Quand on s’appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d’affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s’évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois soeurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme…
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien. Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ? |
ÉDITIONS école des loisirs - 329 PAGES - Marie-Aude Murail
Si ce livre m'a tentée, c'est avant tout pour sa couverture, que j trouve très belle et mignonne. Mais je dois dire que le résumé m'a lui aussi tentée. Il est assez intriguant pour que je veuille le lire, d'autant plus que c'est le premier livre de l'auteure que je lis. Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. J'ai ri, j'ai été touchée, et je suis curieuse de lire la suite.
Sauveur Saint-Yves est un psychologue, qui reçoit dans son cabinet des gens complètement différents à chaque fois. Tantôt une jeune fille qui se scarifie et qui trouve ça « cool », tantôt une petite fille qui a la phobie scolaire, tantôt un petit garçon de 9 ans qui fait toujours pipi au lit. Autant dire qu'il se retrouve un peu débordé, et que ses patients ne l'aident pas vraiment à rester calme. Ils n'ont pas leur pareil pour le mettre à bout, mais il garde toujours l'attitude conventionnelle : à l'écoute. Ce dont il ne se rend pas vraiment compte, c'est que son fils, Lazare, 8 ans, se sent un peu seul et surtout, il veut des réponses sur la mort de sa mère. Cependant, son père n'arrive pas à en parler, pourquoi ? Lui-même se pose la question. Vous l'aurez compris, Sauveur n'a pas une vie tranquille et posée et doit faire avec chaque jour qui passe.
Oui je sais, dit comme ça, le livre pourrait paraître être très triste et pas vraiment joyeux, mais détrompez-vous. Et c'est là que l'auteure a relevé un gros défi et l'a réussi haut la main : derrière toutes ces histoires difficiles, derrière tous ces sujets un peu tabou, elle y met beaucoup d'humour. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai ri e gloussé, devant les situations très cocasses qui nous sont offertes.
Sauveur est un psychologue comme tout le monde qui en aurait besoin un jour rêverait d'avoir. Il est attentionné, à l'écoute, a beaucoup de compassion, et pour faire passer des choses qui peuvent paraître compliquées à décrire, utilise l'humour et la dérision. Il n'hésite pas à se mettre dans l'histoire et se moquer de lui-même, pour détendre les jeunes comme les adultes. Mais en réalité, lui aussi cache un lourd secret, et il a du mal à extérioriser le passer et ses démons. Sans s'en rendre compte, son petit démon énergique de fils va l'y aider. Le père et le fils m'ont beaucoup touché par leur complicité et à la fois la difficulté qu'ils ont à échanger. Quand le père n'arrive pas à parler de ce qui le ronge, de sa femme, son fils, lui, demande des explications et a besoin de réponses pour avancer et grandir.
Mais pour être honnête, chacun des personnages a réussi à m'émouvoir et me toucher. Chacun a ses faiblesses et ses passages à vide, mais on se rend vite compte que leur bonheur central est leur psy, qui est toujours honnête et simple avec eux. Ils se sentent en confiance à ses côtés, et sans se rendre compte, ils se livrent, même si c'est seulement par bribes. Bref, c'est une histoire qui m'a a la fois touchée et beaucoup fait rire. Parfois, traiter de sujets aussi douloureux peut être difficile, mais ici, l'auteure est parvenue à les traiter avec beaucoup de finesse.
Et puis maintenant que j'ai lu ce livre, je connais la signification de la couverture. Je sais pourquoi on y voit un hamster (pardon, un cochon d'inde) et pour moi, c'était la couverture parfaite pour résumer cette première saison qui touche plus qu'on ne le pense.
Sauveur Saint-Yves est un psychologue, qui reçoit dans son cabinet des gens complètement différents à chaque fois. Tantôt une jeune fille qui se scarifie et qui trouve ça « cool », tantôt une petite fille qui a la phobie scolaire, tantôt un petit garçon de 9 ans qui fait toujours pipi au lit. Autant dire qu'il se retrouve un peu débordé, et que ses patients ne l'aident pas vraiment à rester calme. Ils n'ont pas leur pareil pour le mettre à bout, mais il garde toujours l'attitude conventionnelle : à l'écoute. Ce dont il ne se rend pas vraiment compte, c'est que son fils, Lazare, 8 ans, se sent un peu seul et surtout, il veut des réponses sur la mort de sa mère. Cependant, son père n'arrive pas à en parler, pourquoi ? Lui-même se pose la question. Vous l'aurez compris, Sauveur n'a pas une vie tranquille et posée et doit faire avec chaque jour qui passe.
