitié, la trahison, le mépris, les coups bas.
NATHAN - 463 PAGES - VERONICA ROTH
Ayant adoré le tome 1, il paraissait logique que je lirai le deux. En plus, le film étant sorti il y a peu, c'était l'occasion de replonger dedans en ayant eu un rappel avec ledit film.
Nous retrouvons donc Tris, après l'attaque des Érudits contre les Altruistes. Les factions n'existent plus et grâce à Tris et Quatre (Tobias de son vrai nom), beaucoup de gens ont pu être sauvés du massacre. Cependant, Tris n'est plus comme avant. Elle a tué son ami Will et s'en veut énormément. Même si elle était obligée de le faire, elle regrette et aimerait revenir en arrière. Elle se renferme peu à peu sur elle-même, et la combattante qu'on a connu dans le tome 1 est effacée pour retrouver une personne chétive, ayant peur de tenir une arme dans sa main. Tobias essaye bien de l'aider, mais même avec ça, Tris ne veut pas se confier. Au cours de ce tome, nous apprenons plusieurs choses qui ne sont pas forcément en la faveur des Divergents et de leurs amis, qui se voient être en perpétuel danger. Même si l'ambiance de ce tome 2 est plus confinée et noire, niveau action, le tome 1 était pour moi plus rempli. Cependant, même si j'ai moins bien accroché avec ce second tome, l'auteure a réussi à me surprendre à plusieurs reprises. Des personnages qu'on n'appréciait pas et dont on se méfiait dans le 1, se trouvent être de bons alliés dans ce qui se trame derrière leur dos. Au contraire, ceux en qui on avait confiance trahissent leurs valeurs pour se vouer à une cause qu'ils croient gagnante. En fait, ce qui m'a assez déçue dans ce livre, c'est Tris. Je pensais retrouver une fille forte, prête à se battre, bien qu'elle ait perdu des êtres chers à son cœur. Que justement, ces pertes la rendraient plus forte, qu'elle se battrait et défendrait ses honneurs. Au lieu de cela, elle se ratatine, n'ose pas aller au devant des soucis, et quand elle le fait, ce n'est pas forcément la meilleure idée qu'elle ait eu de sa vie. Le personnage qui m'a le plus touchée dans ce tome 2 est Tobias. Au contraire de Tris et malgré la véritable identité qui tombe, il reste lui-même et défend ses qualités et ses priorités. Même s'il se fait refouler par Tris à plusieurs reprises et que leur relation se crée à présent sur un gouffre qui se forme peu à peu, il ne perd pas espoir et essaye par tous les moyens de la récupérer mais surtout de faire renaître l'ancienne Tris, celle dont il est tombé amoureux. La fin est très prenante, et je n'ai pas réussi à décrocher avant le dernier mot. Mais voilà, ce fameux dernier mot m'a laissé un goût d'inachevé et presque amer dans la bouche... Lorsque j'ai terminé ma lecture, ma réaction a été « quoi, c'est tout ? Ça se termine comme ça ? ». Je m'attendais à une fin un peu plus phénoménale, qui pousse indubitablement à poursuivre dans la foulée avec le tome 3, Mais non, moi cette fin ne m'a pas donné envie d'en savoir plus, j'en suis même un peu déçue. Même si les retournements de situation étaient présents, j'ai trouvé que l'auteure avait été trop vite.
En conclusion, un tome qui me paraissait prometteur, qui l'aurait été si Tris n'avait pas autant changé. De battante et persévérante, elle est passée à faible, renfermée sur elle-même et ne désirant aucune aide de ses amis. Heureusement que Tobias était là pour remonter le niveau, mais dommage que ce ne soit pas son point de vue qui ait été à l'honneur. À la lecture de cette chronique, on peut peut-être sentir que je suis énervée quant au déroulement de ce tome, mais non, je suis plutôt frustrée et déçue. Pas énervée. Heureusement aussi que les retournements de situation étaient bien présents, permettant de garder un rythme au livre, nous poussant à aller plus loin. Une fin loin à laquelle je m'imaginais, et presque bâclée, pour passer à la suite. Elle ne me donne pas envie de lire la fin de la saga dans la foulée, ce qui est dommage. Malgré tout je le ferai, parce que j'adore l'univers crée par l'auteure.
NATHAN - 461 PAGES - VERONICA ROTH
En lecture commune avec Plumes de rêve
Lorsque j'ai ouvert ce livre, il faut bien avouer que je ne partais pas hyper positive, étant donné que pour moi le tome 2 avait presque été une déception. Et justement, je crois que c'est le fait de n'en attendre pas grand-chose qui m'a fait apprécier ce dernier opus de cette saga !
Nous retrouvons Tris et compagnie juste après l'annonce Édith Prior. Voulant faire entendre sa voix par tous, Tris et ses amis en ont payé les conséquences et se voient être enfermés pour êtres ensuite jugés coupables ou non par la mère de Tobias. Mais la nouvelle phase des factions de leur plaît pas et ils décident de s'enfuir, de partir de cette ville où ils ont toujours vécu. Que vont-ils trouver à l'extérieur ? Une nouvelle vie calme ou bien encore des soucis qu'ils devront surmonter ? La petite nouveauté de ce tome est les différents points de vue : Tris et Tobias. J'ai trouvé cela très intéressant et intelligent de la part de l'auteure. Ainsi, nous pouvons encore plus apprendre à connaître Tobias mais surtout ce qu'il ressent vis à vis de situations qui peuvent le dépasser. J'ai trouvé ses sentiments bien plus forts que Tris et donc je me suis bien plus attachée à lui durant ma lecture. Cependant, et j'en suis contente, j'ai retrouvé la Tris que l'on a connu dans le premier tome : combattante, déterminée, amoureuse, têtue. Ça m'a fait vraiment plaisir de la retrouver ainsi, car dans le tome 2, je l'avais trouvée très effacée, et le contraire de ce qu'on avait connu d'elle. Ici, elle est prête à faire éclater les vérités, et quelles vérités ! Car oui, on a enfin nos réponses à nos questions, et encore de nouvelles qui arrivent. Les castes et les divergents ne sont pas ce que l'on pense et surtout, surtout tout ça n'est pas aussi simple qu'on ne le croit. L'univers est bien plus complexe que ce qu'on a pu apercevoir dans les précédents tomes, et j'avoue avoir été surprise par bien des moments. Ce qui a ouvertement permis à cette saga de remonter dans mon estime, il est clair. Dans ce tome-ci, l'action est présente, et pour la saupoudrer d'horreur et de tristesse, l'auteure n'a pas hésité à tuer des personnages aussi soudainement qu'une étoile filante passant dans le ciel. On ne s'y attend vraiment pas et c'est qui rend le récit encore bien plus intriguant, incisif et addictif. Quant à la fin, bien que je la connaissais pour l'avoir demandée (oui, je sais, c'est pas bien!), cela ne m'a pas du tout empêchée de pleurer, bien au contraire ! Je l'ai trouvée bien faite même si... je ne sais pas, c'est pour moi un peu soudain, même si en réalité, ça ne l'est pas. Oui, je suis un peu compliquée et je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m'a dérangée exactement ! Cependant, après cet événement, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer jusque la dernière page, tant l'ambiance était lourde et on sentait les personnages complètement démunis, bien qu'ils remontent peu à peu la pente. Et contrairement à beaucoup, j'applaudis l'auteure pour avoir osé le faire et je pense qu c'était l'une des fins les plus logiques à arriver. D'ailleurs, même si l'on ne m'avait pas donné la fin, il y avait un gros indice tout le long du récit qui nous indiquait ce final. Je n'en dirais pas plus, sinon ça spoile trop.
