Je ressors de cette lecture totalement charmée, même si le côté romance de l'histoire est restée un peu trop en surface pour moi. Même si les échanges entre les deux protagonistes m'ont énormément plu, c'est vrai que j'en attendais plus. Malgré cela, j'ai trouvé ce premier tome à la hauteur de mes attentes, voire plus. Je ne pensais pas le lire aussi vite, et pourtant, j'ai été embarquée par les aventures de la première confidente que nous suivons : lady Megan. Moi qui adore quand des romans traitent de l'histoire et surtout à cette époque, je ne peux que être ravie. Puis ont suivi la couverture et le résumé, qui m'ont fait craquer. Je me rends compte que même si j'adore ce qui à trait à l'histoire, aux coutumes de cette époque, je n'en lis que très peu, et c'est vraiment dommage. Je crois que je vais plus m'intéresser à cette époque, et essayer de trouver des livres la traitant, car ce premier opus m'a convaincue de continuer.

Lady Megan est une jeune fille de 17 ans qui vit avec une troupe qui se produit de villes en villes. Pendant que ses camarades font leur spectacle, elle, vole les riches discrètement. Cependant, cette vie ne durera pas longtemps, car elle sera vite repérée par Sir William, l'un des plus proches de la reine Élisabeth. Cette dernière souhaite avoir près d'elle cinq confidentes qui seront là pour la protéger et trouver qui est l'espion qui se cache parmi eux pour tuer la reine.

Durant sont apprentissage qui ne sera pas de tout repos, elle rencontrera ses quatre partenaires, ayant chacune leur don propre. Si Lady Béatrice est celle que j'ai le moins apprécié, elle possède cependant le don de manipuler les gens, mais surtout de séduire les hommes. Vient ensuite Lady Anna, pourvue d'une intelligence qui dépasse tout : elle a une capacité à décrypter les codes et sera d'une grande aide à Lady Megan pour lui apprendre les langues. Ensuite, Lady Sophia, la plus jeune des cinq. Âgée de 16 ans, c'est la plus timide et la plus mystérieuse, elle possède le don de la voyance. Pour finir, Lady Jane, celle que j'ai préféré entre toutes. Elle, possède le don de tuer sans vergogne tout traître et intrus. Elle sait se cacher, être discrète et est la plus forte du groupe, de mon point de vue.

Si au tout début du livre leur relation ne sera pas très amicale, au fil des événements qui vont arriver, un lien va se créer entre elles, et elles deviendront vite très proches, par la force des choses, même si l'une reste d'une humeur massacrante et perfide tout le long. Même si l'histoire a su me captiver et les personnages m'émouvoir pour certains, j'ai trouvé que l'histoire n'était pas assez abordée. J'aurais aimé en savoir plus sur les coutumes anglaises et les autres pays qui arrivent dans ce roman. Aussi, comme je le disais, le côté romantique m'a laissée un peu sur ma faim. Même si les échanges m'ont beaucoup plus, j'aurais aimé que la fin aboutisse à autre chose que... ça. Une belle fin, je suis d'accord mais... pour moi il manquait tout de même quelque chose de plus.

Parlons de la fin plus précisément. J'ai adoré les dernières pages, à tel point que je les ai dévorées sans m'en rendre compte. Les petits instants de doute, d'émotion étaient bien présents, mais sachant que le tome 2 se poursuit avec une autre confidente et donc que Lady Megan sera plus effacée, j'en ressors un peu déçue. Car oui, je me suis beaucoup attachée à elle car elle est drôle, a du répondant et elle sait ce qu'elle veut de la vie. J'ai beaucoup aimé son caractère et surtout son caractère en compagnie de Rafe, un espagnol. Oui, j'ai craqué pour lui, c'est clair ! J'aime quand les personnages masculins sont mystérieux, et lui avait juste ce qu'il fallait pour l'apprécier.
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C'est la première fois que j'achète un livre sans, au préalable, avoir lu la quatrième de couverture. Pourquoi ? Peut-être parce que j'ai rencontré l'auteure, Linda Saint-Jalmes, vers chez moi lors d'une séance de dédicaces et que je l'ai trouvée vraiment très gentille, drôle et proche de ses lecteurs. Et puis, lorsqu'elle parlait d'Awena, on sentait sa passion pour l'écriture en ressortir et j'ai trouvé ça beau. On a compris par ses mots qu'elle aimait ce qu'elle faisait mais encore plus, qu'elle aimait partager sa passion avec d'autres.