Oui je sais, dit comme ça, le livre pourrait paraître être très triste et pas vraiment joyeux, mais détrompez-vous. Et c'est là que l'auteure a relevé un gros défi et l'a réussi haut la main : derrière toutes ces histoires difficiles, derrière tous ces sujets un peu tabou, elle y met beaucoup d'humour. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai ri e gloussé, devant les situations très cocasses qui nous sont offertes.
Sauveur est un psychologue comme tout le monde qui en aurait besoin un jour rêverait d'avoir. Il est attentionné, à l'écoute, a beaucoup de compassion, et pour faire passer des choses qui peuvent paraître compliquées à décrire, utilise l'humour et la dérision. Il n'hésite pas à se mettre dans l'histoire et se moquer de lui-même, pour détendre les jeunes comme les adultes. Mais en réalité, lui aussi cache un lourd secret, et il a du mal à extérioriser le passer et ses démons. Sans s'en rendre compte, son petit démon énergique de fils va l'y aider. Le père et le fils m'ont beaucoup touché par leur complicité et à la fois la difficulté qu'ils ont à échanger. Quand le père n'arrive pas à parler de ce qui le ronge, de sa femme, son fils, lui, demande des explications et a besoin de réponses pour avancer et grandir.
Mais pour être honnête, chacun des personnages a réussi à m'émouvoir et me toucher. Chacun a ses faiblesses et ses passages à vide, mais on se rend vite compte que leur bonheur central est leur psy, qui est toujours honnête et simple avec eux. Ils se sentent en confiance à ses côtés, et sans se rendre compte, ils se livrent, même si c'est seulement par bribes. Bref, c'est une histoire qui m'a a la fois touchée et beaucoup fait rire. Parfois, traiter de sujets aussi douloureux peut être difficile, mais ici, l'auteure est parvenue à les traiter avec beaucoup de finesse.
Et puis maintenant que j'ai lu ce livre, je connais la signification de la couverture. Je sais pourquoi on y voit un hamster (pardon, un cochon d'inde) et pour moi, c'était la couverture parfaite pour résumer cette première saison qui touche plus qu'on ne le pense.
En résumé, c'est un premier tome qui m'a énormément plu, et je le conseille vraiment à tout le monde. C'est le premier roman de l'auteure que je découvre, mais pas le dernier. Elle a réussi à me toucher avec toutes ces histoires, à faire que je m'attache à chacun des personnages, et donner cette envie de rester auprès d'eux, de ne pas les quitter. À la fois un livre qui fait réfléchir, et à la fois un livre doudou qu'on veut relire pour passer un bon moment, avec comme message important que quand on veut, on peut.
Côté jardin, Sauveur mène sa vie avec son fils Lazare, 9 ans et il a quelque espoir de reconstruire une famille avec Louise et ses deux enfants. Côté ville, Sauveur reçoit ses patients : Ella, qui se travestit en garçon, Blandine, qui se shoote aux bonbons, Samuel, qui ne se lave plus, etc. Mais n oublions pas pour autant les autres espèces animales dans cette saison 2. Vivent les hamsters, les ouistitis, et en guest-star : Pépé le putois !
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ÉDITIONS ÉCOLE DES LOISIRS - 314 PAGES - MARIE-AUDE MURAIL
Il me tardait de pouvoir lire le tome 2, ayant beaucoup apprécié le premier tome. Je savais que je passerai un bon moment de lecture assez détente. Et cela n'a pas raté. En effet, comme le premier opus, l'auteure utilise beaucoup l'humour et le sarcasme pour parler de sujets assez difficiles de cette époque.