En résumé, une saga que je recommande chaudement pour son intrigue, ses secrets, son univers qui paraît simple mais qui au dernier tome nous montre que ce n'est qu'une apparence. L'auteure a su m'embarquer du début à la fin, bien que le tome 2 soit un peu en dessous de la moyenne. Des personnages forts et déterminés font de cette série quelque chose d'intrigant et d'addictif. Plus les tomes défilent, plus l'action et le suspense montent crescendo. Pour moi, ce tome 3 est un beau final et la fin me plaît beaucoup, bien que j'aie pleuré !
auto-édition - 368 pages - helka winter
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Pourtant, les Anciens ignorent ses avertissements. Pire, pour la faire taire, ils s’en prennent à l’un de ses amis. Trèfle n’y tient plus. Elle prend sa défense. Mais en se dénonçant pour un crime que personne n’a commis, elle est bannie avec Del. Cet exil vaut une condamnation à mort. Malgré cela, Del va lui apprendre que les mensonges des Anciens vont encore plus loin que ce qu’elle croyait, et que l’espoir brille peut-être au bout du tunnel…
Hachette black moon - 314 pages - ann aguirreCe livre n'est pas un coup de cœur comme tout le monde mais j'ai adoré l'histoire et l'intrigue qu'il renfermait. J'ai trouvé très orignal le fait que des gens soient « enfermés » dans un monde du dessous et qu'ils soient si ignorants de la vraie vie. Je me suis aussi de suite attachée à Trèfle, ce qui m'a beaucoup aidée pour poursuivre ma lecture. Je ne regrette donc pas mon achat et je sais d'ors et déjà que je vais acheter le tome 2 dès sa sortie car je suis curieuse de savoir la suite des aventures de Trèfle et Del !
Ce roman est découpé en deux parties, la première se situant dans le monde du dessous et la seconde dans le monde du dessus. Trèfle habite dans le monde du dessous gouverné par les aînés. Elle vit dans une enclave, nommé le collège. Elle vit avec d'autres personnes ayant un grade différent : mômes (donc novices), chasseurs/chasseuses, géniteur/génitrice etc. Chacun a un nom propre après avoir passé son baptême. C'est ce qui se passe pour Trèfle dès le premier chapitre. Elle va enfin avoir son baptême, un nom et pouvoir faire le métier qu'elle a toujours voulu : chasseuse. C'est sa vocation et le le sait. Les gens baptisés ont tous des noms assez bizarres mais qui m'ont plu et sortant de l'ordinaire : Œillet, Sable, Bannière, Trèfle etc. Alors qu'elle va commencer sa première journée en tant que chasseuse, elle va faire la rencontre de son partenaire, Del. Autant dire que cette première vision n'est pas la bonne. Il est froid, distant et sarcastique. Il ne croit pas en les capacités de Trèfle, bien que Soie, la femme s'occupant du groupe des chasseurs, lui ait dit le contraire. Ces derniers ont une mission : vagabonder chaque jour dans les tunnels de l'enclave afin de tuer les monstres qui y vivent et qui s'approchent dangereusement de leur lieu d'habitation. C'est justement une de ces journées de patrouille qui va tout faire basculer. Une événement va venir chambouler le cœur des choses et Trèfle, pensant être à l'abri avec les paroles réconfortantes des aînés, va se rendre compte par elle-même, et avec l'aide de Del, qu'elle se fourvoie depuis des années. Puis, viendra l'exil. À cause d'une erreur, Trèfle se verra exclue de son camp et Del la suivra, pour lui porter main forte. Pour sauver leur peau, les deux amis vont devoir remonter à la surface. J'ai aimé cette immersion dans le nouveau monde vu du côté de Trèfle. Elle est tellement ignorante à ce sujet que c'en devient attendrissant quand elle répète les noms que cite Del. Évidemment, Del connaît ce monde. Pourquoi ? Haha je ne vous le dirais pas tout simplement parce que c'est expliqué au fur et à mesure de l'histoire. J'ai aimé ce personnage parce qu'en plus d'être attachant il est mystérieux et très fidèle à Trèfle. Il ne la laisse pas tomber dès qu'il y a un souci, au contraire, il est là pour la soutenir et l'aider. Quant à Trèfle, elle est certes déçue d'avoir quitter son monde mais elle est autant ignorante que curieuse d'en apprendre plus sur le monde du dessus qui lui paraît vaste face aux sous-sols. Je la trouve très prudente, forte et attachante. Elle a un cœur et prend soin de ceux qu'elle aime au détriment de sa propre vie. Je me suis attachée à elle dès le premier chapitre et j'ai vraiment hâte de savoir ce qui va lui arriver par la suite. Au cours de leur périple, il feront des rencontres, bonnes ou mauvaises, mais qui dans tous les cas leur serviront par la suite. Je n'arrive pas encore à trop savoir ce que sont réellement ces monstres, mais je suppose que l'on en apprendra plus lors de la suite. Autant la partie une était bourrée d'action et on pensait que Del et Trèfle n'auraient jamais de moments de répit, autant la seconde partie est plus calme et plus en mode « expédition du nouveau monde ». Pour la fin, je l'ai aimée mais je m'attendais à ce qu'elle laisse un peu plus de suspense, ce qui m'a un peu déçue, je dois dire. J'aime bien être aux aboies et me dire « mince, qu'est-ce qu'il va leur arriver ? Vivement la suite ! ». Mais là, c'est presque comme si tout se finissait bien alors que non, on sait qu'un nouvel événement va se produire. Mais lequel ? Une chose qui m'a vraiment très surprise ! Le nom de la ville que donne Trèfle à la fin ! J'avais les yeux ronds tellement je ne m'y attendais pas ! En résumé, un premier tome très prenant avec de l'action, des secrets, des règles, un bourrage de crâne, des mensonges pour la première partie et des moments de répit, des rencontres, des vérités, des endroits dévastés pour la seconde partie. Des personnages attachants, droits et fidèles. Une intrigue très intéressante et dont j'ai hâte de poursuivre. Mais une fin un peu décevante, du fait que tout se termine presque bien sans réel suspense au bout. Malgré cette fin, je conseille cette lecture à qui aime bien les monstres ! Des questions restent en suspens et j'ai hâte d'avoir le fin mot de l'histoire !
HACHETTE BLACK MOON - 351 PAGES - ANN AGUIRREJ'avais adoré le tome 1 et l'univers qu'avait créé Ann Aguirre. Bien que ce soit de la dystopie et que ce genre soit de plus en plus répandu, ce tome 1 avait su me faire vibrer, rêver, crier et l'adrénaline m'avait emportée. J'étais donc vraiment pressée de lire ce tome 2 et de savoir comment Del, Trèfle, Tegan et Bandit vont et s'en sortent.
