Vadim, adolescent intuitif et caustique, cherche encore à faire le deuil de son père lorsqu'il perd son amie Valentine. Jour après jour, sous les regards impuissants de ses proches, il s'isole. Incapable de retourner au collège, cloîtré chez lui, Vadim s'échappe sur les toits de son immeuble pour trouver une issue à sa mélancolie. Une rencontre va le sauver : par le hasard d'une chute, Vadim tombe sur Alma...
Le roman poignant de deux solitudes, qui vont s'amadouer, s'épauler, se heurter parfois. Une très belle histoire d'amitié. 3.5/5 |
éditions du rocher - 203 pages - Sophie Henrionnet
Un nouveau roman de Sophie Henrionnet ? Je ne dis jamais non. Bon, il est vrai que pour celui-ci, ça change de ce que j'ai l'habitude de lire d'elle. Et c'est peut-être aussi pour ça que j'ai moins réussi à appréhender cette lecture, à m'attacher aux personnages.
Dans ce roman court mais percutant, l'auteure nous dresse un portrait de deux personnes mal dans leur peau. L'un parce qu'il a perdu son père, puis sa meilleure amie ; et l'autre, parce qu'elle n'est tout simplement pas en phase avec elle-même. Deux êtres torturés, malheureux, en colère, perdus. Des tas d'émotions qui deviennent petit à petit une bombe à retardement. Mais la rencontre entre ces deux êtres va être aussi percutante que leur vie.
Et c'est en ça que ce roman est beau : malgré tous les malheurs qu'ils peuvent vivre, il y a cette petite lueur d'espoir qui montre qu'on peut s'en sortir. Est-ce qu'on va y arriver ? Là est toute la question. Et pourtant, à travers Vadim et Alma, on a petit à petit ces réponses... Furtivement, ils ouvrent la porte de leur vie, de leurs cœurs, de leurs attentes, de leurs regrets, de leurs doutes, de leur colère, de leur tristesse.
Ce n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains, dans le sens où il est dur, percutant, fort. C'est un roman dramatique, raconté cependant avec beaucoup de justesse, d'amour et d'espoir. Alors, vous allez me dire : "mais tu as dit plus haut que tu ne t'étais pas attachée aux personnages". Certes, c'est vrai. Mais ne pas s'attacher ne veut pas dire que le roman est mauvais. Bien au contraire. Ici, il provoque des sentiments, des sensations, des remises en questions. Des combats, aussi. De tous les jours, de chaque instant. De beaucoup de choses. En fait, c'est un condensé de plein de choses qui vous percute dès les premiers mots et vous tient jusqu'à la fin.
Dans ce roman court mais percutant, l'auteure nous dresse un portrait de deux personnes mal dans leur peau. L'un parce qu'il a perdu son père, puis sa meilleure amie ; et l'autre, parce qu'elle n'est tout simplement pas en phase avec elle-même. Deux êtres torturés, malheureux, en colère, perdus. Des tas d'émotions qui deviennent petit à petit une bombe à retardement. Mais la rencontre entre ces deux êtres va être aussi percutante que leur vie.
Et c'est en ça que ce roman est beau : malgré tous les malheurs qu'ils peuvent vivre, il y a cette petite lueur d'espoir qui montre qu'on peut s'en sortir. Est-ce qu'on va y arriver ? Là est toute la question. Et pourtant, à travers Vadim et Alma, on a petit à petit ces réponses... Furtivement, ils ouvrent la porte de leur vie, de leurs cœurs, de leurs attentes, de leurs regrets, de leurs doutes, de leur colère, de leur tristesse.
Ce n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains, dans le sens où il est dur, percutant, fort. C'est un roman dramatique, raconté cependant avec beaucoup de justesse, d'amour et d'espoir. Alors, vous allez me dire : "mais tu as dit plus haut que tu ne t'étais pas attachée aux personnages". Certes, c'est vrai. Mais ne pas s'attacher ne veut pas dire que le roman est mauvais. Bien au contraire. Ici, il provoque des sentiments, des sensations, des remises en questions. Des combats, aussi. De tous les jours, de chaque instant. De beaucoup de choses. En fait, c'est un condensé de plein de choses qui vous percute dès les premiers mots et vous tient jusqu'à la fin.
En résumé, même s'il est vrai que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, à appréhender leurs histoires, il n'en est pas moins que ce roman dégage quelque de grand, fort, réaliste. Un condensé de sentiments qui percutent, font réfléchir. Une pléiade d'émotions qui vous prend dans ses filets. On n'en ressort pas indemnes.