Nous retrouvons donc Sauveur & co. Sauveur reçoit toujours les clients rencontrés précédemment avec quelques nouveautés. Côté privé, il tente d'allier l’éducation de son fils et sa nouvelle relation amoureuse avec Louise, la mère u meilleur ami de son fils de 9 ans. Rien n'est simple pour lui, habitué à vivre seulement avec Lazare. D'autant plus que ses patients prennent de plus en plus de place dans sa vie. Il a parfois du mal à faire la part des choses, bien qu'il soit un très bon praticien.
Le point fort de cette seconde saison, c'est évidemment le fait de retrouver les personnages rencontrés dans le premier opus, mais aussi le fait que l'auteure entre encore plus profondément dans leur intimité. Ainsi, dans cet opus, nous avons des parties exclusivement concentrées sur eux. Nous sommes chez eux, dans leurs têtes et nous pouvons ainsi mieux apprendre à les connaître et les appréhender. Car oui, ils sont un peu sauvages, par moments. S'ils font confiance à Sauveur, il n'en est pas moins qu'ils gardent certaines choses pour eux, sans doute trop honteux pour en parler ouvertement.
Grâce à cette nouveauté, l'auteure appuie une nouvelle fois sur des sujets difficiles à traiter, mais toujours avec cet humour qui caractérise la série. Et c’est ainsi que je l'aime. Bien que certains sujet soient compliqués, on prend plaisir à les découvrir d'une nouvelle manière. L'auteure ne se laisse pas avoir par ce cercle vicieux de la tristesse et de l’apitoiement sur soi. Bien sûr, certains d'entre eux souffrent réellement, mais Sauveur a cette particularité pour réussir à les détendre durant leur séance.
Mais je pense que celui qui a réussi à me toucher plus que les autres, c’est Samuel. Dans sa vie, rien n’est simple et pour se monter contre sa mère, il trouve le seul moyen pour lui faire comprendre les choses, même si ça ne fonctionne pas : faire tout le contraire de ce qu’elle lui demande : il ne se lave pas, je range pas sa chambre, part dans de fortes colères dès qu’elle lui parle. Certes, au début il peut paraître insupportable, mais au fil des pages, on comprend de plus en plus pourquoi il est comme ça, et on ne peut s’empêcher d’être encore plus attentifs à lui.
Mais le personnage qui me fait indéniablement le plus rire est bien Lazare, le fils de Sauveur. Il a cette particularité d’être encore un enfant, d’être dans la phase de l'innocence la plus pure et ne se rend pas compte que sa façon de réagir et de dire les choses, fait qu’on ne le prend pas au sérieux. Et pourtant, derrière ses côtés rigolos et enfantin, se cache une vraie intelligence. Il a toujours réponse à tout, a un débit de paroles assez hallucinant, mais derrière tout ça se cache un petit garçon très intelligent. À sa façon, il tente de prendre soin de son père, même si son activité préférée est de s’occuper de son hamster et de lui faire faire toujours plus de bêtises. Avec Paul, son meilleur ami, ce sont les deux petits garnements du récit, mais terriblement attachants.
Mais cette fois-ci, j’ai eu plus de mal à m'attacher à Louise. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Sans doute parce qu’elle est plus renfermée sur elle mais aussi vraiment trop naïve. Et surtout, elle ne sait pas se défendre face à son ex-mari qui trouve toujours la petite faille pour la faire souffrir.
Nous retrouvons donc Sauveur & co. Sauveur reçoit toujours les clients rencontrés précédemment avec quelques nouveautés. Côté privé, il tente d'allier l’éducation de son fils et sa nouvelle relation amoureuse avec Louise, la mère u meilleur ami de son fils de 9 ans. Rien n'est simple pour lui, habitué à vivre seulement avec Lazare. D'autant plus que ses patients prennent de plus en plus de place dans sa vie. Il a parfois du mal à faire la part des choses, bien qu'il soit un très bon praticien.
Le point fort de cette seconde saison, c'est évidemment le fait de retrouver les personnages rencontrés dans le premier opus, mais aussi le fait que l'auteure entre encore plus profondément dans leur intimité. Ainsi, dans cet opus, nous avons des parties exclusivement concentrées sur eux. Nous sommes chez eux, dans leurs têtes et nous pouvons ainsi mieux apprendre à les connaître et les appréhender. Car oui, ils sont un peu sauvages, par moments. S'ils font confiance à Sauveur, il n'en est pas moins qu'ils gardent certaines choses pour eux, sans doute trop honteux pour en parler ouvertement.