Nous retrouvons donc nos quatre amis deux après leur terrible aventure en dehors de l'enclave. Maintenant, ils vivent à Salvation, une ville retirée et protégée par un grand mur. Là-bas, les Monstres n'osent pas attaquer et les gens vivent à l'abri des attaques et même insouciants de ce qui se passe à l'extérieur. Tegan, après sa blessure à la cuisse, à été recueillie par le Doc Tuttle, qui prend soin d'elle, comme si c'était sa fille. Il lui apprendra plein de choses et elle n'aspire qu'à une chose : réussir à s'intégrer à cette nouvelle vie qui lui tend les bras. Pour Del, lui vit chez un homme qu'on voit très peu et que l'on n'arrive pas à apprécier, surtout avec le temps. Il lui donne toutes les tâches ingrates à faire et ne le remercie jamais. Quant à Bandit, lui aussi essaye de s'intégrer en allant à l'école, en participant aux tâches etc. Pour Trèfle, la vie est bien différente. Elle, c'est une chasseuse, elle a ça dans le sang. Elle a été recueillie par un vieux couple, Mr et Mme Oaks. Ils l'élèvent comme leur propre fille, lui donne tout ce qu'elle demande et cela la dérange. N'ayant pas eu l'habitude d'être traitée ainsi, Trèfle ne sait pas vraiment comment réagir. En dehors de cette maison, elle est très mal intégrée : elle n'aime pas l'école, son professeur la fait passer pour une moins que rien, ses camarades de cours se moquent d'elle, les femmes du village la regardent méchamment. Bref, autant dire qu'elle se sent exclue et elle a mal. Et nous aussi. Car l'auteur sait décrire parfaitement les sentiments que ressent la pauvre Trèfle et du coup, on a l'impression de vivre ce qu'elle vit, et ce n'est pas forcément plaisant. En plus de tout cela, Del ne lui adresse plus la parole et s'éloigne de plus en plus d'elle. Ce qui la fait souffrir, car elle se rend compte avec cet éloignement qu'il lui manque et qu'elle n'est rien sans lui. Si cette première partie est intéressante dans le sens où l'on voit comment ont évolué les personnages, pour moi elle était trop... lente. Je pensais qu'avec la fin du tome 1, il y aurait eu plus d'action. Mais qu'à cela ne tienne ! La seconde partie m'a énormément plu à partir du moment où nos quatre amis se retrouvent et dont vont dehors pour protéger le village ! Car oui, les Monstres sont de retour, mais pas que ! Ils sont beaucoup plus intelligents que ceux qu'ils ont déjà combattu par le passé et plus réfléchis. Ils prennent le temps de jauger leurs adversaires avant d'attaquer. Et c'est en cela que ce tome 2 est prenant. Il est prenant, addictif, intéressant, poignant et rempli de doutes, de questions, de demi-réponses. Bref, pour moi, ce tome 2 est bien meilleur que le 1. Ici, Anne Aguirre décrit avec encore plus de poigne ce que ressentent les personnages et surtout Trèfle. Car c'est elle qu'on suit. Sa vie, ses questions, ses choix, ses batailles, son caractère. Dans ce tome 2, elle est toujours aussi ignorante sur certaines choses et c'est encore cet aspect-là qui m'a convaincue de l'aimer et de l'apprécier tel qu'elle nous est présenté. Car des fois, sur des choses simples telles que les anniversaires, elle se pose des questions, se demande quelle est l'utilité de fêter tous les ans un anniversaire et j'ai trouvé ça tellement attendrissant que j'ai encore plus aimé sa personnalité. Car malgré le fait qu'elle soit aussi ignorante de la vie à l'extérieur, elle souhaite en apprendre le plus possible et ne se démonte pas quand elle ne comprend toujours pas un fait. Elle va jusqu'au bout des choses et c'est là qu'on voit que sa personnalité est forte. Bien sûr, à certains moments elle souffre, elle a mal, mais elle ne se plaint pas. En résumé, un tome 2 encore plus puissant où les sentiments sont bien présents et exacerbés au point que l'on a l'impression de faire partie du livre, de vivre avec eux, de combattre avec eux, de souffrir avec eux. Un presque coup de cœur pour moi, car si le début paraissait long de mon côté, la seconde partie à su complètement m'emporter dans le récit, au point que les 250 dernières pages (oui, OK, presque tout le roman!) ont été dévorées en moins d'une journée ! Donc, pour ceux qui ont lu le tome 1 et hésitent à se procurer le 2 (de toute façon, je ne sais pas pourquoi une personne ayant lu le 1 hésiterait à acheter la suite), jetez-vous dessus ! Parce que, honnêtement, le tome 3 promet des aventures encore plus énormes que celles vécues dans les deux premiers opus !
HACHETTE BLACK MOON - 378 PAGES - ANN AGUIRREPar quoi commencer cette chronique ? Ou plutôt comment vous parler d'un coup de cœur pour cette magnifique série ? Oui, en lisant ce dernier tome, je savais que l'auteure allait nous offrir quelque chose de beau avec enfin toutes les réponses que l'on attendait. Mais après avoir lu l'épilogue, je ne pensais pas avoir une boule dans la gorge et les larmes aux yeux en refermant le livre. Car oui, cette fin est belle, au-delà de mes espérances, mais quitter cet univers est plus difficile que je ne le pensais. Je me suis beaucoup trop attachée à ces personnages pour les oublier avec une nouvelle lecture. Ça peut paraître bête, mais moi-même je ne pensais pas aimer autant une saga à tel point qu'un tome 4 ne me dérangerait pas du tout !
Depuis le tome 2, Salvation est assiégée. Del, Trèfle, Tegan et Bandit s'en sont échappés de justesse. Ils ont dû quitter leurs familles adoptives pour, une nouvelle fois, sauver le monde et tuer une bonne fois pour toutes ces Monstres qui ne cessent de massacrer chaque humain qu'ils croisent. Tout serait plus facile si ces dits Monstres ne devenaient pas de plus en plus intelligents. Car voilà, tout comme les humains, ils commencent à bâtir des stratégies, à parler entre eux et attendre que les humains viennent à eux. Nos quatre amis arrivent donc dans une nouvelle cité où ils espèrent que leurs habitants les suivront et mèneront une guerre en leur compagnie afin d'être sauvés. Évidemment, rien ne sera facile, et la confiance qu'il ont su avoir à Salvation, sera de nouveau mise en péril dans cette nouvelle ville. Que vous dire de plus pour éviter de spoiler ? Je ne vois pas grand chose à part que l'ennemi devient plus intelligent à chaque jour qui passe ; que les morts sont aussi de plus en plus présents ; que l'action de ce tome 3 est insoutenable ; que le suspense d'avoir nos réponses est présent tout le long ; que l'auteure nous offre une fin tellement méritée depuis le tome 1. Oui, je peux le dire, même si ce tome-ci n'est pas un coup de cœur, même si je l'ai dévoré en un peu plus d'une journée, cette saga restera dans ma mémoire encore un long moment. Et je crois que ce sera l'une des rares que je relirai dès que j'en aurais l'occasion pour ne pas oublier pourquoi je l'ai tant appréciée. Dans ce tome 3, j'ai adoré retrouver le caractère fort de Trèfle. Même si elle se met à douter à plusieurs reprises, elle reste conquérante et prête à tout pour vaincre et faire renaître la paix dans son pays. L'amour qu'elle porte à Del est de plus en plus fort, bien que ce dernier souffre encore de sa captivité au sein des monstres. Il se ne laisse plus approcher, toucher. Il n'y a que Trèfle qui peut le soigner lorsqu'il est blessée, et encore, en faisant très vite. Bandit, quant à lui, devient de plus en plus attachant. Autant dans le tome 1 il était insupportable et on voulait le voir mourir, autant là il devient humain et veut se faire pardonner pour les crimes qu'il a commis. Quant à Tegan, j'ai adoré voir son évolution. D'une fille timide qui n'ose pas l'ouvrir quand quelque chose la dérange, on la retrouve fière, forte, prête à aider les gens et vivre de sa passion : la médecine. Elle est d'ailleurs bien plus intelligente qu'on ne peut le croire. Venons-en à la fin. Très bien menée, intéressante, étonnante, dosée parfaitement. Des retournements de situations très bien amenés. Bref, une fin parfaite qui colle tellement bien à un résumé de fin. On sent qu'après cette fin, aucune suite n'est possible ou alors.. non, même pas. Même si je veux un tome 4, cette fin est ce qu'on pouvait espérer de mieux pour refermer ce roman avec soulagement mais tristesse. L'auteure nous envoie une dose de sentiments tellement forts qu'il est difficile de ne pas avoir les larmes aux yeux, le sourire aux lèvres et la boule au ventre. Oui, tout ça à la fois. Certes, c'est contradictoire, totalement, mais... c'est exactement ce qu'on ressent. Elle amène quelque chose de nouveau sans qu'on le sente venir et fait passer des messages tellement forts et vrais qu'on en reste touchés. En résumé, un tome 3 qui clôt parfaitement cette série qui vous tient en haleine tout le long des trois tomes. Les actions et le suspense sont présent tout le temps, à tel point qu'on a pas le temps de souffler, nous lecteurs. Chaque fin de chapitre amène à vouloir poursuivre la lecture, à passer la journée dessus et le terminer en un seul coup. Si vous souhaitez une belle dystopie où tout vous tient en haleine, où tout est calculé au mot près, où toutes les actions et tous les chamboulements arrivent comme un cheveu sur la soupe mais qui collent tellement bien au récit et à l'instant présent, alors jetez-vous sur Enclave, vous ne serez pas déçus. Dans ce dernier tome, Ann Aguirre ne fait rien dans les sentiments, et autant j'ai détesté ce moments où elle ose le faire, autant j'ai aussi adoré. Elle a sa façon de décrire qui nous touche et nous fait monter les larmes aux yeux. Oui, un gros coup de cœur pour cette saga !
Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d’ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d’œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal.
Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki… Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki va devoir être sacrifié. collection r - 431 pages - Alaya Dawn Jonhson
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Castelmore - 574 pages - lia habelNew Victoria... Avant de savoir de quoi ça parlait, j'avais complètement flashé sur la couverture. Je savais à partir de cet instant que je voulais ce livre, mais je me suis retenue pendant des semaines (j'étais forte xD), puis le salon du livre est arrivé et... j'ai craqué !
Bien que la couleur rose et le cimetière ne soient pas deux choses qui s'unissent, j'ai trouvé que le lien qui était créé était vraiment bien fait. On sait tout de suite que l'on entre dans un domaine bien plus compliqué que ce que l'on a pu croiser auparavant. Ayant lu juste avant ce tome la saga des anges déchus de Becca Fitzpatrick, j'ai souri en voyant que les deux personnages principaux portaient le même prénom (donc Nora) et que leurs pères respectifs étaient mort un an auparavant. Bon, clairement c'est une coïncidence, hein je ne traite personne d'avoir plagié, mais j'ai trouvé cela amusant. Si j'avais mis plus d'espace entre ces deux lectures, je n'y aurais même pas fait attention, je pense. Passons à l'histoire. Nous suivons Nora, une jeune fille de dix-sept ans si je me souviens bien, ayant perdu son père, l'illustre docteur Dearly, un an plus tôt. Elle se remet difficilement de sa mort car elle était très proche de lui. Depuis la mort de ce dernier, elle vit en compagnie de sa tante qui est insupportable, il faut le dire. Avec elle, il faut se plier aux règles, ce que Nora déteste par-dessus tout. Elle aime vivre sa vie comme elle l'entend et non pas qu'on la lui dicte. Sa meilleure amie, Pamela, avec qui elle partage tout, prend une grande place dans sa vie et dans l'histoire en général. Au début, j'étais assez surprise et déroutée de voir autant de points de vue. Je savais qu'il y en avait au moins deux (Bram et Nora) mais je ne m'attendais pas à en avoir plus. J'avoue avoir été perdue à certains moment lorsque l'on passait d'un PDV à un autre. Je venais à me demander qui parlait exactement car les « je » me perturbait. Puis j'ai fini par m'y habituer et la lecture s'est faite toute seule. Pendant les premiers chapitres j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, je ne comprenais pas de quoi traitait exactement le sujet. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai abandonné ma lecture, bien au contraire. Les faits qui se produisaient (bien qu'il n'y ait pas réellement d'action dans ce tome) me poussaient à aller plus loin, de poursuivre ma lecture pour en savoir plus et connaître davantage les personnage. Puis vient le moment du kidnapping et là tout s'enchaîne. On a du mal à faire confiance à ceux qui l'ont enlevée, bien qu'ils soient du bon côté. Elle y fait la rencontre de plusieurs personnages dont Bram. J'ai tout de suite accroché au personnage et encore plus par ses points de vue. Il a beau être devenu une autre race, je l'ai trouvé très humain et patient vis à vis de Nora qui a du mal à leur faire confiance, ce qui se comprend parfaitement, je dirais ! Si moi je me faisait enlever par ce genre d'individus, je ne serais serais pas rester aussi calme que Nora. Et encore, j'ai trouvé que Lia Habel a vraiment bien joué sur ça ! Il faut beaucoup de pages (je ne sais pas exactement combien mais je dirais 200 environ) pour que Nora fasse confiance à ses kidnappeurs et ouvre sa porte. D'ailleurs, j'ai trouvé ça bien trouvé l'histoire des verrous à chaque question, très astucieux ! Certains passages pour moi étaient assez longs et concernaient Pamela. J'ai adoré ce personnage, mais je trouvais que certains chapitres n'avaient pas leur utilité jusqu'au moment où elle aussi rentre dans l'action de l'histoire. J'ai vu aussi par-ci par-là des fautes d'orthographe, des oublis de mots, des mots en trop, des lettres à la place d'autres. En résumé, ce n'est pas un coup de cœur pour moi, mais pas loin. Une bonne entrée en la matière, des personnages avec leur propre personnalité, un sujet qui se fait rare dans la littérature (bien qu'il commence à faire son bout de chemin ^^), une écriture très fluide, des pages qui se tournent très rapidement, des actions peu présentes mais pas gênantes car on en apprend beaucoup en 574 pages. Beaucoup d'informations à digérer, comprendre et accepter. J'ai adoré ce côté « enquête du lecteur pendant une lecture ». Je ne sais pas si beaucoup ont eu cette sensation. En somme, un tome 2 que j'attends avec grande impatience !
Castelmore - 571 pages - lia habelJe ne vais pas tourner autour du pot : globalement, j'ai été déçue.
La fin du tome 1 nous promettait de l'action par la suite et malheureusement elle n'arrive que dans les 50 dernières pages (ce qui est tard vu le pavé que c'est). Tout le reste du livre c'est assez... plat (le mot est fort mais je n'arrive pas à trouver de terme plus approprié). La fin du tome 1 nous expliquait qu'il y avait d'autres risques pour les zombies, que la maladie se propageait encore plus (enfin, c'est ce que j'ai compris moi) et finalement bah... Je n'ai pas retrouvé ça. On suit plutôt la reconstruction de New Victoria avec d'autres zombies qui apparaissent, notamment un qui serait l'épicentre de ce roman. On ne le sait pas de suite mais on le comprend assez rapidement. Ce tome 2 est plutôt rythmé par les coups bas (qui font du bien quand même alors qu'il n'y a pas d'action, ça met un peu de piquant dans l'histoire, je dois dire), la relation entre Nora et Bram qui s'intensifie, se précise et que j'aime bien suivre. De nouveaux éléments entrent en ligne de compte et de nouveaux points de vue apparaissent. J'avoue que j'ai bien aimé ce côté-là. On en apprend plus sur certaines personnes et grâce à cela on arrive à les apprécier (ou au contraire les détester encore plus que dans le 1). Vespertine (je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien ce prénom ^^) est plus agréable à vivre et on en apprend plus sur sa condition de vie qui n'est pas celle à laquelle je pensais. Finalement, elle est comme les autres, bien qu'elle veuille montrer autre chose que de la sympathie. Michael, est détestable (voire pire). On entre dans sa tête et on voit que c'est le combat chaque jour >< il est vraiment pas bien dans sa tête, faut qu'il pense à se soigner ! (bref, je m'égare lol). Laura, une nouvelle venue. Je ne m'étendrais pas beaucoup sur elle, vu que personne ne la connaît mais je dois dire qu'elle m'a surprise plus d'une fois et que j'ai aimé son caractère. Elle est... différente des humains et des zombies (ça, c'est clair...). J'ai été surprise de la description que nous a offert l'auteure, c'était... assez impressionnant ^^ Que dire de plus ? Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé, sinon je n'aurais pas pris le temps de continuer ma lecture. Juste que le manque d'action était trop présent et que l'auteure prenait certaines longueurs vis à vis de choses qui n'avaient pas besoin d'être détaillées autant. J'aurais apprécié avoir plus de bagarres, de morts, de sang (?) etc. Et pas que des histoires « intérieures entre chaque personnage. Par contre, la fin m'a tenue en haleine ! Là, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Le père de Michael avoue une chose (euh d'ailleurs je veux en savoir plus ><). Une fameuse rencontre que son fils doit faire, mais il n'en dit pas plus (dans le tome 3 je suppose ^^ oui, enfin je suis sûre, même). Du coup, de ce fait, le tome 3 est tout de même attendu pour en découvrir plus et savoir enfin le fin mot de l'histoire ! Les 10 dernières pages sont toutes belles et romantiques. (surtout, ne faites pas comme moi pour savoir combien il y a de chapitres et de vous spoiler avec une seule phrase, aussi belle soit-elle, lol) L'auteure a toujours une aussi belle plume qui est agréable et simple à lire. En résumé, un tome 2 décevant du côté action où je m'attendais à bien plus. Des personnages que l'on retrouve avec joie ou pas, de nouveaux points de vue, un personnage central qui prend beaucoup d'importance au fil du récit. Des coups bas, des traîtres, une fin surprenante qui donne envie de lire le tome 3 presque dans la foulée (ce qui rehausse un peu l'ennui que j'ai eu lors de cette lecture). J'ai aussi trouvé que le terme « apocalypse » dans le résumé était un peu trop fort et ne correspondait pas du tout avec la situation du livre. * Je remercie Livraddict et Castelmore pour leur confiance ! *
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Macadam - 397 pages - Malorie blackman
J'avais dit que je ne commencerai pas cette chronique de suite après cette lecture, mais elle m'a tellement retournée que j'ai eu besoin de noter quelque part mon sentiment face à ce livre. Cette histoire m'a bouleversée, la fin m'a bouleversée, les événements m'ont bouleversée. Bref, elle m'a vraiment pris aux tripes. On m'avait clairement prévenue que je risquais de ne pas pas sortir indemne de cette lecture et je le confirme : c'était... ça m'a tuée. Littéralement.