Alors, j'ai craqué et je l'ai acheté. En même temps, un livre qui parle de druides, de Highlanders et de retours dans le temps, c'était forcément pour moi, je n'aurais pas pu passer à côté !

Je dois avouer que les 80 premières pages j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire (et ça elle le sait, je ne lui ai pas caché). Elle m'avait aussi prévenue qu'ayant marre du sang, des guerres, des batailles, des morts et tout ce qui suit, elle voulait un livre qui lui ressemblait plus, c'est à dire avec de l'humour. Et je dois dire qu'elle a vraiment réussi ce côté humouristique ! En effet, les personnages, tous différents les uns des autres, on chacun une part d'humanité et de sarcasme qu'ils n'osent pas garder pour eux. Du vieux druide en passant par la femme de chambre, de la cuisinière en passant par Awena, ou encore des gardes en passant par le chef de clan. Chacun a son petit caractère qui nous font les apprécier.

Donc nous suivons la vie trépidante de Awena, jeune femme d'une vingtaine d'années qui se voit être envoyée en vacances chez sa tantine Suzette, qui, il faut dire, n'est pas appréciée par cette dernière. Bref, elle arrive là-bas, dans un château lugubre et part s'isoler sur une colline où se trouve un cercle de Menhirs. Elle fait un vœu et se retrouve... dans le passé. Et non pas quelques années avant mais plutôt plusieurs siècles ! En 1392, à l'époque des Highlanders ! Et c'est ainsi que tout commence.

Elle y rencontrera Darren, dont elle tombera évidemment amoureuse (mais pas tout de suite!) et réciproquement, Darren tombera amoureux d'elle. Lui, c'est le chef du clan, celui qui donne les ordres. D'ailleurs, de ce côté-là ça va être difficile pour Awena, qui, il faut l'avouer, n'a pas la langue dans sa poche, loin de là ! Au contraire, elle a plutôt un caractère de merde mais qui fait rire !

Entre les deux, un rapprochement va se créer, qui ne sera pas de tout repos. J'ai vraiment adoré les passages (très fréquents) entre ces deux personnages qui se tirent dans les pattes. Ils sont drôles, attendrissants, attachants. Puis les moment d'intimité, Waouh ! L'auteure vend du rêve ! C'était tellement rempli de sensualité, d'érotisme, c'était si bien tourné et écrit que c'était loin des livres que l'on peut voir jusqu'à présent. L'auteure va peut-être dans les détails, mais c'est tellement bien écrit que c'en est pas choquant du tout, au contraire, c'est beau. C'est l'amour !

Elle fera la rencontre d'autres personnes comme les gardes de Darren, Clyde et Ned ou encore Eileen, sa dame de chambre, réservée, timide mais Ô combien attachante. Aigneas et Barabal, deux sorcières dont l'une est la Seanmhair (dur à écrire Linda lol) de la troupe, c'est à dire en quelques sortes la chef des sorcières.

Puis, après les 80 premières pages, tout s'emballe. On est happé dans l'histoire et on n'arrive plus à s'en sortir. Linda Saint-Jalmes a trouvé le moyen de nous donner envie d'en savoir plus au point de continuer et de ne plus s'arrêter ! La preuve, en un après-midi j'ai lu 249 sans m'en rendre compte ! J'étais persuadée que j'allais en avoir encore un peu pour demain mais non ! J'arrive à la fin et je me dis « déjà ? ». A des moments, je voulais faire des pauses à la fin d'un chapitre, mais l'auteure arrivait à relancer la chose de telle sorte qu'on se sentait obligé de continuer notre lecture pour avoir le fin mot de l'histoire.

Et puis on arrive à la fin et on est... heureux ET (mais surtout) frustré ! Ouais, non mais c'est pas une fin ça ? :O Si ? Ah... Bah pas pour moi ! Bon, j'avoue que j'ai lu la dernière phraseavant de commencer ma lecture, mais ne connaissant pas ce personnage bah je m'en fichais un peu... Mais maintenant... Je veux savoir ce qu'il se passe APRES, parce qu'il y a bien un après, non ? Donc oui, je suis frustrée mais heureuse de ma première découverte chez Rebelle édition.

Oh, un autre point positif que j'ai failli oublié (pas bien). J'ai aimé les traductions entre parenthèses quand les Highlands parlaient dans leur langue, c'était très appréciable !

Bon, il y a certaines choses qui m'ont fait tiquer du côté de la mise en page, surtout l'histoire des cinq incises dans un monologue (outch, ça ça m'a fait... ouille) mais sinon rien qui n'empêche le bon déroulement de cette histoire !