Grâce à cette nouveauté, l'auteure appuie une nouvelle fois sur des sujets difficiles à traiter, mais toujours avec cet humour qui caractérise la série. Et c’est ainsi que je l'aime. Bien que certains sujet soient compliqués, on prend plaisir à les découvrir d'une nouvelle manière. L'auteure ne se laisse pas avoir par ce cercle vicieux de la tristesse et de l’apitoiement sur soi. Bien sûr, certains d'entre eux souffrent réellement, mais Sauveur a cette particularité pour réussir à les détendre durant leur séance.
Mais je pense que celui qui a réussi à me toucher plus que les autres, c’est Samuel. Dans sa vie, rien n’est simple et pour se monter contre sa mère, il trouve le seul moyen pour lui faire comprendre les choses, même si ça ne fonctionne pas : faire tout le contraire de ce qu’elle lui demande : il ne se lave pas, je range pas sa chambre, part dans de fortes colères dès qu’elle lui parle. Certes, au début il peut paraître insupportable, mais au fil des pages, on comprend de plus en plus pourquoi il est comme ça, et on ne peut s’empêcher d’être encore plus attentifs à lui.
Mais le personnage qui me fait indéniablement le plus rire est bien Lazare, le fils de Sauveur. Il a cette particularité d’être encore un enfant, d’être dans la phase de l'innocence la plus pure et ne se rend pas compte que sa façon de réagir et de dire les choses, fait qu’on ne le prend pas au sérieux. Et pourtant, derrière ses côtés rigolos et enfantin, se cache une vraie intelligence. Il a toujours réponse à tout, a un débit de paroles assez hallucinant, mais derrière tout ça se cache un petit garçon très intelligent. À sa façon, il tente de prendre soin de son père, même si son activité préférée est de s’occuper de son hamster et de lui faire faire toujours plus de bêtises. Avec Paul, son meilleur ami, ce sont les deux petits garnements du récit, mais terriblement attachants.
Mais cette fois-ci, j’ai eu plus de mal à m'attacher à Louise. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Sans doute parce qu’elle est plus renfermée sur elle mais aussi vraiment trop naïve. Et surtout, elle ne sait pas se défendre face à son ex-mari qui trouve toujours la petite faille pour la faire souffrir.
En résumé, c'est un second tome que j’ai apprécié découvrir. Les personnages secondaires prennent plus de place dans l'intrigue, ce qui est le gros point fort du roman. Sauveur essayé malgré tout de séparer vie professionnelle et vie privée, même si c'est parfois compliqué. En tout cas, il me tarde de pouvoir lire le tome 3, qui sort au mois de mars !
Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kg. Dans son cabinet de thérapeute, Sauveur reçoit des cas étranges comme ce monsieur Kermartin qui pense que ses voisins du dessus ont installé une caméra de vidéosurveillance dans le plafond de sa chambre à coucher ou comme Gervaise Germain qui s'interdit de prononcer le son « mal » par crainte qu il ne lui arrive un MALheur. Mais Sauveur reçoit surtout la souffrance ordinaire des enfants et des adolescents : Maïlys, 4 ans, qui se tape la tête contre les murs pour attirer l'attention de ses parents, Ella, 13 ans, cyberharcelée par ses camarades de classe, Gabin, 17 ans, qui ne va plus au lycée depuis qu'il passe ses nuits dans World of Warcraft, Margaux, 15 ans, qui en est à sa deuxième tentative de suicide ou sa sœur, Blandine, 12 ans, que son père aimerait mettre sous Ritaline pour la « calmer »...Sauveur peut-il les sauver ? Il n'a que le pouvoir de la parole. Il ne croit pas au Père Noël, mais il croit en l'être humain.
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ÉDITIONS ÉCOLE DES LOISIRS - 310 PAGES - MARIE-AUDE MURAIL
Il me tardait de pouvoir enfin lire ce tome 3. Et après une lecture assez angoissante, je me suis dit que c’était le bon moment pour me détendre et choisir un livre sans prise de tête. Et encore une fois, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, même si j’ai préféré les deux premiers tomes. Il n’en est pas moins que c’est une série que j’affectionne beaucoup !