On suit la vie de Callum et Sephy. L'un blanc. L'autre noire. Ils sont amis, amoureux, mais doivent se cacher pour se voir. Le monde est régit par la communauté noire. Cette dernière déteste les blancs, les nommant les Néants. C'est une guerre sans fin qui se déclare entre ces deux races depuis des années. Le début de roman est tout mignon, tout beau avec l'adolescence de Sephy et Callum qui vivent bien, sont heureux et ne font pas vraiment attention au monde des adultes, impitoyable et presque sanglant. Jusqu'au jour où Callum gagnera le droit de venir étudier dans un lycée noir, donc dans celui de sa meilleure amie. À partir de là tout va se dégrader, mais de de pire en pire. Je ne m'attendais pas à ce que tout parte autant en vrille. Je savais très bien que ce roman ne serait pas à l'eau de rose, qu'il y aurait des guerres de peuples, des haines, des méprises. Mais ça. Non. Callum aura du mal à s'intégrer et à partir de là, l'amitié et la relation qu'il entretient avec Sephy va se fissurer de jour en jour. Ça m'a fait vraiment un choc de voir leur amitié s'effriter à cause des histoires d'adultes qui ne savent pas se montrer comme tels. On avait l'impression que les plus censés de l'histoire étaient bien les jeunes, qui, pour la plupart, passaient au-dessus de cette haine viscérale qui touchait le monde. Les adultes, eux, n'hésitaient pas à se rentrer dedans, au détriment de leur enfants. L'auteure a très bien su montrer la connerie humaine. Celle qui n'a aucun respect pour ses comparses et qui est prête à tout pour survivre. J'ai trouvé que ce livre était un appel à l'aide général. Qu'il montrait qu'il était temps que le racisme (et autres sévices) cesse. Qu'enfin les gens comprennent qu'ils se font du mal pour rien, qu'ils font souffrir les gens autour d'eux et qui ne regardent même pas les dégâts qu'ils occasionnent, qu'ils préfèrent tourner le dos aux soucis.Mallory Blackman a très bien résumé la vie réelle en à peine quelques pages. Et pour ça, je lui dis bravo. Elle a su me toucher avec ses paroles, ses phrases, ses actions qui ont tellement de sens une fois qu'on se pose les bonnes questions. Les personnages que l'on suit sont terriblement attachants, tristes et cachent des secrets tellement forts que quand ils éclatent, on sait plus où se mettre. Les chapitres sont courts, intenses et addictifs. J'ai eu du mal à sortir de ce roman, j'étais tellement prise dans l'histoire qui m'a terriblement touchée. C'était comme si les actions et événements se déroulaient devant mes yeux, comme s'il m'était impossible de pouvoir dire et appuyer sur la touche STOP. Ce roman est un coup de cœur et un coup au cœur. Je n'ai qu'un regret : ne pas avoir le tome 2 sous la main, car je crois que je l'aurais commencé dans la foulée, même si les personnages changent. La fin m'a tellement choquée que... je ne m'y attendais pas et surtout je ne pensais qu'un livre pouvait faire ressentir autant de sentiments et qu'il permette d'être autant spectateur, de se croire dans le récit et de voir les actions au ralenti. Je crois que c'est ça qui m'a le plus bouleversée : de me sentir aussi proche des personnages, d'être spectatrice et de ne pouvoir rien faire, ne pas pouvoir changer le cours des choses. Car là, le roman aurait pris une autre tournure.
En résumé, un tome 1 qui m'a retournée, ouvert les yeux sur certaines choses. Des combats de tous les jours sont très bien résumés, la plume est légère, fluide mais empreinte de sentiments et de vérités implacables. Au sortir de ce roman, on se retrouve changé et nos idéaux et tout ce qu'on pouvait penser change. On ne voit plus les chose de la même manière. Un vrai coup de cœur que je conseille vraiment beaucoup ! Une belle histoire d'amour, triste, mais fabuleuse. Comme quoi, on a beau être noir ou blanc, l'amour est partout.
MACADAM - 390 PAGES - MALORIE BLACKMAN
Quand j'ai terminé le tome 1, je n'avais qu'une seule envie, c'était de me procurer ce second tome. J'étais ressortie chamboulée, frustrée, triste, déboussolée de ce premier tome. Il m'avait foutu un sacré coup au moral, et rien que d'y repenser, j'en ai une boule au ventre. Donc pour ceux qui n'ont pas encore lu le tome 1 et qui se sont tout de même aventurés par ici par curiosité, n'hésitez plus : cette saga est à découvrir, mais ayez bien le cœur accroché, l'auteure n'y va pas dans la dentelle et tape là où ça fait mal. Ça fait mal, tout simplement parce qu'elle touche à un sujet encore très sensible aujourd'hui : le racisme. Mais cette fois-ci, elle inverse les rôles : les noirs au pouvoir, et les blancs dans la caste la plus misérable.
Ce tome 2 est centré sur deux personnages principaux : Sephy et Jude. Certains autres personnages font leur apparition, mais ils n'ont pas une grande importance (enfin si, certains tout de même) dans l'histoire en elle-même. Sephy est malheureuse : Callum mort, elle a du mal à refaire surface et à aimer le fruit de leur amour : Callie Rose. De son côté, Jude déteste, hait Sephy. Pour lui, c'est sa faute si son frère a été pendu et souhaite sa vengeance. Il tentera par tous les moyens à la faire souffrir, ou même essayer de la tuer. Si dans le tome 1, je n'avais pas apprécié le personnage de Jude, dans celui-ci, j'ai réussi à avoir pitié de lui à certains moments. Dans ce tome 2 il est bien plus présent et est même l'un des piliers de la saga. On le suit, vit à sa place, on voit ce qu'il ressent. Il fera même la rencontre d'une Nihil, Cara. On le verra petit à petit baisser les barrières même s'il pense le contraire. Puis, il basculera de nouveau. Le moment où il replonge m'a fait tellement mal, car en découle un événement tellement choquant. J'en ai eu mal au ventre tout l'après-midi d'hier au travail. Rien que d'y penser était horrible. Pour dire à quel point cette saga me prend aux tripes ! Par contre, j'ai trouvé que parfois Sephy était insupportable. Je veux bien comprendre que perdre l'amour de sa vie est difficile, surtout dans ces conditions, mais de là à délaisser son enfant, je trouve cela injuste et égoïste. Bien qu'elle soit assistée par la mère de Callum, qui souhaite le meilleur pour elle et lui prouver qu'elles peuvent s'en sortir, Sephy reste cloîtrée dans son coin, butée et ne veut pas sortir et faire des rencontres. Et au moment où elle commencera à comprendre que ce qu'elle fait n'est pas la bonne solution, qu'elle délaisse sa fille, ceux qui l'aime pour... rien, une lettre viendra tout gâcher ! On ne peut pas dire non plis que les Nihils et les Primas l'aident à aller mieux. Pour certains, c'est une traîtresse, pour d'autres une pute noire qui a couché avec un blanc juste pour lui faire un gosse. Quand elle sort en ville elle se fat reluquer, insulter, pousser... J'ai autant aimé ce tome 2 que le tome 1, mais ce n'est pas un coup de cœur. Peut-être parce que je commence à connaître l'univers, je ne sais pas. Mais Malorie Blackman a quelque chose de magique dans sa plume. Elle nous fait voyager, rencontrer et découvrir de nouvelles choses (bonnes ou mauvaises) alors qu'on pense qu'avec le tome 1 on a déjà fait le tour. D'habitude, je n'aime pas trop les récits où les phrases sont hachées. Mais là... là c'est autre chose. Ces phrases sont courtes mais tellement puissantes ! Dans chacun de ses mots, on ressent ce qu'elle a voulu faire partager, faire comprendre, faire PASSER. Car évidemment, dans ses textes, elle fait passer un message tellement important : la tolérance, le respect, l'amour, le soutien.