Nous reprenons donc l’histoire de Sauveur et de toute la clique qui l’accompagne dans ses pérégrinations. Cette fois-ci, même s’il garde ses anciens patients, de nouveaux, tous plus étranges les uns que les autres, entrent dans son cabinet. Tout d’abord, monsieur Kermartin, qui est persuadé que ses voisins du dessus ont placé une caméra dans le plafond de sa chambre pour l’épier ; ou encore Gervaise, qui s’interdit de prononcer le mot « Mal », par crainte qu’il ne lui arrive un MALheur. Il reçoit aussi des adolescents mal dans leur peau et essaye de leur faire voir le bout du tunnel. Mais cette fois, il n’y a pas que les problèmes de ses patients qui arrivent, mais bien les siens. Alors, va-t-il trouvé une solution aux siens, comme il le fait avec ses patients ?
Dès les premières lignes, j’ai replongé dans cette série que j’aime vraiment beaucoup. Et je me suis rendu compte que tous ces personnages m’avaient vraiment manqué. Toutes leurs histoires, leurs soucis, leur joie, leur tristesse étaient miens. En fait, avec cette série, c’est comme si vous étiez vous-mêmes l’un des personnages, voire tous. Chacun à une petite partie de lui-même qui vous touche et vous fait vous poser des questions.
Mais je crois que celle qui m’a le plus touchée, c’est bien Ella. Ella, cette adolescente qui se fait cyberharceler par ses camarades de classe, car elle n’est pas « normale », qu’elle n’est pas « comme les autres ». Toute sa souffrance et son incompréhension durant le roman m’ont vraiment touchée et fait du mal. J’aurais vraiment aimé pouvoir entrer dans le livre, la prendre dans mes bras et la protéger devant toute cette méchanceté gratuite.
Encore une fois, l’auteure traite de sujets particulièrement difficiles, pour faire passer des messages d’espoir et de vigilance. Car tous ces sujets sont ceux de la vie courante, et je ne parle pas que de celui de Ella, mais de tous ces patients qui viennent voir Sauveur pour les aider à relever la tête, même si eux-mêmes n’y croient pas beaucoup. Cette série est en quelque sorte une ode à l’espoir, une thérapie pour tous. Et c’est bien ce qui la rend si intéressante et addictive. Car même si c’est romancé, nous, lecteurs, ne pouvons nous empêcher de nous poser les mêmes questions que ces personnages. Et même si l’auteure tourne souvent ça à la dérision, il n’en est pas moins qu’ils sont tous importants et plus ou moins graves.
Mais cette fois, la nouveauté de ce tome est bien sur Sauveur. Bien que l’on suive toujours ses patients et leurs soucis, cette fois, nous entrons encore plus dans sa vie privée à lui, avec les problèmes qu’il a. Car il a beau aider les autres, lui non plus n’a pas une vie parfaite. Et j’ai apprécié cette immersion dans sa vie privée. Voir que lui aussi avait parfois du mal à sortir la tête de l’eau, que tout n’était pas simple. Je ne vous en dirai pas plus, mais au final, si on trouve toujours des solutions pour des inconnus, il est toujours plus difficile d’en trouver pour soi-même, et surtout de les appliquer sans heurter ceux qu’on aime.
Nous reprenons donc l’histoire de Sauveur et de toute la clique qui l’accompagne dans ses pérégrinations. Cette fois-ci, même s’il garde ses anciens patients, de nouveaux, tous plus étranges les uns que les autres, entrent dans son cabinet. Tout d’abord, monsieur Kermartin, qui est persuadé que ses voisins du dessus ont placé une caméra dans le plafond de sa chambre pour l’épier ; ou encore Gervaise, qui s’interdit de prononcer le mot « Mal », par crainte qu’il ne lui arrive un MALheur. Il reçoit aussi des adolescents mal dans leur peau et essaye de leur faire voir le bout du tunnel. Mais cette fois, il n’y a pas que les problèmes de ses patients qui arrivent, mais bien les siens. Alors, va-t-il trouvé une solution aux siens, comme il le fait avec ses patients ?
Dès les premières lignes, j’ai replongé dans cette série que j’aime vraiment beaucoup. Et je me suis rendu compte que tous ces personnages m’avaient vraiment manqué. Toutes leurs histoires, leurs soucis, leur joie, leur tristesse étaient miens. En fait, avec cette série, c’est comme si vous étiez vous-mêmes l’un des personnages, voire tous. Chacun à une petite partie de lui-même qui vous touche et vous fait vous poser des questions.
Mais je crois que celle qui m’a le plus touchée, c’est bien Ella. Ella, cette adolescente qui se fait cyberharceler par ses camarades de classe, car elle n’est pas « normale », qu’elle n’est pas « comme les autres ». Toute sa souffrance et son incompréhension durant le roman m’ont vraiment touchée et fait du mal. J’aurais vraiment aimé pouvoir entrer dans le livre, la prendre dans mes bras et la protéger devant toute cette méchanceté gratuite.
Encore une fois, l’auteure traite de sujets particulièrement difficiles, pour faire passer des messages d’espoir et de vigilance. Car tous ces sujets sont ceux de la vie courante, et je ne parle pas que de celui de Ella, mais de tous ces patients qui viennent voir Sauveur pour les aider à relever la tête, même si eux-mêmes n’y croient pas beaucoup. Cette série est en quelque sorte une ode à l’espoir, une thérapie pour tous. Et c’est bien ce qui la rend si intéressante et addictive. Car même si c’est romancé, nous, lecteurs, ne pouvons nous empêcher de nous poser les mêmes questions que ces personnages. Et même si l’auteure tourne souvent ça à la dérision, il n’en est pas moins qu’ils sont tous importants et plus ou moins graves.
Mais cette fois, la nouveauté de ce tome est bien sur Sauveur. Bien que l’on suive toujours ses patients et leurs soucis, cette fois, nous entrons encore plus dans sa vie privée à lui, avec les problèmes qu’il a. Car il a beau aider les autres, lui non plus n’a pas une vie parfaite. Et j’ai apprécié cette immersion dans sa vie privée. Voir que lui aussi avait parfois du mal à sortir la tête de l’eau, que tout n’était pas simple. Je ne vous en dirai pas plus, mais au final, si on trouve toujours des solutions pour des inconnus, il est toujours plus difficile d’en trouver pour soi-même, et surtout de les appliquer sans heurter ceux qu’on aime.
En résumé, voilà un tome 3 que j’étais ravie de pouvoir lire. La famille Sauveur & Co m’avait vraiment manqué. Bien qu’il s’occupe toujours de ses patients, cette fois, nous faisons aussi un arrêt sur sa vie privée, qui semble battre un peu de l’aile. La question que l’on se pose est : va-t-il réussir à trouver une solution ? En tout cas, il est certain que si un tome 4 est prévu, je serai l’une des premières à le lire, car pour moi, Sauveur & fils est loin d’être fini. Du moins, je l’espère… car j’ai pas encore envie de leur dire au revoir !
Comment résoudre tous nos problèmes ?
On peut, comme Jean-Jacques, s'enfermer dans sa chambre et ne plus penser à rien en dégommant des terroristes sur son ordinateur. On peut, comme Gabin, s'enfoncer des écouteurs dans les oreilles et passer ses nuits en compagnie des zombis de The Walking Dead. On peut aussi, comme Frédérique, demander à une voyante de lire l'avenir, ou bien, comme Jérôme, s'enfuir en abandonnant femme et enfants. Mais on peut également consulter monsieur Sauveur Saint-Yves, psychologue clinicien, comme Solo, comme Margaux, comme Samuel, comme Ella, et regarder la vie en face. Le bonheur sera peut-être au rendez-vous. 3.5/5 |
ÉDITIONS ÉCOLE DES LOISIRS - 300 PAGES - MARIE-AUDE MURAIL
Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez à quel point j'aime cette série. Alors d'apprendre que ce tome 4 était le dernier m'a rendue un peu triste. Néanmoins, j'avais hâte de lire. J'ai bien aimé, même si je l'ai trouvé un poil en dessous des autres.
Sauveur continue toujours son boulot de psychologue. Il reçoit dans son cabinet de nouveaux patients, mais aussi les anciens rencontrés précédemment. Du côté de sa vie privée, tout commence à s'enchaîner. Sa vie amoureuse prend une tournure logique, alors que son fils ne cesse de grandir. Mais alors, comment tout va se terminer ?