En résumé, un tome 2 à la hauteur du 1. Je ne savais pas ce que l'auteure allait nous offrir, nous faire découvrir et ce qu'elle pourrait mettre de nouveau, mais je dois dire que je lui tire mon chapeau. Car le tome 1 aurait pu se suffire à lui-même (même si je suis super heureuse de voir que c'est une saga). Des personnages tellement bien maîtrisés que l'on a l'impression qu'ils sont vrais et qu'ils vont se matérialiser devant vous, dans la seconde. Une histoire touchante, triste, dure mais hautement addictive. À tel point que j'aurais aimé pouvoir rester chez moi hier après-midi pour terminer ce tome 2. À tel point que je regrette de ne pas avoir les derniers tomes sous la main, car j'aurais continué ma lecture sans souci. À tel point que ce second tome m'a autant touchée que le premier. Bref, une saga qu'il vous faut découvrir, à tout prix, tout de suite, maintenant.
MACADAM - 474 PAGES - MALORIE BLACKMAN
Oui, je sais, il était vraiment temps que je le sorte ! Honte à moi ! 4 ans qu'il est dans ma PAL, oups. Mais c'est chose faite et encore une fois, j'ai tout simplement adoré cette lecture. Moins difficile que le premier tome qui m'avait bouleversée, néanmoins, j'ai adoré.
Callie Rose est la fille de Callum et Sephie. Elle est un "sang-mêlé", mi blanche, mi noire. Une jeune fille pas vraiment acceptée par ses paires, mais avec un caractère bien trempé. Elle est aussi persuadée que son père est un meurtrier et un menteur. Et que sa mère lui a menti toute sa vie. Elle la déteste et le lui montre bien. Mais... si elle apprenait la vraie vérité. Et si sa mère n'était pas si horrible et son père si méchant? Bon, au bout de quatre ans, ma mémoire m'a un peu fait défaut, et j'ai eu du mal à recontextualiser les personnages et leurs prénoms. J'ai été obligée d'aller relire le résumé du premier tome pour me remettre vraiment dedans. Cela m'a pris à peine 4 pages. À partir de la cinquième, j'ai littéralement dévoré ce tome 3. Comme je le disais plus haut, il est moins difficile psychologiquement, néanmoins, l'auteure sait frapper là où ça fait mal et monte le côté monstrueux d'une personne. Tout comme les précédents tomes, nous avons plusieurs points de vue. Callie Rose, qui découvre peu à peu qui elle est vraiment. Qui était son père, qui est sa mère, et ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Ensuite, nous avons Sephie, la mère de Callie. Elle ne s'est pas vraiment remise de la mort de Callum et a du mal à refaire face. D'autant plus que Callie ne la laisse pas vraiment souffler. Nous avons aussi Jude, le frère de Callum. La méchanceté et le côté mauvais est à son comble avec ce personnage. Il n'a plus aucune empathie et l'auteure nous le montre dans fioritures, sans se cacher. La nature humaine n'est pas toute blanche ou toute noire. Elle a aussi des nuances marron. Mais au-delà de cette psychologie qui est mise en avant, l'intrigue, elle, évolue au fur et à mesure. L'auteure a décidé de revenir dans le passé de Callie et Sephie. De ce fait, nous apprenons à les connaître encore mieux qu'on ne le pense. On apprend pourquoi Callie est devenue aussi méfiante, aussi méchante avec sa mère. Qu'est-ce qui l'a fait basculer du mauvais côté. Tout se fait en douceur, mais le lavage de cerveau est quelque chose de subtile et fort à la fois. Avec ce tome 3, je suis passée par toutes les phases (mais je ne suis plus étonnée avec cette série): la colère, la tristesse, l'attachement, la joie, parfois, la haine et le dégoût. Malorie Blackman n'a pas son pareil pour mélanger les émotions ainsi. C'est pas évident et pourtant, elle, elle y parvient avec brio.
En résumé, un tome 3 toujours aussi prenant que ses prédécesseurs, bien qu'il soit moins choquant. Néanmoins, le côté dystopique est bel et bien présent, même si, pour cet opus, l'auteure a préféré s'arrêter sur la psychologie des personnages, et sur le lavage de cerveau et ce qu'il peut causer sur une personne plus jeune et ... "faible". Il me tarde de lire le dernier tome, pour enfin avoir toutes les réponses à mes questions. Une série qui restera gravée dans ma mémoire, en tout cas.
Michel lafon - 378 pages - Elana johnson
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Michel lafon - 379 pages - tahereh mafiDepuis le temps que je souhaitais avoir ce livre entre mes mains et depuis le temps qu'il était dans ma PAL il était temps que je le commence. Et je ne regrette pas d'avoir attendu autant de temps et de ne l'avoir commencé que maintenant car ça aurait été une horreur de devoir attendre des mois avant de pouvoir lire le tome 2. car oui ce premier opus je l'ai apprécié. Même plus. C'est... une pépite à l'état brut.
On suit pendant toute l'histoire Juliette, qui ne croit pas en elle. Qui a peur d'elle. Qui se croit être un monstre. Qui n'ose toucher personne de peur de tuer. Qui. Qui. Qui. Tellement de qui qu'on ne peut que s'attacher à elle, vouloir la prendre dans ses bras (même si on meurt à petit feu et en souffrant le martyr). Adam (re)débarque dans sa vie en partageant sa chambre. Il tentera de la toucher mais elle, persuadée qu'elle peut le tuer, évitera son contact. Commencera une relation pas du tout banale. Au moment où Juliette posera ses yeux sur le garçon, elle saura tout de suite qui il est. Adam, c'est celui qu'elle aime depuis sa jeunesse. Adam c'est celui qu'elle n'a pas osé approché. Adam c'est celui auquel elle n'a jamais osé s'adresser. Adam c'est... celui pour qui elle serait capable de tout. Puis arrive Warner et là tout bascule. Juliette se repose des questions quant à l'identité de celui qu'elle aime. Est-il sincère ? Lui veut-il du bien comme il le prétend, ou au contraire du mal ? On en arrive à vraiment douter d'Adam alors que c'est le personnage le plus gentil qui puisse y avoir pour elle. On s'identifie tellement à elle qu'on en vient à ETRE elle. PENSER comme elle. VIVRE comme elle. AVOIR PEUR comme elle. RESPIRER comme elle. SOUFFRIR comme elle. On EST elle. Ça en devient tellement troublant que lorsqu'on « ose » lever les yeux du bouquin on se rend compte que tout ceci n'est qu'une histoire, qu'il n'y a rien de vrai, mais pourtant. On aimerait être dans ce livre, vivre ce que vivent les personnages, les aider, aimer et vivre leurs aventures (même si elles ne sont pas très joyeuses, je suis d'accord). Beaucoup me diront sans doute que je suis folle (et je le suis!) mais c'est ainsi que je vois ce roman. Les chapitres sont faits de telle sorte qu'ils te happent dans l'histoire et ils se terminent si moches... qu'on a qu'une seule envie : continuer. Alors tu te dis « j'en lis un dernier après je fais une pause, reprends ma vie, retourne dans le réel et le reprendrai ce soir ». Mais c'est tout simplement IMPOSSIBLE. Les chapitres sont si courts et si prenants qu'on ne peut pas s'arrêter. Les fins sont toujours annonciatrices d'une nouvelle action, d'un nouveau problème. On croit que tout est calme, que tout revient à la normal et à chaque fois, l'auteure trouve une façon de nous rendre accro et de nous « obliger » à continuer pour savoir ce qu'il va leur arriver. J'aime surtout la façon d'écrire de Tahereh Mafi. Elle hache ses phrases. Elles sont courtes. Au présent. Et justement, le fait d'employer ce temps est voulu (enfin je le pense). Elle veut qu'on s'immerge totalement et elle a réussi. Ses phrases barrées sont tout aussi intéressantes que le reste (voire plus). Car on sait tout ce que pense Juliette mais ce qu'elle n'ose pas dire à voix haute. Je crois que mon passage préféré reste le début du chapitre cinq où la jeune fille répète cette phrase en l'ayant barrée « Je ne suis pas folle » une bonne vingtaine de fois. C'est là qu'on comprend à quel point Juliette est triste, démunie et martyrisée par elle-même. C'en devient troublant et ça fait mal au cœur de voir ça. Oui, je me suis attachée au personnage principal. En même temps, il est compliqué de ne pas le faire. Je me suis identifiée à elle dans le sens où on est constamment en train de se poser des questions qui n'ont pas grande importance aux yeux des gens mais qui en ont pour nous à un point démesuré. Oui, ce livre est un vrai coup de foudre et le relirai sûrement. Ça c'est évident. Retrouver Juliette, Adam & compagnie serait un grand plaisir. Même si je connaîtrais la fin, tant pis. Juste le fait de les retrouver et de me replonger dans le monde qu'a créé Tahereh Mafi. Je remercie l'auteure pour l'imagination débordante qu'elle a pu avoir. Mais aussi Michel Lafon qui nous offre, une fois de plus, une excellente lecture qui restera dans mes souvenirs.