J'étais vraiment ravie de retrouver Sauveur & CO, parce qu'il faut dire ce qui est : on s'attache rudement vite à cette petite bande. Ils sont touchants chacun à leur manière, et l'auteure apporte toujours sa petite touche personnelle pour les rendre très réalistes. Après tout, tout ce qui se passe dans ces romans, se passe aussi dans la vraie vie. Néanmoins, ici, l'auteure amène ces sujets avec beaucoup de pudeur et d'humour. Attention, elle n'essaye pas de rendre les choses plus difficiles, non, au contraire. Mais elle essaye de les rendre plus faciles à vivre. Elle essaye aussi de faire comprendre aux lecteurs qu'il ne faut pas juger, et que si ce genre de chose nous arrive, il faut en parler.
Néanmoins, comme je vous le disais plus haut, j'ai trouvé ce dernier tome un peu moins bien que les précédents. Sachant que c'était le dernier tome, je m'attendais sûrement à avoir quelque chose de plus... Je ne sais pas. Un roman avec toutes les réponses ? Parce que, de mon côté, il m'en manque encore quelques unes.
Cependant, les personnages restent très attachants. Sauveur s'en sort plutôt bien avec toute la petite famille qu'il s'est créé au fil des tomes. Il faut dire aussi qu'il y a du passage par chez lui ! Entre sa famille recomposée, Jovo et compagnie, il n'a pas le temps de s'ennuyer. Sans compter son cabinet qui voit défiler des personnes hautes en couleurs et intéressantes à suivre. Alors oui, on peut dire qu'il s'en sort bien, le bougre. Et pourtant, il n'est jamais au bout de ses surprises.
Sauveur continue toujours son boulot de psychologue. Il reçoit dans son cabinet de nouveaux patients, mais aussi les anciens rencontrés précédemment. Du côté de sa vie privée, tout commence à s'enchaîner. Sa vie amoureuse prend une tournure logique, alors que son fils ne cesse de grandir. Mais alors, comment tout va se terminer ?
J'étais vraiment ravie de retrouver Sauveur & CO, parce qu'il faut dire ce qui est : on s'attache rudement vite à cette petite bande. Ils sont touchants chacun à leur manière, et l'auteure apporte toujours sa petite touche personnelle pour les rendre très réalistes. Après tout, tout ce qui se passe dans ces romans, se passe aussi dans la vraie vie. Néanmoins, ici, l'auteure amène ces sujets avec beaucoup de pudeur et d'humour. Attention, elle n'essaye pas de rendre les choses plus difficiles, non, au contraire. Mais elle essaye de les rendre plus faciles à vivre. Elle essaye aussi de faire comprendre aux lecteurs qu'il ne faut pas juger, et que si ce genre de chose nous arrive, il faut en parler.
Néanmoins, comme je vous le disais plus haut, j'ai trouvé ce dernier tome un peu moins bien que les précédents. Sachant que c'était le dernier tome, je m'attendais sûrement à avoir quelque chose de plus... Je ne sais pas. Un roman avec toutes les réponses ? Parce que, de mon côté, il m'en manque encore quelques unes.
Cependant, les personnages restent très attachants. Sauveur s'en sort plutôt bien avec toute la petite famille qu'il s'est créé au fil des tomes. Il faut dire aussi qu'il y a du passage par chez lui ! Entre sa famille recomposée, Jovo et compagnie, il n'a pas le temps de s'ennuyer. Sans compter son cabinet qui voit défiler des personnes hautes en couleurs et intéressantes à suivre. Alors oui, on peut dire qu'il s'en sort bien, le bougre. Et pourtant, il n'est jamais au bout de ses surprises.
En résumé, un dernier tome qui me laisse un peu sur ma faim, bien que j'ai plus qu'apprécié de retrouver toute cette petite bande que je suis maintenant depuis quelques mois. Je suis réellement triste de les quitter, car je me suis attachée à chacun d'eux. C'est une série que je conseille vraiment à tous, qui donne de l'espoir et qui traite de sujets de tous les jours avec respect et un peu d'humour.
Alors que deux années se sont écoulées depuis le précédent volume, le lecteur replonge dans la vie de Blandine et Margaux Carré, Samuel Cahen, Lionel et Maïlys, Ella-Elliot, Frédérique Jovanovic et la famille recomposée de Sauveur. Louane se réconforte grâce à ses animaux et Madame Tapin découvre le féminisme à 81 ans.
2.5/5 |
L'école des loisirs - 310 pages - Marie-Aude Murail
Je me faisais une joie de lire enfin cette suite, car comme vous le savez, cette série a une place particulière dans mon cœur. Alors, je n'ai pas hésité un instant à commencer ce tome 5... Et pourtant, au, final, il m'a un peu déçue.
Oui, je ne pensais pas le dire un jour de cette saga géniale, mais oui : Sauveur & fils m'a déçue. Enfin, surtout Sauveur, en fait. Je n'ai pas retrouvé le père, le médecin qui m'a tant touchée dans les tomes précédents. Je l'ai trouvé fatigué, lassé et même arrogant (si ce n'est méchant et piquant) avec ses patients. Comme si son métier ne lui plaisait plus, comme s'il n'y trouvait plus son compte. Après, peut-être que c'est ce que l'auteure a voulu faire passer, en fin de compte. Mais ça ne m'a pas plu.
Et moi qui aime tant cette série, ça m'a un peu énervée de voir ce changement de comportement. Et puis même, je n'ai pas non plus réussi à retrouver l'ambiance tant appréciée dans les tomes précédents. Alors qu'à chaque fin de tome, on voyait une évolution dans cette famille recomposée, ici, il n'y a rien eu. Ils tournent en rond, se posent toujours les mêmes questions, mais n'avancent pas, n'agissent pas... Et c'est dommage.
Enfin, tout ça c'est dans la première partie, parce que dans la seconde, j'ai réussi à retrouver un peu de ce que j'ai aimé avant. Bon, Sauveur ne redevient pas ce personnage tant attachant, mais il s'y applique (un peu). Néanmoins, l'auteure traite toujours de sujets lourds et importants. Importants à lire, importants à partager. Mais... je ne sais pas, il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait battre mon cœur à chaque fois que je commence un tome de cette série. Peut-être aurait-il fallu s'arrêter au tome 4 ?
Oui, je ne pensais pas le dire un jour de cette saga géniale, mais oui : Sauveur & fils m'a déçue. Enfin, surtout Sauveur, en fait. Je n'ai pas retrouvé le père, le médecin qui m'a tant touchée dans les tomes précédents. Je l'ai trouvé fatigué, lassé et même arrogant (si ce n'est méchant et piquant) avec ses patients. Comme si son métier ne lui plaisait plus, comme s'il n'y trouvait plus son compte. Après, peut-être que c'est ce que l'auteure a voulu faire passer, en fin de compte. Mais ça ne m'a pas plu.
Et moi qui aime tant cette série, ça m'a un peu énervée de voir ce changement de comportement. Et puis même, je n'ai pas non plus réussi à retrouver l'ambiance tant appréciée dans les tomes précédents. Alors qu'à chaque fin de tome, on voyait une évolution dans cette famille recomposée, ici, il n'y a rien eu. Ils tournent en rond, se posent toujours les mêmes questions, mais n'avancent pas, n'agissent pas... Et c'est dommage.
Enfin, tout ça c'est dans la première partie, parce que dans la seconde, j'ai réussi à retrouver un peu de ce que j'ai aimé avant. Bon, Sauveur ne redevient pas ce personnage tant attachant, mais il s'y applique (un peu). Néanmoins, l'auteure traite toujours de sujets lourds et importants. Importants à lire, importants à partager. Mais... je ne sais pas, il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait battre mon cœur à chaque fois que je commence un tome de cette série. Peut-être aurait-il fallu s'arrêter au tome 4 ?
En résumé, une suite qui m'a un peu déçue. Une première partie décevante et totalement différente de ce que les tomes précédents offraient... Sauveur a bien changé, et de médecin à l'écoute, porteur de bons conseils, il devient arrogant, blasé et parfois très piquant. C'est dommage qu'il y ait eu un tel changement dans la ligne de la série. Je lirai néanmoins la suite, mais je ressors un peu déçue et mitigée de ce tome 5...