Mais quand le Commandant Suprême, le père de Warner, arrive pour corriger les erreurs de son fils, il est clair que le sort de Juliette ne lui tient pas tant à cœur. Warner ne peut pourtant pas courir le risque de perdre celle qu’il considère comme la clef de voûte de son plan de victoire secret…"
MICHEL LAFON - 379 PAGES - TAHEREH MAFIJe ressors assez confuse et perdue de cette lecture.
Depuis que j'avais lu le tome 1 (qui m'attendait depuis longtemps dans ma PAL) et qu'il avait été un véritable coup de foudre, je n'avais qu'une hâte : que le tome 2 sorte, que je l'achète et que je me jette dessus. Bon, bien sûr, une fois acheté, il est resté un peu dans ma PAL lol J'avais hâte de retrouver Juliette, d'être Juliette et de vivre comme Juliette. La plume de Tahereh Mafi m'avait subjuguée, comblée et conquise. Cette façon qu'elle a de hacher les phrases, répéter inlassablement certains mots, termes, de barrer un mot, une phrase m'avait plu de suite. C'était une manière de rentrer directement dans le personnage blessé, triste et perdu qu'était Juliette. Alors, quand j'ai ouvert ce second opus, je m'attendais à retrouver tout ça. La sensation du cœur qui bat, qui explose en mille morceaux, qui hurle, qui pleure. Et au final, j'ai cru que j'allais arrêter ma lecture. Les 200 premières pages ont été dures pour moi. J'étais complètement perdue, je ne comprenais rien et je n'arrivais pas à m'attacher à Juliette. J'étais triste de me dire que ce tome 2 allait me décevoir à ce point, alors j'ai voulu continuer, pour être sûre que je me trompais et que j'allais très vite retrouver les sentiments qui m'habitaient lors du tome 1. Ce tome-ci est découpé en trois parties (non, je dirais même 4) : La première concerne l'intégration de Juliette au sein du groupe. Elle est difficile, voire impossible à certains moments. Juliette se sent mal, détestée, un monstre et n'ose pas aller vers les gens, leur parler, rire avec eux et tout simplement être avec eux. On sent qu'elle souffre au fond d'elle et je crois que c'est ce côté-là qui m'a poussée à continuer. Je voulais voir si elle tenterait d'aller plus loin, de se rapprocher de ceux qu'elle ne connaît pas, de nouer des liens, d'apprendre à connaître les gens pourvus d'un don, tout comme elle. Dans cette première partie, je n'ai pas du tout réussi à m'identifier à elle. Je ne ressentais pas sa douleur, ses doutes, ses joies (rares mais présentes parfois). Je me suis même demandé à plusieurs reprises si c'était bien la même Juliette que le premier tome. Puis il y a toujours cette histoire avec Adam qui m'a subjuguée, totalement. Il l'aime d'un amour incommensurable, qui défit les lois du temps, de l'univers. Il l'aime à en souffrir, à la toucher. C'est bien ça le souci : le toucher. Personne ne peut poser ne serait-ce que poser qu'une main sur elle, sinon elle prend toute l'énergie de la personne sans s'en rendre compte. Pour Adam, c'est différent. Lui peut la toucher. Jusqu'à la révélation qui va gâcher leur si belle histoire d'amour. La seconde partie est de loin la meilleure pour moi. J'ai été prise dans le feu de l'action du début à la fin. J'ai haïs Anderson comme il n'est pas permis. J'avais envie de lui foutre une balle dans le crâne, lui faire comprendre à quel point ses réactions causaient des dégâts horribles sur les gens, la terre. J'avais envie d'être à la place de Juliette, de le faire souffrir, qu'il ait mal à son tour. Malheureusement, il est trop endurci pour ça (LOL). Et puis, tout bascule. Et dans le sens basculer c'est Waouh ! Impressionnant. Mon cœur a fait des bons en une seule phrase. J'étais sous le choc de la révélation. Du coup, ce tome 2 est remonté petit à petit, mais n'a pas atteint le coup de cœur, malheureusement. Adam est dévasté, Juliette meurtrie. Heureusement qu'il y a Kenji pour donner un peu de bonne humeur à cette saga. J'adore ce personnage. Il a toujours la phrase drôle, qui détend l'atmosphère (enfin, à sa manière). Puis vient la troisième partie : le rapprochement de Warner et Juliette. Le doute qui s'installe en elle, la peur des sentiments qu'elle éprouve à son encontre, la crainte que son secret soit dévoilé. La crainte qu'Adam apprenne que lui aussi peut la toucher. Et qu'il l'a déjà fait. Même embrassée. Warner... Je l'ai trouvé bien différent dans ce tome-ci. Plus humain, plus attentionné, plus proche. Il est amoureux de Juliette (on le sait dès la fin du tome 1) et le lui dit clairement à plusieurs reprises dans ce tome-ci. Je crois que si je devais donner LE chapitre qui m'a totalement plu, chamboulée c'est celui entre Warner et Juliette. Il est... tellement beau, sensuel, rempli de sentiments, d'amour, de révélations que ça m'a retournée. J'étais heureuse et en même temps énervée de voir Warner changer comme ça, d'un coup. De voir qu'il est fou amoureux de Juliette, qu'il essaye de lui dire qu'il vaut mieux qu'Adam, alors que non ! En fait, là je me suis mise totalement à la place de Juliette et j'ai pensé comme elle. Vraiment. La quatrième partie est à la fois inutile et quand on arrive à la fin, surprenante. Inutile dans le sens où le final aurait pu être plus... explosif. La guerre qui se déclenche eh bien... pour moi c'était plus juste une bagarre qu'autre chose. Je n'ai pas ressenti ce qu'on peut vraiment penser d'une VRAIE guerre, avec des armes, du sang, des morts. Mais la fin, j'ai été contente, émue et surprise. Je n'en dirais pas plus, pour vous laisser le plaisir de la découvrir. Mais une phrase qui clore bien ce tome : « merde, c'est déjà la fin ? Vivement la suite... » En résumé, un tome 2 décevant pour la première partie, une seconde partie totalement époustouflante et surprenante, un Adam très attachant et fortement amoureux de Juliette. Un Kenji qui ne perd pas le sens de l'humour mais qui sait rester sérieux lorsqu'il le faut. Un Warner différent de ce qu'on a pu voir par le passé. Des découvertes, des révélations, des secrets. En somme, un tome intéressant mais d'où je ressors quand même un peu mitigée. Une fin qui donne envie de lire le troisième et dernier tome de la saga. Une fin qui attise ma curiosité. Plus que je ne le pensais.
MICHEL LAFON - 398 PAGES - TAHEREH MAFIJe dois bien avouer que je craignais de lire ce tome 3. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais été un peu déçue du tome 2, mais surtout du comportement de Juliette qui ne cessait de geindre, pleurer et se plaindre. Du coup, j'appréhendais beaucoup cette lecture, sachant en plus que c'était le dernier tome. Mais en fait, waouh, Tahereh Mafi nous offre un final à la hauteur de mes attentes ! Bien qu'il ne soit pas un coup de cœur, cette lecture a été pour moi un réel plaisir !
À la fin du tome 2, nous laissions Juliette avec une balle dans la poitrine, ne sachant pas s'il elle allait survivre ou non. Bon, dans la logique elle ne mourrait pas, vu que l'histoire est écrite de son point de vue, mais sait-on jamais ! Contre toute attente, nous la retrouver à la base, en compagnie de Warner... qui l'a sauvée. Eh oui, ce gars tout dur et grognon cache en fait quelque chose : Juliette ne lui est pas indifférente. Bon, on en avait eu un aperçu dans les tomes précédents, mais là c'est plus visible. Au début, Juliette a beau lui être reconnaissante de l'avoir sauvée, elle se méfie d'autant plus de lui. Après tout, il a essayé de la tuer et s'est servit d'elle ! Prenant cette survie comme une seconde chance, Juliette a un nouvel objectif : se venger du commandant suprême, et donc du père de Warner. Nous retrouvons donc une Juliette complètement changée : de faible elle est passée forte, déterminée et combative. Et franchement, ça me plaît. En fait, dans ce dernier opus, tout m'a plu : la relation qui grandit de jour en jour entre Warner & Juliette. La combativité de Juliette, les retrouvailles avec certains de ses amis, l'humour et le caractère de Kenji, l'innocence et les questions gênantes de James. Oui, pour moi, ce dernier tome offre une très belle fin à cette saga. Bien qu'arrivée à 30 pages de la fin j'ai tardé à le finir parce que je ne voulais pas quitter Juliette & Co, avec ce tome j'ai autant vibré qu'avec les précédents. Même si je n'ai pas ressenti cette flamme que j'ai eu pour le tome 1, cette lecture était vraiment très agréable. Cependant, et je ne m'y attendais pas, j'ai complètement détesté le nouveau Adam. Autant dans les deux premiers j'étais tombée sous son charme, autant là... j'avais juste envie de le taper contre un mur. Son caractère a complètement changé. De doux, calme et amoureux, il est passé à caractériel, blessant et arrogant. Bref, une personnalité que je n'aime pas. À croire que Warner et Adam aient échangé leur personnalité... Du coup, le fait qu'il soit moins présent dans ce roman ne me dérange pas. Et a contrario, que la relation Warner/Juliette soit aussi présente et poussée me plaît beaucoup ! J'avais peur qu'à la fin, l'auteure oublie ou n'écrive pas un passage qui pour moi était important, d'un pour nous, de deux pour le moral de Juliette. Mais elle ne l'a pas fait, et j'ai soufflé de soulagement. Cette fin est belle, et on a l'impression qu'on nous prévoie une suite après. Mais non, c'est bel et bien la fin d'une série, et c'est toujours difficile de dire au revoir à des personnages avec qui on a ri, pleuré, crié. Mais surtout à qui on s'est attaché. Concernant la plume de l'auteure : toujours aussi fidèle. Les phrases sont toujours autant hachées, les chapitres courts, à tel point qu'à chaque fin on en veut encore plus et on continue sans se rendre compte qu'on approche de la fin plus vite qu'on ne le souhaiterait. Ce que je « regrette » peut-être un peu, ce sont le manque de phrases barrées de la part de Juliette. Je trouvais que ça apportait un certain charme à la lecture, même si au tout début c'était perturbant. Mais je comprends aussi qu'au fil du temps, Juliette reprend cette confiance qu'elle avait perdu, et donc qu'elle n'a plus besoin de barrer ses phrases. Je ne dis pas que c'est un point faible, mais plus une exigence d'une lectrice qui trouvait que ça apportait un gros plus au récit. En résumé, un troisième tome que je ne regrette pas d'avoir sorti aussi vite de ma PAL. Un final à la hauteur de mes attentes. Une nouvelle Juliette remotivée, débordante d'énergie et déterminée à gagner cette guerre. Des retrouvailles avec certains personnages qui donnent du baume au cœur, d'autres qu'on a envie de claquer contre un mur. Une plume de l'auteure toujours aussi belle et prenante. Un coup de cœur pour la saga, la plume de l'auteure, l'originalité de l'histoire et les sentiments qui s'entrechoquent en nous lors de notre lecture. Les rebondissements, les surprises, les événements qui en découlent. Bref, je suis sous le charme ! Une saga que je conseille fortement à ceux qui n'ont pas encore osé sauté le pas. N'hésitez plus
MICHEL LAFON - 123 PAGES - TAHEREH MAFIJe ne suis pas particulièrement fan du format nouvelles, étant donné que je trouve que c'est trop court pour véritablement m'attacher aux personnages. Sauf qu'ici, Warner je le connais déjà pour avoir la trilogie complète et je ne me suis donc pas fait prier pour entamer cette lecture. Si dans le premier tome j'ai détesté ce personnage, la fin du tome 2 (et particulièrement un passage) m'a fait l'aimer bien plus que je ne le pensais. Donc quand j'ai su qu'une nouvelle traitait de Warner, je savais que je finirai par l'avoir un jour ou l'autre.
Warner est un personnage que l'on a pas réussi à très bien connaître durant la trilogie, étant donné que nous suivions plutôt Juliette, qui le détestait. De ce fait, nous aussi on a appris à ne pas l'apprécier, même si au fil des livres, il se montrait sous un nouveau jour. Dans cette nouvelle, nous le retrouvons donc après la fin du tome 1 et le début du second. Il a été blessé par Juliette, afin qu'elle puisse s'enfuir et lui doit donc récupérer sa santé d'avant. Mais rien n'est facile lorsqu'on est le futur dirigeant d'un monde que l'on constate en perdition et loin de ce que l'on imaginait. Sa rencontre avec Juliette l'a véritablement déstabilisé et il se rend compte au fur et à mesure qu'elle n'est plus un cobaye mais bien plus : une humaine. Une humaine dont il tombe peu à peu amoureux. En parallèle, sa relation avec son père n'est pas au meilleur de sa forme. Ce dernier veut asseoir son pouvoir, mais Warner se rend compte que si quelques années plus tôt il était d'accord avec lui, à présent il voit d'un autre œil son futur et ne souhaite pas poursuivre ce que son père tente de créer. La relation entre ces deux personnages est donc très compliquée et conflictuelle. Warner tente de cacher l'amour naissant qu'il a pour Juliette et son père, doué d'une certaine intelligence et perspicacité, finit par découvrir ce que lui cache son fils. La psychologie de Warner est vraiment poussée au maximum et dans cette nouvelle, on en apprend énormément sur lui et ses pensées. On sait à présent qui il est vraiment et son nouveau moi (qui était caché par la haine que lui vouait Juliette) est très agréable à découvrir. Il devient attachant et on a pitié de lui. On voudrait être à ses côtés pour lui dire son futur et que tout se passera bien et que ses sentiments pour Juliette sont loin d'être terminés. Mais on ne peut pas, alors on continue notre lecture, et on referme cette petite nouvelle avec un sourire sur le visage. Car oui, la fin de ce petit livre a fait bondir mon cœur de guimauve. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une scène du tome 2 vue par les yeux de Juliette est plus décrite ici, et du côté de Warner. Si déjà mon avis avait changé sur ce personnage, avec cette vision en plus, je ne peux que confirmer mon coup de cœur pour lui. Cette scène est tellement belle et inattendue qu'elle est l'une de celles que j'ai gardé en mémoire en terminant cette superbe trilogie ! En résumé, je vous conseille vraiment cette nouvelle, car nous avons le point de vue de Warner et ses pensées les plus secrètes et tourmentées. Il se remet beaucoup en question et sa rencontre avec Juliette va lui faire voir de nouveaux horizons qu'il ne pensait jamais pouvoir atteindre et dont il n'avait jamais eu l'idée. Avec cette nouvelle, nous nous attachons encore plus à ce personnage et de mon côté, j'aurais même aimé que le moment soit plus long et que de nouvelles pages apparaissent à la fin ! |
סּ Divergent
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